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3e Panzerdivision

La 3e Panzerdivision était une division blindée de la Wehrmacht, durant la Seconde Guerre mondiale, créée le [1].

Emblèmes divisionnaires

  • Emblème de la division en 1938-1939
    Emblème de la division en 1938-1939
  • Variante
    Variante
  • Emblème de la division à partir de 1940
    Emblème de la division à partir de 1940
  • Variante
    Variante
  • Variante
    Variante
  • Emblème de la division à la bataille de Koursk
    Emblème de la division à la bataille de Koursk

Histoire

Un Panzer IV de la 3e division blindée en Russie.

La 3e Panzerdivision est formée sur le camp de Wundsdorf près de Berlin le , comme la 1re et la 2e Panzerdivision. Elle est surnommée la « Division de l'Ours », emblème présent sur ses véhicules et c’est également l'emblème de la ville de Berlin.

En , la division prend part à l'annexion d’une partie de la Tchécoslovaquie, puis en à l'invasion de la Pologne en étant rattachée au XIX. Armeekorps du général Heinz Guderian. Elle franchit la Pologne jusqu'à Brest-Litovsk où elle prend contact avec le XXII. Panzerkorps et encercle l'armée polonaise.

Au cours de la Bataille de la France de la division est rattachée au XVI. Panzerkorps du Général Erich Hoepner, elle-même faisant partie du groupe d'armées B de Fedor von Bock de la VIe armée sous le commandement de Walter von Reichenau. Son objectif est d'attirer les forces franco-anglaises hors de France vers les Pays-Bas pour laisser le champ libre aux autres divisions blindées engagées. Elle combat au sud de Bruxelles (Gembloux) où elle est engagée contre la 3e division mécanisée française. Au moment de l'armistice, elle est aux portes de Paris.

De retour en Allemagne, elle est rééquipée et restructurée en perdant la « Panzer-Regiment 5 » au profil de la V. Leichte Division de la nouvelle unité Afrikakorps.

À la veille de l'opération Barbarossa (l'invasion allemande de l'Union soviétique), la 3e Panzerdivision avait une force totale de 215 blindés :

Le , affectée au groupe d'armées Centre, elle participe aux combats de Barbarossa. Elle prend part à la bataille de Minsk et franchit le Dniepr. Elle participe à l'encerclement de l'armée soviétique pendant la première bataille de Kiev. Elle participe à la bataille de Moscou puis subit la contre-offenvive russe pendant l'hiver 1941-1942 et doit colmater les brèches du dispositif allemand.

En , la division est transférée à la VIe armée allemande et défend Kharkov contre une attaque russe (seconde bataille de Kharkov, ). En , elle fait partie du dispositif de l'offensive d'été de l'opération Fall Blau au sein du XL. Panzerkorps. Initialement rattachée à la VIe armée elle tente d'encercler les forces russes dans la région de Millerovo, elle est ensuite rattachée au groupe d'armées A et prend la route vers les champs pétrolifères du Caucase, où elle subit de lourdes pertes à Mozdok.

En , elle bat en retraite à travers le Kouban et la mer d'Azov gelée, puis prend part aux combats sur le Donetz avec le III. Panzerkorps. Restructurée, la 3e Panzerdivision participe à la bataille de Koursk, au sein du XLVIII. Panzerkorps du groupe d'armées Sud, aux côtés de la 11e Panzerdivision, la 167e division d'infanterie et de la Panzergrenadier Division Grossdeutschland. Lors de la bataille, la 3e Panzerdivision est utilisée pour réaliser la percée initiale et inflige de lourds dommages aux forces soviétiques. Elle est ensuite utilisée pour protéger les flancs de la XLVIII Panzer-Korps. Après la contre-attaque soviétique, dans lequel la 3e Panzerdivision tente en vain de défendre Kharkov où elle est durement éprouvée, elle se retire car les forces allemandes sont repoussées vers l'ouest.

Commence la retraite de la Wehrmacht tout au long de l'année 1944 à travers l'Ukraine ; la division combat à Tcherkassy, puis est transférée dans le groupe d'armées Südukraine pour participer à des combats défensifs dans le secteur de Baranov et de Kischinev. Elle finit l'année en poursuivant sa retraite à travers la Pologne avec le XXIII. Panzerkorps.

En , elle se retrouve en Hongrie où elle combat pendant l'opération Frühlingserwachen, puis se retire sur l'Autriche où elle se rend aux forces américaines à Steyr en .

Commandants

Début Fin Grade Nom
Generalleutnant Ernst Fessmann
Generalleutnant Leo Geyr von Schweppenburg
Generalmajor Horst Stumpff (en)
Generalmajor Friedrich Kuhn
Generalmajor Horst Stumpff
Generalleutnant Walter Model
Generalmajor Hermann Breith
Generalmajor Franz Westhoven
Generalmajor Fritz Bayerlein
Oberst Rudolf Lang
Generalleutnant Dipl.Ing. Wilhelm Philipps
Oberst, puis Generalmajor Wilhelm Söth
Oberst Volkmar Schöne

Ordres de bataille

Composition en octobre 1935

  • Schützen-Brigade 3 « Eberswalde »
    • Schützen-Regiment 3
  • Panzer-Brigade 3 « Berlin »
    • Panzer-Regiment 5 « Wundorf »
    • Panzer-Regiment 6 « Neuruppin »
  • Kradschutzen-Bataillon 3
  • Panzerjäger-Abwehr 39
  • Pionier-Abteilung 39
  • Artillerie-Regiment 75
  • Naschr-Abteilung 39
  • Versorgungsdienste 83

Composition en janvier 1939

  • Schützen-Brigade 3 « Eberswalde »
    • Schützen-Regiment 3
  • Panzer-Brigade 3 « Berlin »
    • Panzer-Regiment 5 « Wundorf »
    • Panzer-Regiment 6 « Neuruppin »
  • Kradschutzen-Bataillon 3
  • Panzerjäger-Abwehr 39
  • Pionier-Abteilung 39
  • Artillerie-Regiment 75
    • Artillerie-Abteilung I
    • Artillerie-Abteilung II
  • Naschr-Abteilung 39
  • Versorgungsdienste 83

Composition en août 1943

  • Panzer-Grenadier-Regiment 3
  • Panzer-Grenadier-Regiment 394
  • Panzer-Regiment 6
  • Panzer-Aufklarung Abteilung 3
  • Panzerjäger-Abwehr 543
  • Pionier-Abteilung 39
  • Artillerie-Regiment 75
    • Artillerie-Abteilung 3
    • Artillerie-Abteilung 714
  • Flak-Regiment 314
  • Naschr-Abteilung 39
  • Feldersatz-Abteilung 75
  • Versorgungsdienste 83

Théâtres d'opérations

Récompenses

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 3rd Panzer Division (Wehrmacht) » (voir la liste des auteurs).
  1. « Panzerbefehlswagen » : engin blindé de commandement, généralement de type SdKfz 250 ou SdKfz 251.

Références

  1. Tessin, Georg. Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht und der Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945. t. 2, p. 173.

Voir aussi

Bibliographie

  • (fr + en) François de Lannoy et Josef Charita, Panzertruppen : les troupes blindées allemandes, Bayeux, Heimdal, , 272 p. (ISBN 978-2-840-48151-5, OCLC 1015457546)
  • Les divisions blindées de la Wehrmacht 1939-45 : Le guide d'identification des blindés de Jorge Rosado et Chris Bishop, Editions de Lodi, (ISBN 978-2-84690-287-8)

Articles connexes

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