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1re division d'infanterie coloniale

La 1re division d'infanterie coloniale (abréviée 1re DIC) est une unité militaire de l'Armée française regroupant des troupes coloniales qui a été créé avant la Première Guerre mondiale et a combattu lors de la Seconde Guerre mondiale.

1re division d'infanterie coloniale
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie coloniale
RĂ´le Infanterie
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles 1940 - bataille de France

Création et différentes dénominations

  • ? : 1re division d'infanterie coloniale
  • 1914 : dissolution
  • 1927 : 1re division d'infanterie coloniale sĂ©nĂ©galaise
  • ? : 1re division d'infanterie coloniale

Commandants

Historique des garnisons, combats et batailles

Première Guerre mondiale

En juillet 1914, sa composition est la suivante:

Elle est dispersée au début de la guerre, la 2e brigade coloniale est isolée puis rejoint la 76e division d'infanterie (initialement appelée division de Vassart) et la 5e brigade coloniale passe en réserve d'infanterie du corps d'armée colonial.

Entre-deux-guerres

En conséquence de la loi du 13 juillet 1927 sur l'organisation générale de l'armée, la 1re division d'infanterie coloniale sénégalaise est recréée le par transformation de la 35e division d'infanterie. Avec son état-major à Bordeaux, elle est alors constituée comme suit[1] :

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, la division est constituée ainsi[2] :

Mobilisation et hivernage

Dès la mobilisation, le 2e RIC passe à la 4e division d'infanterie coloniale et le 11e RAC passe au corps d'armée colonial[2]. Les unités de la division sont renforcées par des réservistes pour passer à leur effectif de guerre. Le 1er RAC se dédouble et forme le 201e régiment d'artillerie lourde coloniale divisionnaire[3].

La division est immédiatement dirigée vers la frontière Nord-Est de la France, les derniers échelons de la division rejoignant les éléments d'active sur le front. Au début de l'hiver, les régiments de tirailleurs sénégalais de la division sont rapatriés vers le midi de la France pour protéger les Africains du climat. Le 12e RTS est dissout le et forme le 12e régiment d'infanterie coloniale (12e RIC), constitué de soldats européens. Un nouveau 12e RTS est créé le (il rejoindra le front en avril 1940 et remplacera le 12e RIC qui sera alors dissous)[3].

RĂ©organisation

En avril et début mai, les tirailleurs sénégalais rejoignent la division et les deux régiments d'artillerie divisionnaire sont renforcés de contingents africains[3]. La division est jugée bien entraînée et bien équipée[4].

Composition

Au [5] :
Cavalerie

Infanterie

Artillerie

  • 1er rĂ©giment d'artillerie coloniale divisionnaire
    • 10e batterie divisionnaire antichar du 1er RACD
  • 201e rĂ©giment d'artillerie lourde coloniale divisionnaire
  • 71e parc d'artillerie divisionnaire
  • 71e compagnie d'ouvriers d'artillerie
  • 71e section de munitions hippomobile
  • 271e section de munitions automobile

GĂ©nie

  • compagnie de sapeurs mineurs 71/1
  • compagnie de sapeurs mineurs 71/2

Transmissions

  • compagnie tĂ©lĂ©graphique 50/81
  • compagnie radio 50/82

Train

  • compagnie hippomobile 50/22
  • compagnie automobile 150/22

Intendance

  • groupe d'exploitation divisionnaire 50/22

Santé

  • 71e groupe sanitaire divisionnaire

Attaque allemande

Le 10 mai 1940, au déclenchement de la bataille de France, la 1re division d'infanterie coloniale est placée entre la forêt d'Argonne et la Meuse, en réserve de la 2e armée[4]. Cette dernière est chargée en premier lieu de protéger la ligne Maginot d'une manœuvre tournante.

La division disparaît le , la plupart de ses éléments capturés dans les Vosges[6] .

Notes et références

  1. « Deux divisions d'infanterie dissoutes », L'Ouest-Éclair, no 12796,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  2. Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)
  3. F. Lebert, « Les troupes coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  4. Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille des Ardennes (10 mai - 10 juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-35 (lire en ligne)
  5. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delĂ  la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 442.
  6. Gozé, « Les combats dans l'Est », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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