1301 en santé et médecine
Chronologies
Événements
- Août : un « règlement en faveur des maîtres de chirurgie » porte défense à une trentaine de barbiers parisiens d'exercer la chirurgie avant d'avoir été examinés par des maîtres en cet art[2].
- L'ordonnance qui oblige les chirurgiens de Paris à « déclarer au prévôt les blessés dans des conditions suspectes » est étendue à l'ensemble des barbiers et barbiers chirurgiens de la ville[3].
- Décret de la faculté de médecine de Paris qui défend aux médecins juifs de soigner les chrétiens[4].
- Une maison-Dieu des Apôtres est mentionnée à Paris[5].
- La maison du Saint-Esprit de Stockholm, en Suède, est mentionnée pour la première fois[6].
- Jean Ier, comte de Chalon-Arlay, fonde des hôpitaux en Franche-Comté, à Monnet, Montigny et Rochefort, tous trois ruinés en 1479 par les troupes de Louis XI[7], ainsi qu'un hôpital à Arlay[8] et un autre à Sainte-Agnès, ce dernier qui sera réuni en 1696 à l'hôpital du Saint-Sépulcre de Salins[9].
- Jean II, comte de Chalon-Auxerre, frère de Jean Ier de Chalon-Arlay, fonde en Franche-Comté des hôpitaux à Orgelet, Arinthod et Saint-Julien, qu'il place sous l'autorité des frères du Saint-Esprit[10].
Personnalités
Décès
- 1301 au plus tard : Thomas le Bourguignon[12] (né à une date inconnue), médecin français né à Thonon, dans le comté de Savoie, auteur d'un Traité d'hygiène achevé en 1286[13].
Références
- Détail du Vädersolstavlan (1535). On aperçoit la maison du Saint-Esprit derrière le clocher de l'église de Riddarholmen.
- François Quesnay, Recherches critiques et historiques sur l'origine, sur les divers états et sur les progrès de la chirurgie en France, vol. 2, Paris, Charles Osmont, impr. de l'Académie royale de chirurgie, , 440 p. (lire en ligne), p. 97.
- Marcel Guivarc'h, « Lieux de dissections et morgues dans Paris, de 1200 à nos jours », Histoire des sciences médicales, vol. 36, no 4, , p. 435 (lire en ligne).
- Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 2 : D-K, Mons, H. Hoyois, , 650 p. (lire en ligne), « Juifs », p. 622.
- Jules Viard, « Paris sous Philippe le Bel », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, vol. 61, , p. 56-71 (lire sur Wikisource).
- (sv) Martin Arleskär et Anders Carlsson (dir.), Hospital och Helgeandshus : En studie av omsorgsväsende i medeltidens Sverige (mémoire de maîtrise en archéologie), Université de Stockholm, (lire en ligne).
- Nicole Brocard, Soins, secours et exclusion : Établissements hospitaliers et assistance dans le diocèse de Besançon (XIVe et XVe siècles), Besançon/Paris, Presses universitaires franc-comtoises, coll. « Annales littéraires de l'université de Franche-Comté (no 670) / Cahiers d'études comtoises » (no 61), , 408 p. (ISBN 2-251-60670-X, lire en ligne), p. 338.
- Brocard, Soins, secours et exclusion, 1998, p. 14.
- A. Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, t. I, , cité dans « Saint-Agnès (39) », sur le site du Centre d’entraide généalogique de Franche-Comté (lire en ligne).
- Nicole Brocard, « Topographie hospitalière et charitable dans le comté de Bourgogne au XIIIe siècle », Images de Franche-Comté, no 34, , p. 11 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Padua [de Pade] », p. 459, « Martin de Montevillia », p. 542.
- BNF 16268791.
- (fro + fr) Thomas de Thonon (trad. Alain Collet), Traité d'hygiène (1286) (traduction en français moderne suivie de la seconde édition revue et complétée du texte en ancien français), Sabaudiae dicatus, , 46 p. (BNF 42369386).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.