Rochefort-sur-Nenon
Rochefort-sur-Nenon ([ʁɔʃfɔʁ syʁ nənɔ̃]) est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Label "Villes et Villages Fleuris" (3 fleurs).
Rochefort-sur-Nenon | |
L'église et le monument aux morts. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Dole |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Dole |
Maire Mandat |
Gérard Fernoux-Coutenet 2020-2026 |
Code postal | 39700 |
Code commune | 39462 |
Démographie | |
Gentilé | Rochefortains |
Population municipale |
676 hab. (2020 ) |
Densité | 66 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 07′ 35″ nord, 5° 33′ 43″ est |
Altitude | Min. 201 m Max. 256 m |
Superficie | 10,2 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Authume |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune compte plusieurs hameaux : Gros-Buisson, La Grange d'Haibe et La Grange Vannans. Aussi, le hameau appelé Les Ruppes n'est plus habité.
Urbanisme
Typologie
Rochefort-sur-Nenon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,5 %), prairies (27,2 %), forêts (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), eaux continentales[Note 3] (5,4 %), mines, décharges et chantiers (4,7 %), zones urbanisées (3,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Gilbert Cousin nous apprend que la place de Rochefort a été assiégée par les troupes de Charles Ier d'Amboise lors de la guerre de succession de Bourgogne et prise le 17 mai 1479. Rochefort servit ensuite de base arrière pour l'assaut français sur la ville de Dole[8].
Héraldique
Insolence de Rochefort |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Coupé : au premier d'argent au lion passant de gueules, au second d'azur semé de billettes d'or[9]. |
---|
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2020, la commune comptait 676 habitants[Note 4], en augmentation de 7,81 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
L'économie de la commune repose principalement sur une zone d'activité comprenant une cimenterie de la société Eqiom du groupe irlandais CRH, deux bases logistiques des groupes Intermarché et Colruyt, ainsi qu'une usine de fabrication de pâtes à tartes Eurodough.
Lieux et monuments
Voies
49 odonymes recensés à Rochefort-sur-Nenon au 7 décembre 2013 | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allée | Avenue | Bld | Chemin | Esplanade | Impasse | Montée | Passage | Place | Quai | Carrefour | Route | Rue | Ruelle | Autres | Total |
0 | 0 | 0 | 4 | 1 [Note 5] | 6 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 4 [Note 6] | 23 [Note 7] | 3 | 7 [Note 8] | 49 |
Notes « N » |
| ||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura | |||||||||||||||
Édifices et sites
- Fontaine-lavoir (1886). Elle se trouve place de la Fontaine.
- Château-fort du XIIIe siècle (en ruines). De l'imposante forteresse, il ne subsiste qu'une tour circulaire et une portion du rempart.
- Enceinte du bourg médiéval (XIVe siècle). Monuments historiques : tour, porte. La porte d'entrée fortifiée du bourg dessous se situe ruelle des Romains.
- Croix de mission (1901). Sise rue Barbière.
- Monument aux morts (début des années 1920). Situé dans l'enceinte de l'ancien cimetière (autour de l'église), il a été sculpté par Péju ainé, Monsieur Chauvette étant maire.
- Mairie. Sise rue du Moulin.
- Moulin
- Ecluse
- Eglise Saint-Laurent (fin du XVIIIe siècle). L'édifice actuel a été construit de 1789 à 1792. Il abrite une toile peinte en 1830 par Xavier Bourges : l'Apothéose de Saint Laurent. Fonts baptismaux du XVe siècle avec armoiries.
- Cimenterie. Sise chemin de la Cimenterie.
- Sous les roches. Au pied des falaises de calcaire s'élevant sur la rive droite du Doubs. Aire de pique-nique ombragée et site d'escalade.
- Grotte du Trou de la Mère Clochette. Cette cavité, fouillée par Julien Feuvrier entre 1905 et 1909, fut occupée par les Aurignaciens, il y a 35000 ans.
- Chapelle Notre-Dame de Consolation (XVIIe siècle). Edifice restauré en 1827 par le vicomte et la vicomtesse De Reculot.
- Rocher du saut de la pucelle.
- Cerf au brame. Sculpture monumentale sise au centre du rond-point de la RD 673. Œuvre réalisée par Pierre Duc en 2010.
- Canal du Rhône au Rhin.
- Croix du Jubilé de 1901. Elle se trouvait à Gros-Buisson. Seule sa base en calcaire est encore visible.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume de Rochefort, chancelier de France (sous Louis XI et Charles VIII)
- Guy de Rochefort chancelier de France (sous Louis XII) ont leurs ancêtres originaires de ce bourg au XIIIe siècle et XIVe siècle. Le descendant de Guy le plus illustre est Henri Rochefort le polémiste de la deuxième moitié du XIXe siècle[14].
- Claude de Vaudrey (1443-1518) chevalier et chef militaire comtois, défenseur de Rochefort lors de son siège de 1479
- Henry de Champagne (1600-1662), commandant en second de l'armée comtoise, seigneur de Rochefort
- Jean François Thomassin (1750-1828) : né à Rochefort, il devint chirurgien à Dole avant de s'engager dans le régiment de cavalerie dolois comme chirurgien-major. En 1792, il fut nommé chirurgien en chef de l'armée du Rhin. Officier de la Légion d'honneur. Une rue de la commune porte son nom.
Notes et références
Notes
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Gilbert (1506-1572) Auteur du texte Cousin, Description de la Franche-Comté / par Gilbert Cousin... ; trad. pour la première fois et accompagnée de notes par M. Achille Chéreau,..., (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Archives reconstituées du château de Vassy-sous-Pisy (89).