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121e division d'infanterie (Empire allemand)

La 121e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande créée en 1915 qui participe à la Première Guerre mondiale. Stationnée dans un premier temps en Lorraine, elle participe aux combats du Bois-le-Prêtre. En 1916, la division combat lors de la bataille de Verdun sur la rive droite vers le village de Vaux. En , elle est en première ligne lors de la bataille de la Somme ; puis elle est transférée sur le front de l'est. Elle participe aux derniers combats de l'offensive Broussilov.

En , la 121e division est transférée sur le front de l'ouest. En août, elle est présente à Ypres et subit de lourdes pertes par l'artillerie britannique, elle est ensuite stationnée dans un secteur calme, en Lorraine. En , elle est de nouveau présente dans les Flandres. Au cours de l'été, elle combat dans la Somme et sur l'Ailette ; durant l'automne elle participe aux combats défensifs en Artois. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne et dissoute durant l'année 1919.

Première Guerre mondiale

1915 - 1916

  • 241e brigade d'infanterie
60e régiment d'infanterie (de)
7e régiment d'infanterie de réserve
56e régiment d'infanterie de réserve

1917

  • 241e brigade d'infanterie
60e régiment d'infanterie
7e régiment d'infanterie de réserve
56e régiment d'infanterie de réserve
  • 2e et 3e escadrons du 12e rĂ©giment de chasseurs Ă  cheval
  • 131e commandement d'artillerie divisionnaire
241e régiment d'artillerie de campagne
  • 121e bataillon de pionniers

1918

  • 241e brigade d'infanterie
60e régiment d'infanterie
7e régiment d'infanterie de réserve
56e régiment d'infanterie de réserve
  • 2e et 3e escadrons du 12e rĂ©giment de chasseurs Ă  cheval
  • 131e commandement d'artillerie divisionnaire
241e régiment d'artillerie de campagne
85e bataillon d'artillerie Ă  pied
  • 121e bataillon de pionniers

Historique

la 121e division d'infanterie est formée du 60e régiment d'infanterie issu de la 31e division d'infanterie, du 7e régiment d'infanterie de réserve issu de la 9e division de réserve et du 56e régiment d'infanterie de réserve issu de la 13e division de réserve[1].

1915

1916

  • 1er - : retrait du front, repos dans la rĂ©gion de Metz.
  • - : mouvement vers le front, engagĂ©e dans la bataille de Verdun, occupation d'un secteur face Ă  Vaux-devant-Damloup.
1er avril : attaque et prise du village de Vaux-devant-Damloup.
: attaque et progression entre les villages de Vaux-devant-Damloup et de Douaumont avec de très lourdes pertes[n 1].
1er - : engagée dans la bataille de la Somme face aux troupes françaises, la division déplore des pertes importantes et de nombreux prisonniers.

1917

: attaque britannique[n 2].
  • - 1er octobre : retrait du front, repos et rĂ©organisation.
  • - : transport par V.F. en Lorraine, occupation d'un secteur dans les Hauts de Meuse, secteur des Éparges, ravin de Malochis.

1918

  • 11 - : retrait du front, repos. Concentration Ă  Conflans ; le transport par V.F. par Sedan, Charleville, Hirson, Valenciennes pour atteindre Pont-Ă -Marcq[2].
  • - : Ă  partir du , relève de la 10e division de remplacement (en)[2] et occupation d'un secteur vers Dranouter puis dans le secteur de Locre, engagĂ©e dans les derniers combats de la bataille de la Lys.
  • - : relevĂ©e par la 16e division d'infanterie bavaroise[2], repos.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Dranouter.
  • 7 - : retrait du front, repos dans la rĂ©gion de Tourcoing.
  • - : transport par V.F. par Courtrai, Valenciennes, Saint-Quentin vers Laon, repos dans cette rĂ©gion Ă  partir du 1er aoĂ»t.
  • 8 - : mise en alerte, transport par bus par Chauny, Noyon, Roye pour atteindre la rĂ©gion de Damery[2].
  • - 1er septembre : engagĂ©e dans la bataille de l'Ailette, repli successif devant la pression des troupes alliĂ©es par Parvillers-le-Quesnoy, Damery, Fresnoy-en-ChaussĂ©e, CrĂ©mery pour atteindre la rive gauche du canal de la Somme.
  • 2 - : relevĂ©e par la 25e division de rĂ©serve[2], repos dans la rĂ©gion de Maretz.
  • - 1er octobre : mouvement vers le front, contre-attaque de la division vers Bonyon. EngagĂ©e successivement vers les villages de Hargicourt, Villeret et Le Catelet.
  • 1er- : retrait du front, repos.
  • 5 - : mouvement vers le front dans le secteur de Gouy.
  • 9 - : retrait du front, rĂ©organisation et repos dans la rĂ©gion de Maubeuge.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur Ă  l'ouest de Catillon-sur-Sambre, puis vers Ors. Le , combat dans la rĂ©gion de Maroilles, puis occupation d'un secteur vers Limont-Fontaine. Après la signature de l'armistice, la division est transfĂ©rĂ©e en Allemagne et dissoute au cours de l'annĂ©e 1919.

Chefs de corps

GradeNomDate
General der InfanterieErnst Wagner -
GeneralleutnantKurt von Ditfurth -
GeneralmajorLudwig BreĂźler (de) -

Notes et références

Notes

  1. Durant les combats de la bataille de Verdun, la 121e division d'infanterie déplore la perte de 58 % de ses effectifs[1].
  2. Les bombardements et l'attaque britannique du 20 septembre durant la bataille de Passchendaele entrainent le renfort de plus de 2 000 hommes pour la 121e division[2].

Références

  1. US Army 1920, p. 617
  2. US Army 1920, p. 618

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung der Deutschen Heere, 1815-1939 Die höheren Kommandostellen, vol. 1, OsnabrĂĽck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes

Liens externes

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