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Ĺ’il (cyclone)

L'Ĺ“il d'un cyclone tropical est une zone de vents calmes et de temps clĂ©ment siĂ©geant en gĂ©nĂ©ral au centre de la circulation cyclonique. Il est dĂ©limitĂ© par le mur de l'Ĺ“il, un mur d'orages oĂą les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont les plus extrĂŞmes. Il est plus ou moins circulaire et son diamètre caractĂ©ristique est de l'ordre de 30 Ă  60 kilomètres, bien que ce diamètre varie grandement selon l'intensitĂ© du système. La pression y est la plus basse du système mais la tempĂ©rature en altitude est plus Ă©levĂ©e que l'environnement, contrairement Ă  une dĂ©pression classique qui a un cĹ“ur froid[1]. Il arrive parfois Ă  l'Ĺ“il de ne pas ĂŞtre au centre et de tourner ou de se dĂ©placer dans diverses directions autour du centre du cyclone. Les vagues convergent cependant en dessous de l’œil, rendant la mer très dangereuse[2].

Vue de l'intĂ©rieur de l'Ĺ“il de l'ouragan Katrina, 40 km de diamètre lors de son acmĂ©, depuis un avion.

Caractéristiques

Structure d'un cyclone tropical: on remarque le mouvement descendant (flèche bleue) dans l'Œil mais en ascendance dans le mur tout près (flèche jaune). (Source: NOAA).
Bandes de précipitations délimitant l'œil de l'ouragan Andrew tel que vues par le radar météorologique de Miami lors de son passage sur le sud de la Floride

L'œil est constitué par de l'air subsident (mouvement descendant)[1] - [3] - [4] - [5] - [Note 1] entouré d'un mur de nuages orageux (cumulonimbus) dans lequel les mouvements ascendants sont rapides. Les températures chaudes de l'œil s'expliquent par la compression adiabatique de l'air subsident. La plupart des sondages effectués dans l'œil montrent que les basses couches restent relativement humides avec une inversion de température au-dessus, ce qui tendrait à démontrer que les couches supérieures d'air subsident de l'œil n'atteignent pas le sol mais restent cantonnées à une altitude de 1 à km de la surface[1].

Dans les systèmes tropicaux n'ayant pas atteint le stade de cyclone (64 kt ou 33 m/s), l'œil n'est pas visible ou il n'est que partiel car la subsidence n'est pas assez forte pour dissiper les nuages. On observe alors une couverture nuageuse centrale dense en cirrus (CDO en anglais), telle que vue par les satellites météorologiques, et on peut retrouver des pluies torrentielles au centre de ces systèmes. Une fois que le stade cyclone est atteint un œil apparaît en son centre et peut être observé à la fois sur les canaux visibles et infra rouges des images satellitaires. La présence d'un CDO presque circulaire et bien uniforme, indique la présence d'un environnement favorable de faible cisaillement vertical du vent[7].

Pression, diamètre et structure

À la surface dans la région de l'œil:

  • Les vents sont faibles, quelquefois nuls, mais des rafales en provenance du mur de l'Ĺ“il peuvent s'y introduire occasionnellement ;
  • Il y a peu ou pas de prĂ©cipitations et le ciel bleu est souvent visible Ă  travers les lambeaux de nuages.

En haute altitude :

  • La circulation de l'air s'y fait en descendant ;
  • Au sommet de la troposphère, la tempĂ©rature de l'air est beaucoup plus Ă©levĂ©e que dans les zones environnantes (10 K et souvent plus[1]). Les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es de l'Ĺ“il s'expliquent par la compression de l'air descendant.

Dans le cyclone entier :

Mur de l'Ĺ“il :

Douves

Une douve dans un cyclone tropical est le cercle dégagé entre les murs concentriques que l'on retrouve lors du cycle de renouvellement (voir plus bas) et qui est caractérisé par de l'air en subsidence. Le mouvement de l'air y est dominé par la déformation du flux[8]. Elle est un exemple d'une zone de filamentation rapide où la vitesse de rotation de l'air autour du système subit de grandes variations en une faible distance selon une direction radiale au centre du cyclone. De telles régions se retrouvent dans tout tourbillon d'intensité suffisante mais est particulièrement important dans les cyclones tropicaux de forte catégorie.

MĂ©so-vortex du mur

Meso-vortex visibles dans l'Ĺ“il de l'ouragan Emilia en 1994
Photo de l'œil de l'ouragan Wilma à 13h22 TU le captée par l'équipage de la station spatiale internationale. Wilma est l'ouragan de l'Atlantique nord ayant la plus basse pression centrale à 882 hPa[9]. On y voit les murs en pente de l'œil.

Les mésovortex du mur de l'œil sont des tourbillons de très petite échelle que l'on retrouve dans le mur orageux central des cyclones tropicaux très intenses. Ils sont similaires à des tourbillons de succion dans les tornades à entonnoirs multiples. Le vent peut y être jusqu'à 10 pour cent supérieur à celui dans le reste du mur. Ils sont communs à certains moments de la vie du cyclone. Ils ont un comportement singulier, effectuant généralement une orbite autour du centre du cyclone mais occasionnellement demeurent stationnaires ou même traversent de part en part le centre.

Les observations de ce phénomène[10] ont pu être reproduits expérimentalement[11] et théoriquement[12]. Ces tourbillons sont un facteur important après que le cyclone a touché terre. Les méso-vortex peuvent en effet alors transmettre leur rotation aux orages inclus dans le système et la friction de la terre permet de concentrer celle-ci près du sol ce qui peut causer des groupes de tornades.

Tuba

Le tuba est l'apparence en pente du mur de l'œil dans les cyclones tropicaux très intenses. Ce phénomène assez fréquent lui donne l'apparence de gradins d'un stade sportif. Il est dû à la pente du mouvement ascendant de l'air dans les orages du mur de l'œil qui suit les isolignes de moment angulaire. Ceci est similaire à la forme que prend le tourbillon d'une baignoire qui se vide[13] - [14] - [15]. En général, cet effet est plus notable dans les cyclones dont l'œil est petit où la variation du moment angulaire est plus forte avec la hauteur.

Quasi-Ĺ“il

Dans les systèmes tropicaux en intensification mais qui n'ont pas atteint le stade de cyclone de catégorie 1, on retrouve souvent une zone aux niveaux moyens de la tempête où la convection est absente. Ceci n'est pas visible dans le spectre visible et infrarouge des images satellitaires car le sommet des nuages obstrue la vue et forme une voûte. Cependant, les images provenant de satellites effectuant des sondages radar dans le spectre micro-onde, comme le TRMM, permettent de percer le sommet et de les voir[16]. Un exemple de ce quasi-œil a été observé dans l'ouragan Beta (2005) lorsqu'il a atteint des vents de 80 km/h[17]. Ces structures ne sont pas nécessairement au centre du cyclone, dû au cisaillement vertical des vents, mais il semble qu'il s'agisse du précurseur de l'œil[18] - [19].

Cycle de vie

Formation

Circulation de l'air dans un cyclone tropical

Les nuages convectifs des cyclones tropicaux (des cumulonimbus) sont organisés en bandes longues et étroites orientées parallèlement aux vents horizontaux. Ces vents sont affectés par la circulation cyclonique antihoraire et s'enroulent en spirale autour du centre de ladite circulation. Ainsi, les bandes s'organisent en spirale convergeant vers le centre du cyclone.

Les bandes sont le siège de forts mouvements de convection[20] :

  1. l'air chaud et humide près de la surface converge vers le centre des bandes ;
  2. en montant dans les cumulonimbus, l'humidité de l'air se condense et libère sa chaleur latente ;
  3. l'air devenu sec et frais diverge en haute altitude ;
  4. l'air frais redescend sur les deux côtés des bandes ;
  5. l'air se réchauffe et se gorge d'humidité et le cycle recommence[21].

La subsidence de l'extérieur des bandes spiralées se concentre dans un petit périmètre au centre du cyclone. L'air froid de la haute troposphère, en descendant, s'échauffe et s'assèche. Cette subsidence se concentre sur la partie concave de la bande spiralée, car le réchauffement est plus important de ce côté des bandes. L'air maintenant chaud s'élève, diminuant la pression atmosphérique. La pression chutant dans la concavité des bandes, les vents tangentiels s'intensifient. Alors les bandes convectives convergent vers le centre cyclonique en s'enroulant autour. Le résultat est la formation d'un œil et d'un mur de l'œil.

Cycles de renouvellement du mur de l'Ĺ“il

Photo satellitaire du typhon Amber de 1997 montrant des murs internes et externes lors du renouvellement de l'Ĺ“il

Les cyclones tropicaux manifestent des épisodes de renouvellement du mur de leur œil. En général ceux-ci se produisent dans les cyclones ayant des vents de plus de 185 km/h. Voici le déroulement d'un cycle[1] :

  1. Le mur de l'Ĺ“il se contracte sous la pression du vortex ;
  2. Un ou plusieurs murs externes, plus ou moins concentriques, se forment à partir des bandes orageuses du cyclone car ils ont un accès plus direct à l'humidité et à la chaleur ;
  3. Le mur externe s'intensifie ;
  4. Entre le mur externe et le mur interne se développent des courants d'air descendants entrainant l'air sec de la haute troposphère;
  5. L'air sec descendant provoque la dissipation des nuages convectifs et la rupture des murs internes ;
  6. Le mur externe se resserre et prend la place de l'ancien mur.

La hausse de pression résultant de la dissipation du mur de l'œil intérieur, plus rapide que la chute de pression engendrée par l'intensification du mur de l'œil externe, affaiblit le cyclone momentanément et est souvent suivi d'une intensification. La plupart des cyclones tropicaux intenses vivront un ou plusieurs de ces cycles. L'ouragan Allen, par exemple, en 1980 a connu plusieurs cycles de renouvellement qui l'on fait osciller entre les catégories 3 et 5 de l'échelle de Saffir-Simpson et l'ouragan Juliette de 2001 est l'un des rares cas documentés de mur triple[22]

Dangers

Même si le temps est clément dans l’œil et les vents légers, c’est un endroit particulièrement dangereux en mer. Les vents maximums du cyclone se retrouvent dans le mur de l’œil où ils poussent sur la surface d’eau et forment des vagues de grande amplitude. Ces vagues se déplacent cependant dans la direction générale du vent et n’interfèrent pas l’une avec l’autre. Par contre, les vagues qui pénètrent dans l’œil, depuis le mur, se dirigent l’une vers l’autre et peuvent former des crêtes énormes en se rencontrant.

Ces vagues scĂ©lĂ©rates peuvent facilement submerger un navire. La hauteur maximale que peuvent atteindre ces vagues n’est pas entièrement connue mais près du mur de l’œil de l’ouragan Ivan, on a enregistrĂ© une amplitude de 40 mètres entre le creux et la crĂŞte d’une de celles-ci[23]. De plus, ces vagues s’ajoutent Ă  l’onde de tempĂŞte, un rehaussement de la houle causĂ© par la pression du système[24].

Une erreur commune lors du passage de l’œil sur terre est, pour les résidents, de sortir inspecter les dommages en pensant que la tempête est terminée. Ils sont ensuite surpris par le retour du mur de l’autre côté du cyclone. Les services météorologiques déconseillent donc aux personnes dans les régions où passe un cyclone tropical de quitter les abris avant de recevoir un message des autorités indiquant la fin de l’alerte cyclonique[25].

Œil dans d’autres systèmes météorologiques

Image satellitaire de la tempĂŞte du Cap Hatteras qui causa un blizzard en 2006. Noter l'Ĺ“il qui la fait ressembler Ă  un ouragan

Seuls les cyclones tropicaux ont une structure portant le nom officiel « d’œil ». Cependant, d’autres types de dépressions et de phénomènes météorologiques ont des structures qui y ressemblent. On compte parmi celles-ci :

  • La dĂ©pression polaire : une dĂ©pression de mĂ©so-Ă©chelle qui se forme dans les rĂ©gions arctiques au-dessus des eaux non recouvertes de glace alors que la tempĂ©rature est de beaucoup infĂ©rieure au point de congĂ©lation. Dans ces conditions, l’air est très instable et humide près de la surface ce qui mène Ă  la formation de nuages convectifs d’assez grande Ă©paisseur. Leur moteur est donc similaire aux cyclones tropicaux, soit le relâchement de chaleur latente. Les vents peuvent atteindre la force de tempĂŞte (plus de 89 km/h selon l’échelle de Beaufort) mais leur diamètre et leur durĂ©e de vie sont très restreints (moins de 200 km et deux jours). On peut parfois y noter des bandes de prĂ©cipitations intenses et un mur d’œil dans les images satellitaires[26].
  • Le cyclone extratropical : les dĂ©pressions des latitudes moyennes sont le rĂ©sultat de la rencontre de masses d’air de diffĂ©rentes tempĂ©ratures et humiditĂ©. Elles sont donc fondamentalement diffĂ©rentes des cyclones tropicaux. Cependant, dans la vie d’un tel système, le front froid finit par rejoindre et devancer le front chaud et une zone en occlusion se produit au centre de la dĂ©pression. Les nuages, gĂ©nĂ©ralement non convectifs, forment alors une zone circulaire autour du centre et une structure similaire Ă  un Ĺ“il est souvent visible. Celle-ci se trouve cependant dans une zone en dissipation de la tempĂŞte. De bons exemples de ce comportement est celui des tempĂŞtes du Cap Hatteras en AmĂ©rique du Nord ou les tempĂŞtes hivernales en Europe[27].
  • Le cyclone subtropical : ces dĂ©pressions sont des systèmes qui ont Ă  la fois des caractĂ©ristiques des cyclones tropicaux et extratropicaux car elles se trouvent Ă  la limite de formation entre ces deux types. Si la convection s’organise en bandes, un Ĺ“il peut apparaĂ®tre bien qu’on n’ait pas encore affaire Ă  un système tropical. Ces cyclones comportent des vents violents et une mer très agitĂ©e. Ils deviennent frĂ©quemment tropicaux. C’est pourquoi le National Hurricane Center les a introduits dans sa surveillance des ouragans et leur donne un nom tirĂ© de la liste annuelle depuis 2002[28].
  • Les tornades : ces phĂ©nomènes de très petite Ă©chelle donnent les vents les plus rapides sur la planète. On les retrouve sous plusieurs types de nuages convectifs mais principalement sous les orages supercellulaires. On peut avoir des tornades simples ou Ă  entonnoirs multiples et les dommages par succion sont dus Ă  la diffĂ©rence de pression entre l’environnement et le centre du/des l’entonnoir(s). En thĂ©orie, les entonnoirs pourraient avoir une zone de vents calmes, un « Ĺ“il », au centre. Il existe des donnĂ©es de vitesses dans les tornades venant de radars mĂ©tĂ©orologiques Ă  effet Doppler et certaines observations in situ qui le confirmeraient[29] - [30]

Ĺ’il extra-terrestre

Tempête similaire à un ouragan au pôle sud de Saturne avec un mur d’œil de plusieurs dizaines de kilomètres de hauteur

La NASA a signalé en novembre 2006 que la sonde spatiale Cassini avait observé une tempête au pôle sud de Saturne qui avait toutes les caractéristiques d’un cyclone tropical, dont un œil. La présence d’un mur d’œil n’avait jamais été relevé sur aucune autre planète que la Terre. Même dans l’immense Grande Tache rouge de Jupiter, on n’a pas observé ce phénomène lors de la mission Galileo[31].

En 2007, de larges tourbillons ont été vus par la mission Venus Express de l’Agence spatiale européenne aux deux pôles de Vénus. Ces vortex avaient des yeux doubles[32] - [33].

Notes et références

Notes

  1. Dans certains ouvrages, le phénomène de subsidence de l'air dans l'œil du cyclone peut être omis, comme dans le traité Manuel de météorologie[6].

Références

  1. « Définition de base: Sujet A9) Qu'est-ce qu'un œil ? Comment se forme-t-il ? Comment se maintient-il ? Qu'est-ce qu'une bande spiralée? », Foire Aux Questions, Météo-France (La Réunion) (consulté le )
  2. « Glossaire des ouragans », Centre canadien de prévision des ouragans, (consulté le )
  3. (en) Jonathan Vigh, « Formation of the Hurricane Eye », 7th Conference on Hurricanes and Tropical Meteorology, Monterey, American Meteorological Society,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  4. (en) Robert Houze, Cloud Dynamics Second edition, vol. 104, Amsterdam/New York, Academic Press, coll. « International Geophysics Series », , 432 p. (ISBN 978-0-12-374266-7), p. 295
  5. (en) Christopher Landsea, « Subject: A11) What is the "eye"? How is it formed and maintained ? What is the "eyewall"? What are "spiral bands"? », National Oceanic and Atmospheric Administration
  6. Alfio Giuffrida et Girolamo Sansosti (trad. de l'italien), Manuel de météorologie : un guide pour comprendre les phénomènes atmosphériques et climatiques, Saint-Denis-sur-Sarthon, Gremese, , 140 p. (ISBN 978-2-36677-118-3), p. 103
  7. « Définition de base: (A9) Que veut dire "CDO" ? », Foire Aux Questions, Météo-France (Nouvelle-Calédonie) (consulté le )
  8. (en) C. M. Rozoff, W. H. Schubert, B. D. McNoldy et J. P. Kossin, « Rapid filamentation zones in intense tropical cyclones », Journal of the Atmospheric Sciences, vol. 63,‎ , p. 325–340 (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Richard J. Pasch, Eric S. Blake, Hugh D. Cobb III et David P. Roberts, « Tropical Cyclone Report: Hurricane Wilma », National Hurricane Center,
  10. (en) J. P. Kossin, B. D. McNoldy et W. H. Schubert, « Vortical swirls in hurricane eye clouds », Monthly Weather Review, vol. 130,‎ , p. 3144–3149 (lire en ligne [PDF])
  11. (en) M. T. Montgomery, V. A. Vladimirov et P. V. Denissenko, « An experimental study on hurricane mesovortices », Journal of Fluid Mechanics, vol. 471,‎ , p. 1–32 (lire en ligne)
  12. (en) J. P. Kossin et W. H. Schubert, « Mesovortices, polygonal flow patterns, and rapid pressure falls in hurricane-like vortices », Journal of the Atmospheric Sciences, vol. 58,‎ , p. 2196–2209 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  13. (en) H. F. Hawkins et D. T. Rubsam, « Hurricane Hilda, 1964: II. Structure and budgets of the hurricane on October 1, 1964 », Monthly Weather Review, vol. 96,‎ , p. 617–636 (lire en ligne)
  14. (en) W. M. Gray et D. J. Shea, « The hurricane's inner core region: II. Thermal stability and dynamic characteristics », Journal of the Atmospheric Sciences, vol. 30,‎ , p. 1565–1576 (lire en ligne)
  15. (en) H. F. Hawkins et S. M. Imbembo, « The structure of a small, intense hurricane—Inez 1966 », Monthly Weather Review, vol. 104,‎ , p. 418–442 (lire en ligne [PDF])
  16. (en) Frank Marks and Stacy Stewart, « TRMM Satellite Data - Applications to Tropical Cyclone Analysis and Forecasting », Université du Colorado (consulté le )
  17. (en) John L. Beven, « Tropical storm beta discussion number 3 », National Weather Service (consulté le )
  18. (en) Daniel Brown and Lt. Dave Roberts, « Interpretation of passive microwave imagery », National Hurricane Center, NOAA (consulté le )
  19. (en) Jacksonville Weather Forecast Office, « STORM project », NOAA (consulté le )
  20. (en) Jonathan Vigh, « Formation of the Hurricane Eye », Conférence de l’AMS, Fort Collins, Colorado, Department of Atmospheric Science, Université d'État du Colorado,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  21. Si cet air ne peut se réchauffer et s'humidifier, le cyclone se dissipera.
  22. (en) Brian D. McNoldy, « Triple Eyewall in Hurricane Juliette », Bulletin of the American Meteorological Society, AMS, vol. 85,‎ , p. 1663–1666 (DOI 10.1175/BAMS-85-11-1663, lire en ligne [PDF], consulté le )
  23. (en) David W. Wang, Douglas A. Mitchell, William J. Teague, Ewa Jarosz et Mark S Hulbert, « Extreme Waves Under Hurricane Ivan », Science, vol. 309, no 5736,‎ , p. 896 (lire en ligne)
  24. « L’alerte cyclonique », Météo-France (consulté le )
  25. (en) National Weather Service (région sud), « Tropical Cyclone Safety », National Oceanic and Atmospheric Administration, (consulté le )
  26. (en) National Snow and Ice Data Center, « Polar Lows » (consulté le )
  27. (en) Maue, Ryan N., « Warm seclusion cyclone climatology », American Meteorological Society, (consulté le )
  28. (en) Chris Cappella, « Weather Basics: Subtropical storms », USA Today, (consulté le )
  29. (en) R. Monastersky, « Oklahoma Tornado Sets Wind Record », Science News, (consulté le )
  30. (en) Alonzo A. Justice, « Seeing the Inside of a Tornado », Monthly Weather Review,‎ , p. 205–206 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  31. (en) « NASA Sees into the Eye of a Monster Storm on Saturn », NASA, (consulté le )
  32. (en) G. Piccioni et al., « South-polar features on Venus similar to those near the north pole », Nature, no 450,‎ , p. 637-40 (DOI 10.1038/nature06209, lire en ligne)
  33. (en) « Mission: Venus Express », Agence spatiale européenne (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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