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Ouragan Andrew

L’ouragan Andrew a été l'un des plus destructeurs qui aient frappé les États-Unis. Parti du nord-ouest des Bahamas, a fait rage du 16 août au , s'éteignant dans le centre de la Louisiane après avoir traversé le sud de la Floride et la région de Miami.

Ouragan Andrew
Andrew s'approchant desBahamas et de la Floride
Andrew s'approchant des
Bahamas et de la Floride

Apparition 16 août 1992
Dissipation 28 août 1992

Catégorie maximale Ouragan catégorie 5
Pression minimale 922 hPa
Vent maximal
(soutenu sur 1 min)
280 km/h

Dommages confirmĂ©s 26,5 milliards $US (de 1 992)
38,1 milliards $US (de 2 006)
Morts confirmés 26 directs, 39 indirects
Blessés confirmés N/D

Zones touchées Bahamas, Floride, Louisiane et Mississippi

La trajectoire d'Andrew
La trajectoire d'Andrew
Saison cyclonique 1992 dans l'océan Atlantique nord

Originellement classĂ© comme un ouragan de catĂ©gorie 4 lorsqu'il Ă©tait au-dessus de Miami, il a Ă©tĂ© classĂ© après coup en catĂ©gorie 5 par le National Hurricane Center amĂ©ricain, soit la catĂ©gorie la plus Ă©levĂ©e Ă  l'Ă©poque[1]. Il a causĂ© 26 milliards $US de dĂ©gâts (45 milliards $US de 2005) ce qui en a fait le plus coĂ»teux de l'histoire amĂ©ricaine, dĂ©passant les coĂ»ts engendrĂ©s par l’ouragan Hugo, jusqu’au passage de l'ouragan Katrina en 2005.

Situation météorologique

Andrew a commencé modestement comme onde tropicale qui a émergé de la côte occidentale de l'Afrique le 14 août[2]. Sous l'influence d'une crête barométrique au nord, l'onde se déplaça rapidement vers l'ouest. Une zone de convection atmosphérique se développa selon un axe passant au sud des Îles du Cap-Vert et le , les météorologues ont commencé à prévoir son développement selon la technique de Dvorak. L'activité orageuse se concentra et des bandes en spirale commencèrent à se former autour du système maintenant entré en rotation.

Andrew traversant la Floride

L'onde donne naissance Ă  une dĂ©pression tropicale le 16 aoĂ»t Ă  environ 2 625 km Ă  l'est-sud-est de la Barbade[3] - [2]. Dans un flux d'altitude d'Est, la dĂ©pression se dirige vers l'ouest-nord-ouest Ă  32 km/h[4]. Le dĂ©veloppement du système fut d'abord lent, Ă  cause d'un cisaillement des vents dĂ©favorable mais un affaiblissement de celui-ci permet Ă  la dĂ©pression de passer au stade de tempĂŞte tropicale Andrew le 17 aoĂ»t vers 12h TU[3]. TĂ´t le 18 aoĂ»t, continuant de resserrer sa circulation et dĂ©ployant des bandes de convection vers l'ouest, le vents notĂ©s atteignit 85 km/h[5]. Par la suite, l'activitĂ© orageuse diminua durant un cycle diurne[6] et la tempĂŞte vira vers le nord-ouest Ă  cause d'un cisaillement du sud-ouest venant d'un anticyclone d'altitude[3].

Le , les chasseurs d'ouragans du NOAA volèrent dans la tempĂŞte mais ne purent dĂ©couvrir un Ĺ“il bien dĂ©fini[7] et le lendemain, un vol subsĂ©quent trouva que la tempĂŞte s'Ă©tait amoindrie et que seule la circulation près de la surface maintenait encore le système. La pression centrale remonta Ă  la pression plutĂ´t Ă©levĂ©s de 1 015 hPa et que les vents en haute altitude atteignaient un très peu favorable 130 km/h[2].

La dépression d'altitude devint ensuite un simple creux barométrique qui augmenta le cisaillement au-dessus d'Andrew. En même temps, un fort anticyclone se développait sur le sud-est des États-Unis qui repoussa la trajectoire d'Andrew de nord-ouest vers ouest[3]. Cependant, la convection se réorganisa et on remarqua que le flux sortant des orages en altitude devint plus défini[8].

Un Ĺ“il Ă©mergea finalement Ă  l'aube du , Ă  environ 1 040 km Ă  l'est sud-est de Nassau (Bahamas)[3] ce qui classa Andrew comme un ouragan. Six heures après cela, ses vents avaient atteint une vitesse de 165 km/h et on croyait que l'ouragan suivait une trajectoire qui passerait près de Jupiter (Floride)[9]. Malheureusement, la situation se dĂ©tĂ©riora le soir mĂŞme avec un dĂ©veloppement très rapide de l'ouragan. La pression centrale diminua Ă  922 hPa au cours des vingt-quatre heures suivantes et ses vents s'intensifièrent[3]. Le Ă  18h TU, Andrew atteignit la catĂ©gorie 5 de l'Ă©chelle de Saffir-Simpson, la plus Ă©levĂ©e, juste au large de l'Ă®le d'Eleuthera dans les Bahamas[10] - [2] avec des vents estimĂ©s Ă  240 km/h[11] mais qui furent plus tard rĂ©Ă©valuĂ©s Ă  250 km/h[10]. En mĂŞme temps, un autre petit cyclone tropical, avec des vents de 55 km/h, se trouvait Ă  150 km du centre d'Andrew[12].

À 21h TU le 23 août, Andrew frappait à Eleuthera avec des vents de 260 km/h[10]. Il faiblit légèrement par friction en traversant les Îles Berry avec les vents diminuant à 240 km/h[10] mais pas pour longtemps car il regagna de la force en retournant sur les eaux chaudes du Golfe de Floride. Son œil s'élargit et la convection dans son mur s'accrut[3].

Image satellitaire de l'ouragan Andrew approchant de la Louisiane

À 8h40 TU le 24 août, Andrew toucha une des îles des Keys, Elliott Key, avec des vents de 270 km/h et une pression centrale de 926 hPa[10]. Il se dirigea ensuite vers Miami, sur la pointe de la Floride frappant en premier la banlieue de Homestead[3]. L'œil passant d'Est en Ouest sur le sud de la Floride continua à se renforcer et les chasseurs d'ouragans rapportèrent que le mur de l'œil était plus chaud deux heures après sa frappe malgré la friction. Cependant l'ouragan prit quatre heures à traverser la Floride et perdit ensuite un peu de vigueur pour émerger sur le Golfe du Mexique avec des vents de 215 km/h[3]. Il prit ensuite une direction ouest-nord-ouest car l'anticyclone lui barrant la route avait faibli[13].

Ă€ nouveau sur des eaux chaudes, Andrew se rĂ©intensifia et tard le 25 aoĂ»t, ses vents atteignaient 235 km/h[10]. Sa trajectoire courba vers le nord-ouest dans le flux d'altitude mais un creux baromĂ©trique dans ce flux le ralentit[3]. Ă€ 8h30 TU le 26 aoĂ»t, il toucha terre Ă  environ 32 km de Morgan City en Louisiane, une zone peu peuplĂ©e, avec des vents de 185 km/h[10].

L'ouragan Andrew diminua d'intensité rapidement en passant sur les terres et en tournant vers le nord à nord-est. Dix heures plus tard il entrait sur l'État du Mississippi le 27 août. En accélérant vers le nord-est, il redevint une tempête tropicale qui fut absorbée par un front approchant de l'ouest. Elle devint une dépression extratropicale en mi-journée le 28 août en atteignant les Appalaches[3]. Cette dépression perdit son identité propre par la suite mais donna beaucoup de pluie aux États au sud-est des Grands Lacs[14]

Préparations

Gravement touchĂ© par cinq ouragans importants entre 1944 et 1950, le sud de la Floride n'avait pas connu de catastrophes naturelles sĂ©rieuses depuis quatre dĂ©cennies. C'est d'ailleurs pourquoi les premières informations au sujet du cyclone n'inquiĂ©tèrent pas la population. Cependant, lorsque la menace se prĂ©cisa, la situation changea. Aux Bahamas, les mĂ©tĂ©orologues prĂ©dirent finalement une onde de tempĂŞte de 3 Ă  5 mètres et jusqu'Ă  200 mm de pluie[15]. Pour la Floride, l'onde de tempĂŞte devait atteindre de 2 Ă  3 mètres pour la cĂ´te Est et jusqu'Ă  4 mètres dans les Keys et sur la cĂ´te Ouest. Quelques tornades isolĂ©es Ă©taient possibles pour le sud et le centre de la Floride les 23 et [16]. Une Ă©vacuation obligatoire de la cĂ´te des Bahamas et de la Floride Ă©tait Ă©mise Ă  17h locale le soir du 23 aoĂ»t et devait ĂŞtre complĂ©tĂ©e pour 23h. La tĂ©lĂ©vision et la radio amĂ©ricaines diffusèrent des messages d'alerte et plus d'un million de personnes quittèrent leur foyer, en affrontant les vents violents et la pluie diluvienne. Ceux qui restèrent, se rĂ©fugièrent dans des abris de bĂ©ton. Au moins 1 500 soldats de la Garde nationale furent dĂ©ployĂ©s pour prĂ©venir le pillage[17].

En Louisiane, l'édifice de la South Bell Telephone et le Quartier français à La Nouvelle-Orléans furent entourés de sacs de sable. L'on manqua de sacs de sable pour les autres secteurs. Les portes d'évacuation des digues furent fermées tout autour de la ville. Les vols se dirigeant ou partant de cette ville furent annulés[18]. Plus de deux millions de personnes vivant le long des côtes de la Louisiane, du Mississippi et du Texas ont reçu un ordre d'évacuation[19].

Impacts

Ce sont les vents qui ont causé le plus de dommages aux Bahamas et en Floride en brisant les infrastructures et les bâtiments. Le passage rapide d’Andrew n'a laissé que relativement peu d'accumulations de pluie, sauf sur l'extrême sud-est de la Floride, ce qui a limité les inondations. Par contre, en Louisiane les quantités de pluie furent non seulement plus élevées mais très étendues.

Bahamas

Les dommages sont estimés à 250 millions de $US aux Bahamas, en particulier sur l'île Eleuthera.

Floride

Toute une banlieue de Miami rasée.
Dégâts aux habitations à Miami.
Accumulation de pluie en pouces (un pouce = 25,6 mm) avec Andrew

Le matin du , l'ouragan Andrew arriva en Floride avec une intensitĂ© variant entre les catĂ©gories 4 et 5 avec un diamètre d'environ 800 kilomètres. Les vents les plus violents, 260 km/h, laissèrent un sillon destructeur de 40 kilomètres de large. Il traversa les banlieues densĂ©ment peuplĂ©es de Miami, oĂą vivaient 355 000 personnes et 54 furent tuĂ©es. Puis il frappa ensuite les Keys et la cĂ´te sud-ouest de la Floride[20].

Une onde de tempĂŞte, haute de 5,2 mètres, dĂ©ferla sur le littoral du sud de Miami, dĂ©truisant une centaine de maisons et d'immeubles[21] - [2] qui dĂ©truisit plus de 15 000 navires, les projetant les uns sur les autres dans les eaux du port de South Gables. Les vents prĂ©cipitèrent des bateaux sur la grève, renversèrent d'Ă©normes camions et de petits avions, firent tomber les arbres, Ă©clater les fenĂŞtres des maisons et arrachèrent leur toit. Les « parcs Â» de maisons mobiles, très populaires dans le sud des États-Unis, furent particulièrement touchĂ©s Ă  cause de leur assises et construction moins solides. Cependant, les pires dĂ©gâts ont Ă©tĂ© causĂ©s par des tourbillons dans ce vent plutĂ´t que par le vent lui-mĂŞme selon le cĂ©lèbre mĂ©tĂ©orologue Tetsuya ThĂ©odore Fujita de l'UniversitĂ© de Chicago, qui a visitĂ© les rĂ©gions sinistrĂ©es.

MĂŞme s'il ne passa que quatre heures en Floride, l'ouragan Andrew dĂ©truisit 25 524 habitations, en endommagea 101 241 autres[22] - [2]. La rĂ©gion la plus touchĂ©e fut la banlieue de Homestead. Cette rĂ©gion fut privĂ©e d'Ă©lectricitĂ© et d'eau courante. La base aĂ©rienne qui s'y trouve fut si touchĂ©e qu'on le ferma au service actif et que son escadrille fut redĂ©ployĂ©e Ă  la base de Aviano en Italie. Après une reconstruction partielle, elle sert maintenant pour la RĂ©serve de l'ArmĂ©e de l'air. Dans la rĂ©gion du Miami mĂ©tropolitain (comtĂ© de Miami-Dade), quatre-vingt-dix pour cent (90 %) des maisons ont perdu leur toit et 99 % des maisons mobiles ont Ă©tĂ© dĂ©truites[22] - [2]. La centrale nuclĂ©aire de Turkey Point fut frappĂ©e directement et on estime Ă  90 millions $US les dommages Ă  la centrale, principalement par le renversement de sa tour d'eau et de la cheminĂ©e d'une centrale thermique au fioul sur le site. Les installations nuclĂ©aires proprement dites n'ont pas subi de dommages, Ă©tant construites pour supporter des vents de 362 km/h sans dommages[23]. Le National Hurricane Center, Ă  Coral Gables, s'est Ă©galement fait frapper directement et a perdu son radar mĂ©tĂ©orologique mais n'a pas cessĂ© ses opĂ©rations[3].

Les pertes agricoles Ă  elles seules sont estimĂ©es Ă  1,04 milliard $US[22] - [24]. Le rĂ©cif de corail au large des Keys a souffert des dommages modĂ©rĂ©s jusqu'Ă  vingt-cinq mètres de profondeur[22]. On estime que 25 000 personnes quittèrent dĂ©finitivement la Floride après le passage d'Andrew. En effet, la rĂ©gion Ă©tait complètement dĂ©vastĂ©e. Des dĂ©bris multiples jonchaient les pelouses des quartiers rĂ©sidentiels. Presque tous les arbres furent dĂ©racinĂ©s et une quantitĂ© Ă©norme de troncs et de branches s'entassaient sur les terrains. L'eau des ports cĂ´tiers Ă©tait remplie de dĂ©bris tels des morceaux de maison ou d'arbres, qui la polluaient. Longtemps après son passage, on retrouva des traces de l'ouragan Andrew.

Du pillage a été signalé après la tempête dont au moins 100 personnes vus au centre d'achat Cutler Ridge dans la banlieue sud de Miami mais les soldats de la Garde nationale ont réussi à reprendre le contrôle[17].

L'effet sur les terres humides de Floride fut Ă©norme. Les arbres de vingt-cinq pour cent des Everglades, (280 km2), furent renversĂ©s et il fallut vingt jours Ă  la vĂ©gĂ©tation pour se redresser et Ă  de nouveaux arbres Ă  germer. La turbiditĂ© et la baisse d'oxygène engendrĂ©es par les vents et les dĂ©bris eurent un impact modĂ©rĂ© sur les espèces marines, menaçant l'industrie de la pĂŞche et la vie animale. Des pertes de 160 millions $US (de 1992) sont enregistrĂ©s Ă  ce chapitre par la perte de 182 millions de poissons de toutes sortes[25].

Louisiane et Mississippi

L'ouragan traversa ensuite le golfe du Mexique et arriva en Louisiane oĂą il fit des dĂ©gâts pour deux milliards de dollars (2002) et tua quatre personnes dont deux par une tornade de force F3[24] et laissa jusqu'Ă  303 millimètres de pluie Ă  Hammond (Louisiane)[2]. Environ 152 000 clients perdirent l'Ă©lectricitĂ© Ă  cause des bris par le vent. L'onde de tempĂŞte de 2,4 mètres inonda une partie de la cĂ´te. Les rĂ©coltes de soja de maĂŻs et de canne Ă  sucre furent endommagĂ©s (200 millions $US pour la canne Ă  sucre[26]).

L'ouragan a sĂ©vèrement endommagĂ© les milieux humides du sud de la Louisiane, dĂ©racinant ou endommageant le cyprès et saules des marais. Près de la cĂ´te c'est jusqu'Ă  80 pour cent des arbres qui furent touchĂ©s, ce pourcentage diminuant Ă  30 Ă  environ 35 km de la cĂ´te. Cette perte et les dĂ©bris laissĂ©s en suspension dans l'eau eurent de nombreux effets sur la faune et les poissons[25].

Épilogue

Même si cette catastrophe n'a pas affecté l'air, la pollution que cela a occasionné est importante puisque les débris ont pollué les cours d'eau et les sols. Entre autres, lors du passage d'Andrew, les milieux aquatiques ont été perturbés entraînant une modification de l'écosystème des animaux aquatiques et terrestres. Beaucoup d'animaux périrent à cause de tous ses chamboulements. Les hommes avec leurs installations qui s'avèrent souvent utiles ont amplifié l'étendue des dégâts. En effet, le passage d'Andrew a donné lieu à des déversements de polluants venant de diverses installations comme des stations d'essence, des raffineries ou d'usines utilisant des produits toxiques. La pollution a donc été énorme en ce qui a trait des coûts de réparation qui furent de 25 milliards de dollars. Le cyclone Andrew était la catastrophe naturelle la plus coûteuse de toute l'histoire des États-Unis avant l'ouragan Katrina.

Après le passage de l'ouragan, des rumeurs ont circulé à l'effet que des centaines sinon des milliers de travailleurs migrants non enregistrés avaient disparu dans la partie sud du comté de Miami-Dade. Une enquête par le quotidien Miami Herald ne trouva aucune preuve de cela et a conclu que la rumeur prenait probablement naissance d'une situation similaire lors de l'ouragan Okeechobee de 1928 où les migrants n'avaient pas été initialement comptés.

La réponse du gouvernement fédéral, par son agence FEMA, fut critiquée pour sa lenteur. La responsable des mesures d'urgence du comté de Miami-Dade, Kate Hale, déclara à la télévision nationale : « Mais où est donc passée la cavalerie? Ils gardent les ressources pour eux-mêmes. Pour l'amour de Dieu où sont-ils ». En réponse, le président George H. W. Bush répliqua que l'aide était en route et les cuisines de campagne commencèrent à arriver[27]. Les assureurs ont reçu tellement de réclamations que onze agences ont fait faillite et trente ont été au bord de celle-ci. Près d'un million de résidences n'ont plus été assurables après Andrew et la législature de Floride a dû créer des agences gouvernementales d'assurance pour les couvrir (les Joint Underwriting Association, Florida Windstorm Underwriting Association et Florida Hurricane Catastrophe Fund).

Les propriétaires de maisons touchées se sont plaints que leurs demeures auraient dû mieux résister et ont blâmé les constructeurs et un code du bâtiment pas assez sévère.. Une enquête a démontré que le code du bâtiment de l'État de Floride demandait des normes de construction suffisantes depuis 1986 mais que son application laissait à désirer[28]. Certains édifices ont ainsi montrés des signes de mauvaise construction mais on n'a pu démontrer que cela était intentionnel[29]. Les dix années qui suivirent Andrew furent particulièrement actives pour la construction résidentielle dans le Comté de Broward, juste au nord de celui de Miami-Dade. Les résidents ayant perdu leur demeure se sont reconstruits dans l'ouest de ce comté dans des nouveaux secteurs comme les communautés de Miramar, Pembroke Pines et Weston.

Fiction

Stormy weather, de Carl Hiaasen (New York : Alfred A. Knopf, Inc., 1995) dont l'action se situe après le passage de l'ouragan Andrew dans le sud de la Floride. L'action suit les péripéties des habitants ayant à naviguer entre les effets du désastre et les requins financiers essayant d'en profiter.

De l'orage dans l'air - traduction Yves Sarda

  • Paris : DenoĂ«l, 1999, 458 p. (Thriller). (ISBN 978-2-207-24472-2)
  • Paris : Pocket, 2000, 514 p. (Pocket ; 10534. Thrillers). (ISBN 2-266-09013-5)
  • Paris : Éd. de la Seine, 2001, 458 p. (Succès du livre). (ISBN 2-7382-1420-7)

Notes et références

  1. (en) Chris Landsea, « Hurricane Andrew's Upgrade », NOAA (consulté le )
  2. (fr) « Les tempêtes de 1992 », Centre canadien de prévision d'ouragan, (consulté le )
  3. (en) Ed Rappaport, « Hurricane Andrew Preliminary Report », National Hurricane Center, (consulté le )
  4. (en) Mayfield, « Tropical Depression Three Discussion One », National Hurricane Center, (consulté le )
  5. (en) Rappaport, « Tropical Storm Andrew Discussion Five », National Hurricane Center, (consulté le )
  6. (en) Gerrish, « Tropical Storm Andrew Discussion Eight », National Hurricane Center, (consulté le )
  7. (en) Lawrence, « Tropical Storm Andrew Discussion Thirteen », National Hurricane Center, (consulté le )
  8. (en) Mayfield, « Tropical Storm Andrew Discussion Twenty », National Hurricane Center, (consulté le )
  9. (en) Mayfield, « Hurricane Andrew Discussion Twenty-Three », National Hurricane Center, (consulté le )
  10. (en) Christopher Landsea, et al., « A Re-Analysis of Hurricane Andrew's Intensity », American Meteorological Society, (consulté le )
  11. (en) Mayfield, « Hurricane Andrew Discussion Thirty », National Hurricane Center, (consulté le )
  12. (en) Christopher Landsea, « Aren't big tropical cyclones also intense tropical cyclones? », Hurricane Research Division, (consulté le )
  13. (en) Avila & Mayfield, « Hurricane Andrew Discussion Thirty-Five », National Hurricane Center, (consulté le )
  14. (en) David Roth, « Rainfall Summary for Hurricane Andrew », Hydrometeorological Prediction Center, (consulté le )
  15. (en) « Public Advisory 30 », National Hurricane Center (consulté le )
  16. (en) « Public Advisory 31 », National Hurricane Center (consulté le )
  17. (en) « Newspaper Upload », National Hurricane Center (consulté le )
  18. (en) « The Inteligencer Summary of Impact », The Inteligencer (consulté le )
  19. (en) « Powerful Andrew launches assault on Louisiana's coast », Sun-Sentinel, (consulté le )
  20. (en) « Florida Keys Hurricanes of the Last Millennium », Keys History (consulté le )
  21. (en) « Newspaper Upload », National Hurricane Center (consulté le )
  22. (en) John M. Williams, Iver W. Duedall et Fred Doehring, Florida Hurricanes and Tropical Storms, University Press of Florida, (ISBN 978-0-8130-2417-2)
  23. (en) « Effect of Hurricane Andrew on the Turkey Point Nuclear Generating Station from August 20-30, 1992. [Final report] » [PDF], sur Office of Scientific and Technical Information, département de l'Énergie des États-Unis, Commission de réglementation nucléaire des États-Unis, (ISBN 0-16-041720-1, consulté le ), p. 74.
  24. (en) « Louisiana Hurricane History: Late 20th century (continued) », NOAA (consulté le )
  25. (en) « Effects of Hurricane Andrew (1992) on Wetlands in Southern Florida and Louisiana », United States Geological Survey (consulté le )
  26. (en) « Hurricane Andrew », The Inteligencer (consulté le )
  27. (en) Bill Adair, « 10 years ago, her angry plea got hurricane aid moving », St. Petersburg Times, (consulté le )
  28. (en) Judy Stark, « Building Codes », Hurricane Andrew 10 Year Special Edition, St. Petersburg Times, (consulté le )
  29. (en) Adrian Sainz, « Ten years after Hurricane Andrew, effects are still felt », Sun-Sentinel (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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