AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

États-Unis d'Europe

Les États-Unis d’Europe sont un scĂ©nario prospectif de l'Ă©volution de l'Europe politique, principalement reprĂ©sentĂ©e par l'Union europĂ©enne[1], fondĂ© sur le fĂ©dĂ©ralisme europĂ©en, dans lequel les pays europĂ©ens seraient des entitĂ©s fĂ©dĂ©rĂ©es dans un super-État fĂ©dĂ©ral europĂ©en, sur le modĂšle, peu ou prou, des États-Unis d'AmĂ©rique[2] - [3] - [4].

Histoire

Au XVIIIe siÚcle, l'abbé de Saint-Pierre évoque déjà une unification de l'Europe dans ses Mémoires pour rendre la paix perpétuelle en Europe (1713)[5]. Il a l'idée d'un « grand projet de l'union des princes chrétiens pour rendre la paix perpétuelle en Europe ».

XIXe siĂšcle

Felix Markham, rapporte que NapolĂ©on a Ă©voquĂ©, Ă  Saint-HĂ©lĂšne, le projet qu'il avait eu d'unir les pays d'Europe pour former les États-Unis d'Europe[6] - [7].

" [
] l’Empereur, plus loin, disait : « Une de mes plus grandes pensĂ©es avait Ă©tĂ© l’agglomĂ©ration, la concentration des mĂȘmes peuples gĂ©ographiques qu’ont dissous, morcelĂ©s les rĂ©volutions et la politique. Ainsi l’on compte en Europe, bien qu’épars, plus de 30 000 000 de Français, 15 000 000 d’Espagnols, 15 000 000 d’Italiens, 30 000 000 d’Allemands : j’eusse voulu faire de chacun de ces peuples un seul et mĂȘme corps de nation. C’est avec un tel cortĂšge qu’il eĂ»t Ă©tĂ© beau de s’avancer dans la postĂ©ritĂ© et la bĂ©nĂ©diction des siĂšcles. Je me sentais digne de cette gloire !

AprĂšs cette simplification sommaire, observait-il, il eĂ»t Ă©tĂ© plus possible de se livrer Ă  la chimĂšre du beau idĂ©al de la civilisation ; c’est dans cet Ă©tat de choses qu’on eĂ»t trouvĂ© plus de chances d’amener partout l’unitĂ© des codes, celle des principes, des opinions, des sentiments, des vues et des intĂ©rĂȘts. Alors peut-ĂȘtre, Ă  la faveur des lumiĂšres universellement rĂ©pandues, devenait-il permis de rĂȘver, pour la grande famille europĂ©enne, l’application du congrĂšs amĂ©ricain, ou celle des amphictyons de la GrĂšce ; et quelle perspective alors de force, de grandeur, de jouissances, de prospĂ©ritĂ© ! Quel grand et magnifique spectacle !»

[
]

« Quoi qu’il en soit, cette agglomĂ©ration arrivera tĂŽt ou tard par la force des choses ; l’impulsion est donnĂ©e, et je ne pense pas qu’aprĂšs ma chute et la disparition de mon systĂšme, il y ait en Europe d’autre grand Ă©quilibre possible que l’agglomĂ©ration et la confĂ©dĂ©ration des grands peuples. Le premier souverain qui, au milieu de la premiĂšre grande mĂȘlĂ©e, embrassera de bonne foi la cause des peuples, se trouvera Ă  la tĂȘte de toute l’Europe, et pourra tenter tout ce qu’il voudra. »

Le MĂ©morial de Sainte HĂ©lĂšne; Lundi 11 novembre 1816

" Enfin j’ai entendu maintes fois NapolĂ©on, et en diverses circonstances, rĂ©pĂ©ter qu’il eĂ»t voulu un Institut europĂ©en, des prix europĂ©ens, pour animer, diriger et coordonner toutes les associations savantes en Europe. Il eĂ»t voulu pour toute l’Europe l’uniformitĂ© des monnaies, des poids, des mesures ; l’uniformitĂ© de lĂ©gislation. « Pourquoi, disait-il, mon Code NapolĂ©on n’eĂ»t-il pas servi de base Ă  un Code europĂ©en, et mon UniversitĂ© impĂ©riale Ă  une UniversitĂ© europĂ©enne ? De la sorte, nous n’eussions rĂ©ellement, en Europe, composĂ© qu’une seule et mĂȘme famille. Chacun, en voyageant, n’eĂ»t pas cessĂ© de se trouver chez lui. »

Le MĂ©morial de Sainte HĂ©lĂšne; Jeudi 14 novembre 1816

En 1831, Wojciech Jastrzębowski prĂ©sente un projet d'Europe unie en une seule entitĂ© sans frontiĂšres intĂ©rieures dans sa publication Vision d’une alliance des nations europĂ©ennes[8].

En 1839, un document publiĂ© Ă  Londres prĂ©sente les États-Unis d'Europe comme un aboutissement couronnant l'alliance des peuples[9].

AprĂšs la RĂ©volution française de 1848 due au Krach de 1847, l'idĂ©e des États-Unis d'Europe se propagea[10].

En 1848, Émile de Girardin promeut l'idĂ©e des États-Unis d'Europe :

« Nous nous sommes Ă©criĂ© : Confiance ! Confiance ! Parce que, de la hauteur des barricades, nos yeux voyaient dĂ©jĂ  au loin se lever pour la France une politique toute nouvelle, une sainte alliance des peuples, une vaste confĂ©dĂ©ration rĂ©publicaine, industrielle, commerciale et maritime, qui pourrait s'appeler : les États-Unis d'Europe, qui aurait ses congrĂšs, sa flotte, son armĂ©e (armĂ©e considĂ©rablement rĂ©duite, volontairement recrutĂ©e, largement soldĂ©e, sĂ©vĂšrement choisie), la mĂȘme monnaie, le mĂȘme systĂšme mĂ©trique, les mĂȘmes impĂŽts, le mĂȘme maximum d'heures de travail, le mĂȘme minimum de salaire, etc., etc., etc. »

— Émile de Girardin, Bon sens, bonne foi, 1848[11]

En 1869, le député prussien Rudolph Virchow, prÎne également cette union, dans une acception éminemment pacifiste.

Victor Hugo

Buste d'Hugo à l'Assemblée nationale avec extrait de son discours de 1849.

Si Victor Hugo n'est pas le premier Ă  dĂ©fendre l'idĂ©e des États-Unis d'Europe, il en est le principal influenceur[10].

« États-Unis d’Europe » est une expression utilisĂ©e par Victor Hugo, le , Ă  l'occasion du CongrĂšs international de la paix de Paris[12]. C'est ensuite le titre d'une revue consacrĂ©e Ă  la paix crĂ©Ă©e en 1867 et installĂ©e Ă  GenĂšve[13].

Extrait du discours de Victor Hugo :

« Un jour viendra oĂč les armes vous tomberont des mains, Ă  vous aussi !

Un jour viendra oĂč la guerre paraĂźtra aussi absurde et sera aussi impossible entre Paris et Londres, entre PĂ©tersbourg et Berlin, entre Vienne et Turin, qu'elle serait impossible et qu'elle paraĂźtrait absurde aujourd'hui entre Rouen et Amiens, entre Boston et Philadelphie.

Un jour viendra oĂč vous France, vous Russie, vous Italie, vous Angleterre, vous Allemagne, vous toutes nations du continent, sans perdre vos qualitĂ©s distinctes et votre glorieuse individualitĂ©, vous vous fondrez Ă©troitement dans une unitĂ© supĂ©rieure, et vous constituerez la fraternitĂ© europĂ©enne, absolument comme la Normandie, la Bretagne, la Bourgogne, la Lorraine, l'Alsace, toutes nos provinces, se sont fondues dans la France.

Un jour viendra oĂč il n'y aura plus d'autres champs de bataille que les marchĂ©s s'ouvrant au commerce et les esprits s'ouvrant aux idĂ©es.

Un jour viendra oĂč les boulets et les bombes seront remplacĂ©s par les votes, par le suffrage universel des peuples, par le vĂ©nĂ©rable arbitrage d'un grand sĂ©nat souverain qui sera Ă  l'Europe ce que le parlement est Ă  l'Angleterre, ce que la diĂšte est Ă  l'Allemagne, ce que l'AssemblĂ©e lĂ©gislative est Ă  la France.

Un jour viendra oĂč l'on montrera un canon dans les musĂ©es comme on y montre aujourd'hui un instrument de torture, en s'Ă©tonnant que cela ait pu ĂȘtre. »

Le , à l'Assemblée législative, Hugo argumente :

« Le peuple français a taillĂ© dans le granit indestructible et posĂ© au milieu du continent monarchique de l'Europe la premiĂšre assise de cet immense Ă©difice qui s'appellera un jour les États-Unis d'Europe (approbation Ă  gauche - Rires sur les bancs de la majoritĂ©). »

— Hugo[14]

Les États-Unis d'Europe, dont Victor Hugo fut l'un des inspirateurs originels, constituent le premier Ă©chelon d'une entreprise se voulant universelle, censĂ©e aboutir, in fine, Ă  une concorde planĂ©taire entre les Hommes, quels qu'ils soient, par-delĂ  les castes[15]. Hugo Ă©crit :

« Elle s'appellera l'Europe, au XXe siÚcle, et, aux siÚcles suivants, plus transfigurée encore, elle s'appellera l'Humanité. »

— Paris-guide, exposition universelle de 1867.

XXe siĂšcle

LĂ©on Trotski, en 1923, publiait l'un de ses premiers articles et militait pour des États-Unis d'Europe. Le cĂ©lĂšbre homme politique russe souhaitait Ă©galement l'entrĂ©e de son pays dans ces États-Unis d'Europe, et allait mĂȘme jusqu'Ă  proposer une union Ă©conomique mondiale[16].

En 1927, dans son ouvrage Jaune, bleu, blanc, Valery Larbaud rĂ©vĂšle sa pensĂ©e politique oĂč il traite longuement d'un projet d'États-Unis d'Europe. Ils seraient pour lui constituĂ©s d'Etats membres qui correspondent aux « vraies nations » du continent, dont l'Occitanie qui va au nord de sa ville natale, Vichy, jusqu'Ă  la capitale occitane rĂȘvĂ©e qu'est Montpellier, au sud[17] - [18]. Dans une optique « post-France », il imagine pour les diffĂ©rends peuples une « Direction centrale d’un Conseil Amphictyonique europĂ©en »[19].

Winston Churchill soutenait les États-Unis d'Europe Ă  destination des États europĂ©ens continentaux (n'y incluant donc pas le Royaume-Uni, alors Ă  la tĂȘte de son Empire vacillant)[20]. Le , dans un discours Ă  l'universitĂ© de Zurich, il dĂ©clare[21] :

« Nous devons former un genre d'« États-Unis d'Europe ». Ainsi (et de cette maniĂšre uniquement), des centaines de millions de travailleurs retrouveront la possibilitĂ© de connaĂźtre les joies simples et les espoirs qui font que la vie vaut la peine d'ĂȘtre vĂ©cue[N 1]. »

Hormis LĂ©on Trotski et Winston Churchill, le XXe siĂšcle abrite d'autres militants des États-Unis d'Europe. Stefan Zweig, cĂ©lĂšbre Ă©crivain et journaliste autrichien, rejoignait l'idĂ©e d'un fĂ©dĂ©ralisme europĂ©en, ainsi qu'Aristide Briand, rĂ©ussissant presque Ă  crĂ©er les États-Unis d'Europe Ă  l'aube des annĂ©es 1930[22].

XXIe siĂšcle

Aujourd'hui et notamment en rĂ©action Ă  la crise Ă©conomique, financiĂšre, sociale et environnementale, de nombreux intellectuels et responsables politiques appellent de leurs vƓux une fĂ©dĂ©ralisation de l'Union europĂ©enne. Selon ces partisans du fĂ©dĂ©ralisme, dont Jacques Attali est un des principaux reprĂ©sentants, la dĂ©fense des valeurs et intĂ©rĂȘts europĂ©ens ne pourra rĂ©ussir dans un monde d'États continents (États-Unis, Chine, BrĂ©sil, Russie, etc.) que si les EuropĂ©ens parviennent Ă  unir leurs forces. À titre d'exemple, les dĂ©fis que constituent la crise des dettes souveraines et la transition Ă©cologique ne pourraient ĂȘtre relevĂ©s que par une fĂ©dĂ©ration europĂ©enne car les États membres de l'Union europĂ©enne ne possĂšdent pas individuellement la masse critique suffisante pour rĂ©soudre ces problĂšmes. La mise en place d'une fĂ©dĂ©ration europĂ©enne rĂ©pondrait aussi Ă  la critique relative au dĂ©ficit dĂ©mocratique de l'Union europĂ©enne actuelle[23].

Dans les dĂ©fenseurs des États-Unis d'Europe, on retrouve Ă©galement Édouard TĂ©treau, expert en Ă©conomie, professeur Ă  HEC Paris et chroniqueur pour Les Échos[24] - [25].

En , SĂ©golĂšne Royal militait Ă  son tour pour les États-Unis d'Europe[26].

Le , le Groupe Spinelli est fondé, dans le but de relancer la recherche d'un fédéralisme au sein de l'Union européenne.

En , afin d'aller « au bout de l'idĂ©e de l'euro », Pier Luigi Bersani, leader de la formation du Parti dĂ©mocrate (PD, centre gauche) aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales italiennes, exprimait sa volontĂ© de crĂ©er des États-Unis d'Europe, paroxysme d'un fĂ©dĂ©ralisme qui manquerait Ă  une Europe en mal de croissance Ă©conomique, mais aussi d'Ă©volution politique[27].

Le XXIe siĂšcle amĂšne Ă  nouveau dans les dĂ©bats politiques la question des États-Unis d'Europe. Parmi les pays concernĂ©s, dix se prononcent pour une Ă©volution en ce sens. Ainsi, l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal et l'Espagne plaident en faveur des États-Unis d'Europe[28].

En France, on retrouve Ă©galement Laurence Parisot, prĂ©sidente du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) de 2005 Ă  2013, qui soutient l'idĂ©e d'États-Unis d'Europe[29].

La marche forcée du projet

Guy Verhofstadt affirmait en que les chefs d'État europĂ©ens seraient « obligĂ©s » de crĂ©er un État fĂ©dĂ©ral europĂ©en rapidement, prenant l'exemple des États-Unis d'AmĂ©rique qui ont crĂ©Ă© une monnaie commune aprĂšs la crĂ©ation d'un État fĂ©dĂ©ral[30].

En , Angela Merkel annonçait ĂȘtre en faveur de la crĂ©ation d'un ministĂšre des finances europĂ©en, avec toutefois un nombre limitĂ© d'États membres. François Hollande se montrait hĂ©sitant sur le sujet, bien conscient, d'aprĂšs Europe 1, qu'il serait contraint de suivre ses voisins allemands vers le fĂ©dĂ©ralisme europĂ©en[31].

Critiques des États-Unis d'Europe

AprĂšs les louanges des États-Unis d'Europe, on retrouve Ă©galement des personnalitĂ©s ou encore des institutions qui critiquent cette idĂ©e. Nigel Farage, dĂ©putĂ© europĂ©en et eurosceptique, critiquait en ce projet, qualifiĂ© de « fou ». Il affirme que cette idĂ©e n'est bonne qu'en acceptant de dĂ©valuer la monnaie europĂ©enne, en repartant sur une base moins ambitieuse. Il accuse les dirigeants europĂ©ens de « carriĂ©risme » dans la volontĂ© de crĂ©er des États-Unis d'Europe[32].

Édouard TĂ©treau, dans un article pour Le Monde, dĂ©nonce le profit de l'agence de notation Standard & Poor's dans le mauvais Ă©tat actuel de l'Union europĂ©enne[33].

LĂ©nine Ă©crivit un mot d'ordre contre les États-Unis d'Europe en 1915[34], qui sera contredit par LĂ©on Trotski en 1923.

Revue

États-Unis d'Europe est Ă©galement le titre de la revue crĂ©Ă©e par la Ligue internationale permanente de la paix aprĂšs la ConfĂ©rence de la paix de GenĂšve en 1867. Cette revue paraĂźtra jusqu'au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, en 1939.

Notes et références

Notes

  1. L'original étant : « We must build a kind of United States of Europe. In this way only will hundreds of millions of toilers be able to regain the simple joys and hopes which make life worth living ».

Références

  1. Dans l'absolu, l'Association européenne de libre-échange pourrait aussi suivre une telle évolution, bien qu'improbable
  2. Mouvement Socialiste pour les États-Unis d'Europe
  3. Foreign Affairs publié par le Council on Foreign Relations, article intitulé The United States of Europe: The New Superpower and the End of American Supremacy, avril 2005
  4. PressEurop.eu Here comes the United States of Europe, 5 juin 2012
  5. Projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe, Utrecht, A. Schouten, 1713
  6. Felix Markham, Napoleon (New York: Penguin Books USA Inc., 1966), 257 as quoted in Matthew Zarzeczny, Napoleon's European Union: The Grand Empire of the United States of Europe (Kent State University Master's thesis), 2
  7. NapolĂ©on.org NAPOLÉON : POUR OU CONTRE L'EUROPE ?
  8. Traktat o Wiecznym Przymierzu Miedzy Narodami Ucywilizowanymi - Konstytucja dla Europy, 1831
  9. « Qu'est-ce que la loi dans une monarchie fondĂ©e sur le principe de la souverainetĂ© nationale ? et que doivent faire les bons citoyens pour en Ă©tablir le rĂšgne dans l'intĂ©rĂȘt de la France et du roi des Français ? », sur Gallica, (consultĂ© le ).
  10. https://www.jstor.org/stable/23537320?seq=1#page_scan_tab_contents
  11. « Bon sens, bonne foi, par Émile de Girardin. 1848. 24 fĂ©vrier-3 avril », sur Gallica, (consultĂ© le ).
  12. « Les bons plans shopping de Mr Nobel », sur Nobel Paix.ch (consulté le ).
  13. Ligue internationale de la paix et de la libertĂ©, Les États-Unis d'Europe : organe de la Ligue internationale de la paix et de la libertĂ©, Ligue internationale de la paix et de la libertĂ©, (lire en ligne)
  14. « Journal des débats politiques et littéraires », sur Gallica, (consulté le ).
  15. Pierre du Bois de Dunilac, « La longue marche vers les États-Unis d'Europe », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande, t. 35, no 3, 2003, p. 393-407.
  16. « L. Trotsky - Oeuvres juin 1923 », sur marxists.org (consulté le ).
  17. François-Bernard Michel, « Un MontpelliĂ©rain singulier : ValĂ©ry Larbaud », Bulletin de l'AcadĂ©mie des sciences et lettres de Montpellier, Montpellier, AcadĂ©mie des sciences et lettres de Montpellier,‎ , p. 241-242 (ISSN 2534-2142, lire en ligne) :
    « Il [
] plaide constamment pour des États-Unis d’Europe ConfĂ©dĂ©rĂ©e oĂč l’Occitanie retrouverait son identitĂ© et “naturellement, la capitale serait Montpellier” »
  18. (oc) Domergue Sumien, « La plaça de BorbonĂ©s en OccitĂ nia », Jornalet, Barcelone, Associacion entara Difusion d'OccitĂ nia en Catalonha (ADÒC),‎ (ISSN 2385-4510, OCLC 1090728591, lire en ligne)
  19. Frida Weissman, L'exotisme de Valery Larbaud, Paris, Librairie A-G Nizet, , 332 p. (ISBN 978-2-402-24323-0, lire en ligne)
  20. Costa et Brack 2014, p. 37
  21. Winston Churchill, Speech to the Academic Youth. Le 9 septembre 1946 ZĂŒrich, Suisse.
  22. « Informations pratiques et services en ligne », sur Loire-atlantique.fr (consulté le ).
  23. Guy Verhofstadt, Les États-Unis d'Europe, Bruxelles, Luc Pire, coll. « Voix politiques », , 66 p. (ISBN 978-2-87415-609-0, lire en ligne)
  24. (en) « Sbobet àč€àž§àč‡àžšàčàž—àž‡àžšàž­àž„ àžžàž™àž±àž™àžšàž­àž„àž–àžčàžàžàžŽàž«àžĄàžČàžą àž—àž”àčˆàč€àžŠàž·àčˆàž­àž–àž·àž­àč„àž”àč‰àžĄàžČàžàž—àž”àčˆàžȘàžžàž” », sur Sbobet àč€àž§àč‡àžšàčàž—àž‡àžšàž­àž„ àžžàž™àž±àž™àžšàž­àž„àž–àžčàžàžàžŽàž«àžĄàžČàžąâ€Š (consultĂ© le ).
  25. « Edouard Tétreau - 20 000 milliards de dollars » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  26. « - YouTube », sur YouTube (consulté le ).
  27. « Le favori des Ă©lections italiennes plaide pour les États-Unis d'Europe », lLiberation,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  28. « Dix pays pour des États-Unis d’Europe », sur VoxEurop (Français) (consultĂ© le ).
  29. Laurence Parisot, « CrĂ©ons d'urgence les États-Unis d'Europe », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  30. « Guy Verhofstadt : "États-Unis d'Europe" : les EuropĂ©ens "n'auront pas le choix" » [vidĂ©o], sur YouTube (consultĂ© le ).
  31. « L'heure des États-Unis d'Europe ? » [vidĂ©o], sur YouTube (consultĂ© le ).
  32. « U.S.E. United States of Europe - E.U.E. États-Unis d'Europe » [vidĂ©o], sur YouTube (consultĂ© le ).
  33. Edouard TĂ©treau, conseiller de dirigeants d'entreprises, essayiste, « Les Etats-Unis d'Europe contre le monde rĂȘvĂ© de Standard & Poor's », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  34. « ƒuvres-LĂ©nine: du mot d'ordre des États-Unis d'Europe », sur marxists.org, (consultĂ© le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Edouard TĂ©treau, 20.000 milliards de dollars, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, , 275 p. (ISBN 978-2-246-74111-4)
  • Olivier Costa et Nathalie Brack, Le fonctionnement de l’Union europĂ©enne, Bruxelles, UniversitĂ© libre de Bruxelles, coll. « UBlire – rĂ©fĂ©rences », , 2e Ă©d., 384 p. (ISBN 978-2-8004-1547-5)
  • Michel DĂ©voluy, Osons enfin les États-Unis d'Europe, Ă©ditions VĂ©rone, 2019, 68 p. (ISBN 979-10-284-0851-0).

Lectures approfondies

  • Antoine Capet, Churchill : Le dictionnaire. Paris : Perrin, 2018 (862 p.), Rubrique "Les « États-Unis d’Europe » : Zurich et ses ambiguĂŻtĂ©s", p. 367-368.
  • L'unitĂ© politique de l'Europe, histoire d'une idĂ©e : les grands textes [anthologie], dir. par Patrice Rolland, Bruxelles, 2006 (Droit de l'Union europĂ©enne. Textes, 1) (ISBN 2-8027-2176-3) (table des matiĂšres).
  • Du mot d'ordre des États-Unis d'Europe par V.I LĂ©nine(Social-DĂ©mocrate, no 44, , ƒuvres - T. XXI ( - )

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.