Émile Clermont
Louis Émile Clermont, né à Auzat-la-Combelle (Puy-de-Dôme) le et mort pour la France à Saint-Hilaire-le-Grand (Marne) le , est un écrivain français.
Nom de naissance | Louis Émile Clermont |
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Naissance |
Auzat-la-Combelle, France |
Décès |
Saint-Hilaire-le-Grand, France |
Distinctions |
Croix de guerre 14-18 (mai 1916) |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Ĺ’uvres principales
- Amour promis (1909)
- Laure (1913)
Compléments
Mort pour la France lors de la Première Guerre mondiale.
Biographie
Louis Émile Clermont naît le 15 août 1880 à La Combelle, l'un des deux bourgs constituant la commune d'Auzat-sur-Allier (aujourd'hui Auzat-la-Combelle), dans le Puy-de-Dôme. Il fut le cadet d'une famille de cinq enfants, issu du mariage en 1878 d'Alphonse Clermont son père qui est ingénieur civil des mines et de sa mère, Anne-Adine Virotte Ducharme, qui appartient à une ancienne famille bourgeoise de Montaigu-le-Blin (Allier). Face à l'église Sainte Anne du village et dans le calme olympien de la grande maison de maître de Puy Julien, je jeune Émile avait pour habitude de passer tous les ans ses vacances dans sa famille maternelle, méditant sous les frais ombrages de la grande bâtisse montagutaine.
Sorti second[1] de l'École des mines de Saint-Étienne, Alphonse Clermont père se fixa dès 1882 avec sa famille dans la cité stéphanoise. Du fait de l'affectation professionnelle de son père, Émile passe son enfance dans l'industrieuse Saint-Étienne, où il poursuit au lycée de la ville une scolarité exemplaire.
Au résultat de ses brillantes études secondaires Emile est admis en 1897 à Paris au lycée Henri-IV où il prépare le concours d'entrée à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. Durant ces années passées au lycée Henri-IV, Émile Clermont a pour compagnons d'études Jacques Chevalier, René Gillouin, Ernest Psichari ou Jacques Maritain. L'émulation estudiantine est à son comble entre ces jeunes gens tout juste apprentis philosophes... Témoin de cette amitié naissante, Jacques Maritain habité d'une fougue libertaire envoya en 1900 à Émile Clermont jeune étudiant alors âgé de 20 ans, une lettre enflammée dont la teneur est déjà très engagée : « Ma seule consolation est de lire du Vigny et du Baudelaire (...) et de faire du socialisme et du féminisme, c'est-à -dire en un seul mot de l'humanisme. J'ai honte de te parler de cela, maintenant que tout le monde est un petit apôtre d'un socialisme plus ou moins scientifique et christianisant. (....) A propos, Jeanne[2](Maritain ) m'a dit que tu me reproches de hanter quelques universités populaires. Mais je suis dreyfusard morbleu et je ne veux critiquer que ce que je connais. Mais vois-tu, mon vieux, rien pas même l'amour-propre ne pourra m'ôter mon révolutionnarisme. »[3]
Sur fond d'Affaire Dreyfus, de toute évidence cette année 1900 voit la réussite éclatante des élèves les plus doués du lycée Henri-IV. Lors de la distribution des prix remis le 27 juillet 1900 lors du Concours Général du lycée, se remarquait auprès de Jacques Maritain qui a obtenu un second accessit de dissertation française, le jeune et effacé Emile Clermont qui a décroché un Ier et 2e accessit[4]de version grecque et latine. Fortement encouragé à poursuivre ses brillantes études et candidat à la licence, l'étudiant Clermont se voit attribuer dès le 3 août 1900, une bourse[5] d'études de 900 frs, consentie par le ministère de l'instruction publique. Au lycée Henri-IV, le jeune étudiant fut très impressionné et influencé par le docte enseignement dispensé par les maîtres Henri Bergson et Victor Delbós qui furent ses professeurs de philosophie. Concentré avec assiduité sur ces études littéraires, l'excellence des résultats obtenus par Émile Clermont, lui permirent en 1901 d'être reçu le premier[6] de sa promotion, lors du concours d'entrée à l’École normale supérieure. Cet éclatant succès du nouveau nornalien suscita une immense joie dans la famille Clermont, qui vit cette brillante réussite de leur fils saluée jusque dans les colonnes du très populaire Mémorialde la Loire[7].
Déjà titulaire d'un prix d'histoire[8] en 1901 lors de sa dernière année au lycée Henri-IV, Émile Clermont choisit de suivre à l’École Normale Supérieure, une double formation de philosophe et d'historien. Immergé dans l'univers élitiste et studieux de l’École Normale Supérieure, dans ses études Émile Clermont continua d'exceller dans toutes sortes de matières. Dans un article[9] qu'il fit paraître en 1920, le critique Henri Clouard mentionna à propos des capacités du jeune étudiant de la rue d'Ulm : « Émile Clermont avait une vaste culture. Philosophe et historien, il savait l'allemand, l'anglais et l'italien ». Son installation au célèbre établissement de la rue d'Ulm[10], lui permit d'avoir comme camarades d'études Louis Réau, Jérôme Carcopino ou Jean Giraudoux qui devint son ami et qui remarqua tout particulièrement son talent potentiel. Normalien studieux, Emile Clermont suivit avec le plus grand intérêt les cours donnés par Émile Bourgeois, alors son professeur d'histoire. Avec ce maître de conférence, Clermont eut pour projet commun la rédaction d'un ouvrage d'histoire concernant une étude analytique sur l'origine et la chute du Second Empire. Afin d'approfondir et utiliser au mieux la matière historique nécessaire à ce travail rédactionnel, Émile Clermont procéda avec minutie au classement des archives de Jules Favre. Ce fut à cette occasion que le jeune normalien entra en relation avec Geneviève Favre[11], fille de l'illustre homme politique, mère du philosophe Jacques Maritain.
En 1907, Émile Clermont fit paraitre chez Armand Colin un remarquable essai historique intitulé Rome et Napoléon III traitant de la véritable origine de la chute du Second Empire, ouvrage écrit en collaboration avec Émile Bourgeois alors maître de conférence et professeur à l’École nationale Supérieure.
La guerre. Mort d'Émile Clermont
Afin de faire réparation de la grande injustice infligée en 1913 à l'écrivain Émile Clermont, nombre de ses amis lui conseillèrent de représenter sa candidature en 1914 pour l'obtention du Grand prix de littérature octroyé par l'Académie française, dès lors que celui-ci ne serait pas en compétition de nouveau à un géant des Lettres de la trempe d'un Romain Rolland. Rongeant sa déception, Clermont allait-il saisir l'opportunité de cette seconde chance offerte par les sages du Quai de Conti ? Après l'âpre compétition académique de l'année 1913 qui donna lieu à toutes sortes d'influences ou d'intrigues assez troubles; dans un contexte moins passionnel, en ce début d'année 1914 peut-être le jeune écrivain Emile Clermont espéra t-il avoir de nouveau une juste reconnaissance de la part des immortels, potentiellement disposés cette fois-ci , à lui accorder le Grand Prix de Littérature tant convoité... Si la ferveur pour Clermont s'était quelque peu érodée depuis le concours de 1913, René Gillouin son ancien camarade d'études au lycée Henri-IV, monta au créneau et prit la plume en février 1914, afin de présenter au public l'insaisissable personnalité de l'auteur de Laure :
« Si j'avais à définir en peu de mots la personnalité complète et un peu énigmatique de M. Emile Clermont, je dirais que c'est une forte intelligence et une vaste culture mises au service d'une sensibilité frémissante, inquiète et mélancolique. Par une rencontre extrêmement rare, il unit en lui à un degré éminent les dons de l'analyste et ceux du poète; sa clairvoyance sans cesse se prolonge en émotion, son émotion s'illumine en pensée. De là vient qu'Amour Promis et Laure, en même temps qu'ils nous touchent comme une confidence, révèlent pour notre esprit une signification universelle[12]. »
En matière d'ouvrages en prévision, Clermont, qui eut probablement plusieurs projets en préparation, commença à faire paraître[13] dans la Revue de Paris, dans une première livraison datée du 15 avril 1914, quelques paragraphes inachevés intitulés Un Petit Monde , extraits de la seconde partie de son futur roman Histoire d'Isabelle. Si en 1909 aux confins de Montaigu-le-Blin, village d'Émile Clermont, on procéda à la simulation d'un vaste conflit armé illustré par l'opération militaire des Grandes manœuvres du Bourbonnais ; en 1914, la guerre fictive avait malheureusement fait place à la guerre réelle. Sur les champs de bataille européens, l'hydre immonde de la guerre apocalyptique était née et ne fut hélas pas une macabre fiction sortie tout droit de l'imagination. À la suite des conséquences de l'attentat de Sarajevo, l'Europe des nations allait tragiquement s'embraser dans les larmes et dans le sang.
« (...) Le 9 août 1914 à l'arrivée de l'ordre de mobilisation générale en l'absence du maire de Montaigu-le-Blin, petite commune rurale de l'Allier, ce fut un normalien Émile Clermont qui fit sonner le tocsin…[14] »
Mobilisé en septembre 1914, Émile Clermont est incorporé à Saint-Étienne au 238e régiment d'infanterie où au dépôt de son régiment il encadre comme sergent instructeur une compagnie d'infanterie. Sur les recommandations de ses supérieurs, Clermont se voit conseillé de rester au dépôt de sa garnison. Émile Clermont, passant outre les avis de ses supérieurs hiérarchiques, préféra être mobilisé, jugeant que le casernement était plus propice à la tranquillité d'hommes mariés pères de famille. Envoyé sur le front de l'Est, Clermont qui cultiva pourtant une véritable aversion pour la guerre, entreprit toutefois avec sacerdoce d'accomplir son devoir militaire avec le plus grand dévouement. L'exemplarité de cet altruisme patriotique peu commun fut relevé en novembre 1914 dans les pages d'un grand quotidien parisien, signalant que pendant qu'Henri Barbusse partait du dépôt de son régiment pour regagner son affectation à Langres, il était également mentionné que :
« L'auteur de Laure, Émile Clermont, a été nommé adjudant pour sa belle conduite sur le champ de bataille[15]. »
Émile Clermont qui fut envoyé sur le front de l'Aisne lors de la première bataille de la Marne , accomplit son devoir militaire avec détermination. En juillet 1915, l'historien et critique d'art Armand Dayot en mission journalistique aux milieux des tranchées, écrivit au sujet d'Émile Clermont ces phrases des plus singulières :
" (...) Nous marchions depuis déjà près d'une heure à travers les zigzags sans nombre des interminables boyaux, lorsque le commandant, me désignant du doigt une sorte de manoir en ruines, me dit : " Voici le cabinet de travail de l'adjudant Clermont un écrivain de talent parait-il. Le colonel l'apprécie beaucoup, et je crois bien qu'il l'a chargé d'écrire l'histoire du régiment. Vous plairait-il de le voir ? Émile Clermont ! presqu'un ami.... Comment si je désire le voir ! Mais tout de suite mon commandant..." Bientôt Clermont dans l'attitude la plus règlementaire, une main à la visière de son képi ( un très vieux képi ) s'arrêtait brusquement, humble, correct et très militaire. Cordiales effusions... Clermont sur ma demande et sans la moindre hésitation d'ailleurs de la part du chef, fut autorisé à nous accompagner. (...) "[16]
Muté sur le front de Champagne, Émile Clermont se voit nommé[17] le sous-lieutenant au 67e régiment d'infanterie. Chargé de surveiller l'avancement des lignes ennemies, il est tué le 5 mars 1916[18] à l'Épine Lambert (Saint-Hilaire-le-Grand), touché par un éclat d'obus. La bravoure dont il fit preuve lui valut à titre posthume l'obtention de la Croix de guerre 1914-1918, avec citation à l'ordre de sa division. Voici quel fut le texte de sa citation :
« Modèle de l'officier de campagne. Insoucieux du danger, dévoué à son devoir jusqu'à la mort qu'il a trouvée au moment où sous un violent bombardement et malgré les avis qui lui étaient donnés, il se tenait dans la tranchée, veillant personnellement à une attaque possible de l'ennemi[19]. »
Il a été inhumé dans la nécropole nationale de Suippes-Ville (tombe 2879)[20]. À Montaigu-le-Blin, son nom est inscrit sur le monument aux morts.
Réception et hommages à une gloire littéraire perdue
Tombé sous le feu des combats de la grande guerre, la disparition au Champ d'Honneur de l'écrivain Émile Clermont constitua une immense et irremplaçable perte humaine, pour le renouveau des Lettres françaises. Après sa mort ,nombreux furent les articles de presse des plus brillants et des plus autorisés qui soient , venus rendre un dernier hommage à cet artiste exceptionnel des lettres, aux débuts pourtant plus que prometteurs...
Sa mort prématurée à la guerre l'a empêché de connaître une gloire durable : il est « injustement oublié » et il est « resté méconnu malgré les efforts de Bernard Grasset pour le faire survivre[21] ».
Une donation de 10 000 francs est faite le 27 février 1922 à l'Académie française par M. Pierre-François Clermont (architecte) et par ses sœurs[22], en vue de la création d'un « Prix Émile-Clermont » destiné à récompenser un jeune auteur de 20 à 25 ans, licencié ès lettres, se dirigeant vers la carrière des lettres. L'enregistrement au Journal Officiel[23]de la Fondation du " Prix Emile-Clermont " par l'Académie-française, avec l'approbation du ministère de l'instruction publique, fut autorisée à la suite du décret du Président de la République émis en date du 15 mai 1923. Il fut désormais convenu que le " Prix Emile Clermont " décerné tous les cinq ans (3.000 Francs) par l'Académie française, serait destiné a financer les voyages[24] d'un jeune écrivain, licencié ès lettres se destinant vers le métier des lettres.
Le 10 décembre 1923 est inauguré par Alexandre Millerand, en présence de Raymond Poincaré et des parents des disparus, le Monument aux morts de l'École normale supérieure. À l'occasion de cette émouvante cérémonie, le journal Paris-Soir[25] releva que parmi les 269 noms des anciens normaliens morts au champ d'honneur, seuls se distinguaient avec le sentiment d'un très vif regret, les noms incontournables de Charles Péguy, de Jules Arren, du philosophe Maxime David (Jeanne Maxime-David) , de Pierre-Maurice Masson ou de l'homme de lettres Émile Clermont.
À l'initiative de l'Association des anciens élèves du lycée de Saint-Étienne, M. Maillon, agrégé de lettres et professeur au lycée, fit le 10 février 1926 une conférence[26] sur Émile Clermont à la Chambre de commerce.
Le 14 octobre 1927, Gaston Doumergue, président de la République, inaugura au Panthéon la stèle regroupant les 560 noms des écrivains combattants morts lors de la grande guerre. Dans cette liste d'écrivains pour la plupart quasiment inconnus, un célèbre quotidien national[27], dans une édition spéciale, relevait que, dans cette énumération fastidieuse, seuls pouvaient se distinguer avec envergure les noms de Charles Péguy, d'Alain-Fournier, de Guillaume Apollinaire , de Louis Pergaud, d'Ernest Psichari ou d'Émile Clermont. (Henry de Montherlant écrira qu'Emile Clermont fut "un des rares écrivains tués par la guerre".) Outre la panthéonisation du nom d'Émile Clermont en 1927, un hommage lui fut rendu cette même année, par la publication chez Grasset d'un ouvrage de souvenirs intitulé Études et souvenirs sur Émile Clermont[28], souvenirs réunis par un collectif d'auteurs, et augmenté de pages inédites laissées par l'écrivain. Quelques années plus tard, conjointement à la réédition d’Amour Promis, l'écrivain René Lalou donna le une conférence littéraire sur le romancier Émile Clermont, retransmise de l'auditorium de Radio-Paris[29].
Une rue au nom d'Émile Clermont a été baptisée en 1921 à Saint-Étienne. Dans les Yvelines, la municipalité du Chesnay (agglomération de Versailles) inaugura en 1946 une rue[30] à son nom. En 2013, le conseil municipal de Montaigu-le-Blin, village qui fut le berceau de sa famille maternelle, décida de baptiser une rue à son nom.
Ĺ’uvres
- Rome et Napoléon III (1849-1870). Étude sur les origines et la chute du Second Empire, en collaboration avec E. Bourgeois, préface de Gabriel Monod, Paris, A. Colin, 1907.
- Amour promis, roman, Paris, Calmann-Lévy, 1909 ; réédition Nelson 1925. Réédité par Grasset en 1995 dans la coll. « Les cahiers rouges » (ISBN 2-246-11232-X)).
- Un Joli conte. Parution dans le périodique La Poupée modèle, journal des petites filles, Paris, juin 1912.
- Laure, roman, Paris, Édition Bernard Grasset, 1913.
- Un Conflit, roman en projet qu'Émile Clermont prévoyait de faire publier dans la presse française en 1914.
- Histoire d'Isabelle, roman, inachevé et posthume, Paris, Grasset, 1917 ; 2e éd., Paris, G. Crès et Cie, 1924, avec un portrait gravé sur bois par Paul Baudier).
- Voyage en Allemagne (1910) (Écrits inédits donnés par Louise Clermont), Éditions Les Écrits nouveaux, janvier-février 1920, p. 4 à 22.
- Laura (traduction en espagnol), Madrid, Calpe, 1921.
- Des « Pages inédites » furent publiées dans Études et Souvenirs sur Émile Clermont par Louise Clermont, 1927.
- Amour promis, roman, préfacé par Bernard Grasset. Réédition dans la collection « Le trentenaire », Grasset, 1938.
- Amour promis, roman réédité paru chez Gallimard dans La Nouvelle Revue française (NRF), 26e année, no 297, .
- Laura, traduit par Luis Bello, Buenos-Aires, Editiones Espasa-Calpe, Colleccion « Austral », 1948.
- Le Passage de l'Aisne, récit de guerre préfacé par Daniel Halévy (collection « Les Cahiers verts »), Grasset, 1921. Réédition en version intégrale par l'association Soissonnais 14-18, Soissons, 2002.
Notes et références
- Le Mémorial de la Loire, no 305, 92e Année, lundi
- Jeanne Maritain était la sœur du philosophe Jacques Maritain.
- Lettre de Jacques Maritain à Emile Clermont, 31 juillet 1900, extrait paru dans l'ouvrage : Jacques Maritain Jaurèsien ? Une jeunesse entre révolution et socialisme démocratique par Florian Michel, Cahier Jaurès no 204, 2012
- Journal Officiel de la République Française. Lois et Décrets. p. 4991 - 27 juillet 1900 - No 201 (Distribution des Prix pour l'année 1900 - Lycée Henri-IV) .
- Journal Officiel de la République Française. Lois et Décrets. 3 août 1900. page 5012
- Journal Officiel de la République Française. Lois et Décrets. 30 juillet 1901
- Le Mémorial de la Loire, 57e année, no 211, 30 juillet 1901
- Journal Officiel de la République Française . Lois et Décrets. - p. 4858 ( Distribution des Prix . Émile Clermont 6e Accessit d'Histoire au lycée Henri-IV.)
- La vie littéraire : Un jeune intellectuel de 1914 . par Henri Clouard. Revue Le Producteur. 10 août 1920 ( E. Clermont p. 473-477 )
- La Rue d'Ulm à la Belle Époque (1899-1903), mémoire d'un normalien supérieur par Paul Dimoff, Imprimerie G. Thomas, Nancy 1970, BnF : 4-LN27-89551 (Emile Clermont p. 11 )
- Amitiés Charles Péguy, Correspondance Charles Péguy Geneviève Favre. Volume 14 - Bulletin d'informations et de recherches, no 54, 1991, page 113 : Notes Emile Clermont Geneviève Favre).
- La Renaissance, Politique, Littéraire et Artistique, 2e année, no 6, 7 février 1914, p. 14-15.
- La Revue de Paris - Livraison du 15 avril et du
- Guerres mondiales et conflits contemporains, 183-184, Presses universitaires de France, 1996, p. 99.
- L'Intransigeant - 34e Année - No 12544 - Mercredi 18 novembre 1914.
- Souvenirs de la Guerre . Article d'Armand Dayot paru dans le journal Le Gaulois - Dimanche 22 juin 1919 - 54e Année - No 45225
- Journal : L'Intransigeant. No 13282 - 34e Année - Mercredi
- Site Mémoire des hommes. Il était affecté au 67e régiment d'infanterie basé à Soissons. --- Journal : La Liberté, journal de Paris, indépendant, politique, littéraire et financier. No 19375 - 51e Année - Vendredi 17 mars 1916
- Louise Clermont, Émile Clermont, sa vie, son œuvre, préface de Maurice Barrès, Paris, Grasset, 1919 ; L'Intransigeant, no 13084, 34e année, mercredi 10 mai 1916.
- Base sepulturesdeguerre du ministère de la Défense.
- Ces expressions sont d'Henry de Montherlant, admirateur d'Émile Clermont. Cf. Jean-François Domenget, Montherlant critique (coll. « Histoire des idées et critique littéraire », no 411), Paris, Droz, 2003, p. 282 et suiv. (ISBN 9782600008600). en ligne.
- Histoire du don en France de 1800 à 1939. Dons et legs charitables, pieux et philanthropiques par Jean-Luc Marais, Presses universitaires de Rennes, 1999. Archives nationales : Dons et legs en faveur des Compagnies et des sociétés savantes : Académie française : F/17/13010. Notaire : Étude de Maître Ader à Paris.
- Journal Officiel de la République Française. Lois et Décrets . page 4344 - 19 mai 1923. ( Donation faite par M. Pierre-François Clermont et Louise-Émilie Clermont et Marguerite ) ( voir sur Gallica )
- Annuaire Général des Lettres - 1931 ( page 332 ) - 1932 - 1934
- Paris-Soir, Ire année, no 87, 2e édition, lundi 10 décembre 1923.
- Le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 9 février 1926.
- « Hommage aux écrivains morts à la guerre », Le Figaro, Supplément littéraire, no 445, samedi 15 octobre 1927.
- Études et souvenirs sur Émile Clermont (15 août 1880 - 5 mars 1916), suivis de pages inédites, Paris, Les Amitiés Saint-Étienne, Grasset, 1927.
- Les Cahiers de Radio-Paris, no 1, Ire année, 15 janvier 1938 (Émile Clermont, p. 936-941).
- Annuaire de Versailles et tout Versailles réunis, Versailles, Éd. Julien frères, 1946.
Bibliographie
Ouvrages ou parties d'ouvrages
- Les écrivains tués à l'ennemi : Émile Clermont, Éditions du Mercure de France, , p. 761-762.
- Joseph Huby (56e Année), « Le Témoignage d'Emile Clermont - Souvenirs et récit d'une sœur », Études, Paris, Bureaux des Etudes, no 159,‎ , p. 513 à 537Revue fondée en 1856 par des Pères de la Compagnie de Jésus.
- José Debieuvre, « Les Héros de l'Intelligence Nationale : Emile Clermont », La Brise, no 1,‎ .
- Gladys Turquet-Milnes, Some Modern French Writers : A Study in Bergsonism, Londres, H. Muishead, , p. 237 Ă 257.
- Luis Araujo Costa (préf. Maurice Legendre), Francia el noble Pais, Barcelone, Bloud y Gay Editorès, , p. 251- 258.
- Jean Ravennes, Anthologie des Ă©crivains morts Ă la guerre, t. II, .
- Eugène Montfort, Vingt cinq ans de littérature française : tableau de la vie littéraire de 1897 à 1920, t. II, Paris, Edition Librairie de France, Paragraphe Les Ecrivains morts à la Guerre. Avec un portrait photographique d'Emile Clermont
- Études et souvenirs sur Émile Clermont : 15 août 1880 - 5 mars 1916, Paris, Grasset, .
- Jean Giraudoux, Marche vers Clermont, Éditions des Cahiers Libres, Grasset, .
- Larousse du XXe siècle en Six Volumes, t. II, Paris, Edition Larousse, 1928-1933, p. 301.
- Elisabeth Spiegel, Émile Clermont (1880-1916) : Studien zu seiner Biographie und zur Bestimmung seiner Stellung in der französische Geistesgeschichte (Inaugural-Dissertation), Würzburg, , p. IV-68.
- Emmanuel Buenzod, Une époque littéraire 1890-1910, Neuchâtel, Baconnière, .
- Jean Giraudoux, « Tombeau de Émile Clermont », dans Littérature, Paris, Grasset, (réimpr. 2014).
- Jacques Chevalier, « Mon souvenir d'Émile Clermont », dans Cadences, vol. II, Paris, Plon, .
- Paulette Piron, Émile Clermont, sa vie, son œuvre, son témoignage (thèse de doctorat), Paris, Sorbonne, .
- Dictionnaire de biographie française, t. VIII, Paris, Letouzey, [détail de l’édition], p. 1490Notice écrite par Roger Limouzin-Lamothe.
- Gabriel Boillat, La librairie Bernard Grasset et les lettres françaises : Première partie : 1907-1914, les chemins de l'édition, Paris, Honoré Champion, , p. 37 à 149.
- Jean Bothorel, Bernard Grasset, vie et passion d'un éditeur, Paris, Edition Grasset, Nombreuses références sur Emile Clermont.
- Jean Norton Cru, Témoins : essai d'analyse et de critique des souvenirs de combattants édités en français de 1915 à 1928, Presses universitaires de Nancy, .
- Stéphane Audoin-Rouzeau, Cinq deuils de guerre 1914-1918, Paris, Taillandier, coll. « Texto », , p. 53 à 93.
- Jean-François Domenget, Montherlant critique, Droz, .
Articles
- Lucien Maury, « Émile Clermont : Rubrique « Lettres, œuvres et idées » », Revue Bleue,‎ , p. 761-764.
- « Émile Clermont : Article nécrologique », Le Temps, no 19976,‎ .
- « Émile Clermont : Annonce nécrologique », Le Figaro,‎ .
- « Emile Clermont, tombé au Champ d'Honneur - Annonce nécrologique », Mémorial de la Loire, Edition de Saint-Etienne,‎ .
- Henri de Régnier (7e année), « Grand article d'hommage », L'Excelsior, no 1956,‎ .
- Émile Faguetcommentaire=En première page, « Article », Le Gaulois,‎
- Émile Faguet, « Article nécrologique », Le Mémorial de la Loire, Académie française,‎ .
- " Les Lettres : Emile Clermont " article d'hommage paru dans Le Cri de Paris. No 991 - Dimanche 26 mars 1916
- « La vie et la mort d'Émile Clermont » par Maurice Barrès, grand article donné à la une du journal L'Écho de Paris le 3 avril 1916 . Cet article sera réimprimé dans son intégralité en 1919 dans l'ouvrage de Maurice Barrès : L'Âme française et la guerre pendant la bataille de Verdun, Grasset).
- « Émile Clermont », article nécrologique par Étienne Rey, Bulletin des Écrivains, 1914-1915-1916, no 18, avril 1916.
- " Les écrivains tués à l'ennemi : Emile Clermont " ( p. 761-762 ) revue du Mercure de France. 16 avril 1916 .
- « Émile Clermont » par René Doumic de l'Académie française. ( p. 151-158 ) Article paru dans la Revue des Deux Mondes, ,
- Article nécrologique de Christian Pfister sur Emile Clermont paru dans la Revue historique, fondée par Gabriel Monod. Volume 122 . page 227 . Mai -Juin 1916
- « Émile Clermont » Article d'hommage par René Gillouin paru dans la Revue de Paris, vol. 23,. Mai-Juin 1916 - 23e Année - Tome III - p. 571 à 581.
- " Littérature et Beaux-Arts : Emile Clermont." Article d'hommage dans La Revue Mondiale . 1916 . Volume 116
- " Aux Écrivains Morts pour la France : Emile Clermont " article d'hommage par Étienne Rey, paru dans la revue Le Divan. juillet 1916 ( p. 491-503 )
- " La vie littéraire :Emile Clermont " par Étienne Rey , Journal Le Figaro. 63e Année - Mercredi 10 janvier 1917
- " Les prédispositions catholiques d'Emile Clermont " par P. Bonte . Article paru dans La Revue des Jeunes. 1919
- Grand article littéraire de Paul Souday concernant l'ouvrage de Louise Clermont : Emile Clermont, sa vie et son œuvre. Journal Le Temps . 29 mai 1919.
- « L'âme inquiète d'Émile Clermont », article de Raoul Narsy, Journal des débats, édition du 2 juin 1919.
- " Souvenirs de guerre " article consacré à Emile Clermont par Armand Dayot paru dans le journal Le Gaulois - 22 juin 1919.
- « Émile Clermont. Esquisse d'une biographie morale » par Marie Dutoit, dans La Semaine littéraire, 9 août 1919.
- " Figures contemporaines : Emile Clermont. " par Paul Seippel p. 98-99 (Journal de Genève) - Revue bimensuelle Messidor.5 mai 1920
- " Emile Clermont et la guerre " par Daniel Halévy, paru dans La Revue hebdomadaire. No 40 .
- " Trois morts de la Grande Guerre : Emile Clermont, Robert d'Humières , Augustin Cochin " . Journal Le Nouvelliste de Bretagne. 29 mai 1922
- " Série d'articles sur Emile Clermont " par Auguste Prenat, (Batonnier de l'Ordre des Avocats de Saint Étienne) 1927
- " Émile Clermont " article paru dans la rubrique Revue des Revues. Edition Les Nouvelles littéraires.. Samedi 15 octobre 1927
- « Émile Clermont », article paru dans Revue universelle, vol. 32, 1928.
- " Études et souvenirs sur Emile Clermont " . Grand article de José Vincent. Journal La Croix . dimanche 3 et lundi 4 juin 1928.
- " Hommage à un disparu " par l'académicien Henry de Montherlant. Grand article d'hommage consacré à la disparition regrettée du romancier Émile Clermont paru à la Une du journal Le Figaro. No 180 . Vendredi 29 juin 1934
- « Émile Clermont et l'inquiétude de sa génération » par Jean Balde, dans le bimensuel Le Correspondant, 20 mars 1936, p. 584-594.
- « À l'occasion d'un trentenaire : souvenirs sur Émile Clermont » par Bernard Grasset, dans La Revue hebdomadaire, 47, avril 1938.
- Article dans l'Exelsior à propos de la réédition de Amour Promis, par Edmond Jaloux de l'Académie française. Samedi 2 juillet 1938
- « Plaidoyer pour le romancier du scrupule : Émile Clermont » par Francis Conem, mensuel littéraire Matulu, no 18, octobre 1972.
- « Émile Clermont (1880-1916) », conférence donnée le 11 avril 1987 par Émile Logier, professeur agrégé des lettres honoraire au lycée Claude-Fauriel de Saint-Étienne (des extraits de cette conférence ont été publiés par les Amis du Vieux Saint-Étienne, 1987
- Yvette Wery, « Emile Clermont romancier analyste et psychologue. » (Thèse licence), Revue belge de philologie et d'histoire, Université Catholique de Louvain.,‎ .
- M. Hansoul, « La soif d'absolu dans les romans d’Émile Clermont. » (Thèse licence), Revue belge de philologie et d'histoire, Université Catholique de Louvain., vol. 52,‎ .
Liens externes
- Photos et documents
- Le passage de l'Aisne dans l'exposition virtuelle "La Grande Guerre des Auvergnats", réalisée par Clermont Auvergne Métropole.