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Église Notre-Dame de Rive-de-Gier

L’église Notre-Dame de Rive-de-Gier est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981.

Église Notre-Dame de Rive-de-Gier
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Sainte-Marie-Madeleine-en-Gier (d)
Religion
Patrimonialité
Localisation
Localisation
Coordonnées
45° 31′ 41″ N, 4° 36′ 59″ E
Carte

Les éléments protégés sont les fresques du cœur de l'Église qui ont été réalisées par le peintre Giovanni Zaccheo (1819-1882) entre 1850 et 1853.

Le la première pierre reçu la bénédiction, le l’Église Notre-Dame fut bénie et en 1845 la construction se termina.

L'Église bénéficia d'une restauration intérieure en 1983 avec l'aide du Ministère de la culture, des subventions de l’État et du département ainsi qu'une souscription[1]

Histoire

Remplaçant sur le même lieu, au cœur du bourg primitif, une antique église de style roman vétuste et devenue trop petite, l’Église Notre-Dame a été laborieusement érigée de 1818 à 1823. Inscrite au registre supplémentaire des Monuments Historiques le [2].

Architecture

Extérieur

Elle offre l’apparence d’un temple de style dorique, ses murs sont construits avec les pierres gĂ©lives du Mouillon et l’on peut encore y dĂ©couvrir les initiales des carriers qui les ont extraites. De mĂŞme la première pierre est apparente dans l’angle nord-est de l’édifice, rue Franklin. 

Voute

La voĂ»te est supportĂ©e par les mĂŞmes puissantes colonnes que celles du parvis. Elle n’est faite ni d’un briquetage, ni en pierre de taille mais rĂ©alisĂ©e avec des milliers de briquettes de 9 pouces d’épaisseur (soit 22,5 cm) provenant d’une sorte de tuffeau tirĂ© d’une carrière de l’Ain ; elles sont arrivĂ©es par le canal, environ 8 000 par bateau.

Nef

Elle est éclairée par six lunettes vitrées en verre de cristal blanc et bleu. Ce sont les verres d’origine posés dès 1823, soufflés dans la verrerie Hutter, une verrerie/cristallerie du Grand Terray. Verres que le curé de l’époque décrivit comme « fabrication ordinaire ».

Tableaux et fresques

Des peintures et des fresques décorent tout l’intérieur de Notre Dame. Ce sont les œuvres successives d’un peintre d’origine italienne, Giovanni Zaccheo, né le à Cannobio, sur les rives du lac Majeur et mort à Saint-Etienne le , arrivé en France vers 1840. Son frère François exécute les décors et en 1901, son fils Jean reprend certaines de ses fresques pour les nettoyer.

Les peintures murales ont des motifs floraux et gĂ©omĂ©triques ; elles ont probablement Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par les compagnons formant l’équipe de G. Zaccheo. La dĂ©coration florale, en particulier celle qui se trouve entre les chapelles, devient plus Ă©laborĂ©e et s’enrichit en motifs et en couleurs au fur et Ă  mesure que l’on s’avance vers le chĹ“ur.

Les Ĺ“uvres religieuses sont des fresques. L’artiste applique les couleurs sur du plâtre encore humide a fresco (encore frais). Parlant des Ĺ“uvres de Zaccheo, Claude Prieur l’artiste-peintre qui les restaura a Ă©crit : « les peintures sont de vraies fresques travaillĂ©es Ă  la gouache et reprises en glacis. La couleur est alors fixĂ©e par la cristallisation de la chaux sans rien d’autre ».

Le chœur, primitivement, le mur du chevet était droit et plat et garni de caissons. Zaccheo est chargé de transformer ce fond plat en cul de four. Ce qui lui facilitera l’exécution de l’une des deux œuvres magistrales consacrées à l’Eucharistie.

Pour La Dispute du Saint-Sacrement aussi appelĂ© Le Triomphe de l’Église ou Le Triomphe de l’Eucharistie, Zaccheo s’inspire très librement d’une fresque (la 4e) que RaphaĂ«l a peinte en 1509-1510 dans la Chambre des Signatures au Vatican. C’est la dispute thĂ©ologique, la discussion autour de ce mystère qu’est la prĂ©sence du corps du Christ dans l’Eucharistie. La Sainte TrinitĂ© est au centre du tableau ; en haut Dieu le Père tient un livre ouvert oĂą l’on devine l’alpha et l’omĂ©ga, en un mot l’éternitĂ© ; en-dessous le Christ entourĂ© de sa mère et de Saint Jean Baptiste et au-dessus de l’autel, le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe.

L’ostensoir placé sur l’autel se détache sur le ciel et devient le point de convergence des lignes de perspectives et l’hostie qu’il enferme est la source de cette discussion. Les personnages sont disposés sur deux hémicycles concentriques. Au registre supérieur, les grandes figures de l’Ancien Testament, les patriarches, les bienheureux, sont en présence de Dieu, ils sont sereins : c’est l’Église Triomphante.

Sur la ligne infĂ©rieure, pontifes, prĂ©lats, thĂ©ologiens, laĂŻques s’agitent, s’animent, palabrent, ils cherchent Ă  comprendre ce mystère, avec l’aide de livres, au pied de l’autel. C’est l’Église Militante. A gauche, Dante se reconnait grâce Ă  sa tĂŞte couronnĂ©e de lauriers. Et, sur le cĂ´tĂ© droit, Ă  cĂ´tĂ© des grands de l’Église, avec un clin d’œil malicieux, Giovanni Zaccheo s’est peint avec son frère : c’est sa signature.

En dessous : La Cène : le dernier repas que le Christ prend avec ses disciples avant sa crucifixion et au cours duquel, il institue le sacrement de l’Eucharistie. « Ceci est mon corps, ceci est mon sang Â». Zaccheo s’inspire largement de l’œuvre que LĂ©onard de Vinci a peinte entre 1495 et 1498, dans le RĂ©fectoire du Couvent de Santa Maria delle Grazie (Sainte Marie des Grâces) Ă  Milan.

Le Christ figure majeure du Christianisme est au centre de la reprĂ©sentation, au centre de la chambre, au centre des groupes d’apĂ´tres (6 Ă  gauche, 6 Ă  droite) et au milieu de la fenĂŞtre centrale, ces trois fenĂŞtres ouvertes sur le paysage pouvant symboliser la Sainte TrinitĂ©. Calme, un peu dĂ©tachĂ© des autres personnages, JĂ©sus vient d’annoncer « l’un de vous me trahira Â» et l’effet est immĂ©diat, plus aucun des apĂ´tres ne mange, leurs visages sont tendus et leurs gestes et leurs expressions traduisent leurs divers sentiments ; tous regardent ou prennent le Christ Ă  tĂ©moin. Facilement reconnaissables, Ă  la droite du Christ, Jean l’apĂ´tre bien-aimĂ© et Pierre qui semble le questionner et dans ce mĂŞme groupe, Judas dont la main droite est crispĂ©e sur une bourse…. Toujours du mĂŞme cĂ´tĂ©, Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la table, se trouve, debout, BarthĂ©lemy près des pieds duquel, on peut lire « Giovanni Zaccheo Pinxit 1854 Â».

Au centre de la voûte, G. Zaccheo a peint avec l’Assomption de la Vierge, c’est d’après le restaurateur M. Prieur, « sa plus belle réussite surtout dans les draperies des vêtements de Marie ». Il a retrouvé, gravé dans l’enduit, un quadrillage préliminaire indiquant le professionnalisme de l’artiste.

Autour de cette œuvre, huit médaillons évoquent les litanies de la Vierge sur deux lignes parallèles.

Aux tribunes : six tableaux des voĂ»tes au-dessus des chapelles. Chacun d’eux, placĂ© dans un oculi qui se dĂ©tache d’un trompe l’œil en grisaille, reprĂ©sente un Ă©pisode de la vie de Marie.

Au sud :

Au nord :

Au fond de l’église se trouve la première Ĺ“uvre que Zaccheo ait rĂ©alisĂ©e ici, c’est le Concert d’anges avec Sainte CĂ©cile ; elle se voit très mal parce qu’à demi cachĂ©e par le buffet de l’orgue. Les initiales GZ et la date 1853 occupent le cartouche au sommet de l’arc en plein cintre de la peinture. Ces anges-enfants aussi bien chanteurs que musiciens tournent leurs regards vers le centre de la composition, sur Sainte CĂ©cile qui serait un Ă©tonnant portrait italien. Cette fresque n’a jamais Ă©tĂ© retouchĂ©e avant la restauration de 1983-1987 et il semble qu’elle ait moins d’ampleur que les autres reprĂ©sentations Ă  moins que Zaccheo ait voulu donner une Ă©vocation d’éloignement Ă  ce concert que l’on ne voit qu’en quittant la nef. Il a, en tout cas, rĂ©ussi Ă  donner un aspect concave Ă  ce mur droit.

Vitraux

Les vitraux sont tous signés Mauvernay. Famille de peintres sur verre dont la manufacture a été fondée en 1838, à Saint-Galmier. Leurs œuvres s’inspirent de l’Ancien et du Nouveau Testament, de la vie des saints, des livres historiques et prophétiques. Les éléments du décor sont puisés dans la nature et mettent en évidence le personnage ou soulignent certains aspects du sujet central. Les paysages composés avec rigueur, nous font découvrir des villes, des places, des villages d’inspiration romaine ou de vastes panoramas parcourus par des rivières. Des fleurs éparpillées sur le sol ou incrustées dans les cadres, accompagnent les thèmes traditionnels d’une grande variété.

Chapelles

Chaque chapelle est consacrĂ©e Ă  un thème prĂ©cis : soit un personnage, un usage, (fonts baptismaux) ou une commĂ©moration (chapelle des soldats), ce thème Ă©tant reprĂ©sentĂ© par une statue ou par un tableau central ; la dĂ©coration du vitrail qui Ă©claire et embellit le lieu y ajoute des explications supplĂ©mentaires. 

La chapelle du Sacré-Cœur n’a été aménagée qu’en 1829.

Une statue en marbre du Christ ne laisse aucune Ă©quivoque sur le nom de la chapelle. Le vitrail montre Sainte Marguerite Marie Alacoque (1645-1690), religieuse visitandine Ă  Paray-le-Monial en 1672 qui rĂ©pandit la dĂ©votion au SacrĂ©-CĹ“ur de JĂ©sus Ă  la suite d’apparitions du Christ.

Outre le bas-relief de l’autel consacré à l’Eucharistie, il y a à la table d’autel, d’un côté les dés qui servirent aux soldats pour se partager la tunique du Christ (ils sont entourés d’une couronne d’épines), de l’autre côté, à la même hauteur, toujours entourés d’un bois épineux, les clous avec lesquels le Christ a été crucifié.

Dans cette chapelle : une statue en plâtre de Sainte Barbe. C’est la patronne des pompiers, et de toutes les professions ayant un rapport avec le feu et surtout c’est la patronne des mineurs qui Ă©taient lĂ©gion dans le Rive-de-Gier de l’époque.

Sur les murs, le dĂ©cor peint, très riche en dĂ©tails floraux, met en relief le cĹ“ur rouge vif du motif central. 

La chapelle de Saint François Régis a été édifiée dès 1823, avec celle de Saint Joseph, qui lui fait face, elle donnait l’impression au clergé d’avoir une église en forme de croix.

Sur le tableau central, Saint François RĂ©gis (1597-1640) avec en arrière-plan, la ville du Puy-en-Velay et Saint Michel d'Aiguilhe. Ce tableau est l’œuvre de Jean-Baptiste FrĂ©net. Si l’on ne sait trop Ă  quel moment de la vie de saint François RĂ©gis correspond la reprĂ©sentation de cette Ĺ“uvre, le vitrail ne nous laisse aucun doute : Croix Ă  la main, le saint est missionnaire et la petite Ă©glise est celle de Lalouvesc, en Haute-Loire oĂą il repose. Il est honorĂ© ici car entre 1637 et 1639, d’octobre Ă  avril, le Saint a fortement marquĂ© le Pilat. Remarquable prĂ©dicateur, plusieurs siècles après, on parlait encore de son passage et des croix, dites « de Saint RĂ©gis Â» seraient visibles Ă  Saint Appolinard, Marlhes et La Versanne. Il est dit que le nom de la commune de Saint-RĂ©gis-du -Coin, crĂ©Ă©e en 1858, aurait Ă©tĂ© donnĂ© pour se faire pardonner le mauvais accueil rĂ©servĂ© Ă  l’apĂ´tre par la population du hameau.

La chapelle des Fonts Baptismaux date de 1830. Signée par Frénet, la peinture centrale nous montre Le baptême du Christ par Saint Jean le Baptiste.

Au vitrail, en 496, Saint Rémi, évêque de Reims, baptise Clovis, roi des Francs de 481 à 511 en présence de Clotilde sa femme qui l’avait amené au catholicisme.

La phrase Ă©crite en latin signifie : « Courbe la tĂŞte, fier Sicambre, adore ce que tu as brĂ»lĂ© et brĂ»le ce que tu as adorĂ© Â». Les Sicambres Ă©taient un peuple de Germanie soumis par les Romains en l’an 12, et il s’est confondu par la suite avec les francs, d’oĂą l’interpellation de l’évĂŞque.

Les fonts baptismaux ne sont pas ceux d’origine ; ils ont Ă©tĂ© installĂ©s en 1842 et faits par un Monsieur Adamy de Lyon. Un vitrail Ă  motifs gĂ©omĂ©triques aurait Ă©tĂ© placĂ© sur ce mur de l’ouest après la restauration des fresques, en 1988-1989, Ă  l’instigation du Père Joanny Perrache et par souscription auprès des paroissiens. 

Sur le mur ouest, tableau du Christ en gloire (XIXe siècle) serait une toile (170 Ă— 170), vestige du mobilier de la chapelle des PĂ©nitents blancs. EntourĂ© de quatre cartouches reprĂ©sentant les Ă©pisodes de la Passion : Crucifixion, Jardin des Oliviers, Flagellation et Passage devant le Grand PrĂŞtre, le Christ se dĂ©tache sur un cĹ“ur dorĂ© monumental et son manteau rouge, retenu par une fibule nous laisse voir sa plaie au cĂ´tĂ©, plaies aussi Ă  ses mains largement ouvertes.  

La tribune (1830) est en bois de chêne avec de beaux médaillons sculptés se rapportant à l'Eucharistie. En-dessous, la porte monumentale et ses panneaux ouvragés. Sur le loquet, les lettres A & M de l’Ave Maria.

La chapelle des Soldats : Après la Première Guerre mondiale, elle est dĂ©diĂ©e aux soldats morts dans le conflit et le est inaugurĂ©e une Ĺ“uvre de Mrs Jallicon & Charles de Saint-Étienne (5,35 m de haut et m de large), 230 noms sont inscrits en lettres d’or sur deux plaques de marbre rouge qui encadrent un tableau peint par un artiste parisien Étienne Azambre (1859-1933) qui a spĂ©cialement fait cette huile sur toile, en 1919, pour cette paroisse. Le Christ, en personne soutient un soldat mourant. Au vitrail, la PiĂ©ta, au pied du Calvaire.

Au mur de l’ouest, un autre tableau non signĂ© : une Vierge protectrice de l’école lyonnaise.

La chapelle de Saint Joseph Ă©tablie dès le dĂ©but de la construction de l’église. Au vitrail, la Sainte Famille avec Joseph, Marie et l’enfant JĂ©sus, la date s’y distingue : 1886.

Sur l’autel, la statue de saint Joseph. Si l’on se réfère à la photocopie d’un livret d’un sculpteur italien Vittorio Zanetti ou Victor Zan[3] dont de nombreuses œuvres sont à Saint-Étienne, on lit, en italien qu’il est l’auteur de « deux statues en marbre, un Christ et un Saint Joseph qui se trouvent dans l’église N.D de Rive de Gier… ». Donc, la statue de la chapelle du Sacré-Cœur et celle-ci seraient de cet immigré italien, qui est né à Oneglia en Ligurie en 1859 et est mort en 1940 à Milan. Il dit avoir fait ces statues en 1886.

La chapelle de la Vierge est amĂ©nagĂ©e en 1829 ; les boiseries y sont installĂ©es en 1834 et sur la droite : la statue en plâtre de Saint Éloi, patron des forgerons.

L’autel est surmonté d’une statue en marbre de Marie et sur le bas-relief, c’est la Vierge du Rosaire qui remet un chapelet à Saint Dominique (1170-1221), le chargeant ainsi d’en propager la récitation.

Sur le vitrail, la Vierge de Lourdes entourée des représentations des litanies de la Vierge visualisées et entremêlées de fleurs, en particulier de la rosa mystique qui symbolise sa beauté parfaite, ses vertus.

Les tableaux peints du Chemin de Croix ont été achetés à Rome et installés le 27 février 1863.

Les grands lustres datent de 1874. Ils étaient tout d’abord au gaz avant de passer à l’électricité offerte par Jules Marrel.

Orgue

L’orgue a aussi été installé en 1853 et sort de l’atelier Ducroquet de Paris. Lors de sa mise en place, l'instrument masquait une partie de la fresque de Zaccheo.

Chaire

La chaire de 1822-1823 est placĂ©e au sud entre deux piliers. Elle est en noyer et la cuve est supportĂ©e par deux consoles de style Empire, dĂ©corĂ©es de feuille d’acanthe. Elle comporte des panneaux sculptĂ©s reprĂ©sentant au centre, le Christ, entourĂ© par les Ă©vangĂ©listes : saint Mathieu avec l’ange, saint Luc avec le bĹ“uf, saint Jean avec l’aigle et saint Marc avec le lion (tĂ©tramorphe) ; au sommet de l’abat-voix, c’est de nouveau saint Jean avec l’aigle ou si l’on se rĂ©fère Ă  M. Gilbert Gardes, ce serait une statue fĂ©minine avec un oiseau, allusion Ă  la bonne parole vĂ©hiculĂ©e. Les sculptures de la cuve datent de 1824-1825 et sont de l’ébĂ©niste Pardon de Lyon[4].

Notes et références

  1. Catherine Morellon, Rive de Gier un patrimoine, une richesse, une identité, Rive-de-Gier, 35 p., p 26
  2. Article sur le patrimoine religieux et architectural par la vice-présidente de l'Association Ripagérienne de Recherches Historiques, Mme. BLANC Michelle
  3. Dans un rĂ©sumĂ© qu’il Ă©dite en 1906 et dans lequel il parle de ses contemporains, il Ă©crit en italien : Nel novembre 1885…. per rientrare in St Etienne ove ricomincio altri lavori importanti fra i quali due statue in marmo, un Cristo e un San Guiseppe che si trovano nella chiesa di N. D.di Rive de Gier (p. 62).
  4. Claude Chorel, Histoire de la paroisse et de l’Église Notre Dame de Rive-de-Gier, Rive-de-Gier, Perret, , 123 p.

Annexes

Bibliographie

  • Gilbert Gardes, La CitĂ© Industrielle Rive-de-Gier : MĂ©moire d'un patrimoine, 2010

Liens externes

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