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Zoo d'Amiens

Le Zoo d'Amiens est un parc animalier français situé dans les Hauts-de-France, à Amiens. Fondé en 1952, sous le nom de Jardin zoologique d'Amiens et initialement municipal, il est aujourd'hui géré par la communauté d'agglomération Amiens Métropole.

Parc zoologique d'Amiens

Image illustrative de l’article Zoo d'Amiens
Logo zoo Amiens MĂ©tropĂ´le
Image illustrative de l’article Zoo d'Amiens
entrée du zoo

Date d'ouverture
Propriétaire Amiens métropole
Direction Xavier Vaillant[1]
Situation Esplanade de la Hotoie
80000 Amiens
Superficie 6,5 hectares
Latitude
Longitude
49° 54′ 02″ nord, 2° 16′ 40″ est
Nombre d'animaux environ 300
Nombre d'espèces 89 revendiquées[2]
Nombre de visiteurs annuels 192 901 (2017)[3]
Accréditations EAZA et AFdPZ
Site web site officiel
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Zoo d'Amiens
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Zoo d'Amiens
GĂ©olocalisation sur la carte : Somme
(Voir situation sur carte : Somme)
Zoo d'Amiens

Le parc zoologique d'Amiens est membre permanent de l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA) depuis 2001.

Historique

Création du zoo

L’histoire du parc zoologique d’Amiens Métropole commence en 1949, lorsque la municipalité, dirigée par Maurice Vast, décide de doter la ville d'Amiens d’un parc zoologique. À l’époque, le jardin botanique de la petite Hotoie, jouxtant la guinguette, le Pavillon bleu, est à l’abandon. On décide d’y installer le futur parc zoologique d’Amiens. Deux ans plus tard le site est prêt et le zoo d’Amiens ouvre ses portes le 22 mai 1952 à l’occasion de la foire-exposition de Picardie qui se déroule au parc de la Hotoie. Les animaux sont tout d’abord prêtés par d'autres zoos, Parc zoologique de Clères en Seine-Maritime, Parc zoologique de Paris (zoo de Vincennes)... D’autres sont capturés dans leur milieu naturel et proviennent aussi bien des colonies d’Afrique que de la baie de Somme.

L’acquisition de nouvelles espèces

La collection s’étoffe tout au long de la décennie suivante. La municipalité soutient financièrement le parc et la « société des amis du zoo » participe activement au financement des nouvelles acquisitions. Cette association organise de nombreuses manifestations dans le but de récolter des fonds, comme le fameux corso fleuri, aujourd’hui disparu. Ainsi, en 1960, le zoo compte environ 70 espèces allant du lion à l’ours polaire, en passant par la girafe, le chimpanzé et le crocodile. À cette époque, les parcs zoologiques en général, gèrent leur collection selon une logique d’accumulation. Le but étant de montrer aux visiteurs le plus d’espèces possible dans un minimum d’espace. Cependant, leurs conditions d’accueil sont discutables et les conditions d’hygiène et de sécurité sont remises en cause.

Adaptation du zoo d'Amiens aux nouvelles préoccupations environnementales

En 1970, la municipalité décide de réaliser un certain nombre de grands travaux afin de mettre le parc aux normes et d’offrir de meilleures conditions de vie aux animaux du zoo. Dans un premier temps, le zoo connait sa première extension, ce qui permet l’arrivée de Sandrine, la célèbre éléphante. Puis une fauverie et une singerie sortent de terre en 1972 pour héberger la vingtaine de félins, et la quarantaine de primates du parc. Ces constructions sont suivies en 1973, par un bâtiment pour éléphants et un second pour les girafes. Ces conditions d’hébergements sont modernes pour l’époque et améliore grandement la qualité de vie des pensionnaires du parc. Pour preuve, le couple de girafes donne naissance à la première girafe sur le sol français en 1974. D’autres naissances suivront.

Les années 1970 sont marquées par une prise de conscience internationale des questions environnementales. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction dite Convention de Washington est signée en 1973 et la France la ratifie cinq ans plus tard. Le rôle des parcs zoologiques dans la conservation des espèces et de leur environnement se dessine et le zoo d’Amiens n’est pas en reste, bien au contraire. Avec l’avènement de l’éducation à l’environnement, le parc zoologique d’Amiens devient précurseur en la matière. En effet, en 1982, il est l’un des trois premiers parcs français à se doter d’un service pédagogique avec les zoos de Vincennes et de la Forêt de Chizé dans les Deux-Sèvres.

RĂ©novation du zoo

Alors que d’autres zoos prennent leur essor dans les années 1980, celui d’Amiens s’essouffle. Sa fréquentation chute, ses moyens restent limités et ses installations deviennent vétustes. Le parc évolue peu et une nouvelle fois des questions de sécurité et de salubrité se posent. La municipalité décide de sa rénovation totale en 1995. Ce projet met l’accent sur plusieurs points :

  • Semi-libertĂ© pour un maximum d’animaux qui seront prĂ©sentĂ©s dans des enclos adaptĂ©s, essayant de recrĂ©er l’écosystème de leur milieu naturel.
  • Le dĂ©part des grands mammifères, ainsi que des espèces dangereuses comme les fauves.
  • L’exploitation du cadre agrĂ©able de la Hotoie, avec ses arbres centenaires, ses Ă®les et ses cours d’eau ramifiĂ©s.
  • La crĂ©ation d’un parcours pĂ©dagogique.
  • Un nouveau bâtiment d’accueil pour le public.

Le parc zoologique de la Hotoie ferme ses portes pour rĂ©novation en 1998. Durant la phase de travaux la fauverie est rasĂ©e pour faire place Ă  l’actuel bâtiment d’accueil. Un bassin de 1 200 m3 est creusĂ© devant l’ancienne giraferie pour accueillir les otaries et quatre Ă®les sont amĂ©nagĂ©es autour d’un bâtiment central pour accueillir des primates.

Le zoo rouvre ses portes le 23 mai 1999, inauguré par le maire de l’époque, Gilles de Robien. Le nouveau zoo connaît immédiatement le succès puisque cent mille visiteurs se rendent au parc dans les six mois qui suivent sa réouverture. La rénovation du parc zoologique arrive à son terme en juillet 2003 avec l’accueil de deux nouvelles éléphantes dans un bâtiment refait à neuf. Cette arrivée donnant le coup d’envoi au retour des grands mammifères pour les projets futurs.

Les acquisitions récentes du zoo d'Amiens

En 2011, les arrivées successives d’un groupe d’addax et d’un couple de tamarins de Goeldi, deux espèces incluses dans le Programme européen pour les espèces menacées (EEP), traduisent les efforts constants du parc zoologique amiénois dans la conservation des espèces en danger d’extinction.

Les 6 et 7 janvier 2016, à la suite de la liquidation judiciaire du Parc zoologique Val d'Hérault nature, le zoo d'Amiens a recueilli cinq espèces d'oiseaux (2 Cacatoès soufré, 2 éperonniers napoléon, 2 tragopans satyre, 2 faisans d’Elliot et deux faisans de Vieillot)[4]

Horizon 2019

Le parc va s'agrandir d'un côté par extension sur l'ancienne discothèque "La Pavillon Bleu" (acquise en 2013) qui deviendra un restaurant avec terrasse de 100 places ouvert aux visiteurs du zoo le midi et aux "extérieurs" le soir[5].

L'agrandissement des enclos des éléphants et l'île des gibbons, le réaménagement du bassin des manchots avec une nouvelle vision subaquatique.

L'Aménagement d'un aquarium dans l'ancienne église Saint-Firmin (en cours d'acquisition)[6].

Des acquisitions de terrains sont prévues, comme l'ancien garage Mercedes[7].

Un nouvel espace enfant qui prendra la place de l'actuel zone technique du zoo qui déménagera et se rapprochera du bâtiment administratif.

Le retour des tigres, girafes et autres animaux sont aussi prévue.

Les missions du zoo d'Amiens

Le zoo d'Amiens s'est assigné trois missions:

  • la conservation d'espèces;
  • l'information et l'Ă©ducation du public;
  • la recherche scientifique.

Parallèlement à sa mutation, et grâce aux progrès réalisés en matière de bien être des animaux, mais aussi en matière de pédagogie et de conservation, le parc zoologique d’Amiens devient membre de :

Ces engagements dans des associations internationales traduisent le désir du zoo d’Amiens de s’investir dans la conservation des espèces menacées, l’éducation du public et la recherche scientifique. Ces trois points devenant les fils directeurs de la politique du parc dans les années 2000.

En 2006, l’EAZA décerne un prix au zoo d’Amiens pour la qualité de son travail éducatif lors d’une campagne de sensibilisation pour la sauvegarde des rhinocéros.

Ouverture au public

  • Basse saison : du 1er fĂ©vrier au 31 mars et du 1er octobre au 15 novembre.

- Ouvert tous les jours de 10 h Ă  17 h.

  • Haute saison : du 1er avril au 30 septembre

- Du lundi au samedi de 10 h Ă  18 h.
- Dimanches et jours fériés du 10 h à 19 h.

Collection

Les animaux sont présentés derrière des vitres, ou des grillages selon le cas. Seule une zone du zoo permet l'approche des animaux (animaux de compagnies de la ferme pédagogique).

  • Liste mis Ă  jour le 9 avril 2018
Espèce Nom binominal Statut de conservation UICN Illustration Zoo
Espèces présentées au public
AddaxAddax nasomaculatusCR - EEP
Agouti d'AzaraDasyprocta azaraeDD - EEP
Aigrette garzetteEgretta garzettaLC
AlpagaVicugna pacosLC
Ara araraunaAra araraunaLC
Ara de BuffonAra ambiguusEN - EEP
Atèle à ventre blancAteles hybridusCR - EEP
AutrucheStruthioLC
Bernache de MagellanChloephaga pictaLC
Bernache du CanadaBranta canadensisLC
Bernache nonnetteBranta leucopsisLC
Cacatoès soufréCacatua sulphureaCR - EEP
Calao festonnéRhyticeros undulatusLC - EEP
Calaos terrestres d'AbyssinieBucorve d'AbyssinieLC - EEP
Canard carolinAix sponsaLC
Canard mandarinAix galericulataLC
Canard noirâtreAnas sparsaLC
Capucin Ă  Ă©paules blanchesCebus capucinusLC - EEP
CapybaraHydrochoerus hydrochaerisLC
Casoar Ă  casqueCasuarius casuariusVU - EEP
Chèvre naineCapra hircusLC
Chien des buissonsSpeothos venaticusNT - EEP
Cigogne blancheCiconia ciconiaLC
Cobe de LechweKobus lecheLC - EEP
Cochon d'IndeCavia porcellusLC
Cochon LaineuxSus scrofa domnestican.c.
Conure soleilAratinga solstitialisEN
Cygne Ă  cou noirCygnus melancoryphusLC
Dik-dik de KirkMadoqua kirkiiLC - EEP
DindeMeleagris gallopavoLC
Ecureuil de PrevostCallosciurus prevostiiLC
ÉmeuDromaius novaehollandiaeLC
Éperonnier napoléonPolyplectron napoleonisVU - EEP
Faisan de VieillotLophura Ignita Rufan.c.
Flamant rosePhoenicopterus roseusLC
Gazelle dorcasGazella dorcasVU - EEP
Gibbon Ă  mains blanchesHylobates larEN - EEP
Grue couronnéeBalearica pavoninaVU - EEP
Grue demoiselleGrus virgoLC
Grue du JaponGrus japonensisEN - EEP
Harfang des neigesBubo scandiacusLC
HĂ©ron bihoreauNycticorax nycticoraxLC
Héron garde-bœufsBubulcus ibisLC
Hibou grand-ducBubo buboLC
Ibis sacréThreskiornis aethiopicusLC
Kamichi Ă  collierChauna torquataLC
Martin-chasseur géantDacelo novaeguineaeLC
Loutre cendréeAmblonyx cinereusVU
Maki cattaLemur cattaEN - EEP
Maki vari noir et blancVarecia variegataCR - EEP
Maki vari rouxVarecia rubraCR - EEP
Manchot de HumboldtSpheniscus humboldtiVU - EEP
OcelotLeopardus pardalisLC
Oie à tête barréeAnser indicusLC
Otarie de CalifornieZalophus californianusLC - EEP
Ouistiti Ă  toupets blancsCallithrix jacchusLC
Ouistiti pygméeCebuella pygmaeaLC
Panda rouxAilurus fulgensVU - EEP
PĂ©lican blancPelecanus onocrotalusLC
Perruche de patagonieCyanoliseus patagonusLC
Pintade de NumidieNumida meleagrisLC
PouleGallus gallus domesticusn.c.
SaĂŻmiri Ă  tĂŞte noireSaimiri sciureusLC - EEP
Sanglier des VisayasSus cebifronsCR - EEP
ServalLeptailurus servalLC
SuricateSuricata suricattaLC
Tadorne casarcaTadorna ferrugineaLC
Tadorne de BelonTadorna tadornaLC
Tamarin de GoeldiCallimico goeldiiVU - EEP
Tamarin empereurSaguinus imperatorLC - EEP
Tamarin lion à tête doréeLeontopithecus chrysomelasEN - EEP
Tapir terrestreTapirus terrestrisVU - EEP
Tortue de FlorideTrachemys scripta elegansn.c.
Tragopan satyreTragopan satyraNT
Wallabie de bennethMacropus rufogriseusLC
Zèbre de ChapmanEquus quagga antiquorumn.c.
ZĂ©bu nainBos taurus indicusn.c.
Espèces non présentées au public
Émyde à cou rayéMauremys sinensisEN
Mantelle doréeMantella aurantiacaCR
Mygale rose du ChiliGrammostola rosean.c.
Phasme Ă  tiareExtatosoma tiaratumn.c.
Phasme gauloisClonopsis gallican.c.
Python royalPython regiusLC
Rat domestiqueRattus norvegicusLC
Serpent des blésPantherophis guttatusLC

Abréviation :
CR : En danger critique d'extinction
DD : Données insuffisantes
EEP : Programme européen pour les espèces menacées
EN : En danger
LC : Préoccupation mineure
n.c. : non connu
NT : Quasi menacé
VU : Vulnérable

Naissances notables

Bahia, femelle ocelot née le 7 juin 2015 au Zoo d'Amiens
3 des six bébés suricates nés au zoo d'Amiens au mois d'août 2015
  • 2003 : Tapirs terrestres (3 bĂ©bĂ©s)
  • 2012 : Otarie de Californie (1 femelle nĂ©e le 12 juin)
  • 2012 : Panda roux (GaĂŻa, 1 femelle nĂ©e le 8 juillet)
  • 2013 : Suricates (5 bĂ©bĂ©s nĂ©s le 12 fĂ©vrier)
  • 2013 : Otarie de Californie (Nelson, 1 mâle nĂ© le 15 juin)
  • 2013 : Sangliers des Visayas (3 petits nĂ©s le 21 juillet)
  • 2014 : Gibbon Lar (naissance de Timun)
  • 2015 : Tamarin de Goeldi (1 petit courant juillet)
  • 2015 : Ocelot (Bahia nĂ©e le 7 juin)
  • 2015 : Suricates (6 petits nĂ©s le 2 aoĂ»t)
  • 2022 : Tigre de Sumatra (1 mâle nĂ© le 17 septembre)

Animaux retiré des collections

Certains animaux ont été transférés vers d'autres zoos, notamment à cause des travaux dans le zoo.
Atèle de Geoffroy
Cacatoès à huppe jaune
Coati roux
Cochon vietnamien
Cygne noir
Éléphant d'Asie (qui ont rejoint le zoo Pairi Daiza en Belgique)
Faisan d'Elliot
Fuligule morillon
Héron cendré
Iguane vert
Perruche souris
Sapajou Capucin
Tamarin pinché

Fréquentation

Depuis 2000, la fréquentation est en nette hausse, a plus que doublé. La clientèle principale est française, majoritairement des Hauts-de-France; mais l'étrangère de proximité se développe depuis de nombreuses années.

Fréquentation du zoo d'Amiens (2000 à 2009)[8] - [9]
Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
FrĂ©quentation 93 035 78 870 68 889 85 019 107 098 100 771 86 105 107 026 115 188 131 441
Fréquentation du zoo d'Amiens (2010 à 2019)[8] - [9] - [10]
Année 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016[11] 2017[3] 2018[12] 2019[12]
FrĂ©quentation 124 097 146 951 150 970 149 478 161 128 185 944 183 521 191 306 170 660 174 712
Fréquentation du zoo d'Amiens (à partir de 2020)
Année 2020[12] 2021 2022[13]
Fréquentation 138 418 168 046 232 068

en 2020, les chiffres sont à la baisse en raison de la pandémie de Covid-19, mais la fréquentation de septembre à décembre 2020 ne sont pas communiqué par le document de Somme Tourisme.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes, sources et références

  1. « Le nouveau directeur du zoo n’est pas venu les mains vides à Amiens », sur courrier-picard.fr (consulté le )
  2. « Zoo Amiens Métropole, saison 2018 », sur amiens.fr (consulté le )
  3. « Evolution de la fréquentation des lieux de visites de la Somme : 2016/2017/2018 », Agence de Développement et de Réservation Touristique de la Somme (consulté le ).
  4. Zoo d'Amiens Métropole - officiel, « (message sur Facebook officiel », Facebook, (consulté le ).
  5. Thierry Griois, « Vers un nouveau zoo à Amiens à l’horizon 2019 », courrier-picard.fr (consulté le ).
  6. Bakhti Zouad, « L'église Saint-Firmin rattachée au zoo ? », courrier-picard.fr (consulté le ).
  7. Delphine Richard, « AMIENS Et si jamais les singes ou les éléphants s’évadaient du zoo ? C’est prévu ! », courrier-picard.fr (consulté le ).
  8. « Evolution du nombre de visiteurs dans les lieux de visites du département de La Somme : 2000-2010 », Agence de Développement et de Réservation Touristique de la Somme (consulté le ).
  9. « Evolution de la fréquentation des lieux de visites de la Somme : 2011/2012/2013 », Agence de Développement et de Réservation Touristique de la Somme (consulté le ).
  10. « Evolution de la fréquentation des lieux de visites de la Somme : 2013/2014/2015 », Agence de Développement et de Réservation Touristique de la Somme (consulté le ).
  11. « Evolution de la fréquentation des lieux de visites de la Somme : 2015/2016/2017 », Agence de Développement et de Réservation Touristique de la Somme (consulté le ).
  12. « Evolution de la fréquentation des lieux de visites de la Somme : 2018/2019/2020 », Agence de Développement et de Réservation Touristique de la Somme (consulté le ).
  13. « Les principaux sites touristiques d’Amiens ont retrouvé leur niveau de fréquentation d’avant Covid » (consulté le ).
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