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Yves Reynier

Yves Reynier, né le à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), est un plasticien contemporain français qui, à la façon de collages, réalise des « objets »[1].

Yves Reynier
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Biographie
Naissance
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Biographie

Après avoir quitté le lycée de Limoges pour exercer des petits métiers, Yves Reynier, sous l'influence de ses lectures, notamment de Blaise Cendrars, part en Israël pour un kibboutz qu'il quitte rapidement pour le rivage de la Mer Rouge, en souvenir de Rimbaud, et se retrouve à Istanbul. Il découvre à cette époque les auteurs de la Beat Generation, Kerouac, Burroughs, Ginsberg. De retour à Limoges, les amis qu'il fréquente l'ouvrent à la photographie et au cinéma contemporains ainsi qu'à la lecture du dadaïste berlinois Raoul Haussmann, qui habite non loin de chez lui. Il écrit alors de la poésie[2].

InstallĂ© Ă  Paris oĂą il rencontre Arthur Adamov qui lui parle d’Antonin Artaud et de Roger Gilbert-Lecomte, Yves Reynier commence Ă  peindre en 1968. Il visite alors galeries et musĂ©es, dĂ©couvre Poliakoff, Bram Van Velde et Hartung, Fontana et Klein, un peu plus tard Supports/Surfaces et Warhol. « Mes premières peintures Ă©taient marquĂ©es par l’expressionnisme abstrait et la recherche d’un langage sur l’inconscient Â», dit-il. En 1971 il expose pendant une semaine avec quelques amis artistes dans le mĂ©tro, sur neuf panneaux de la station Denfert-Rochereau, « des affiches constituĂ©es en quatre bandes de points très serrĂ©s Â». Il quitte ensuite Paris pour l’Allemagne en espĂ©rant voir Beuys dont le travail Ă  partir du chamanisme l’avait troublĂ© puis aboutit Ă  NĂ®mes oĂą sa peinture se dĂ©veloppe « dans le sillage de Kandinsky, de Klee, de MirĂł, de Wols Â». « Très conscient de mon dĂ©calage, je m’appuyais malgrĂ© tout sur eux pour trouver ma voie et marquer un Ă©cart avec l’actualitĂ© de ces annĂ©es 1970. En m’adossant Ă  leur travail, je me suis mis Ă  peindre dans la solitude Â»[3]. Ă€ la suite de la prĂ©sentation de ces peintures au Grand Palais en 1973, il est retenu par Balthus, « faisant fi du jury », comme pensionnaire de la Villa MĂ©dicis pour deux ans. Cette dĂ©cision de Balthus change sa vie.

A Rome Yves Reynier rencontre Christian Gabriel/le Guez Ricord, Alain Suby, François Rouan, GĂ©rard Grisey, W. Skoda et dĂ©couvre l’art romain et italien. « Le plus important pour mon travail a Ă©tĂ© la dĂ©couverte des jardins maniĂ©ristes, des grotesques, des mosaĂŻques, des fresques romaines; ces fresques dont il ne reste que quelques fragments de figures dans un ensemble qui s’est effacĂ© et qu’il faut (mais le faut-il ?) reconstituer par l’imagination. Cette double dĂ©termination - avec d’un cĂ´tĂ© le surgissement d’une figure au milieu d’un espace qui lui est devenu Ă©tranger, et de l’autre un fragment comme seul tĂ©moignage d’une totalitĂ© – m’a profondĂ©ment interrogĂ©. Grâce Ă  l’amitiĂ© d’un architecte pensionnaire de la Villa MĂ©dicis, j’ai aussi pu Ă©tudier le travail de Francesco Borromini, son apprĂ©hension des espaces complexes avec leurs courbes, leurs ellipses, leurs effets de « dĂ©formation ». Je peux encore ajouter que la Maison dorĂ©e de NĂ©ron et sa salle octogonale ou le théâtre maritime de la Villa Hadriana m’ont beaucoup influencĂ© et fait rĂŞver. Â», se souvient-il[4].

Au retour de Rome, fin 1975, Yves Reynier s’installe dans un atelier de la CitĂ© des arts puis dĂ©cide donc de revenir Ă  NĂ®mes. Il y enseignera Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts. « Cette ville, comme presque toutes les villes de province Ă©tait Ă  l’époque un dĂ©sert culturel. Ma dĂ©cision Ă©tait une sorte de suicide artistique car dans mon idĂ©e tout se passait Ă  Paris. Mais finalement, comme d’habitude, je me trompais Â»[5]. Il s'y lie avec Claude Viallat. Il commence alors Ă  dĂ©couper ses toiles pour la fabrication de collages, intĂ©grant par la suite, Ă  partir de 1979, diffĂ©rents objets. Ces Ĺ“uvres sont exposĂ©es en 1978 au MusĂ©e d'art moderne de Saint-Étienne, Ă  l’UniversitĂ© du Mirail de Toulouse, au CAPC de Bordeaux en 1979, en 1980 de nouveau au MusĂ©e de Saint-Étienne et Ă  la biennale de Venise (Ă©glise San-Lorenzo). Yves Reynier se trouve alors dans plusieurs expositions associĂ© aux artistes issus de la mouvance de Supports/Surfaces.

En 1986, Yves Reynier est invité à la biennale de Venise pour l’exposition Art et alchimie. Après la maladie et la mort de sa compagne il effectue des voyages en Italie, en Grèce, et aux États-Unis puis en Chine, réalisant des dessins et aquarelles dont se nourrit sa création.

Le collage selon Yves Reynier

Quand Yves Reynier aborde le collage, cette forme, confie-t-il, « Ă©tait moins une certitude que ce qui exprimait le mieux mes doutes Â». Si, comme dans les fresques antiques, « il y a dans ces collages la trace ou l’effet d’un processus de destruction, (…) il est un point de dĂ©part et non le rĂ©sultat d’une dĂ©cision. Lentement s’affirme une manière de faire retour Ă  la peinture par son envers, d’en retrouver les figures et l’unitĂ©. Je pense le processus de collage comme un geste pictural mĂŞme si l’espace auquel il ouvre est incomplet, complexe, poly-centrĂ© Â». Semblablement, dans ses expositions, la disposition dans l’espace de ses collages « ne visait pas Ă  une dĂ©construction conceptuelle du mur et de la relation frontale qu’il instaure. Je voulais qu’entre ces collages, une ou plusieurs lignes invisibles (re)constituent comme un dessin, donc un tout »[6].

Le collage, pour Reynier « permet de juxtaposer de multiples Ă©lĂ©ments signifiants : matĂ©riaux, symboles, mĂ©moire, Ă©motions et mĂŞme ce qui naĂ®t de la surprise de l’objet achevĂ© et que l’on n’avait pas prĂ©vu Â». Dans son travail, « des sensations et des souvenirs, des rencontres dans le prĂ©sent le plus immĂ©diat et des restes de choses anciennes voire inconscientes se mĂŞlent Â». Ainsi les baguettes du mikado qui apparaissent dans de nombreuses Ĺ“uvres sont des mĂ©taphores poĂ©tiques du Yi-king qui lui Ă©voquent la peinture d’Uccello ou le cinĂ©ma de Kurosawa tandis que les cornes de taureau ou de cerf renvoient Ă  des thèmes picturaux, prĂ©sents notamment chez Picasso, Pollock et Masson, ou littĂ©raires, « sans oublier tous les rites sexuels associĂ©s aux cornes (fĂ©conditĂ©, abondance, puissance) Â». Ses planches Ă  dĂ©couper peuvent ainsi se confondre en son esprit avec « une pierre tombale irlandaise, le tailloir d’argent des contes du Graal ou une forme en bois de H. Arp Â». Les nombreuses rĂ©fĂ©rences aux mĂ©dicaments « s’expliquent par la longue maladie Â» de sa compagne « et leur prĂ©sence permanente Â» Ă  cĂ´tĂ© de lui[7]. Ses collages mĂŞlent chez Yves Reynier aux souvenirs involontaires, « les sensations confuses qu’offrent la vie et toutes sortes d’images vĂ©hiculĂ©es par notre sociĂ©tĂ© Â»[8].

Dans la « logique poĂ©tique Â» du collage qui rĂ©alise la condensation d' Â« un maximum de significations Â», «  les Ă©lĂ©ments strictement sensitifs, comme les couleurs ou la texture des matĂ©riaux Â» demeurent pour Yves Reynier essentiels. « MĂŞme si des questions sur l’image, sur le paganisme, sur les savoirs Ă©sotĂ©riques peuvent parcourir mes Ĺ“uvres, elles doivent se fondre dans cette approche d’une image d’avant les images. La poĂ©sie d’Ezra Pound avec ses rapprochements d’écritures multiples - conteurs africains, troubadours, poètes chinois - sa dimension de l’idĂ©ogramme qu’il a mise en avant est très proche de ce que je cherche. Â», « une fenĂŞtre pour amener l’art vers une rĂ©alitĂ© autre que la sienne Â»[9]. « Les significations de ces objets et images ont leur importance. Mais elles sont loin d’être toutes liĂ©es Ă  des images sacrĂ©es ou magiques Â». Elles « ne doivent pas occulter les autres aspects du travail : de nombreux collages procèdent de matĂ©riaux abstraits, de relations entre couleurs ou textures, d’une invention aussi qui est aventureuse et leur donne leur fragilitĂ© et par laquelle le fragment devient une approche de ce qui est de l’ordre des « mĂ©tamorphoses »[10].

« Je suis le plus souvent conduit par des « images » dont le sens m’échappe, comme si, dans l’atelier, les choses se faisaient de leur propre initiative Â», reconnaĂ®t Yves Reynier. « Comment cela se combine ? Comment cela fait sens ? Â», s'interroge-t-il - « le plus souvent, je n’en sais rien. (...) Il y a, au dĂ©part, une première image qui est comme un « flash » ; c’est elle qui va dĂ©clencher un processus de rĂ©collection d’autres images Â». Des objets de rebut qu'il recueille Yves Reynier fait « de petits poèmes visuels. (…) C’est la beautĂ© qui souvent ne se connaĂ®t pas elle-mĂŞme que je tente de remettre en circulation Â» [10].

Interprétations

« C'est un art de capture et de conjuration – plaisir des dĂ©bris disparates assemblĂ©s comme un butin, agencĂ©s comme pour retenir des sensations et des ombres d'enfance Â», analyse en 1989 RĂ©gis Durand[11]. Ses « trĂ©sors Â» sont « tarots, miroirs, boules, baguettes de mikado, plumes, cornes, tissus sacerdotaux Â», qui, dans ses collages, constituent comme des phrases dont la syntaxe varie, « lisse ou touffue, faite de superpositions fragiles ou de hĂ©rissements Â», leurs Ă©lĂ©ments s'enroulant ou se suspendant autour de leur point d'appui comme « trophĂ©es Â» ou « ex-voto Â», « icĂ´nes Â» ou « reliques Â». L'espace sinueux, « fractal Â», des « fĂ©tiches provisoires Â» d'Yves Reynier est, pour RĂ©gis Durand, « espace de jeu, de cachettes et de captures Â». Les « blocs de magie Â» qu'ils constituent, simultanĂ©ment « pièges et proies Â», rassemblent « des dĂ©bris de mythes et de lĂ©gendes Â».

Peut-on nommer « peintures Â», s'interroge en 1990 Daniel Biga[12], les Ĺ“uvres ou les pièces d'Yves Reynier ? Il prĂ©fère qualifier de « choses Â» - « choses petites, pauvres et prĂ©cieuses, amalgames de disparitĂ©s et de contradictions Â» - ses « objets assemblĂ©s puis collĂ©s, rĂ©union de dĂ©bris de diverses rĂ©cupĂ©rations comme d'histoires variĂ©es Â», « vestiges des traditions, des plus populaires comme des plus rares Â». Devant ces « intimes murmureurs Â», certains diront : « Il n'y a rien lĂ  ! Â». « Presque rien, vous dites vrai Â», assure Biga,: « le vrai regard se pose et voit le peu. L'Ĺ“uvre est domestique ; elle est faite de ce que l'on a nĂ©gligĂ©, Ă  peine perçu, non conscientisĂ©. Elle s'est posĂ©e lĂ , sur le mur, tel un insecte : un cousin, un frelon, une libellule...  Â». Pour Biga, « ces reliques nous plongent au cĹ“ur du temps Â» : « fragments des archĂ©types de base, Ă©lĂ©ments des fondations de l'homme occidental et mĂ©diterranĂ©en, morceaux du simple arrachĂ©s Ă  la boue, au magma de nos dĂ©chets, ils appellent Ă  l'Ă©veil Â». Yves Reynier serait ainsi « art-chĂ©ologue de la mĂ©moire collective Â». L'inventaire rĂ©alisĂ© est « le contenu type du trĂ©sor de l'enfant, donc du trĂ©sor de l'humanitĂ© Ă©ternelle Â».

Beau « comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine Ă  coudre et d'un parapluie Â», Ă©crivait LautrĂ©amont. Les rencontres, non seulement externes mais intimes, dont sont constituĂ©es les Ĺ“uvres d'Yves Reynier rĂ©alisent chaque fois, selon Michel-Georges Bernard en 1998[13], une « fusion (…) en un Ă©nigmatique sur-objet, vrillant soudain de son timbre neuf l'espace des choses jusque-lĂ  familières Â». DĂ©tachant tout juste des bribes du monde qu'il parcourt « comme s'il venait d'ailleurs Â», Yves Reynier, « dans l'acuitĂ© de regard d'une ethnologie mĂ©taphysique Â», serait « l'arpenteur, le dĂ©couvreur (…) du plus proche quotidien, du stupĂ©fiant exotisme, inaperçu, de l'ordinaire Â». Il sauve ses objets trouvĂ©s au moment oĂą ils touchaient, extĂ©nuĂ©s, au seuil de leur effondrement, interrompt leur chute, leur dispersion. Ces objets dormeurs, diffusant « dans leur sillage les effluves emmĂŞlĂ©es des jours, des gestes accumulĂ©es en eux Â», Yves Reynier « les exhume de l'ombre, les reconduit au beau milieu du monde (…), interroge le presque-plus-rien de leur prĂ©sence pauvre, Ă  mesure la ravive, renforce, renouvelle, jusqu'Ă  ce qu'ils irradient au plus fixement l'on-ne-sait-quoi vertigineux de la prĂ©sence mĂŞme Â». Sa dĂ©marche semble « ajourer l'invisible gravitation, tectonique, qui les porte les uns souterrainement vers les autres Â», « dĂ©busque le principe mĂŞme Â» de la rĂ©alitĂ© : Â« formation des galaxies ou planètes, articulation mouvante des continents, itinĂ©raire alĂ©atoire des vivants, des gènes ou des langues, l'univers entier n'en finit pas Ă  perte de vue de prendre figure de collage immense, de longue, incessante, innombrable rectification Â».

Jugement

« [Yves Reynier rĂ©alise] des collages de dimensions modestes, rythmĂ©s par le contrepoint subtil des couleurs, en demi-teintes, et des dĂ©coupes, toutes en saillies. (…) Il Ă©labore d’étranges poèmes visuels oĂą, de la vue au toucher, il dit son goĂ»t pour le mĂ©tissage des cultures et la sensualitĂ© des choses. Ainsi naissent des Ĺ“uvres hybrides, mĂŞlant de la peinture Ă  des baguettes de mikado, des reproductions de Giulio Romano Ă  de la fourrure, des tissus sacerdotaux Ă  des oiseaux morts. Ce faisant, l’artiste passe de la planĂ©ĂŻtĂ© des travaux du dĂ©but aux trois dimensions de hauts-reliefs, jusqu’à l’emploi direct d’objets comme support, telles les planches Ă  dĂ©couper voire, plus rĂ©cemment, les planches de skate. Â»

Guy Tosatto, Reliquaires du Rêve, dans Yves Reynier, Actes Sud / Carré d’Art, 1999, p. 10-11

Expositions personnelles

  • 1975 : Villa MĂ©dicis, Rome
  • 1977 : MusĂ©e Fabre, Montpellier
  • 1978 : galerie Danièle CrĂ©gut, NĂ®mes
  • 1979 : Med a Mothi, Montpellier ; Centre d'arts plastiques contemporains de Bordeaux
  • 1980 : galerie Baudoin Lebon, Paris
  • 1981 : galerie Catherine Issert, Saint-Paul-de-Vence
  • 1982 : galerie Baudoin Lebon, Paris
  • 1984 : Bouillon-Reynier-Vieille, Centre Georges-Pompidou, Paris ; Tokyo gallery, Tokyo, Japon
  • 1986 : galerie Baudoin Lebon, Paris ; galerie Zographia, Bordeaux ; Forum, Zurich, stand galerie Baudoin Lebon
  • 1987 : Dessins, galerie CircĂ©, NĂ®mes
  • 1989 : galerie Athanor, Marseille ; Tolarno galleries, Melbourne, Australie ; galerie Baudoin Lebon, Paris ; galerie Christian Laune, Montpellier
  • 1990 : Ă©cole des beaux-arts et galerie des beaux-arts de Nantes, Nantes ; FlAC, Stand galerie Baudoin Lebon, Paris ; CarrĂ© d'art, Galerie des Arènes, NĂ®mes ; L'Ĺ“il et demi, MusĂ©e d'art moderne de CĂ©ret
  • 1991 : Centre culturel français, JĂ©rusalem (avec Jean Fabro)
  • 1992 : galerie Angle, Saint Paul-trois-Châteaux ; Voyage en kalĂ©idoscope, Baillargues
  • 1993 : galerie HĂ©lène Trintignan, Montpellier ; galerie Athanor, Marseille (avec Wladimir Skoda)
  • 1994 : Centre Municipal Jean Gagnant, Limoges
  • 1995 : Espace Diogène, PĂ©zenas (avec M. Fontanel) ; galerie Baudoin Lebon, Paris
  • 1996 : L’air de l’eau, Carnets de voyages, galerie Angle Art Contemporain, Saint Paul-trois-Châteaux
  • 1999 : CarrĂ© d’Art, NĂ®mes
  • 2001 : galerie du tableau, Marseille
  • 2002 : galerie Philippe Pannetier, NĂ®mes.
  • 2003 : CIAM, galerie d’art contemporain, UniversitĂ© du Mirail, Toulouse
  • 2004 : galerie du Tenyidor, Collioure
  • 2005 : galerie Jacques Girard, Toulouse
  • 2006 : chapelle du Carmel, Châlons-sur-SaĂ´ne
  • 2007 : galerie HĂ©lène Trintignan, Montpellier
  • 2008 : Luxun Academy of Fine Arts, Shenyang, Chine & Dalian, Chine
  • 2009 : galerie Philippe Pannetier, NĂ®mes; From Point to Point Gallery, NĂ®mes
  • 2011 : galerie Jacques Girard, Toulouse ; Le sens du voyage, galerie Licence III, Perpignan
  • 2013 : Ă€ petit feu, Vitrine RĂ©gionale d'Art Contemporain, Millau
  • 2014 : La variante d'ajustement, galerie MyArtGoesBoom, NĂ®mes
  • 2015 : Un essaim d'abeilles dans un palais de justice, Ancien Palais de Justice, Florac
  • 2016 : Feu Pâle, galerie Samira Cambie, Montpellier
  • 2018 : galerie Adoue de Nabias, NĂ®mes
  • 2019 : galerie Jean-Paul Barrès, Toulouse

Collections publiques

Sans titre, 1978, peinture à l'huile, collage, toile, papier, matériaux collés
Sans titre, 1979, papier journal et toile, acrylique
Sans titre, 1979, peinture acrylique
Sans titre, 1979, fragments de toile enduite collés et superposés, acrylique
Sans titre, 1979, fragments de toile enduite sur papier journal sur papier, acrylique
Sans titre, 1979, fragments de toile enduite sur papier, traces de couleur
Sans titre, 1979-1980, fragments de toile enduite, tissu sur papier journal, acrylique
Sans titre, 1980, acrylique
Corne bleue, 1978-1982, peint Ă  l'acrylique
Corne, 1978-1982, peint Ă  l'acrylique
Vaire, 1978-1982, toile, corne, plume, papier journal, acrylique
Séraphin, 1982, têtes de poupées Tissu, plâtre, plumes
Luz, 1982, os, tissu, plumes, plâtre, acrylique
Maori n° 2, 1982, tissu, plumes, plâtre, huile
Noces de sang, 1982,fragments de tissu et passementerie sur papier journal
Un autoportrait, 1982, fragments toile enduite, passementerie, papier journal, acrylique
Plat Diane, Manufacture nationale de Sèvres, 1990
  • MusĂ©e dĂ©partemental d'art contemporain, Rochechouart :
Kagemusha, 1980, technique mixte
Luz-Lys, 1981, tissu, broderie et plumes
Sans titre, 1981, technique mixte
Seigneurs des anneaux n° 4, 1982, bois et os.
Sans titre (Planche à découper n°37), 1983 (Dépôt du Centre Pompidou)
Sans titre (Planche à découper n°69), 1985 (Dépôt du Centre Pompidou)
Sans titre, 1987, brique, fil de fer (DĂ©pĂ´t du Centre Pompidou)

Éléments de bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Yves Reynier, prĂ©face de Jean-Pierre Martinon, MusĂ©e Fabre, Montpellier, 1977
  • Bouillon-Reynier-Vieille, Centre Georges Pompidou, Paris, 1984
  • Yves Reynier, prĂ©face de RĂ©gis Durand, galerie Baudoin Lebon, Paris, 1989 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Yves Reynier, prĂ©face de Daniel Biga, École des beaux-arts et galerie des beaux-arts de Nantes, Nantes, 1990 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Yves Reynier, Opus incertum, Centre culturel Jean Gagnant, Limoges, 1994 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Yves Reynier, Carnet de voyage, L'air de l'eau, galerie Angle Art Contemporain, Saint Paul-trois-Châteaux, 1996 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Michel-Georges Bernard, Les objets rectifiĂ©s d’Yves Reynier, L'orycte, Paris, 1998 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Yves Reynier, textes de Guy Tosatto, Henry-Claude Cousseau et Daniel Dobbels, Actes Sud/carrĂ© d'art, 1999 (ISBN 978-2-7427-2559-5) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Yves Reynier, La semaine sainte, incluant La dorveille, entretien de Pierre Manuel avec Yves Reynier, Ă©ditions mĂ©ridianes, Montpellier, 2009, (ISBN 978-2-917452-04-2) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Christian Gabriel/le Guez Ricord, Cinq lettres Ă  Yves Reynier (plus une sixième) suivi de Y. R. ou la vraisemblance de la loi, postface de Bernar Mialet, Ă©ditions Venus d'ailleurs, NĂ®mes, 2011 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Yves Reynier, IncinĂ©rateur des oracles cĂ©lestes, port-folio, 10 collages et un carnet de voyage, La Fontaine aux larmes, Ă©ditions Venus d'ailleurs, collection Orteluque, NĂ®mes, 2013

Notes et références

  1. « DĂ©signĂ©es par dĂ©faut comme des objets Â», ses Ĺ“uvres « ne s'avèrent en fait ni peinture, ni sculpture, ni mĂŞme bas-relief peint, mais empruntent plutĂ´t Ă  toutes ces catĂ©gories et apparaissent, dans la singularitĂ© de leur aspect et le mystère de leur essence, inqualifiables. Â» (Guy Tossato, Reliquaires du RĂŞve, dans Yves Reynier, Actes Sud / CarrĂ© d’Art, 1999, p. 7-8)
  2. La dorveille, entretien de Pierre Manuel avec Yves Reynier, dans La semaine sainte, Ă©ditions MĂ©ridianes, Montpellier, 2009, p. 3
  3. Ibid., p. 4
  4. Ibid, p. 4
  5. Ibid, p. 5
  6. Ibid, p. 6-7
  7. Ibid, p. 7-8-11
  8. Ibid, p. 11-12
  9. Ibid, p. 7-8
  10. Ibid, p. 11
  11. Yves Reynier, préface de Régis Durand, galerie Baudoin Lebon, Paris, 1989
  12. Yves Reynier, préface de Daniel Biga, École des beaux-arts et galerie des beaux-arts de Nantes, Nantes, 1990
  13. Michel-Georges Bernard, Les objets rectifiés d’Yves Reynier, L'orycte, Paris, 1998

Liens externes

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