Villebois
Villebois est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Villebois | |||||
Villebois, vue générale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
Emilie Charmet 2020-2026 |
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Code postal | 01150 | ||||
Code commune | 01444 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
1 195 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 83 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 50′ 37″ nord, 5° 26′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 195 m Max. 960 m |
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Superficie | 14,46 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lagnieu | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairievillebois.fr | ||||
Le nom de Villebois a été connu dans la France entière, et même à l’étranger, grâce à ses carrières de pierre de taille. Cette exploitation a cessé depuis 1950, mais le souvenir en reste vivace.
GĂ©ographie
Villebois est située à 12 km au sud de Lagnieu, à l'extrémité d’un plateau calcaire au pied duquel coule le Rhône. Le village, à 1 km du fleuve, est dominé à l’est par des montagnes escarpées, derniers contreforts du massif de Portes. La route départementale 19 traverse le quartier de la Gare (ancien terminus de la ligne Ambérieu-Villebois), ou prend naissance le CD 60 qui traverse l’agglomération et rejoint le CD 60b de Lagnieu à Souclin. Une partie est en culture, surtout les lieux-dits la Champagne et le Marais. Quelques vignes subsistent sur les coteaux.
Villebois est accrochée au flanc de la montagne. Son altitude varie de 203 mètres au niveau du Rhône, jusqu’à 950 mètres au hameau de la Courrerie et de la ferme de la Roche. L’altitude moyenne est de 250 mètres dans le bourg.
Il y a trois hameaux : Bouis (ou Boys), la Carria et le quartier de la Gare, pratiquement tous trois réunis au village par des constructions nouvelles.
La commune est traversée par la rivière du Rhéby, descendant du massif de Portes pour se jeter dans le Rhône.
Communes limitrophes
Sault-Brénaz | Souclin | |||
Porcieu-Amblagnieu (Isère) | N | Bénonces | ||
O Villebois E | ||||
S | ||||
Montalieu-Vercieu (Isère) | Serrières-de-Briord |
Urbanisme
Typologie
Villebois est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65 %), prairies (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones urbanisées (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), eaux continentales[Note 2] (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Dans les textes anciens on trouve les formes suivantes : Villa Bosci – Villabusy – Villaboy – Villa Buxi ou même Villa tout court. Quant à Bouis, c’est Buci, Buxis ou Bussy.
Histoire
L’histoire générale de la commune se confond avec celle de la châtellenie de Saint-Sorlin-en-Bugey, dont elle fit toujours partie sous l’ancien régime.
Il reste l’ancienne maison forte de Quinson qui est citée en 1381 comme fief relevant de la Maison de Savoie. Au hameau de Bouis situé à environ 1 km au nord du bourg se trouvent les ruines du château que les sires de Bouis (Boys) firent élever au XIIe siècle et qui fut détruit en 1601.
En 1867, le hameau de Sault quitte la commune et celui de Brénaz appartenant à Saint-Sorlin-en-Bugey fait de même. C'est ainsi qu'est créée la commune de Sault-Brénaz.
La population était de 1 660 en 1881 et jusqu’à 2 522 en 1856. On assiste ensuite à un déclin jusqu’à 851 en 1982. Depuis la population a légèrement augmenté pour atteindre un peu plus de 1 000 habitants en 2002.
L’exploitation de la pierre est à l’origine du visage économique et social de la commune. Cette activité a notamment contribué à l’arrivée de nombreux ouvriers et à la création du magnifique hameau de Bouis.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Villebois est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lagnieu pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[9].
Administration municipale
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2020, la commune comptait 1 195 habitants[Note 3], en augmentation de 2,84 % par rapport Ă 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Villebois s’est fait connaître par ses carrières et sa pierre. La pierre de Villebois a été utilisée dans la construction de nombreux édifices en France comme à Lyon (devant l’Hôtel Dieu sur les quais), Valence, Vienne, Givors… mais également à l’étranger comme à Genève, Lausanne…
On trouve des traces de l’exploitation de la pierre en 1695, mais c’est surtout dans la seconde partie du XVIIIe siècle que cette industrie connait son apogée.
La découverte du ciment et de la technique du béton armé associée à la crise de 1930 ont entraîné le déclin de l’activité (et de sa démographie). Les tailleurs de pierre ont disparu, mais le village tout entier garde la trace de son rude passé.
Tourisme
Villebois est connue pour tous les amoureux de canyon avec le Rhéby. La pratique de descente de ce canyon est interdite au mois d'août et du 1er novembre au par arrêté préfectoral du .
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Le monolithe de Villebois, érigé pour le centenaire de la Révolution française en 1889, il honore également les nombreux soldats de l'armée du Rhin de 1791 et 1972. Lourd de 42 tonnes, c'est l'une des plus grandes pierres taillées extraites d'une carrière française.
- Barrage de Villebois, faisant partie de l'aménagement de Sault-Brénaz (usine hydroélectrique)
- Ruines du château de Bouis fondé par les sires de Bouis cités depuis la fin du XIIe siècle ; il est ruiné en 1601[14].
- Vestiges de la maison forte de Quinson
- La maison forte relève des fiefs de Savoie.
- Le tombeau de Lucien Farnoux ( - 1893)[15], directeur de la Société anonyme des carrières de Villebois, conçu par l'architecte Prosper Perrin[16].
HĂ©raldique
Blasonnement :
Taillé : au 1er d'azur au marteau et au pic renversés et passés en sautoir et à la masse brochant en pal, le tout lié d'argent, au 2e de gueules à la grappe feuillée d'argent ; à la cotice en barre d'argent brochant sur la partition[17]. |
Personnalités liées à la commune
- Michel Brille (1895 - 1973), homme politique français, est mort à Villebois.
- Louis Bouquet (1885 - 1952), peintre, décorateur, fresquiste et graveur français, est le fils d'Édouard Bouquet (1843-1915), originaire de la Tour-du-Pin (Isère), ingénieur civil, directeur des carrières de Villebois.
- Victor Fumat (1842 - 1907), est un ingénieur français inventeur d'un modèle de lampe de mineur dit « lampe Fumat », a travaillé pour les carrières de Villebois autour des années 1863.
- Joseph Récamier (1774 - 1852), chirurgien français, a été confié à son oncle Jean-Claude Récamier, curé de Villebois qui lui enseigna le latin et lui donna une éducation rigoureuse durant son enfance.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Villebois », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó, Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Publitotal, , 834 p., p. 17 - Bouis.
- « LA CONSTRUCTION LYONNAISE »,
- LĂ©on Charvet, Lyon artistique. Architectes : notices biographiques et bibliographiques avec une table des Ă©difices et la liste chronologique des noms, Lyon, Bernoux et Cumin, , 436 p. (lire en ligne), p. 307 Ă 309.
- « Armes de Villebois », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).