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Transaction d'Augsbourg

La transaction d'Augsbourg (en néerlandais : Transactie van Augsburg, en allemand : Vertrag von Augsburg ou Burgundische Vertrag) est un traité conclu le entre l'empereur Charles Quint et les états du Saint-Empire romain germanique représentés à la DiÚte d'Empire à Augsbourg. Son objet était de mettre au point le statut des territoires d'Empire que l'empereur détenait en tant qu'héritier (arriÚre-petit-fils) du duc de Bourgogne Charles le Téméraire, aux Pays-Bas et en Bourgogne, territoires réunis depuis 1512 dans le cercle de Bourgogne.

Allégorie de Charles Quint, Pierre Paul Rubens, vers 1604.

Une fois votĂ©e par la DiĂšte d'Empire, la transaction d'Augsbourg est entĂ©rinĂ©e par les États gĂ©nĂ©raux des Pays-Bas le 25 octobre 1548, puis ratifiĂ©e par les États provinciaux, processus qui s'achĂšve seulement le [1]. Peu aprĂšs, le 4 novembre, Charles Quint promulgue une Pragmatique Sanction qui uniformise le rĂ©gime de la succession princiĂšre dans les diffĂ©rentes provinces du cercle de Bourgogne.

Contexte historique

Carte des cercles impériaux au début du XVIe siÚcle. Le Cercle de Bourgogne figure en bleu.

Le rĂšgne de Maximilien d'Autriche

En 1500, l'empereur Maximilien Ier, chef de la puissante maison de Habsbourg, procÚde à une réforme des institutions du Saint-Empire romain germanique. Il établit dix cercles impériaux qui doivent regrouper les fiefs d'Empire sur une base en partie géographique, afin de simplifier l'administration de la justice impériale et de permettre la levée d'un impÎt impérial.

Veuf depuis 1482 de Marie de Bourgogne, fille de Charles le TĂ©mĂ©raire, il est aussi le tuteur de son petit-fils[2], Charles de Habsbourg, nĂ© en 1500, hĂ©ritier des restes de l'État bourguignon. Maximilien regroupe les territoires relevant de l'Empire (les Pays-Bas bourguignons et le comtĂ© de Bourgogne[3], ultĂ©rieurement appelĂ©e « Franche-ComtĂ© », dans un mĂȘme cercle appelĂ© cercle de Bourgogne.

Le rĂšgne de Charles Quint

En 1515, sa majoritĂ© est officialisĂ©e par les États gĂ©nĂ©raux des Pays-Bas, et il devient seigneur rĂ©gnant des provinces du cercle de Bourgogne[4]. En 1516, Ă  la mort de Ferdinand d'Aragon, Charles devient roi d'Aragon et roi de Castille[5]. En 1519, Ă  la mort de Maximilien, il hĂ©rite des possessions autrichiennes de la maison de Habsbourg et est Ă©lu empereur sous le nom de Charles Quint (Charles V).

Durant son rĂšgne, il mĂšne aux Pays-Bas une politique de conquĂȘte des territoires encore indĂ©pendants des Habsbourg (Utrecht, Gueldre, Tournai, notamment) ; il met fin Ă  la suzerainetĂ© française sur les comtĂ©s de Flandre et d'Artois (traitĂ© de Madrid (1526)) ; il lutte contre les autonomies provinciales, lutte dont l'Ă©pisode emblĂ©matique est la rĂ©pression de la rĂ©volte de Gand en 1540. La politique de centralisation est incarnĂ©e par les institutions gĂ©nĂ©rales des Pays-Bas, notamment le Grand Conseil de Malines, qui avait Ă©tĂ© supprimĂ© en 1477, puis rĂ©tabli en 1504, les chambres des comptes de Lille, de Bruxelles et de La Haye, et l'institution de la rĂ©gence permanente des Pays-Bas, exercĂ©e par la tante de Charles, Marguerite d’Autriche, jusqu'en 1530, puis par sa sƓur, Marie de Hongrie.

Dans l'Empire, il se heurte dĂšs son avĂšnement Ă  la question de la RĂ©forme luthĂ©rienne et Ă  la conversion au protestantisme de plusieurs princes, qui se regroupent en 1532 dans la ligue de Smalkalde. Charles, Ă  la tĂȘte du parti catholique, l'emporte lors de la bataille de Muehlberg (1547). En position de force dans l'Empire[6], aprĂšs avoir promulguĂ© l'intĂ©rim d'Augsbourg (15 mai) sur les questions religieuses, il en profite pour renforcer sa position en tant qu'hĂ©ritier de la maison de Bourgogne, en sĂ©parant autant que possible le cercle de Bourgogne du reste de l'Empire.

La transaction d'Augsbourg

Élaboration du traitĂ©

La transaction est élaborée par le conseiller impérial Viglius van Aytta.

Elle est ensuite nĂ©gociĂ©e lors de la diĂšte d'Empire tenue Ă  Augsbourg en 1547-1548, avant d'ĂȘtre soumise aux assemblĂ©es nĂ©erlandaises.

Motifs du traité

L'objet du traité est clarifier la situation de ces provinces dans le Saint-Empire, afin de pallier un double problÚme.

En premier lieu, les liens de fĂ©odalitĂ© hĂ©ritĂ©s du Moyen Âge rendent complexe la situation des Dix-Sept Provinces, comprises aprĂšs le traitĂ© de Verdun (843) dans la Lotharingie, puis soumises Ă  partir du XĂšme siĂšcle Ă  la suzerainetĂ© de l’Empire romain germanique[7]. Mais dans les faits, les ducs de Bourgogne de la maison de Valois, issus de la famille royale française, ne se sont jamais vraiment considĂ©rĂ©s comme sujets de l'Empire.

En second lieu, la position de Charles Quint est particuliĂšre, puisqu'il est, pour ces territoires, Ă  la fois vassal et suzerain, Ă©tant Ă  la fois hĂ©ritier des ducs de Bourgogne et roi des Romains. Il fallait prĂ©ciser les relations entre les deux parties, au cas oĂč les deux titres ne seraient plus joints, ce qui est effectivement advenu aprĂšs ses abdications (1555-1558), son fils Philippe hĂ©ritant de l'Espagne et du cercle de Bourgogne et son frĂšre Ferdinand recevant les possessions autrichiennes des Habsbourg et succĂ©dant Ă  Charles sur le trĂŽne impĂ©rial[1].

Contenu

La transaction confirme le regroupement des Dix-Sept Provinces et du comté de Bourgogne dans le cercle de Bourgogne, dont le ressort est élargi aux territoires séparés du royaume de France et aux territoires conquis par Charles qui appartenaient précédemment au cercle du Bas-Rhin-Westphalie : les comtés de Flandre et d'Artois d'une part, le duché de Gueldre et l'ex-principauté d'Utrecht, d'autre part, sont intégrés au cercle de Bourgogne.

Elle précise aussi les relations entre les territoires du cercle et le reste de l'Empire :

  1. Les Pays-Bas et le comté de Bourgogne sont maintenus comme fiefs d'Empire et placés sous la protection du corps germanique.
  2. Comme les autres membres de l'Empire, ils doivent ĂȘtre dĂ©fendus en cas d'agression extĂ©rieure.
  3. Les États du cercle de Bourgogne ont sĂ©ance et voix Ă  la diĂšte au mĂȘme rang que ceux du cercle d'Autriche.
  4. Les juridictions ordinaires de l'Empire, notamment le Conseil aulique et la Chambre impériale, n'ont pas le droit d'évoquer en justice les affaires des Pays-Bas et de la Bourgogne.
  5. En contrepartie de ces garanties d'autonomie, il est attendu du cercle de Bourgogne un impÎt deux fois plus élevé en argent et en hommes que celui imposé à chacun des princes électeurs, et trois fois plus élevé en cas de guerre contre les Ottomans[8].

Liste des territoires concernés (article 15)

Le traité, rédigé en néolatin, stipule à l'article 15 que les territoires mentionnés doivent devenir une seule unité qui sera transmise indivise aux générations suivantes aprÚs Charles Quint (parlant en nous de majesté) par succession héréditaire :

(texte original) Nimirum, nos veros, haereditarios & supremos Dominos dictarum nostrarum provinciarum Patrimonialium Belgicarum, pro Nobis, nostris haeredibus & successoribus, simul dictae nostrae Provinciae Patrimoniales Belgicae, nominatim Ducatus Lotharingiae, Brabantiae, Limburgi, Luxemburgi, Geldriae; Comitatus Flandriae, Artesiae, Burgundiae, Hannoniae, Hollandiae, Selandiae, Namurci, Zutphaniae; Marchionatus S. R. Imperii, Dominia Frisiae, Ultraiecti, Transisalaniae, Groningae, Falcomontis, Dalhemii, Salinis, Mechliniae & Traecti, una cum omnibus eorundem appendicibus & incorporationibus, Principatibus, Praelaturis, Dignitatibus, Comitatibus, Baroniis & Dominiis ad ea pertinentibus Vasallis & appendicibus, futuros in posterum & semper sub protectione, custodia, conservatione & auxilio Imperatorum & Regum Romanorum & S. R. I. eosque fruituros libertatibus ac iuribus eiusdem, & per dictos Imperatores & Reges Romanorum, & status dicti S. R. I. semper, sicut alii Principes, status & membra eiusdem Imperii, defendos, conservandos, fovendos, & fideliter iuvandos[9].

(français moderne) Evidemment, nos Provinces Patrimoniales Belges susmentionnĂ©es, pour Nous-mĂȘmes, nos hĂ©ritiers et successeurs, nous les Seigneurs rĂ©els, hĂ©rĂ©ditaires et suprĂȘmes de nos provinces Patrimoniales belges susmentionnĂ©es, Ă  savoir les DuchĂ©s de Lotharingie, Brabant, Limbourg, Luxembourg, et Gueldre; les ComtĂ©s de Flandre, Artois, Bourgogne, Hainaut, Hollande, ZĂ©lande, Namur et Zutphen; la Marche du Saint Empire romain ; les seigneuries de Frise, Utrecht, Overijssel, Groningue, Fauquemont, Dalhem, Salins, Malines et Maastricht, avec tous leurs appendices et incorporations, princes, prĂ©latures, dignitaires, comtes, barons et seigneurs qui appartiennent Ă  certains vassaux et annexes, seront Ă  l'avenir un, et toujours sous la protection, la garde, la conservation et l'assistance des Empereurs et les Rois des Romains et du Saint Empire romain, et jouiront des libertĂ©s et des droits du mĂȘme [Empire], et seront Ă  jamais fidĂšlement dĂ©fendus, conservĂ©s, soutenus et assistĂ©s par les Empereurs et Rois des Romains susmentionnĂ©s et le Saint Empire romain, tout comme les autres princes, Ă©tats et membres du mĂȘme Empire[10].

Suites

La Pragmatique Sanction de 1549 et l'autonomisation des Pays-Bas

La transaction d'Augsbourg a indéniablement initié un processus d'autonomisation des Pays-Bas. Car le , Charles Quint complÚte ce dispositif en proclamant la Pragmatique Sanction, qui unifie les régimes successoraux des Dix-Sept Provinces afin qu'elles constituent un ensemble indivisible. Grùce, d'une part, à l'autonomie juridique des Pays-Bas conférée par la transaction, et d'autre part, à l'indivisibilité des provinces décrétée par la Pragmatique Sanction, Charles Quint a pu, lors de son abdication à Bruxelles en 1555, léguer le Cercle à son fils, Philippe II. Il est clair que Charles Quint avait mûri ce projet de longue date[11], puisqu'en 1549, il a fait visiter les Pays-Bas à Philippe, avec une entrée à Bruxelles restée fameuse et encore commémorée aujourd'hui dans le folklore bruxellois par l'Ommegang. Par la suite, les relations des Pays-Bas espagnols avec l'Empire ont de plus en plus perdu en importance. En ce sens, la transaction d'Augsbourg a constitué une étape importante sur le plan de l'autonomie des Pays-Bas.

L'Empire confronté à la révolte des Pays-Bas contre Philippe II (à partir de 1566)

L'Empire n'a pas non plus respecté ses obligations vis-à-vis du Cercle, en ne le protégeant pas alors que les provinces septentrionales des Pays-Bas appelaient l'Empire à l'aide pour résister à l'Espagne de Philippe II, au début de la guerre de Quatre-Vingts Ans. En ce sens, la transaction d'Augsbourg est restée lettre morte : à l'indifférence militaire de l'Empire à l'égard du Cercle, a répondu l'indifférence économique du Cercle à l'égard de l'Empire[1].

Les tensions entre Philippe II et ses sujets nĂ©erlandais aboutissent en 1566 Ă  une crise (affaire du Compromis des Nobles) qui se transforme en rĂ©volte, puis, en 1568, en une guerre menĂ©e par Guillaume d'Orange. Cette situation concerne le reste de l'Empire dans la mesure oĂč elle pose le problĂšme politique de l'obĂ©issance due au prince et oĂč elle comporte un aspect religieux d'opposition entre protestants et catholiques. Il existe aussi des relations personnelles : Philippe est trĂšs proche parent des empereurs Ă  partir de 1556, issus de Ferdinand, frĂšre de Charles Quint ; mais de son cĂŽtĂ©, Guillaume d'Orange a des intĂ©rĂȘts importants dans l'Empire, et nombre de princes allemands ont Ă©tĂ© troublĂ©s par l'exĂ©cution des comtes d'Egmont et de Hornes en 1568 par le duc d'Albe.

La conjoncture politico-militaire, particuliÚrement critique dans les années 1576-1578, aboutit en janvier 1579 à une rupture entre les provinces néerlandaises : les unes, loyalistes, forment l'union d'Arras ; les autres l'union d'Utrecht. L'empereur Rodolphe II, petit-fils de Ferdinand, propose alors à Philippe la tenue d'une conférence entre les parties prenantes : elle va se tenir à Cologne, ville impériale proche des Pays-Bas, de mai à novembre 1579[12], mais c'est un échec.

Lorsque les Provinces-Unies deviennent indĂ©pendantes de la couronne d'Espagne, de facto en 1581 (acte de La Haye) et de jure en 1648 (traitĂ© de MĂŒnster), elles cessent aussi d'avoir des liens fĂ©odaux avec l'Empire. En revanche, les provinces fidĂšles Ă  Philippe II et celles qui sont reconquises de 1581 Ă  1585, jusqu'Ă  Anvers inclus, forment une entitĂ©, les « Pays-Bas espagnols », qui continue en principe de faire partie du cercle de Bourgogne et de l'Empire.

La question de la taxation spécifique

Les clauses de ce traitĂ© n'ont, en rĂ©alitĂ©, jamais vraiment Ă©tĂ© respectĂ©es[1]. L'impĂŽt trĂšs important exigĂ© par l'Empire aux provinces n'a jamais pu ĂȘtre honorĂ©, au point qu'aprĂšs un siĂšcle, le Cercle de Bourgogne avait contractĂ© une dette de plusieurs millions de florins qui demeureront impayĂ©s[8]. Des correspondances diplomatiques du 17e siĂšcle entre la Franche-ComtĂ© et l'Empire attestent de ce que les provinces ne comprenaient pas pourquoi un impĂŽt aussi important leur Ă©tait exigĂ©, alors qu'elles n'avaient pas l'impression d'y obtenir un bĂ©nĂ©fice en Ă©change[13].

Historiographie

Ainsi la transaction d'Augsbourg est-elle ambiguë et a-t-elle fait couler beaucoup d'encre.

L'historien Felix Rachfah la qualifiait purement et simplement d'« anomalie juridique », interprétant ce traité comme le sacrifice d'une partie de l'Empire par Charles Quint qui ne prévoyait aucune contrepartie réaliste[14].

Ceci a mĂȘme fait dire Ă  l'historien Karl Brandi que la transaction d'Augsbourg a trahi les ambitions personnelles de Charles Quint, qui n'aurait cherchĂ© qu'Ă  fortifier sa puissance personnelle, pour la retourner contre le Saint-Empire[15].

Quant Ă  l'historien belge Henri Pirenne, belgicain convaincu, il a analysĂ© la transaction et la Pragmatique Sanction comme les deux faces d'une mĂȘme piĂšce : des textes fondateurs de ce qui deviendra plus tard la Belgique, ne donnant « Ă  l'Allemagne aucun droit (...) dans un intĂ©rĂȘt purement dynastique » pour Charles Quint[16].

Notes et références

Notes

    Références

    1. Monique Weis, Les Pays-Bas espagnols et les États du Saint Empire (1559-1579), prioritĂ©s et enjeux de la diplomatie en temps de trouble, Bruxelles, Éditions de l'UniversitĂ© de Bruxelles, , p. 10-60
    2. Philippe le Beau, fils de Marie et de Maximilien, est mort en 1506.
    3. Le duché de Bourgogne (capitale : Dijon) est un fief français, qui a été repris par Louis XI aprÚs la mort de Charles le Téméraire. Le (ou la) comté de Bourgogne a pour capitale Dole, et non pas Besançon, qui est alors une ville libre impériale.
    4. Il détient le titre de chaque entité féodale : duc de Brabant, comte de Flandre, comte de Hainaut, comte de Hollande, comte de Bourgogne, etc.
    5. Pour la forme, conjointement avec sa mĂšre, Jeanne la Folle, qui mourra seulement en 1555.
    6. Robert Feenstra, « À quelle Ă©poque les Provinces-Unies sont-elles devenues indĂ©pendantes en droit Ă  l’égard du Saint-Empire ? », Tijdschrijft voor Rechtsgeschiedenis,‎ , p. 30-63
    7. À la suite du mariage entre Gislebert de Lotharingie et Gerberge de Saxe, fille de l’empereur Henri Ier. Cf. Joseph Calmette, Le Reich allemand au Moyen Âge, Paris, Payot, , p. 51
    8. Émile de Borchgrave, Histoire des rapports de droit public qui existĂšrent entre les provinces belges et l’Empire d’Allemagne : depuis le dĂ©membrement de la monarchie carolingienne jusqu'Ă  l’incorporation de la Belgique Ă  la RĂ©publique française,
    9. (la) Ludewig Martin Kahlen, Corpus iuris publici, Das ist, VollstÀndige Sammlung der wichtigsten Grundgesetze des Heiligen Römischen Reichs Deutscher Nation, gesammelt, verbessert, mit Anmerkungen under Parallelen, wie auch einer Vorrede versehen, Göttingen, Schmid Brothers, (lire en ligne), p. 389 (en latin et allemand)
    10. La traduction des noms des territoires est partiellement basée sur la publication néerlandaise Geschiedenis der staatsinstellingen (1922). (nl) Johan Rudolf Thorbecke, Robert Jacobus Fruin et Herman Theodoor Colenbrander, « 2. Verhouding tot het Rijk van de Zeventien Provinciën », sur Geschiedenis der staatsinstellingen in Nederland tot de dood van Willem II, Universiteit Leiden, (consulté le )
    11. (es) Miguel Ángel Echevarría, Flandes y la monarquía hispånica, 1500-1713, Madrid, Sílex, , p. 66
    12. Cf. Etienne Bourdeu, « La Monarchie espagnole et la conférence de Cologne », Revue d'histoire moderne et contemporaine, 2019, volume 1.
    13. Jean Schillinger, « La Franche-ComtĂ© et les enjeux diplomatiques europĂ©ens au XVIIIe siĂšcle : les dĂ©putĂ©s du Cercle de Bourgogne Ă  la DiĂšte de Ratisbonne, 1667-1674 », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine,‎ , p. 547
    14. (de) Felix Rachfahl, « Die Trennung der Niederlande vom deutschen Reiche », Westdeutsche Zeitschrift fĂŒr Geschichte und Kunst,‎ , p. 79-119
    15. Karl Brandi, Charles Quint et son temps (réimpression), Paris, Payot, , p. 590-591
    16. Henri Pirenne, Histoire de Belgique, t. III : De la mort de Charles le TĂ©mĂ©raire Ă  l’arrivĂ©e du duc d’Albe dans les Pays-Bas (1567), Bruxelles, Maurice Lamertin,

    Voir aussi

    Texte de la transaction d'Augsbourg

    Bibliographie

    • Patrice-François de Neny, MĂ©moires historiques et politiques sur les Pays-Bas autrichiens et sur la constitution, vol. 1, B. Le Francq (Bruxelles), , 212 p. (lire en ligne).
    • Monique Weis, Les Pays-Bas espagnols et les États du Saint Empire (1559-1579), prioritĂ©s et enjeux de la diplomatie en temps de trouble, Bruxelles, Éditions de l'UniversitĂ© de Bruxelles, 2003 (cf. recension dans la revue BibliothĂšque de l'Ecole des Chartes, 2004).


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