AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Ferdinand Alvare de TolĂšde

Ferdinand Alvare de TolÚde, de son nom complet espagnol Fernando Álvarez de Toledo y Pimentel, né le à Piedrahíta (Castille) et mort le à Lisbonne, troisiÚme duc d'Albe, duc de Huéscar et Grand d'Espagne, issu d'une des familles les plus distinguées du royaume de Castille, est un aristocrate espagnol des rÚgnes de Charles Quint et de Philippe II, qui a notamment exercé les fonctions de vice-roi de Naples et de régent des Pays-Bas espagnols au début de la guerre de Quatre-Vingts Ans.

Ferdinand Alvare de TolĂšde
Image illustrative de l’article Ferdinand Alvare de Tolùde
Ferdinand Alvare de TolĂšde, duc d'Albe, peint par Antonio Moro.

Titre Vice-roi de Naples
(1555-1558)
Autres titres Gouverneur des Pays-Bas
Allégeance Drapeau de l'Empire espagnol Empire espagnol
Conflits Guerre de Quatre-Vingts Ans
Faits d'armes Expédition d'Alger
Bataille de Muehlberg
Distinctions Grand d'Espagne
Chevalier de la Toison d'or
Biographie
Dynastie Duc d'Albe
Nom de naissance Fernando Álvarez de Toledo y Pimentel
Naissance
PiedrahĂ­ta
DĂ©cĂšs (Ă  75 ans)
Lisbonne
Conjoint MarĂ­a EnrĂ­quez de Toledo y GuzmĂĄn
Enfants Fadrique Álvarez de Toledo y Enríquez de Guzmån

Il a jouĂ© un rĂŽle important dans les guerres menĂ©es sous le rĂšgne de Charles Quint. Sous Philippe II, il est chargĂ© en 1567 de rĂ©tablir l'ordre aux Pays-Bas et devient gouverneur gĂ©nĂ©ral Ă  la place de Marguerite de Parme. Il semble d'abord connaĂźtre le succĂšs, marquant les NĂ©erlandais par les nombreuses condamnations Ă  mort prononcĂ©es par le Conseil des troubles, surnommĂ© « Conseil de sang » ; mais Ă  partir de 1572, le soulĂšvement dirigĂ© par Guillaume d'Orange commence Ă  s'implanter dans plusieurs provinces : le duc d'Albe est rappelĂ© en 1573 et remplacĂ© par LuĂ­s de ZĂșñiga y Requesens.

Le nom de « duc d'Albe » sous lequel il est généralement connu lui vient de son chùteau castillan d'Alba de Tormes.

Biographie

Origines familiales, formation et début de carriÚre

Il est le fils de Garcia Alvare de TolÚde et de Béatrice Pimentel, fille de Rodrigo Pimentel, 1er duc de Benavente. Du fait de la mort prématurée de son pÚre lors d'une expédition à Djerba en 1510, il devient l'héritier de son grand-pÚre Frédéric Alvare de TolÚde, deuxiÚme duc d'Albe.

Il passe son enfance principalement Ă  la cour ducale d’Alba de Tormes, Ă©duquĂ© par deux prĂ©cepteurs italiens et un espagnol, le poĂšte Juan BoscĂĄn. Il reçoit une Ă©ducation humaniste et catholique. Il maĂźtrise le latin, connaĂźt le français, l’anglais et l’allemand.

En 1524, il participe Ă  l’expĂ©dition conduite par ĂĂ±igo FernĂĄndez de Velasco vers Fontarrabie, occupĂ©e par des troupes françaises et navarraises depuis 1521. La ville est reprise par les Espagnols.

C'est en 1531, Ă  la mort de son grand-pĂšre, qu'il devient le troisiĂšme duc d'Albe.

En 1532, son oncle, Pierre Alvare de TolĂšde (1484-1553) devient vice-roi de Naples, fonction qu'il exerce jusqu'Ă  sa mort.

Officier au service de Charles Quint

En 1535, il participe à la prise de Tunis, occupée l'année précédente par le régent d'Alger Khayr ad-Din (Barberousse) pour le compte du sultan ottoman.

En 1541, il est nommé grand majordome (mayordomo mayor) du roi d'Espagne, Charles Ier, connu sous son nom d'empereur du Saint-Empire Charles Quint (Charles V)[1].

Ferdinand de TolĂšde participe la mĂȘme annĂ©e au siĂšge d'Alger (octobre-novembre) contre Barberousse, mais c'est un Ă©chec.

Dans le cadre de la neuviÚme guerre d'Italie (1542-1546), il commande une armée de secours espagnole qui contraint les Français à lever le siÚge de Perpignan en 1542.

Dans le contexte de la guerre que Charles Quint mĂšne en tant qu'empereur contre les princes protestants allemands de la ligue de Smalkalde, il est Ă  la tĂȘte de l'armĂ©e qui remporte en 1547 la bataille de MĂŒhlberg[2].

Il accompagne ensuite l'infant Philippe durant un voyage en Europe (1551).

Il participe Ă  l'expĂ©dition de Metz, dont Henri II s'est emparĂ© lors de sa « ChevauchĂ©e d'Austrasie » en 1552. Commandant l'avant-garde de l'armĂ©e de Charles Quint, il met le siĂšge devant la ville le 19 octobre 1552. Metz est soumise Ă  un bombardement d'artillerie Ă  partir de l'arrivĂ©e de l'empereur (9 novembre), mais sans rĂ©sultat. Le siĂšge est levĂ© au dĂ©but de janvier, Metz (et les deux autres Ă©vĂȘchĂ©s, Toul et Verdun) restent occupĂ©s par l'armĂ©e française.

Il accompagne de nouveau Philippe lors de son mariage Ă  Londres avec la reine d'Angleterre Marie Tudor (1554).

Il est aussi victorieux face aux troupes pontificales en Italie.

Gouverneur de Milan (1555-1556) et vice-roi de Naples (1555-1558)

Ferdinand Alvare de TolÚde, représenté par Pieter de Jode le Jeune en 1652

Les années 1555-1558 sont marquées par les abdications successives de Charles Quint : en octobre 1555, il abandonne les Pays-Bas à son fils aßné Philippe, qui reçoit aussi les couronnes de Castille et d'Aragon en janvier 1556, devenant Philippe II d'Espagne. En 1558, Charles abdique la dignité impériale et cÚde les domaines autrichiens de la maison de Habsbourg à son frÚre Ferdinand, qui lui succÚde comme empereur.

Durant ces années, le duc d'Albe se trouve en Italie.

En juin 1555, il est nommé gouverneur du duché de Milan, fonction qu'il exerce jusqu'en décembre 1556. En 1556[3], il est nommé vice-roi de Naples, fonction qu'il exerce jusqu'en 1558.

En 1556, il doit combattre les troupes du pape Paul IV, ennemi de la maison de Habsbourg, et barre la route aux forces françaises qui menacent le Milanais et Naples.

En 1557, il prépare la contre-attaque des Impériaux en Lorraine et en Picardie.

La rencontre avec Catherine de MĂ©dicis en 1565

En juin 1565, accompagnant l'Ă©pouse de Philippe II, Élisabeth de France, Ferdinand de TolĂšde est Ă  la tĂȘte de l'ambassade espagnole qui rencontre Ă  Bayonne Catherine de MĂ©dicis, rĂ©gente du royaume de France sous le rĂšgne de Charles IX. Depuis 1564, Ă  la suite de l'Ă©dit de tolĂ©rance (paix d'Amboise) qui a mis fin Ă  la premiĂšre guerre de religion, Catherine et Charles font un tour de France royal.

À cette occasion, le duc d'Albe demande instamment que le gouvernement français soit moins tolĂ©rant envers le protestantisme. Il dĂ©nonce aussi les visĂ©es françaises vers la colonie espagnole de Floride.

Il refuse aussi les projets d’alliance matrimoniale que propose Catherine[4].

Gouverneur général des Pays-Bas (1567-1573)

Le Duc d'Albe fut la cible de la propagande protestante, qui édita des gravures comme celle-ci, qui représente le Duc mangeant des enfants.

La crise de 1566-1567 et l'arrivée du duc d'Albe aux Pays-Bas

En 1566, les tensions croissantes entre le gouvernement de Philippe II et la noblesse néerlandaise aboutissent à l'affaire du compromis des Nobles, qui se transforme rapidement en révolte des Gueux[5]. Puis, en août 1566, le mouvement calviniste radical de la « furie iconoclaste » touche de nombreuses provinces et villes, générant un début de guerre civile (siÚge de Valenciennes, 1566-1567).

Marguerite de Parme ne semblant pas pouvoir rĂ©tablir l'ordre, Philippe II envoie au printemps 1567 le duc d'Albe aux Pays-Bas avec une armĂ©e de 17 000 hommes parmi lesquels les troupes d'Ă©lite espagnoles (les tercios), qu’il mĂšne d’Italie aux Pays-Bas par la Savoie et la Franche-ComtĂ©, arrivant aux Pays-Bas en aoĂ»t 1567. Il fait son entrĂ©e dans Bruxelles Ă  la tĂȘte de l'armĂ©e espagnole le . Un grand nombre de NĂ©erlandais, opposants politiques ou religieux, prĂ©fĂšrent quitter le pays, notamment Guillaume d'Orange, ainsi qu'un grand nombre de marins, vite surnommĂ©s les « gueux de mer ».

NommĂ© gouverneur gĂ©nĂ©ral par Philippe II, avec le titre de gouverneur et capitaine gĂ©nĂ©ral des Pays-Bas[6], il y est investi d'un pouvoir absolu pour rĂ©tablir l'ordre. Sa mission est claire. Elle consiste “à arrĂȘter et Ă  chĂątier exemplairement les principaux du pays qui s’étaient rendus coupables durant les troubles; Ă  prendre et punir de mĂȘme les plus coupables d’entre le peuple; Ă  traiter ensuite des moyens de procurer des ressources au trĂ©sor; Ă  visiter les boutiques des imprimeurs et des libraires; Ă  instituer des Ă©coles pour les enfants; Ă  faire publier et observer les placards; Ă  rĂ©gler l’affaire des Ă©vĂȘchĂ©s; enfin Ă  punir les villes, et Ă  dĂ©terminer l’emploi de leurs revenus (...)[7]."

Le Conseil des troubles et l'arrestation des comtes d'Egmont et de Hornes

Il Ă©tablit un tribunal d'exception, le Conseil des troubles, qui va dĂ©ployer tant de rigueur qu'il est surnommĂ© « Conseil de sang » (Bloedraad). PrĂ©sidĂ© par le duc d’Albe entourĂ© de conseillers espagnols, le Conseil des troubles prononce de nombreuses condamnations par contumace contre les hĂ©rĂ©tiques en fuite, avec confiscation de leurs biens. Seuls deux juges y ont un droit de vote, Louis del Rio et Juan de Vargas. Loyal envers le roi, le duc d’Albe agit parfois contre son grĂ© et appelle, en vain, Ă  la clĂ©mence : « Les exĂ©cutions ont laissĂ© dans les esprits une terreur si grande que l’on croit ici qu’il s’agit de gouverner Ă  perpĂ©tuitĂ© dans le sang. Tant que les sujets auront cette opinion, il ne leur sera pas possible d’aimer le roi. »

Ferdinand Alvare de TolĂšde.

Philippe II a aussi chargĂ© le duc d'Albe de mettre au pas la haute noblesse. Un des Ă©vĂ©nements les plus marquants est l'arrestation des comtes d'Egmont et de Hornes, membres du Conseil d'État, gĂ©nĂ©raux au service de Charles Quint et de Philippe II durant les derniĂšres guerres d'Italie, mais figures emblĂ©matiques du mouvement nobiliaire aux Pays-Bas du fait de leur opposition politiques durant les annĂ©es 1560-1565, aux cĂŽtĂ©s de Guillaume d'Orange. Ni Guillaume d'Orange, ni le comte de Hornes n'ont pris les armes dans la pĂ©riode de la rĂ©volte des Gueux et de la crise iconoclaste ; quant au comte d'Egmont, il a pris part au siĂšge de Valenciennes aux cĂŽtĂ©s de Philippe de Noircarmes (stathouder du Hainaut). Ils sont tous trois catholiques[8]. Mais ils refusent la politique de rĂ©pression Ă  outrance du protestantisme et la politique de centralisation de Philippe II.

Guillaume d'Orange a quittĂ© les Pays-Bas dĂšs le printemps 1567, tandis qu'Egmont et Hornes estiment pouvoir sans risque rester Ă  Bruxelles, mĂȘme aprĂšs l'annonce de l'arrivĂ©e d'Albe. Ils sont arrĂȘtĂ©s[9] le 9 septembre 1567, puis[10] jugĂ©s par le Conseil des troubles sous l'accusation de haute trahison. L’acte d’accusation que le procureur gĂ©nĂ©ral, Jean du Bois, dresse contre le comte d’Egmont illustre bien le fait[11] qu'il s'agit d'un procĂšs politique. Le 4 juin 1568, le Conseil des troubles se rĂ©unit en prĂ©sence du duc d'Albe. La sentence de mort des comtes d'Egmont et de Hornes est alors prononcĂ©e et signĂ©e[12]. L'exĂ©cution a lieu le lendemain.

La gouvernante, comprenant qu'elle est désavouée par Philippe II, renonce à sa charge (elle quitte les Pays-Bas pour rentrer en Italie en décembre 1567). Elle est remplacée par le duc d'Albe.

L'offensive de Guillaume d'Orange et l'exécution d'Egmont et Hornes (printemps 1568)

Au printemps de 1568, Guillaume d'Orange lance depuis l'Allemagne une offensive sur le territoire des Pays-Bas, remportant notamment une victoire à Heiligerlee le (cette bataille est généralement considérée comme le début symbolique de la guerre de Quatre-Vingt Ans).

Sur ordre de Philippe II, les comtes d'Egmont et de Hornes sont décapités[13] sur la Grand-Place de Bruxelles le , quelques jours aprÚs la décapitation de vingt autres nobles au Sablon, devant l'hÎtel du seigneur de Noircarmes.

La mort tragique d’Egmont et de Hornes suscite une grande Ă©motion dans les Ă©lites europĂ©ennes. Dans les Essais, Montaigne parle de « cette tragĂ©die que le duc d’Albe nous fit voir Ă  Bruxelles. »

Les deux hommes seront considĂ©rĂ©s comme des hĂ©ros ayant affrontĂ©, au pĂ©ril de leur vie, le despotisme et l’intolĂ©rance religieuse[14] personnifiĂ©s par le duc d'Albe. MĂȘme si l'ordre d'exĂ©cution venait directement de Philippe II[15], c'est au duc d'Albe que le monument d'Egmont et Hornes, Ă©rigĂ© en 1864 Ă  Bruxelles, impute la responsabilitĂ© de leur mort.

MĂ©daille Ă  l'effigie du Duc d'Albe, 1571.
Revers de la médaille.
Fernando Alvare de TolĂšde par Pierre Paul Rubens (1628).

Le gouvernement du duc d'Albe (1568-1572)

La fin de l'année 1568 est marquée par ses victoires sur les troupes de Guillaume d'Orange (bataille de Jemmingen le et bataille de Jodoigne, le 10 août). L'activité militaire des insurgés est réduite à presque rien dans les trois années suivantes, mais ils s'organisent à l'étranger, notamment une flotte au service de Guillaume le Taciturne dans les ports anglais et à La Rochelle, ville française, mais place-forte protestante.

PressĂ© d'en dĂ©coudre, le duc d'Albe n'obtient pas les moyens financiers dont il aurait besoin. Pour payer ses soldats (dont des mercenaires), il tente de rationaliser l’impĂŽt – le centiĂšme denier sur le capital, le dixiĂšme denier sur les transactions mobiliĂšres et le vingtiĂšme denier sur les transactions immobiliĂšres – mais se heurte Ă  l'hostilitĂ© des villes qui refusent de l'appliquer.

Les mercenaires impayés se rendent coupables de multiples exactions.

La reprise de l'insurrection et le départ du duc d'Albe (1572-1573)

Gorkum et le port de Brielle sont pris par les gueux de mer dirigés par Guillaume de la Marck, le 1er avril 1572.

Les insurgĂ©s calvinistes relĂšvent la tĂȘte et prennent le pouvoir dans de nombreuses villes. À la tĂȘte de 20 000 hommes, Guillaume le Taciturne prend successivement Tirlemont, Diest, Louvain, Malines, Termonde, Audenarde et Nivelles.

MalgrĂ© la prise de Haarlem au terme d'un siĂšge de sept mois, le , las d'un combat sans fin, le duc d'Albe finit par demander lui-mĂȘme son rappel.

II quitte le pays au bout de sept ans, laissant la réputation d'un grand capitaine, mais d'un homme impitoyable.

L'expédition au Portugal (1581)

À son retour en Espagne, il reste quelque temps en disgrĂące et est mĂȘme exilĂ© Ă  la suite d'une intrigue de cour.

Mais, en 1581, Philippe II le rappelle pour prendre la tĂȘte d'une armĂ©e envoyĂ©e en Portugal. Le duc d'Albe rĂ©ussit Ă  soumettre le pays, chasse Antoine, prieur de Crato, qui avait Ă©tĂ© proclamĂ© roi, et s'empare de Lisbonne, laissant y commettre des cruautĂ©s qui souillent sa victoire. Il meurt peu aprĂšs, le , Ă  l'Ăąge de 75 ans.

Mariage et descendance

En 1527, le duc d'Albe Ă©pouse sa cousine MarĂ­a EnrĂ­quez de Toledo y GuzmĂĄn (? – 1583), fille de Diego EnrĂ­quez de GuzmĂĄn, IIIe comte d'Alba de Liste (es), mariage dont naissent trois fils et une fille.

  1. García Álvarez de Toledo y Enríquez de Guzmán ( – 1548).
  2. Fadrique Álvarez de Toledo, IVe duc d'Albe ( – ) ; il participe avec son pùre au sac de la ville de Malines (2 octobre 1572).
  3. Diego Álvarez de Toledo (? – 1583), comte de Lerin, mariĂ© avec Briande de Beaumont (1540 – 1588), fille de Louis V de Beaumont, dont il a un fils :
    1. Antonio Álvarez de Toledo y Beaumont (es), Ve duc d'Albe (1568 – )
  4. Beatriz Álvarez de Toledo (? - 1637), mariĂ©e avec Álvar PĂ©rez Osorio, marquis d'Astorga (es) (? – 1567), puis (1581) avec Lorenzo SuĂĄrez de Figueroa y CĂłrdoba, duc de Feria (1559-1607).

Il a aussi eu un fils avant son mariage, Fernand de TolĂšde (1527 – 1591), Ă  la suite d'une relation avec une meuniĂšre de la localitĂ© de La Aldehuela [16].

Voir aussi

Bibliographie

  • Charles-Albert de Behault, Le Compromis des nobles et le Conseil des troubles, Bulletin de l'ANRB, avril 2023, n° 314, pp.11-56
  • (es) Manuel FernĂĄndez Álvarez, El duque de hierro : Fernando Álvarez de Toledo, III de Alba, Madrid, Espasa CalpĂ©, coll. « Espasa Forum », , 451 p. (ISBN 978-84-670-2625-2).
  • (es) Henry Kamen, El gran duque de Alba : soldado de la España imperial, Madrid, La Esfera de los Libros, , 343 p. (ISBN 978-84-9734-220-9)
  • (es) William S. Maltby (trad. Eva RodrĂ­guez Halffter, prĂ©f. Jacobo Siruela), El gran duque de Alba, VilaĂŒr, Atalanta, , 2e Ă©d., 410 p. (ISBN 978-84-935313-8-6).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflÚte le savoir actuel sur ce thÚme, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des rÚgles de neutralité de Wikipédia.
  1. Charles de Habsbourg (1500-1558) devient souverain des Pays-Bas (duc de Brabant, comte de Flandre, etc.) et du comté de Bourgogne en 1516 en tant qu'héritier de Charles le Téméraire ; roi d'Aragon et roi de Castille en 1516 en tant qu'héritier des Rois Catholiques ; chef de la maison de Habsbourg en 1519 en tant qu'héritier de Maximilien d'Autriche ; il est élu empereur en 1519, succédant à Maximilien. En 1558, l'héritage des Habsbourg passera à son frÚre Ferdinand, aussi élu empereur, les Pays-Bas et l'Espagne (ainsi que Milan et Naples) à son fils Philippe.
  2. (en) MSW, « Battle of MĂŒhlberg (Saxony), (24 April 1547) », sur Weapons and Warfare, (consultĂ© le )
  3. Selon la page anglaise. D'autres indiquent "1555".
  4. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Librairie ArthĂšme Fayard, 1980, p. 258 (ISBN 2-7242-0785-8)
  5. Plusieurs centaines de nobles qui, à Bruxelles, ont signé le « compromis des nobles », pétition protestant contre les empiÚtements du pouvoir espagnol sur les chartes et libertés anciennes des Pays-Bas. Par défi envers le comte de Berlaymont, conseiller de la régente, qui aurait qualifié de « gueux », les pétitionnaires s'approprient cette insulte au cours d'un banquet resté célÚbre sous le nom de banquet des gueux
  6. Les gouverneurs de provinces ont le titre (en néerlandais) de stathouder (« lieutenant (du prince) » ; le gouverneur général est désigné en néerlandais par le mot landvoogd ; Marguerite de Parme avait le titre (en français) de « gouvernante et régente ». Ni Charles Quint, ni Philippe ne sont « rois » des Pays-Bas. Ils sont duc de Brabant, comte de Flandre, comte de Hollande, comte de Zélande, etc. (il y a traditionnellement dix-sept provinces essentielles).
  7. Correspondance de Philippe II, L.-P. Gachard, T. 2, 1851, piĂšce 766, Lettre du duc d’Albe au roi, 9 juin 1568, trois jours aprĂšs l'exĂ©cution des comtes d'Egmont et de Hornes.
  8. Guillaume d'Orange, nĂ© en 1533 dans une famille luthĂ©rienne du Saint-Empire, est devenu catholique en recevant par hĂ©ritage la principautĂ© d'Orange (1544). Il n'affichera sa conversion au calvinisme qu'en 1573, aprĂšs cinq annĂ©es Ă  la tĂȘte de l'insurrection.
  9. D'une façon d'ailleurs peu honorable, puisque le duc les invite Ă  une rĂ©union de travail, au cours de laquelle ils sont arrĂȘtĂ©s.
  10. La chronologie du procÚs n'est pas clairement établie. Le procÚs commence aprÚs une assez longue période d'interrogatoires à Gand.
  11. https://www.cairn.info/revue-cahiers-bruxellois-2018-1-page-61.htm
  12. Théodore Juste, Les Pays-Bas au XVIe siÚcle, Le comte d'Egmont et le comte d'Hornes (1522-1568), 1862, Bruxelles et Leipzig, 1862, p. 343.
  13. « 5 juin 1568: dĂ©capitation Ă  Bruxelles des comtes d’Egmont et de Horne », sur Soirmag, (consultĂ© le )
  14. Point à préciser en ce qui concerne les modalités concrÚtes. Albe avait-il soumis une demande de grùce ? Philippe II a-t-il refusé cette grùce ?
  15. (es) « Toledo Fernando », sur Tercios.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.