Thil (Marne)
Thil est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Thil | |
La mairie, l'église avec le monument aux morts devant elle. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Jeanne Jacquet 2020-2026 |
Code postal | 51220 |
Code commune | 51568 |
Démographie | |
Gentilé | Thilois Thiloises |
Population municipale |
307 hab. (2020 ) |
Densité | 145 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 57″ nord, 3° 57′ 48″ est |
Superficie | 2,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourgogne-Fresne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Urbanisme
Typologie
Thil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,4 %), cultures permanentes (23,7 %), zones urbanisées (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Des traces d'habitation remontent au Paléolithique moyen, des fouilles dans les années 70 mirent au jour des objets façonnés au lieu-dit Longues Brayes et les Vieux Croix[9].
Le village, durement touché par la Première Guerre mondiale, fut reconstruit avec le concours d'une Coopérative de reconstruction qui regroupe Chenay, Merfy, Saint-Thierry et Thil avec M. Ferry comme architecte. Le village avait été en grande partie évacué lors des combats, ils reviennent et les constructions se sont étagées de 1925 à 1926 pour la majorité. L'église, la mairie, le monument aux morts datent de cette époque.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes des Deux Coteaux, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la communauté de communes du Nord Champenois.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[10], cette communauté de communes du Nord Champenois est issue de la fusion, le 1er janvier 2014, de :
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2020, la commune comptait 307 habitants[Note 3], en augmentation de 5,14 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le monument aux morts est l'un des rares qui rende hommage aux victimes de la Campagne d'Italie (1859), de la guerre franco-prussienne, de la seconde expédition de Madagascar, de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale et des victimes civiles.
- Légèrement à l'écart du village, une croix de chemin porte une plaque en mémoire de la Libération d'août 1944.
- Libération août 44.
- Le monument aux morts devant l'église.
- Biface du paléolithique moyen, site des Fourches, musée municipal de Saint-Dizier.
Personnalités liées à la commune
- Au cimetière un ossuaire de victimes de la Première bataille de la Marne où reposent plus de 70 victimes.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, éd. Errance, 2008, 2e éd. p 218.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Une partie de poignard du Chalcolithique.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération Intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes de la Colline, de la Communauté de communes de la Petite Montagne, de la Communauté de communes des Deux Coteaux et de la Communauté de communes du Massif », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter,‎ , p. 18-21 (lire en ligne).
- « Avant la fusion des communautés Les derniers vœux de la Colline », L'Union,‎ (lire en ligne).
- Almanach Matot-Braine de 1879, p225.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.