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Terra Nova (bateau)

Le Terra Nova (latin de Terre-Neuve) est le navire avec lequel Robert Falcon Scott mena son expédition en Antarctique entre 1910 et 1913. Le navire, construit à Dundee en Écosse en 1884, coula le au Groenland.

Terra Nova
illustration de Terra Nova (bateau)
Le Terra Nova

Type Navire océanographique
Histoire
Chantier naval Alexander Stephen & Sons Ltd., Dundee, Écosse
Lancement 1884
Statut Naufrage le 13 septembre 1943 au Groenland
Équipage
Équipage 34 hommes embarqués et 4 ou 5 scientifiques
Caractéristiques techniques
Longueur 57 m
Maître-bau 9,6 m
DĂ©placement 744 tonnes
Propulsion voile et moteur Ă  vapeur (charbon)
Puissance 140 ch
Vitesse 10,2 nœuds

Histoire

Le navire est idéalement façonné pour les régions polaires. Son premier travail scientifique fut comme navire de secours pour l'expédition Jackson-Harmsworth de 1894-1897 en Arctique. En 1898, il a été acheté par l'armateur Bowring Brothers et navigua sous le commandement d'Arthur Jackman et quelques années plus tard, sous celui du capitaine Abram Kean[1].

En 1903, il a navigué en compagnie de l'autre ex-baleinier SY Morning pour aider à la libération du pack du RRS Discovery de l'expédition du même nom de Robert Falcon Scott dans le détroit de McMurdo.

En 1909, il a été racheté pour une expédition qui prendra par la suite son nom. Renforcé de la poupe à la proue, avec sept pieds de chêne pour protéger contre la banquise, il quitte l'Angleterre en juin 1910 sous le commandement de Scott.

Le Terra Nova en décembre 1910.

Bien que les vingt-quatre officiers et le personnel scientifique aient fait de prĂ©cieuses observations en biologie, la gĂ©ologie, glaciologie, mĂ©tĂ©orologie, gĂ©ophysique et le long de la cĂ´te de la terre Victoria ainsi que sur la barrière de Ross, la dernière expĂ©dition de Scott est souvent connue pour celle de sa mort et de quatre de ses compagnons. Après un hivernage au cap Evans, sur l'Ă®le de Ross, Scott, Henry Bowers, Edgar Evans, Lawrence Oates, Edward Adrian Wilson sont partis Ă  la conquĂŞte du pĂ´le Sud pour ĂŞtre les premiers hommes lĂ -bas. Commençant avec des tracteurs et les poneys mongols, les derniers 800 milles ont dĂ» ĂŞtre couverts grâce Ă  la force des hommes. Atteignant le pĂ´le Sud le , ils ont constatĂ© que l'expĂ©dition de Roald Amundsen les avaient prĂ©cĂ©dĂ©s de trente-trois jours. Sur le chemin du retour, les cinq hommes vont mourir. Leur matĂ©riel a Ă©tĂ© trouvĂ© lors de l'Ă©tĂ© suivant.

Au retour de l'Antarctique en 1913, le Terra Nova a Ă©tĂ© rachetĂ© par son ancien propriĂ©taire et a repris le travail dans la pĂŞche Ă  Terre-Neuve, notamment de phoques. Une estimation de sa pĂŞche est de plus de 800 000 peaux de phoque dans l'entière carrière du bateau[1]. En 1918, il a Ă©tĂ© utilisĂ© par la Dominion Steel and Coal Corporation pour transporter le charbon des mines de charbon Ă  North Sydney Ă  l'Ă®le Bell. Il a Ă©galement assistĂ© Ă  de catastrophe du SS Florizel en fĂ©vrier 1918. En 1942, il a Ă©tĂ© affrĂ©tĂ© pour procĂ©der Ă  l'approvisionnement des stations au Groenland lorsque le , il a Ă©tĂ© endommagĂ©e par la glace et a coulĂ© au large de la pointe sud-ouest du Groenland. L'Ă©quipage a Ă©tĂ© sauvĂ© par l’USS Atka des US Coast Guards[1]. La figure de proue du Terra Nova, retirĂ©e en 1913, fut envoyĂ©e au National Museum Cardiff.

Épave repérée en 2012

L'épave a été repérée en , au cours d’une campagne de relevé des fonds marins avec un nouveau sonar, sur un navire du Schmidt Ocean Institute (Californie, États-Unis), par les chercheurs de l’université du New Hampshire (États-Unis), de l’Ifremer (France) et de l'Institut océanographique de Woods Hole (États-Unis).

Le baleinier qui a sombré, en 1943, au cours de l’un des trajets de ravitaillement des bases du Groenland, après avoir été endommagé par la glace, a été repéré près des côtes sud du Groenland, dans une zone où l'un des membres de l’équipe de découverte savait qu'il avait disparu[2].

Références

  1. Encyclopedia of Newfoundland and Labrador, (ISBN 0-9693422-1-7).
  2. Terra Nova, le célèbre navire de Scott retrouvé, Sciences et avenir, 17 août 2012.

Annexes

Articles connexes

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