Telesforo Monzón
Telésforo Monzón[1], né le à Bergara et mort à Bayonne le est un leader basque espagnol (abertzale), politicien et écrivain de langue basque. Il lutte pour un Pays basque indépendant lors des années de la guerre d'Espagne. Dirigeant du Parti nationaliste basque pendant la Seconde République et la guerre civile, Telesforo Monzón part en exil pendant plus de quarante ans. Figure de référence du nationalisme indépendantiste, il fonde à son retour au Pays basque, avec d'autres, la coalition Herri Batasuna. Il s'est beaucoup consacré au développement de la culture basque.
Député au Parlement basque Circonscription autonomique d'Alava | |
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Député au Parlement basque 1re législature du Parlement basque (d) Circonscription autonomique d'Alava | |
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José Luis Gómez Sanpedro (d) | |
Député Gouvernement de la Ire législature Circonscription électorale de Guipuscoa | |
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Antton Ibarguren (d) | |
Ministre de l'Intérieur du gouvernement basque | |
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Député aux Cortes républicaines IIe législature de la Seconde République espagnole (d) Guipuscoa (d) | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 76 ans) Bayonne |
Nom de naissance |
Telesforo de Monzón y Ortiz de Urruela |
Surnoms |
Olaso, Menditarrak, Otea |
Nationalité | |
Activités |
Écrivain, homme politique, propriétaire de biens |
Fratrie |
Partis politiques |
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Biographie
De famille aristocratique, Telesforo Monzón étudie le droit à Madrid, et n'ayant pas fini ses études, il rejoint le PNV en 1930, puis est élu conseiller municipal de sa ville natale aux élections municipales historiques de 1931 qui ont conduit à la proclamation de la Seconde République. Il est ensuite élu député aux Cortès à 28 ans. En 1936, à l'âge de 32 ans, il est nommé ministre de l'Intérieur du premier gouvernement autonome basque présidé par José Antonio Aguirre. À la fin de la guerre civile espagnole, il doit s'exiler tout d'abord à Caracas au Venezuela, puis s'installe en Iparralde à Saint-Jean-de-Luz.
Auteur de neuf pièces de théâtre, ses œuvres poétiques nous rappellent celles de Federico García Lorca, eurent beaucoup de succès. Elles ont été jouées par les troupes de Saint-Jean-de-Luz, d'Iholdy et surtout celle d'Hélette. Tefesforo de Monzon faisait la mise en scène de ses propres pièces.
Il sera membre correspondant à l'Académie de la langue basque. Il meurt en et est enterré dans sa ville de naissance Bergara.
Une pastorale en 2011 à Larrau, écrite par Johañe Bordaxar, lui a été consacrée[2].
En 2022, Anne de Galzain réalise son portrait dans Le rêve basque[3].
Bibliographie
- Gudarien egiñak. Olerkietan, 1947, Graf. Moderne;
- Hitzak eta idazkiak. 4, 1986, Jaizkibel;
- Urrundik. Bake-oroi. Lenengo idaztia, 1945, Graf. Cultura.
- Théâtre[6]
- Lau kantari eta xori bat, 1956, Euzko Gogoa;
- Behorraren ostikoa, 1961, Egilea editore;
- Eneko Bizkai eta Maria Lorka, 1966, Graf. Hernani;
- Gure behia hila da!, 1960, Egilea editore;
- Hazparneko Anderea. Antzerkia hiru zatitan, 1984, Elkar;
- Menditarrak, 1957, Euzko Gogoa.
- Collection
- Langosta baten inguruan, 1995, Elkar.
Références
- « Telésforo de Monzón y Ortiz de Urruela » est son nom de naissance.
- La pastorale sur la vie de Telesforo Monzon à Larrau
- « Le rêve basque – Vrai Vrai Films » (consulté le )
- (eu)Telesforo Monzon sur basquepoetry.net.
- (eu)Telesforo Monzon sur Bertso eta Olerkien Hemeroteka
- (eu)Telesforo Monzon sur Literaturaren zubitegia.
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (es) Telesforo Monzón Ortiz de Urruela sur Auñamendi Eusko Entziklopedia