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Superstition en Inde

La superstition en Inde est une question sociale et un problĂšme national. La diversitĂ© des croyances et des superstitions est l'objet d'Ă©tudes et de critiques de la part de scientifiques et d'associations rationalistes dans le pays. Le manque d'Ă©ducation est parfois dĂ©signĂ© comme la cause principale de ce phĂ©nomĂšne[2] mais des personnes Ă©duquĂ©es sont Ă©galement parties prenantes dans des activitĂ©s superstitieuses[3]. Chaque rĂ©gion a ses propres croyances[4], variant des totems pour Ă©loigner le mauvais Ɠil[5] Ă  de plus sĂ©rieux cas de bĂ»cher pour brĂ»ler les sorciĂšres[6]. Beaucoup des croyances en cause sont trĂšs anciennes et considĂ©rĂ©es par une partie de la population comme part de la tradition et les lois plus rĂ©centes prohibant leur pratique se confrontent parfois Ă  une forte opposition[7] - [8].

La satĂź (« vertueuse »), consiste pour la veuve Ă  monter sur le bĂ»cher du dĂ©funt et Ă  mourir brĂ»lĂ©e vive pour manifester son dĂ©vouement Ă  son mari. Pratique tardive du (VIe siĂšcle apr. J.-C.) en Inde, rĂ©servĂ©e Ă  la seule caste des kshatriyas, absente de l'Atharva-Veda oĂč sont pourtant exposĂ©s les rites de la cĂ©rĂ©monie funĂ©raire, elle a pour origine une lĂ©gende de la dĂ©esse SatĂź prĂȘte Ă  se jeter dans les flammes pour dĂ©fendre l'honneur que son mari a perdu en se disputant avec son beau-pĂšre[1].

Superstitions courantes

Satī

Le 4 septembre 1987, Roop Kanwar, 18 ans, originaire du Rajasthan, mariĂ©e pendant seulement 7 mois[9] fut brĂ»lĂ©e vive sur le bĂ»cher funĂ©raire de son mari[10]. La victime aurait tentĂ© de s'enfuir mais aurait Ă©tĂ© droguĂ©e et contrainte ainsi d'aller sur le bĂ»cher[11] - [12]. En consĂ©quence, la mĂȘme annĂ©e, le Rajasthan vote une loi contre cette pratique[13] qui fut suivie de manifestation en faveur de SatÄ« dans les rues de Jaipur[13] - [14] Le 3 janvier 1988[15], le parlement indien vote une loi anti-SatÄ« appelĂ©e Commission (Prevention) of Sati Act 1987 et basĂ©e sur la lĂ©gislation du Rajasthan[9].

Selon la Commission (Prevention) of Sati Act 1987[16], Satī est l'acte de brûler vivante ou d'enterrer une veuve ou toute femme avec le corps de son mari défunt, que cela soit volontaire ou non[17]. Ram Mohan Roy est à l'origine de la campagne pour l'abolition de cette pratique en 1811[18]. La pratique fut finalement abolie en 1829 par le gouverneur général Lord William Bentinck[19]. Bien qu'interdite depuis prÚs de deux siÚcles, des cas ont été rapportés dans les années récentes.

Sacrifice humain

Au XXIe siĂšcle, quelques cas de pratique de sacrifices humains sont encore rapportĂ©s[20] - [21] - [22]. L'acte n'a, selon l'hindouisme, de valeur que si la victime humaine est volontaire, donnant sa propre vie – offrande suprĂȘme – sur l'autel de l'univers (symbolique de l'univers envisagĂ© comme un sacrifice perpĂ©tuel et reprĂ©sentĂ© par chinnamastĂą, la dĂ©esse tenant d'une main sa tĂȘte qu'elle a dĂ©capitĂ©e et qui boit le sang giclant de son cou, associĂ©e Ă  la vertu du courage de ceux qui s'auto-sacrifient rituellement)[23]. Les cas contemporains se sont produits dans l'Inde rurale[24] - [25]. En 2009, dans un village du Maharashtra, un couple sans enfant avait reçu le conseil de sacrifier 11 enfants, ce qui devait leur permettre d'en concevoir. Le couple est parvenu Ă  en tuer 5 entre dĂ©cembre 2009 et mars 2010, par empoisonnement avant d'ĂȘtre arrĂȘtĂ©[26].

Astrologie et voyance

L'astrologie (voir Jyotish) tient une grande place dans la vie de la population indienne. Les gens consultent les astrologues pour décider du nom de leur enfant[27], ils comparent leur « carte du ciel » avant les mariages qui ne se font qu'entre personnes compatibles selon l'interprétation de l'astrologue[28]. Ces mariages ne sont célébrés qu'à des dates bénéfiques (muhurta) décidées par les astrologues [27] - [28]. De nombreux politiciens sont réputés consulter des astrologues avant d'importantes décisions publiques[29].

L'historienne et auteur Meera Nanda a dĂ©clarĂ© que l'Inde ne pourrait pas devenir une superpuissance dans le domaine de la science tant qu'elle n'aura pas Ă©radiquĂ© les superstitions, dont l'astrologie[30]. L'Inde a vu de nombreux critiques de cet engouement collectif pour l'astrologie, incluant Jayant Narlikar[28]. Dans le mĂȘme temps, d'autres personnalitĂ©s comme Ashis Nandy dĂ©fendent l'astrologie qu'elles veulent prĂ©senter comme une science et rendent l'Occident responsable de ce jugement sur l'astrologie[31].

En septembre 1951, Ă  la suite d'une prĂ©diction d'un astrologue sur une guerre imminente avec le Pakistan et diffusĂ©e dans les journaux, le Premier Ministre de l'Ă©poque, Jawaharlal Nehru a exprimĂ© son dĂ©sir de crĂ©er une loi contre l'astrologie[32]. À la suite d'une prĂ©diction d'assassinats en 1981 sur Indira Gandhi et Rajiv Gandhi, un astrologue a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© pour interrogatoire par la police[33].

Avant les Ă©lections de 2009 en Inde, l'activiste rationaliste Narendra Nayak a offert 100 000 roupies Ă  tout voyant et astrologue qui pourrait rĂ©pondre correctement Ă  25 questions sur les Ă©lections. Il reçut 450 rĂ©ponses, aucune n'Ă©tait correcte[34].

Guru, « godmen », et guérisseurs

Le mot « godman » (homme dieu) est un terme utilisĂ© pour les leaders charismatique en Inde[35] - [36]. On les appelle localement, baba, swami, guru, shastri, bapu ou encore bhagat[37]. La plupart d'entre eux prĂ©tendent avoir des pouvoirs et ĂȘtre capable d'accomplir des miracles[35] - [36], le plus cĂ©lĂšbre d'entre eux Ă©tant Sathya Sai Baba qui matĂ©rialisait dans ses mains une poudre appelĂ©e vibhuti et rĂ©gurgitait des Shiva lingam en or. Parmi eux, il existe aussi les gourous, conseillers spirituels traditionnels, issus de lignĂ©es religieuses anciennes[38]. Certains d'entre eux sont connus internationalement[38]. Des plaintes et scandales au sujet des uns et des autres sont frĂ©quents en Inde et Ă  l'Ă©tranger.

Plusieurs femmes ont déposé une plainte contre Swami Premananda (en) déclarant qu'elles auraient été violées[39]. Il a été condamné en 1997 pour viol et meurtre[40].

Sanal Edamaruku, prĂ©sident de l'Indian Rationalist Association et Narendra Nayak, prĂ©sident de la Federation of Indian Rationalist Associations ont critiquĂ© les hommes politiques qui soutiennent ouvertement les « godmen » parce que cela aurait pour effet de promouvoir la superstition dans le pays[41]. Nayak est impliquĂ© dans une campagne de dĂ©mystification (en anglais debunking) des prĂ©tendus miracles[42] Il voyage Ă  travers les villages du pays pour rĂ©vĂ©ler les trucs qu'il pense ĂȘtre derriĂšre les prĂ©tendus miracles[43]

Éclipses

En Inde, les éclipses solaires sont associées à la guerre et aux désastres[44]. Toute nourriture cuisinée lors d'une éclipse solaire est considéré impure, bonne à jeter ou à donner aux mendiants[45] - [46] - [47]. Les temples ferment à cette occasion ainsi que des boutiques[46] - [48]. C'est la période des asuras, les démons[46]. On conseille aux femmes enceintes de rester chez elles et il est considéré peu propice d'accoucher à ce moment-là[44] - [49]. Les rayons du soleil sont jugés toxiques pendant l'éclipse, et des conseils de prendre un bain ensuite sont fréquents[49]. La bourse indienne subit une chute pendant les éclipses[47]. il y a eu des cas d'enfants handicapés enterrés jusqu'au cou dans le sable ou la boue pendant les éclipses dans l'espoir de les guérir[48] - [50]. Des croyances similaires existent pour les éclipses de lune[51].

Chasse aux sorciĂšres

La croyance aux sorciĂšres est encore dominante dans certains villages. D'un cĂŽtĂ©, des personnes demandent conseil auprĂšs de sorciers pour des questions d'ordre personnel[8] et d'un autre, des femmes sont rĂ©guliĂšrement accusĂ©es de sorcellerie, attaquĂ©es et parfois tuĂ©es[52] - [53]. Des veuves ou des femmes divorcĂ©es ont Ă©tĂ© particuliĂšrement la cible de ces attaques[54]. Il a Ă©tĂ© rapportĂ© que des sorciers de village sont parfois payĂ©s pour dĂ©signer certaines personnes comme des sorciĂšres afin qu'elles puissent ĂȘtre tuĂ©es sans consĂ©quence pour le meurtrier[55] En Juin 2013, selon le National Crime Records Bureau, 768 femmes ont Ă©tĂ© tuĂ©es pour avoir pratiquĂ© la sorcellerie depuis 2008[56].

Entre 2001 et 2006, environ 300 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es pour cette raison dans l'État d'Assam[57]. Entre 2005 et 2010, 35 meurtres liĂ©s Ă  la sorcellerie ont Ă©tĂ© perpĂ©trĂ©s en Odisha[58]. En octobre 2003, trois femmes ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©es comme des sorciĂšres et humiliĂ©es au point de se suicider dans leur village du Bihar[59]. En aoĂ»t 2013, un couple a Ă©tĂ© tuĂ© en Assam[60]. En septembre 2013, une femme a Ă©tĂ© tuĂ©e et sa fille violĂ©e dans l'État du Chhattisgarh parce qu'elles auraient pratiquĂ© de la magie noire[61].

Vastu Shastra

Le vastu shastra est la science de l'urbanisme et de l'architecture. Certains aspects de cette science Ă©voquent le Feng Shui chinois[62]. Il est question de construire sa maison selon certains principes qui Ă©viteraient certains malheurs ou maladies. En 2008, aprĂšs qu'un membre de l'assemblĂ©e lĂ©gislative indienne (MLA) se fut tuĂ© dans un accident de voiture, d'autres parlementaires ont dĂ©clarĂ© que le bĂątiment du parlement ne respectait pas les rĂšgles du Vastu Shastra. Le bĂątiment conçu par Charles Correa et terminĂ© en 1996 aurait ainsi, selon eux, Ă©tĂ© responsable de la mort de 16 parlementaires[63] - [64] - [65]. De mĂȘme, le nouveau symbole de la roupie crĂ©Ă© en 2012 serait, selon certains commentateurs indiens, responsable de la chute de la roupie parce qu'il ne respecterait pas non plus les codes du Vastu Shastra[66] - [67]. En aoĂ»t 2012, un fonctionnaire du gouvernement a dĂ©moli un mur de son bureau dans le Karnataka afin qu'il respecte les principes de construction du Vastu Shastra[68]. En juin 2013, un autre mur est tombĂ© dans un bĂątiment officiel pour les mĂȘmes raisons[69].

Des personnalités éminentes, telles que Jayant Narlikar (astrophysicien)[70], Alan Sokal[71], se sont élevées contre la superstition que constitue selon eux le Vastu Shastra,

Sacrifice d'animaux

Le sacrifice rituel d'animaux, tels que les chĂšvres et les buffles, se pratique encore aujourd'hui dans le cadre de festivals[72] - [73]. Dans un pays voisin inspirĂ© par l'hindouisme, la fĂȘte de Gadhimai, qui a lieu une fois tous les cinq ans au sud de la capitale Katmandou, au NĂ©pal, est l'occasion d'un des plus grands sacrifices d'animaux au monde (entre 300 000 et 500 000) derriĂšre l'AĂŻd el Kebir oĂč de nombreux bovins, ovins et caprins sont sacrifiĂ©s - des buffles (Bubalus bubalis, appelĂ©s localement « PaaDa »), porcs, chĂšvres, poulets et pigeons - dans le but de plaire Ă  Gadhimai, dĂ©esse de la puissance[74].

Croyances concernant les veuves

Les veuves sont considĂ©rĂ©es comme un mauvais prĂ©sage. Selon cette croyance, la rencontre avec une veuve dĂšs le matin porte malheur[75] En consĂ©quence, de nombreuses veuves migrent vers la ville sainte de Vrindavan en Uttar Pradesh, lieu de refuge depuis 500 ans, oĂč vivent environ 6000 veuves[76] - [77].

Superstition sur les lieux de travail

Dans un sondage de 2012 conduit par TeamLease sur les superstitions, 800 entreprises dans 8 villes indiennes ont été interrogées. 61 % des personnes ayant répondu ont déclaré croire à des superstitions et 51 % ont admis tenir compte de superstition sur leur lieu de travail. 48 % pensent que leur pratique a un effet positif sur leur productivité. La plupart des pratiques étaient en rapport avec Vastu Shastra. 63 % ont déclaré que les femmes employées étaient plus superstitieuses que les hommes[78] - [79] - [80].

Le miracle du lait

Le 21 septembre 1995, une statue de Ganesh Ă  New Delhi aurait bu le lait qui lui avait Ă©tĂ© donnĂ© en offrande. À mesure que la rumeur se rĂ©pandait, des phĂ©nomĂšnes similaires Ă©taient rapportĂ©s Ă  travers toute l'Inde et dans des pays voisins[81]. Le prix du lait a grimpĂ© en flĂšche Ă  cause des ruptures de stock et des cordons de policiers ont dĂ» ĂȘtre placĂ©s autour des temples pour maintenir l'ordre. Des scientifiques du National Council for Science and Technology Communication (NCSTC) ont dĂ» dĂ©montrer que le phĂ©nomĂšne s'Ă©tait produit par capillaritĂ© en mĂ©langeant une teinture rouge avec le lait[82].

Autres superstitions populaires

Selon l'association Nirmukta, qui veut faire la promotion de la mĂ©thode scientifique, d'autres superstitions quotidiennes sont populaires en Inde[83], comme le fait que les cocotiers et les banyans sont des arbres sacrĂ©s, que l'Est est la direction la plus favorable, que le fait de regarder l'image de Dieu en premier le matin apporte la chance, que le fait d'Ă©ternuer en affirmant quelque chose indique que ce que vous dites est vĂ©ridique, et au contraire le fait d'Ă©ternuer un nombre impair de fois va apporter de la malchance, que le lundi n'est pas un bon jour pour se laver les cheveux, qu'il ne faut pas dormir la tĂȘte tournĂ©e vers le Nord, etc.

Point de vue de scientifiques en Inde et dans le monde

En 2007, un sondage de l'Institute for the Study of Secularism in Society and Culture (en) du Trinity College (Connecticut) avec le Center for Inquiry en Inde, intitulé « Vision du monde et opinions des scientifiques en Inde », a interrogé 1100 scientifiques de 130 instituts différents. 24 % d'entre eux ont admis croire que les saints accomplissaient des miracles et 38 % que Dieu pouvait faire des miracles. 50 % croient en l'homéopathie, 49 % croient à l'efficacité des priÚres. Par contre, seulement 14 % d'entre eux croient au Vaastu Shastra, 14 % en l'astrologie. 31 % désapprouvent l'introduction de l'astrologie comme matiÚre dans les universités. 33 % ne sont pas d'accord avec le rituel consistant à obtenir de façon officielle une bénédiction au temple de Tirupati (city) (en) avant de lancer une fusée. Une majorité des scientifiques interrogés est d'accord pour déclarer que le scientific temper (en), qui fait partie de la Constitution de l'Inde, n'est pas appliqué[84]. Sur ce point, Yagnaswami Sundara Rajan (en), figure du management en Inde, déclare que les indiens ne voient pas de dichotomie entre la science et la spiritualité[85]

Aspects légaux

Code pénal indien, Section 295A

La section 295A du code pénal indien stipule que "l'acte malicieux et délibéré de choquer les sentiments religieux d'une quelconque catégorie de citoyen indien en insultant leur religion ou leurs convictions" est un délit avec une peine maximum de trois ans de prison[86].Narendra Nayak et Vigyan Prasar ont déclaré qu'IPC 295A avait été utilisé d'une façon large pour des procÚs contre les critiques de la religion, les activistes anti-superstition et les rationalistes [87] - [88].

Loi de 1954 sur les remĂšdes magiques

The Drugs and Magic Remedies (Objectionable Advertisements) Act est une loi indienne interdisant la publicité pour les remÚdes magiques ou les sorts destinés à guérir certaines maladies. La loi liste 54 maladies concernées[89] - [90]. Cependant, la loi est rarement appliquée et nombre de ces produits sont en vente libre[91] et des publicités apparaissent à la télévision sans conséquence[92]. La loi est par ailleurs jugée dépassée puisque 14 de ces maladies sont traitables aujourd'hui et que de nouvelles maladies sont apparues depuis 1954 (comme le SIDA)[93]. Les propositions d'amendements de la loi ont amené certains débats au sujet du yoga et de l'ayurvéda[94]

Références

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  20. http://www.newkerala.com/topstory-fullnews-31742.html
  21. Selon l'Hindustan Times, il y a eu 25 sacrifices humains dans l'ouest de l'Uttar Pradesh dans les six derniers mois seulement. Ces tueries ont accru l'attention sur les pratiques tantriques, un amalgame de pratiques diverses issues de l'hindouisme. John Lancaster, Washington Post, 29/11/2003)
  22. La police de Khurja annonce que des douzaines de sacrifices humains ont eu lieu ces derniers mois. Dans un village proche de Barha, une femme a tuĂ© le fils de trois ans de ses voisins pour accomplir un rituel qui lui promettait des richesses illimitĂ©es. Dans un autre cas, un couple qui ne pouvait avoir d'enfants a kidnappĂ© un enfant de six ans et a mutilĂ© l'enfant en chantant les mantras d'un rituel tantrique. La femme s'est ensuite lavĂ©e dans le sang de l'enfant. « C'est la faute Ă  la superstition et Ă  l'illettrisme » dit l'officier de police Ak Singh. "C'est dĂ©jĂ  arrivĂ© et ça arrivera encore. On reçoit sans mal des dĂ©nonciations de la part des familles". Il y aurait eu en tout 28 sacrifices dĂ©clarĂ©s dans l'État les quatre mois passĂ©s. Quatre prĂȘtres ont Ă©tĂ© emprisonnĂ©s et de nombreux autres ont dĂ» fuir Ă  la suite de cela. « Indian cult kills children for goddess: Holy men blamed for inciting dozens of deaths », The Observer, Dan McDougall Ă  Khurja, Inde, 5 mars 2006
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