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Sorio

Sorio est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à l'ancienne piève de San Quilico, dans le Nebbio.

Sorio
Sorio
Vue de Sorio.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Calvi
Intercommunalité Communauté de communes Nebbiu - Conca d'Oro
Maire
Mandat
Joseph Chiarelli
2020-2026
Code postal 20246
Code commune 2B287
DĂ©mographie
Gentilé Soriais
Population
municipale
142 hab. (2020 en augmentation de 3,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 9,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 35′ 02″ nord, 9° 16′ 28″ est
Altitude 400 m
Min. 119 m
Max. 1 535 m
Superficie 15,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bastia
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Biguglia-Nebbio
Localisation
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Sorio

    GĂ©ographie

    Situation

    Sorio est une commune du Nebbio (Nebbiu en langue corse), une microrégion située au nord de la Corse, entre la Balagne et la plaine de la Marana. La commune appartient à la microrégion du Tenda, extrémité sud-occidentale du Nebbio, dans l'ancienne pieve de Santo Quilico.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Sorio se situe dans l'En-Deçà-des-Monts ou « Corse schisteuse » au nord-est de l'île, par opposition à l'Au-Delà-des-Monts ou « Corse granitique » au sud-ouest, deux zones séparées ici par la vallée de l'Ostriconi, l'une des dépressions centrales qui vont de l'Île-Rousse à Solenzara en passant par Corte, et qui partagent la Corse en deux régions montagneuses distinctes.

    Le territoire communal de Sorio occupe une partie du flanc oriental de la Serra di Tenda, entre deux points remarquables de sa ligne de crĂŞte, qui sont au nord le Monte Astu dont le sommet culmine Ă  1 535 m, et au sud la Bocca di Tenda (1 219 m). Il est reprĂ©sentĂ© par la haute vallĂ©e de l'Aliso, ouverte au nord-est, soit le bassin versant du fiume Raghiunti qui est le nom de son cours supĂ©rieur.

    Limites communales

    Le territoire de Sorio est limité :

    • au nord, par une arĂŞte du chaĂ®non de la Serra di Tenda, une montagne schisteuse. La ligne de crĂŞte qui part Ă  l'est en dĂ©clinant, dĂ©marre Ă  un point situĂ© Ă  500 m (distance orthodromique) au nord du monte Astu, « Ă  cheval » sur Urtaca, San-Gavino-di-Tenda et Sorio. Elle passe par Monte Peru (1 333 m), monte d'Alzareccia (1 192 m), la borne A Genucula (1 042 m), Cima di Petricali (852 m), Monte a Costa (542 m), puis rejoint le cours du ruisseau d'Occhina jusqu'Ă  sa confluence avec un ru sans nom, Ă  un point du fiume Ă  116 m d'altitude.
    • Ă  l'est, depuis le point dĂ©fini ci-dessus, par une ligne orientĂ©e au sud vers le cours du ruisseau de Ficapenta qu'elle suit jusqu'Ă  la fontaine di Gargaletta (257 m) avant de se diriger en remontant la ligne de crĂŞte quasi droite vers le Monte Buggientone (1 077 m).
    • au sud, les limites mĂ©ridionales de la commune vont du Monte Buggientone, remontent au sud de la Cresta di Poggiali, le cours du ruisseau de Stollu, presque jusqu'Ă  sa source, pour rejoindre Bocca di Tenda (1 219 m). Tout proche du col, sur Sorio, sont les ruines de la chapelle San Jabicu.
    • Ă  l'ouest, la ligne de crĂŞte va de la Bocca di Tenda au sud jusqu'au nord du monte Astu (1 535 m), sommet culminant du massif de Tenda. La dĂ©marcation passe par Cima di Cornatoio (1 311 m), Cima di Grimaseta (1 509 m), Bocca di Banditi (1 428 m) et Petra San Ghiaccu (1 512 m).

    Hydrographie

    Ă€ moins de km (distance orthodromique) au sud, sous la Cima di Cornatoio (1 311 m), naissent deux cours d'eau s'Ă©coulant tous deux vers l'est : au nord le ruisseau de Nocio et au sud le ruisseau de Stollu[1], sĂ©parĂ©s par la Cresta di Poggiali. Après leur jonction, le Nocio est alimentĂ© principalement par les eaux du ruisseau de Campocassu[2]. Ă€ cette confluence, le Nocio prend le nom de fiume Raghiunti, et plus bas, celui de rivière l'Aliso[3]. Le fiume Raghiunti a pour affluent les ruisseaux de Furnelli[4] et de Ficapenta[5] qui circulent de part et d'autre de la colline sur laquelle ont Ă©tĂ© bâtis les villages de Sorio et de Croce.

    Le petit barrage de Campiglione a Ă©tĂ© construit sur le ruisseau de Furnelli, Ă  environ 500 m « Ă  vol d'oiseau » au sud-ouest du village.

    À remarquer l'existence de nombreuses fontaines dans la montagne dominant le village.

    Climat et végétation

    Sorio bĂ©nĂ©ficie d'un climat plus humide que le versant mĂ©ridional du Tenda. La commune est couverte d'une vĂ©gĂ©tation souvent impĂ©nĂ©trable au fond des vallons, faite de haut maquis avec des futaies de chĂŞnes verts. Aux abords du village construit Ă  environ 350 mètres sur une arĂŞte rocheuse, entre le fiume Raghiunti et le ruisseau de Ficapenta qui confluent au nord-est au Mulinu di Tennereto, se trouvent des châtaigniers et des oliviers.

    Accès routiers

    On n'accède à Sorio que par la voie routière. Le village de Sorio est desservi par une seule route, la D 62, « route corniche » du Nebbio qui traverse tous les villages perchés à flanc de montagne du sud de la microrégion. Sur cette route, Sorio est entouré de San-Gavino-di-Tenda au nord, et de Piève à l'est.

    Transports

    Sorio se trouve Ă  31 km du port de commerce de Bastia. L'aĂ©roport le plus proche est l'aĂ©roport de Bastia Poretta, Ă  29 km. La gare de Biguglia, gare la plus proche, est distante de 21 km.

    Urbanisme

    Typologie

    Sorio est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[9] - [10].

    Vue du village de Sorio.

    La faible population communale se répartit entre le village de Sorio et ses deux hameaux Croce et Valle.

    Sorio devait être jadis le centre de la pieve, comme semblent le confirmer les deux statues au-dessus de la porte de la chapelle Sainte Marie de l'Assomption (Santa Maria Assunta di Arca) datée du XIIIe siècle, située dans le cimetière en contrebas du village. Ces statues à l'état de vestiges, rappellent vraisemblablement le rôle judiciaire de l’église principale de la piève.

    Croce était au XVIIIe siècle encore, une communauté à part entière. Sorio et Croce seront unifiés pour former la commune de Sorio.

    À une centaine de mètres au nord de Croce, se situe l'église paroissiale Saint-Philippe de Néri, construite au XVIIe siècle.

    En arrivant au village, outre l'immanquable église San Filippu Neri, on remarquera la façade antérieure rénovée d'un édifice religieux dominant la route. Il s'agit de l'ancienne chapelle Sainte-Croix (Santa Croce) devenue aujourd'hui un lieu festif communal. On remarquera aussi à l'est, dominant le village, une grosse habitation dite « le château » de la famille De Petriconi.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (56 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (27,5 %), forêts (16,4 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Histoire

    Préhistoire

    Trois statues-menhirs ont été découvertes à la Bocca di Tenda, col « à cheval » sur Pietralba, Piève et Sorio, et qui sépare le Nebbio de la vallée de l'Ostriconi[Note 3]. Datées de 1400 à 1300 ans av. J.-C., elles attestent de la présence humaine au Néolithique et sont certainement des monuments funéraires. Déplacées, elles se trouvent aujourd'hui devant l'église paroissiale San Quilico de Piève. Elles ont pour nom Murello, Bucentine et Mortula.

    Temps modernes

    Positions militaires françaises en 1768.

    Au dĂ©but du XVIe siècle, la pieve de Santo Quilico qui comptait environ 2 000 habitants vers 1520, avait pour lieux habitĂ©s : Soriu, la Pieve, Zigliani, Rapalle, la Juncha, la Carasincha, Morato Sottano, Morato Soprano, Loreto, Petra di Loreto.

    Au début du XVIIIe siècle, selon l’abbé Francesco Maria Accinelli à qui Gênes avait demandé d'établir à des fins militaires une estimation des populations à partir des registres paroissiaux, rapportait (texte en italien) d'abord : « Scorgesi la Pieue di S.Quilico con 950 abitanti le di cui ville sono Morato soprano, Morato sottano, Rapale, Sorio, Croce, e Pieve » puis plus loin, dans la « Provincia del Nebbio : V. Pieve di S.Quilico : Morato Soprano, e Sottano 311. Rapale 159. Sorio, e Croce 267. Pieve 185 ».

    Durant la période de révolte des Corses contre Gênes (1729-1769), le Nebbio a été le théâtre de combats militaires. Les Français entrés en action, prennent de fait la Corse aux Génois en mai 1768.

    • 1768 - septembre : ils ont conquis tout le Nebbio. Le 13 septembre un convoi de prisonniers corses (34 officiers, 102 soldats) arrive Ă  Toulon. Parmi ces prisonniers le capitaine Anghjulu Luigi Petriconi, de Soriu.
    • 1769 - 5 mai : Ă  l'aube, M. De Vaux et son adjoint le lieutenant-gĂ©nĂ©ral de Bourcet commandent l'offensive gĂ©nĂ©rale des troupes françaises : le marĂ©chal de camp d'Arcambal s'avance sur Piève ; le lieutenant-gĂ©nĂ©ral marquis de Boufflers bouscule les Nationaux entre Rapale et Vallecalle ; le chevalier de Viomesnil enlève Bigornu ; Marbeuf s'empare du Borgu que dĂ©fendait Carlu Raffaelli ; le marquis Descoulombre appuie ces mouvements avec 16 bataillons et toute l'artillerie. Paoli quitte Muratu et ordonne la retraite. Clemente Paoli, le comte Gentili, Acchille Murati et Dante Grimaldi abandonnent leurs positions aux Français. Ă€ 10 heures les premiers Ă©lĂ©ments de l'armĂ©e du Roi atteignent l'objectif assignĂ© par De Vaux ; le soir, toute l'armĂ©e campe sur le plateau de Santu Niculaiu.
    • 1769 - 7 mai : nouvelle marche en avant des Français : M. De Vaux occupe Lentu et M. d'Ogny le col de San Ghjacumu qui domine Petralba et la vallĂ©e de l'Ostriconi, c'est-Ă -dire la communication avec la Balagna ; sur les arrières, d'Arcambal, de Viomesnil et M. d'Ampus occupent Soriu, San Gavinu et Santu Petru. Les Corses tentent de reprendre la Bocca San Ghjacumu mais sont repoussĂ©s.
    Le 8 mai, les Corses se lancent à l'assaut de Lentu et de la Bocca San Ghjacumu ; ils bousculent les Français et sentent que la victoire est à leur portée, mais Paoli, qui surveille les opérations d'une hauteur de l'autre côté du Golo, a négligé de protéger les flancs. Deux colonnes françaises sortent de Bigorno et Canavaggia ; les Corses, pris à revers, sont forcés à une retraite désordonnée vers le pont du Golo sous le feu plongeant des armes françaises[13].

    Dans une Corse passée sous administration militaire française en 1769, Sorio est dans la pieve du Bevinco (Bevincu), nouveau nom donné à la pieve de Santo Quilico. Après la cession de la Corse à la France, en 1790 la pieve du Bevinco devient le canton de Murato, dans l'arrondissement de Bastia.

    Époque contemporaine

    • 1954 : le canton de Santo-Pietro-di-Tenda dans l'arrondissement de Bastia, est composĂ© avec les communes de San-Gavino-di-Tenda, Santo-Pietro-di-Tenda et Sorio qui comptait alors 245 habitants.
    • 1971-1973 : le canton du Haut Nebbiu est crĂ©Ă© avec la fusion imposĂ©e des anciens cantons de Lama, Murato et Santo-Pietro-di-Tenda.
    • 2010 - 1er janvier : la commune de Sorio passe de l'arrondissement de Bastia Ă  l'arrondissement de Calvi.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Joseph Chiarelli PRG Salarié du secteur médical
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2020, la commune comptait 142 habitants[Note 4], en augmentation de 3,65 % par rapport Ă  2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    469496506490525629603591593
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    519480519546558584582567548
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    469511400536514528508245176
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    165141118126148152154137144
    2020 - - - - - - - -
    142--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'Ă©cole primaire publique la plus proche se situe Ă  Santo-Pietro-di-Tenda, distante de 5,5 km environ. Le collège le plus proche se situe Ă  Saint-Florent, soit Ă  21 km ; celui de Biguglia est Ă  22 km. Le collège d'enseignement secondaire le plus près est Ă  Montesoro / Bastia (25 km).

    Santé

    Le plus proche hĂ´pital est le centre hospitalier gĂ©nĂ©ral de Bastia, distant de 27 km. Des mĂ©decins se trouvent Ă  Saint-Florent (21 km), oĂą se trouvent deux pharmacies, plusieurs kinĂ©sithĂ©rapeutes, infirmiers et podologues.

    Cultes

    La paroisse (église San Filippu Neri) relève du diocèse d'Ajaccio.

    Manifestations et festivités

    Randonnées

    Panneau du sentier patrimonial.
    • Sentier « Entre profane et sacrĂ© ». Ce sentier patrimonial en boucle, relie les villages de Rapale, Piève et Sorio. Il y fait dĂ©couvrir Ă  la fois, des dolmens (stazzone) et menhirs (stantari), des Ă©difices religieux hĂ©ritĂ©s des Pisans, des fontaines et lavoirs, etc.
    • Plusieurs sentiers ont Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ©s, avec quelquefois, l'aide d'Ă©tudiants Ă©trangers. Un des sentiers permet de rejoindre bocca di Tenda ainsi que le circuit RandonnĂ©e du Monte Astu qui dĂ©marre Ă  Lama.

    Culture locale et patrimoine

    Église San Filippu Neri

    Vue de San Filippu Neri.

    L'église San Filippu Neri est un héritage pisan, construite en 1622. Cette église paroissiale possède un remarquable clocher de 5 étages en pierres apparentes avec de nombreux trous de boulin. À l'intérieur se trouve un rare autel polychrome en marbre jaune, rouge et noir (mosaïque). Selon les inscriptions, il date de 1704. Le maître-autel est protégé et classé depuis le 16 mars 1908. Propriété de la commune, il a été inscrit Monument historique[18] le 17 décembre 1992.

    En 1622, l'évêque du Nebbiu Giovanni Mascardi la place sous le patronage de San Filippu Neri (1515 - 1596). C'est la première fois que ce vocable était utilisé en Corse. Elle a été consacrée en 1724.

    L'église renferme un tableau : l'Extase de saint François de Paule, une peinture sur toile du XVIIe siècle protégée et classée depuis le 16 mars 1908. Le tableau propriété de la commune, est inscrit Monument historique[19] par arrêté du 17 décembre 1992.

    • San Filippu Neri.
      San Filippu Neri.
    • Plaque.
      Plaque.
    • Cadran solaire.
      Cadran solaire.
    • Vue de l'Ă©glise.
      Vue de l'Ă©glise.
    • Sainte-Croix, chapelle dĂ©saffectĂ©e.
      Sainte-Croix, chapelle désaffectée.

    Chapelle romane Santa Margarita

    La chapelle Santa Margarita est située dans le cimetière, à l'est du village. Elle est ruinée. La chapelle date du XVIIe siècle. Propriété d'une personne privée, les ruines de la chapelle Santa Margarita sont classées Monument historique[20] par arrêté du 24 septembre 1936. L'édifice a été en partie restauré.

    La chapelle romane primitive, Sainte-Marie-de-l'Assomption (Santa Maria Assunta di Arca), située dans un enclos cimétérial en contrebas du village, est datable, par sa technique de construction, du XIIIe siècle. « Les vestiges de deux statuettes saillantes (comme à Aregno, Cambia ou à Murato), brisées, de part et d’autre de l’arc de décharge de la porte, rappellent peut-être ici aussi le rôle judiciaire, souvent attesté, de l’église principale de la piève »[21].

    Autres patrimoines religieux

    Vue du village et de Sainte-Croix.
    • Oratoire Saint-Antoine AbbĂ© (Sant'Antone) chapelle rĂ©cemment restaurĂ©e, situĂ©e Ă  427 m d'altitude et Ă  250 m au SO du village, dominant le hameau de Croce.
    • Chapelle Sainte-Croix (Santa Croce) au fronton restaurĂ©, aux murs de pierres apparentes avec trous de boulin, situĂ©e sur la place du village. Elle a servi de lieu de culte intermĂ©diaire, entre l'abandon de Santa Margarita et la construction de San Filippu Neri. TransformĂ©e en 2000 en salle polyvalente, elle est de nos jours un lieu festif communal, « profane », situĂ© sur le parcours du sentier patrimonila « Entre sacrĂ© et profane ».
    • Baptistère de Saint-Jacques (San Jabicu) ruinĂ©, proche du col de Tenda (Bocca di Tenda - 1 219 m). Il date du XIIe siècle. Sont encore visibles la chaire taillĂ©e Ă  mĂŞme le roc et un immense front baptismal d'un pur style roman[22].

    Architecture civile

    • Monument aux morts Ă©rigĂ© sur le parvis de l'Ă©glise San Filippu Neri.
    • Fontaine sous voĂ»te au centre du village. 1645 est gravĂ©e au-dessus de la fontaine.
    • Pont gĂ©nois de Case Cocchie, sur le fiume Raghiunti, au sud-ouest et Ă  près d'un kilomètre du village.
    • L'ancien moulin Mulinu di Tennereto en bordure du fiume Raghiunti, au nord du village.
    • Table d'orientation proche de l'oratoire Saint-Antoine-AbbĂ©
    • Fours communaux, dont les vieilles pierres ont Ă©tĂ© restaurĂ©s rĂ©cemment.

    Patrimoine naturel

    Sorio est concernée par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de 2e génération :

    CrĂŞtes Mont Asto Mont St Angelo

    ZNIEFF 940013187 : Sorio fait partie des 9 communes incluses dans cette zone. Le massif du Tenda est situĂ© dans le nord de l'Ă®le et assure la transition entre la chaĂ®ne du Cap Corse et celle de San Petrone en Castagniccia. La ligne de crĂŞte principale est orientĂ©e nord-ouest, sud-ouest et comprend neuf sommets de plus de 1 000 m, le culmen Ă©tant le Monte Astu (1 535 m)[23].

    Personnalités liées à la commune

    • CĂ©sar-Mathieu Simoni de Petricone (Soriu 1727 - Bastia 1794). GĂ©nĂ©ral de brigade (1791).
    • Philippe Simoni de Petricone (Soriu 1770 - Verona 1796). GĂ©nĂ©ral de brigade (1796).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Laurent Chabot, Monuments de Corse Edisud 2003

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Dans son ouvrage La Corse dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen Âge, Xavier Poli écrit : « Sur cette large bande de terre les dolmens forment trois groupes distincts ; l'un au nord ou groupe du Nebbio, l'autre au sud-ouest ou groupe de Sartène, le troisième à l'Ouest est représenté par l'unique dolmen d'Appietto… Le groupe septentrional est limité par la rive droite du ruisseau de Regino et la rive gauche du ruisseau de Mezzana qui se jette dans le golfe de Saint-Florent ; on y trouve sept dolmens et six menhirs, érigés à travers les territoires des cantons de Saint-Pierre de Tenda, d'Oletta, de Belgodère et d'Olmi-Cappella » et conclut son étude par : « les architectes des monuments de Tenda et du Rizzanese sont venus des côtes de France ».
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Stollu (Y7501000) » (consulté le ).
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Campocassu (Y7501060) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Aliso (Y7500500) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Furnelli (Y7501100) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Ficapenta (Y7501180) » (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. ADECEC La Grande RĂ©volte des Corses contre GĂŞnes
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. Notice no PM2B000440, base Palissy, ministère français de la Culture.
    19. Notice no PM2B000441, base Palissy, ministère français de la Culture.
    20. Notice no PA00099251, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Laurent CHABOT in Monuments de Corse Edisud 2003
    22. U Nuvellaghju 2009
    23. ZNIEFF 940013187 - Crêtes Mont Asto Mont St Angelo sur le site de l’INPN..
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