Accueil🇫🇷Chercher

Sexualité des papes

La sexualité des papes, bien que le célibat sacerdotal soit la règle dans l’Église catholique, est un sujet d'étude pour les historiens.

Le pape Jules III (1487-1555), accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec le cardinal Innocenzo Ciocchi del Monte par l'ambassadeur de Venise.

Plusieurs papes de l’Église catholique romaine auraient eu des activités sexuelles avant ou après leur élection au pontificat, et d'autres étaient formellement mariés. Hormis dans ce dernier cas, de telles relations étaient réalisées sans le sacrement du mariage et contrevenaient à la règle du célibat sacerdotal.

Sur les 266 papes, vingt auraient eu des activitĂ©s sexuelles, et quelques-uns d'entre eux ont mĂŞme eu des enfants illĂ©gitimes. Certains furent Ă©galement dĂ©crits comme ayant eu des relations homosexuelles ou incestueuses, notamment par des adversaires ou opposants politiques.

D'après la Bible et les conciles

Durant plusieurs siècles, le célibat des prêtres n'était pas une règle stricte. En vertu des mœurs de l'époque, il ne fait aucun doute que la plupart des Apôtres de Jésus étaient mariés et avaient une famille. Dans le Nouveau Testament (Mc 1:29–31; Mt 8:14–15; Lc 4:38–39; 1 Tim 3:2, 12; Tit 1:6), il apparaît clairement que Pierre était marié, et que les évêques, les prêtres et les diacres de l'Église des premiers siècles l'étaient également. Par ailleurs, le fait que la majeure partie des membres du clergé étaient alors mariés est également mentionné dans l'épigraphie, dans les déclarations des Pères de l'Église, dans la législation issue des synodes et dans les décrets de la papauté. Le célibat n'était pas exigé des candidats à l'ordination, mais il existait toutefois dans le christianisme ancien, pratiqué notamment par les premiers moines et les ermites.

Bien que certains conciles locaux aient exigé le célibat du clergé dans certaines régions, ce n'est qu'après le Deuxième concile du Latran (1139) que l'Église latine décide de n'accepter comme candidat à l'ordination que les hommes ayant fait vœu de célibat[1]. Les raisons de cette décision ne sont pas claires : d'ordinaire, le célibat était considéré comme un état plus précaire que le mariage, gage de stabilité, mais le mariage des prêtres a parfois posé le problème du legs de biens d'Église à l'épouse ou aux enfants. Par conséquent, bien qu'il s'agisse d'une tradition multi-séculaire, le célibat sacerdotal n'a pas de fondement doctrinal et relève uniquement de la discipline (canonique) de l’Église catholique latine : les Eglises catholiques de droit oriental admettent encore aujourd’hui les hommes mariés à l’ordination sacerdotale, mais interdisent à un prêtre célibataire de se marier. Si ce n’était pas un point de discipline, ni les prêtres orientaux, ni les diacres ne pourraient officier mariés (voir Églises catholiques de rite oriental).

En somme, l'Église catholique considère comme célibataire une personne non mariée. Le célibat ne signifie cependant pas abstinence sexuelle, mais il l’entraîne néanmoins, dans la mesure où les relations sexuelles hors mariage sont proscrites.

Papes mariés avant leur ordination

Le pape Clément IV (1265-1268), marié et père de deux filles avant d'entrer dans les ordres.
  • Saint Pierre (Simon-Pierre), apĂ´tre de JĂ©sus et premier Ă©vĂŞque de Rome. Il est fait mention de sa belle-mère dans les Évangiles (Mt 8:14–15, Lc 4:38, Mc 1:29–31). ClĂ©ment d'Alexandrie relève que « Pierre et Philippe eurent des enfants », et Ă©crit : « Quand Pierre, bĂ©ni soit-il, vit sa femme sur le point de mourir, il se rĂ©jouit de son retour auprès du Tout-puissant, et eut des mots très encourageants et rĂ©confortants, s'adressant Ă  elle par son nom et lui disant : "Souviens-toi du Seigneur." Ainsi Ă©tait l'union des hommes bĂ©nis, et leur parfaite disposition Ă  l'Ă©gard de ceux qui leur Ă©taient chers. » Selon certaines lĂ©gendes du VIe siècle, Pierre serait le père de Sainte PĂ©tronille[2].
  • Hormisdas (514-523) Ă©tait mariĂ© et veuf avant de devenir prĂŞtre. Il est en outre le père du pape Silvère, dont le pontificat ne dura qu'un an (536-537)[3].
  • Adrien II (867-872) Ă©tait mariĂ© Ă  une femme nommĂ©e StĂ©phanie avant de devenir prĂŞtre, et avait une fille[4]. Sa famille rĂ©sidait avec lui dans le palais du Latran. Sa femme et sa fille furent assassinĂ©es par EleuthĂ©rius, frère d'Anastase le BibliothĂ©caire, responsable de la bibliothèque du Saint-Siège[5].
  • Jean XVII (1003) Ă©tait mariĂ© avant son Ă©lection au pontificat et avait trois fils, qui devinrent tous prĂŞtres[6].
  • ClĂ©ment IV (1265-1268) Ă©tait Ă©galement mariĂ© avant de devenir prĂŞtre. Il eut plusieurs enfants et petits-enfants dont la descendance se perpĂ©tue Ă  ce jour[Note 1].

Papes ayant eu une activité sexuelle hors mariage avant leur ordination

  • Pie II (1458-1464) avait au moins deux enfants illĂ©gitimes (nĂ©s hors mariage), un Ă  Strasbourg et un autre en Écosse, tous deux nĂ©s avant son entrĂ©e dans les ordres. Pie a tardĂ© Ă  devenir prĂŞtre en raison de la nĂ©cessitĂ© de faire vĹ“u de chastetĂ©[7].
  • Innocent VIII (1484-1492) a eu deux enfants illĂ©gitimes durant sa jeunesse, tous deux nĂ©s avant son entrĂ©e dans le clergĂ©[8]. Le nĂ©potisme dont il faisait preuve envers eux a Ă©tĂ© jugĂ© « aussi somptueux qu'Ă©hontĂ© »[9] - [10]. Il maria son fils aĂ®nĂ© Franceschetto Cybo Ă  la fille de Laurent de MĂ©dicis, qui en Ă©change usa de ses relations pour crĂ©er cardinal son fils Giovanni, alors âgĂ© de treize ans. Ce dernier deviendra pape en 1513 sous le nom de LĂ©on X. Son frère Maurizio Cibo est gouverneur de PĂ©rouse, et père du cardinal Lorenzo Cibo[10]. Le prĂ©dicateur JĂ©rĂ´me Savonarole fustigea ses ambitions mondaines[11].
  • ClĂ©ment VII (1523-1534) avait un fils illĂ©gitime d'une esclave de Nubie avant d'entrer dans les ordres. Selon toute vraisemblance, il s'agirait d'Alexandre de MĂ©dicis, duc de Florence[12].

Papes ayant eu une activité sexuelle après leur ordination

  • Jules II (1503-1513) eut trois filles illĂ©gitimes, dont l'une Ă©tait Felice della Rovere, nĂ©e en 1483, soit vingt ans avant son Ă©lection au pontificat, mais vingt ans après sa consĂ©cration Ă©piscopale comme Ă©vĂŞque de Lausanne[13].
  • Paul III (1534-1549) eut quatre enfants illĂ©gitimes (trois fils et une fille) avec sa maĂ®tresse Silvia Ruffini, après sa nomination comme cardinal-diacre de Santi-Cosimo et Damiano[14]. Il cessa toute relation avec elle aux alentours de 1513, et aucune source ne fait mention de relations sexuelles durant son pontificat. Selon certaines sources, Paul III aurait souhaitĂ© entrer dans les ordres afin de pouvoir continuer Ă  mener un train de vie fastueux. Il fit de son fils Pierre-Louis Farnèse le premier duc de Parme et de Plaisance[15] - [16]. Ce dernier participa au sac de Rome de 1527.
  • GrĂ©goire XIII (1572-1585) reçut la tonsure ecclĂ©siastique Ă  Bologne en juin 1539, mais eut peu après une relation amoureuse avec Maddalena Fulchini. Un fils, Giacomo Boncompagni, naquit de cette union en 1548, soit neuf ans après son ordination sacerdotale[17]. Giacomo demeura illĂ©gitime mais son père le fit nĂ©anmoins gonfalonnier de l'Église, et gouverneur du château Saint-Ange Ă  Rome ainsi que de la ville de Fermo (dans les Marches)[17].

Papes accusés de relations sexuelles pendant leur pontificat

Relations hétérosexuelles

Le pape Jean XII, accusé de luxure et d'inceste. Selon Liutprand de Crémone, il aurait « transformé le palais sacré en bordel » et serait mort en pleine débauche.
  • Serge III (904–911) fut accusĂ© par ses dĂ©tracteurs d'ĂŞtre le père du pape Jean XI (931-936), fils qu'il aurait eu de Marozie Ire, une noble romaine[18]. L'Ă©vĂŞque lombard Liutprand de CrĂ©mone formule ces accusations dans son Antapodosis[19], qui figurent Ă©galement dans le Liber Pontificalis[20] - [21] - [22]. Toutefois, le chroniqueur Flodoard de Reims (vers 894-966) estime que Jean XI Ă©tait le frère d'AlbĂ©ric II, fils de Marozia et son mari AlbĂ©ric Ier, duc de Spolète. Par consĂ©quent, le pape Jean XI serait Ă©galement leur fils, et non celui de Serge III. L'historien Bertrand Fauvarque accrĂ©dite cette deuxième hypothèse, rappelant que les sources contemporaines sont peu fiables, Liutprand Ă©tant « enclin Ă  l'exagĂ©ration » et les autres mentions de cette paternitĂ© provenant de textes satiriques Ă©crits par les partisans du pape Formose[23].
  • Jean X (914–928) est accusĂ© par Liutprand de CrĂ©mone d'avoir eu une liaison amoureuse avec l'aristocrate romaine ThĂ©odora Ire, que Liutprand qualifie de « prostituĂ©e Ă©hontĂ©e », ainsi qu'avec sa fille Marozie[19] - [24].
  • Jean XII (955-963) : en lutte avec l'empereur Otton, celui-ci convoque un synode qui accuse Jean XII de luxure et d'inceste[25] - [26]. Un moine, BenoĂ®t de l'abbaye de Saint AndrĂ© du mont Soracte, indique dans le volume XXXVII de ses Annales qu'« il aimait avoir auprès de lui toute une collection de femmes ». Selon Liutprand de CrĂ©mone, dans son Antapodosis, « certains tĂ©moignèrent Ă  propos de ses pratiques de dĂ©bauche, qu'ils n'avaient pas vues de leurs propres yeux, mais dont ils Ă©taient nĂ©anmoins certains : il avait couchĂ© avec la veuve de Rainier, avec StĂ©phana, la concubine de son père, avec la veuve Anna, ainsi qu'avec sa propre nièce. Il transforma le palais sacrĂ© en bordel »[19]. Certaines sources affirment qu'il serait mort huit jours après avoir connu une soudaine crise de paralysie en pleine dĂ©bauche[25]. D'autres affirment qu'il fut tuĂ© par un mari jaloux alors qu'il Ă©tait en plein acte sexuel[27] - [28] - [29].
  • Alexandre VI (1492-1503) eut une longue relation amoureuse avec Vannozza Cattanei alors qu'il Ă©tait prĂŞtre. Membre de la famille Borgia, il eut quatre enfants avec elle : les princes CĂ©sar, Giovanni, Geoffroi, et la mĂ©cène Lucrèce Borgia. Quelques annĂ©es plus tard, il frĂ©quente Giulia Farnèse, la sĹ“ur du pape Paul III, qui donne naissance Ă  une fille nommĂ©e Laura alors qu'Alexandre a plus de soixante ans et est dĂ©jĂ  pape[30]. Il eut au moins sept enfants, et peut-ĂŞtre jusqu'Ă  dix en tout. Habile stratège, il protĂ©gea les intĂ©rĂŞts de sa famille en utilisant sa descendance pour crĂ©er des alliances avec d'autres familles influentes. Il accorda Ă  Giovanni le titre de Capitaine gĂ©nĂ©ral de l'Église, et fit de CĂ©sar un cardinal. Enfin, il les plaça chacun Ă  la tĂŞte d'un duchĂ© indĂ©pendant composĂ© d'une portion du territoire des États pontificaux[31].

Relations homosexuelles

Le pape Sixte IV (1471–1484), accusé de pédérastie. Il aurait distribué des offices en échange de faveurs sexuelles et nommé cardinaux plusieurs jeunes hommes réputés pour leur beauté. Il aurait également autorisé la sodomie durant les mois d'été.
  • BenoĂ®t IX (1032-1044, puis en 1045, et de 1047 Ă  1048) fut accusĂ© d'immoralitĂ© et de luxure par de nombreux tĂ©moignages. Benno, Ă©vĂŞque de Plaisance, l'accusa de « nombreux adultères »[32]. Dans le troisième tome de ses Dialogues, le pape Victor III (1086-1087) le peint comme l'un des pires souverains pontifes ayant existĂ© : il dĂ©clare qu'il « se consacrait au plaisir et Ă©tait beaucoup plus enclin Ă  vivre comme Ă©picurien que comme un pontife » et fait allusion au fait qu'il a commis « des viols... et d'autres actes terribles ». Saint BonizĂ´ne, Ă©vĂŞque de Sutri, dit qu'il avait l’habitude de commettre de « lâches adultères et des homicides ». La Catholic Encyclopedia le dĂ©crit par exemple comme « un malheur pour la chaire de saint Pierre »[33], et Ferdinand Gregorovius Ă©crit que c’est avec BenoĂ®t IX que la papautĂ© atteint le sommet de la dĂ©cadence morale : « il menait tranquillement au Latran la vie d’un sultan oriental »[34]. Enfin, sa vie dissolue inspira Ă  Saint Pierre Damien (1007-1072) un ouvrage sur la sexualitĂ© hors mariage et l'homosexualitĂ©, le Liber Gomorrhianus. Ce dernier l'accuse de pratiquer la sodomie, la bestialitĂ© et d'organiser des orgies : « pataugeant dans l'immoralitĂ©, un diable venu de l'Enfer dĂ©guisĂ© en prĂŞtre, [...] un apĂ´tre de l'AntĂ©christ, honte de l'humanitĂ© »[35]. En mai 1045, BenoĂ®t IX s'est dĂ©mis de ses fonctions pour se marier[36].
  • Paul II (1464–1471) serait mort d'une indigestion due Ă  des excès de melon[37] - [38], mais une rumeur propagĂ©e par ses dĂ©tracteurs veut qu'il mourĂ»t en pleine dĂ©bauche avec des hommes[39].
  • Sixte IV (1471–1484) aurait Ă©tĂ© connu pour ĂŞtre un pĂ©dĂ©raste. Selon l'historien italien Stefano Infessura, dans son ouvrage Journal de la ville de Rome, Sixte « aimait les jeunes garçons et les sodomites »[40]. Il accordait des largesses et nommait des Ă©vĂŞques en Ă©change de faveurs sexuelles[40]. Ainsi, il crĂ©a cardinaux de nombreux jeunes hommes, cĂ©lĂ©brĂ©s alors pour leur beautĂ©[40] - [41]. Parmi eux, son neveu RaphaĂ«l Riario, nommĂ© cardinal Ă  l'âge de dix-sept ans et accusĂ© d'ĂŞtre son amant[42]. Toutefois, Infessura Ă©tait proche de la famille Colonna et ne peut donc ĂŞtre considĂ©rĂ© comme une source impartiale[43]. En outre, l'historien et inquisiteur espagnol Juan Antonio Llorente rapporte qu'il autorisa la sodomie durant les mois d'Ă©tĂ© Ă  cause « de l'ardeur brĂ»lante que provoque cette saison »[44].
  • Jules II (1503-1513). En plus d'avoir eu trois filles illĂ©gitimes alors qu'il Ă©tait Ă©vĂŞque, le pape Jules II fut Ă©galement accusĂ© d'homosexualitĂ© par ses dĂ©tracteurs. Le Cinquième concile du Latran (1511), oĂą des cardinaux conspirèrent pour tenter de le dĂ©poser, l'accusa d'ĂŞtre « un sodomite couvert de tares honteuses »[45].
  • LĂ©on X (1513–1521) aurait Ă©galement Ă©tĂ© homosexuel, selon plusieurs sources d'Ă©poque et des historiens contemporains. Son gouverneur, Francesco Guicciardini, Ă©crit : « Au dĂ©but de son pontificat, la plupart des gens le considĂ©raient comme très chaste ; cependant, on dĂ©couvrit par la suite qu'il s'adonnait avec excès — et chaque jour de manière de plus en plus honteuse — Ă  ce type de plaisirs, que l'on ne peut nommer pour que l'honneur soit sauf »[46]. Les historiens de la papautĂ© dĂ©clarèrent qu'il avait des « vices contre nature »[47]. Certaines sources rapportent que le comte Ludovico Rangone et le gentilhomme Galeotto Malatesta auraient Ă©tĂ© au nombre de ses amants, et que des pasquinades postĂ©es dans Rome auraient diffusĂ© l'information[48]. Enfin, il eut un penchant amoureux pour le jeune Marcantonio Flaminio, dont il finança l'Ă©ducation[49].
  • Jules III (1550–1555) aurait eu une longue relation amoureuse avec le cardinal Innocenzo Ciocchi del Monte. L'ambassadeur de Venise rapporta que ce dernier partageait le lit du pape[50].

Pour approfondir

Bibliographie

  • The Bad Popes, Chamberlin, E.R., Sutton History Classics, 1969 / Dorset; New Ed Ă©ditions, 2003.
  • The Pope Encyclopedia: An A to Z of the Holy See, Matthew Bunson, Crown Trade Paperbacks, New York, 1995.
  • The Papacy, Bernhard Schimmelpfennig, Columbia University Press, New York, 1984.
  • Lives of the Popes, Richard P. McBrien, Harper Collins, San Francisco, 1997.
  • Papal Genealogy, George L. Williams, McFarland& Co., Jefferson, North Carolina, 1998.
  • Sex Lives of the Popes, Nigel Cawthorne, Prion, London, 1996.
  • Popes and Anti-Popes, John Wilcock, Xlibris Corporation, 2005.
  • La vĂ©ritable histoire des papes, Jean Mathieu-Rosay, Grancher, Paris, 1991.

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. Les informations généalogiques sur la descendance du pape Clément IV proviennent des pièces du procès qui a été instruit pour son héritage, commencé vers 1272 et terminé seulement en 1339. Une grande partie de ces pièces sont reproduites dans le cartulaire de l'évêché de Maguelone

Références

  1. (en) Herbert Thurston, « Celibacy of the Clergy », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  2. (en) Johann Peter Kirsch, « St. Petronilla », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  3. (en) Johann Peter Kirsch, « Pope St.Hormisdas », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  4. (en) James Loughlin, « Pope Adrian II », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  5. (pl) K. Dopierala, Księga Papieży, Poznan, Pallotinum, , p. 106
  6. (en) Johann Peter Kirsch, « Pope John XVII », sur Catholic Encyclopedia, sur Wikisource, (consulté le )
  7. (en) Nicholas Weber, « Pope Pius II », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  8. (en) Nicholas Weber, « Pope Innocent VIII », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  9. (en) Encyclopædia Britannica,
  10. (en) « La famille Cibo (Cybo), p. 57-58 », sur Généalogie papale : familles et descendance des papes, par George L. Williams, chez McFarland & Company, à Jefferson (Caroline du Nord), 1998
  11. (en) Roberto Ridolfi, The Life of Girolamo Savonarole, Alfred A. Knopf, , 325 p.
  12. (en) George L. Williams, Papal Genealogy : The Families And Descendants Of The Popes, McFarland & Company, , 271 p. (ISBN 0-7864-2071-5, lire en ligne)
    « p. 74 : "Clément fit de son fils Alexandre de Médicis (son fils illégitime avec une esclave nubienne) le Premier duc de Florence." »
  13. (en) Michael Ott, « Pope Julius II », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  14. (en) James Loughlin, « Pope Paul III », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  15. (en) Jean de Pins, Letters and Letter Fragments, Genève, Libraire Droze, , 392 p. (ISBN 978-2-600-01101-3, lire en ligne), p. 292
  16. (en) Katherine McIver, Women, Art, And Architecture in Northern Italy, 1520-1580 : Negotiating Power, Aldershot, Ashgate Publishing Ltd, , 282 p. (ISBN 0-7546-5411-7, lire en ligne), p. 26
  17. Michael Ott, « Pope Gregory XIII », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  18. (en) Horace Mann, « Pope Sergius III », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  19. (en) Lindsay Brook, « Popes and pornocrats: Rome in the Early Middle Ages », Foundations,‎ (lire en ligne)
  20. (la) Liber Pontificalis, première édition vers 500
  21. (en) Révérend Horace K. Mann, The Lives of the Popes in the Early Middle Ages, :
    « Jean XI était-il le fils du pape Serge par Marozie, abandonnée par la suite? Liutprand affirme que oui, tout comme l'auteur anonyme du catalogue du Liber Pontificalis, dans sa notice d'une ligne sur Jean XI. »
  22. (en) Anura Gurugé, The Next Pope: After Pope Benedict XVI, WOWNH LLC, (ISBN 978-0-615-35372-2), p. 37
  23. Bertrand Fauvarque, De la tutelle de l'aristocratie italienne Ă  celle des empereurs germaniques : Histoire de la papautĂ©, 2 000 ans de missions et de tribulations, Paris, Tallandier, , 572 p. (ISBN 2-02-059006-9), p. 163
  24. (en) Joseph McCabe, Crises in The history of The Papacy : A Study of Twenty Famous Popes whose Careers and whose Influence were important in the Development of The Church and in The History of The World, Londres, G.P. Putnam's Sons, , p. 130
  25. (en) Johann Peter Kirsch, « Pope John XII », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  26. (en) Martin Malachi, Decline and Fall of the Roman Church, New York, Bantam Books, (ISBN 0-553-22944-3), p. 105
  27. (en) Peter de Rosa, Vicars of Christ : The Dark Side of the Papacy, Dublin, Poolbeg Press, , p. 211–215
  28. (en) Hans Kung, The Catholic Church : A Short History, New York, Modern Library, , p. 79
  29. (en) Dr. Angelo S. Rappaport, The Love Affairs of the Vatican,
  30. (en) Eamon Duffy, Saints and Sinners : A history of the popes, Yale University Press,
  31. (en) Salvador Miranda, « The Cardinals of the Holy Church », sur Université internationale de Floride (consulté le )
  32. (en) Les moines bénédictins de l'abbaye Saint-Augustin, The Book of Saints : A Comprehensive Biographical Dictionary, A.C. Black, , 640 p. (ISBN 978-0-7136-5300-7)
  33. (en) Herbert Mann, « Pope Benedict IX », sur Catholic Encyclopedia, (consulté le )
  34. (it) Claudio Rendina, I papi. Storia e segreti, Ariccia, Newton&Compton editor, , p. 365
  35. (la) Saint Pierre Damien, Liber Gomorrhianus, vers 1050 (ISBN 978-88-7694-517-5 et 88-7694-517-2)
  36. (en) Dr. Angelo S. Rappaport, The Love Affairs of the Vatican, , p. 81–82
  37. (la) Michael Canensius, Vita Pauli Secundi Pontificis Maximi, , p. 175
  38. (it) Anna Modigliani, « Paolo II », sur www.treccani.it, (consulté le )
  39. (en) Leonie Frieda, The Deadly Sisterhood : A Story of Women, Power, and Intrigue in the Italian Renaissance (1427-1527) : Chapter 3, HarperCollins, , 448 p. (ISBN 978-0-06-156308-9)
  40. (it) Stefano Infessura, Diario della cittĂ  di Roma (1303-1494), Rome, Ist. St. italiano, Tip. Forzani, , p. 155-156
  41. (en) Nigel Cawthorne, Sex Lives of the Popes, Prion, , p. 160
  42. « Sixte IV », sur BS Encyclopédie (consulté le )
  43. (en) Egmont Lee, Sixtus IV and Men of Letters, Rome,
  44. Juan Antonio Llorente, Portrait politique des papes considérés comme princes temporels. t. II, Paris, Béchet Aîné,
  45. (en) Louis Crompton, Homosexuality and Civilization, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, , 623 p. (ISBN 978-0-674-01197-7), p. 278
  46. (it) Francesco Guicciardini, Storia d'Italia (1537–1540)
  47. (en) Joseph McCabe, History of the Popes, Londres, , p. 409
  48. (it) Valerio Marucci, Pasquinate del Cinque e Seicento, Rome, , p. 170
  49. (it) G. A .Cesareo, Pasquino e pasquinate nella Roma de Leone X, Rome,
  50. (en) Francis A. Burkle-Young & Michael Leopoldo Doerrer, The Life of Cardinal Innocenzo del Monte : A Scandal in Scarlet, New York, Lewiston,
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.