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Service d'enquĂȘtes de la police chilienne

Le Service d'enquĂȘtes de la police chilienne ou PolicĂ­a de Investigaciones de Chile (police judiciaire chilienne PDI et autrefois PICH) est l'unitĂ© de police civile chilienne Ă  caractĂšre scientifique et technique. Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1933 et fait partie des Forces de l'ordre et de la sĂ©curitĂ© du Chili, avec les carabiniers. Elle dĂ©pend du MinistĂšre Public pour les enquĂȘtes criminelles.

PolicĂ­a de Investigaciones de Chile
Logo de l'organisation

Devise : « "Honor, dicsiplina y lealtad"
"Honneur, discipline et loyauté" »

Situation
Création
Type Police
SiĂšge Av. General Mackenna NÂș 1314, Santiago Centro, Santiago
Langue (es)
Organisation
Effectifs 5 379
[1]
Directeur général Héctor Espinosa Valenzuela
Organisations affiliées MinistÚre de l'Intérieur et de la Sécurité publique (Chili)

Site web Site officiel

Sa mission principale est de mener les enquĂȘtes de police, de contribuer Ă  la sĂ©curitĂ© publique et d'assurer des missions de prĂ©vention face aux risques de crimes, dĂ©lits et attentats visant Ă  dĂ©stabiliser l'ordre public et les institutions du pays. En outre, les missions de cette unitĂ© consistent aussi Ă  contrĂŽler les flux migratoires, notamment par le contrĂŽle des frontiĂšres, des ports et aĂ©roports, comme le contrĂŽle des Ă©trangers sur le territoire national. C'est aussi la PolicĂ­a de Investigaciones de Chile qui reprĂ©sente le pays auprĂšs d'Interpol.

Les officiers de l'unité portent la dénomination générique de détective et travaillent en civil, sans uniforme ; leurs insignes de reconnaissance sont une plaque d'identification ainsi qu'une veste de reconnaissance qu'ils portent lorsqu'il est nécessaire de pouvoir les identifier.

Le travail de terrain est réalisé par les "Officiers de police" ainsi que par les "Assistants de police" qui, si l'on effectue une comparaison avec d'autres forces correspondraient à des sous-officiers.

Le travail d'enquĂȘte rĂ©alisĂ© par les dĂ©tectives, met en Ɠuvre des mĂ©thodes de recherche scientifique telles que la criminalistique, la criminologie, l'analyse criminelle mais aussi des mĂ©thodes qui vont de pair telles que : la balistique, la mĂ©decine lĂ©gale et la psychologie entre autres.

Il est important de signaler qu'au travers des derniĂšres estimations privĂ©es comme gouvernementales, les services d'enquĂȘtes criminelles sont considĂ©rĂ©s par la population comme les plus crĂ©dibles du pays[2].

Histoire

XIXe siĂšcle

C'est en 1813 que l'on trouve la premiÚre référence à un réel travail de police dans le "RÚglement de la Police", dans lequel sont employés les expressions de "haute police" et "sécurité publique".

C'est en revanche en 1830 qu'est créé le Corps du guet (Cuerpo de vigilantes y serenos) de Santiago dont la mission a été par la suite étendue à tout le pays. Avec la crise du milieu du siÚcle, nait, en 1852, à Santiago, la "Brigade de police" qui unifie ces unités de guetteurs.

Mais c'est en 1864 que remonte la genĂšse de la PDI, lorsque le commandant Manuel ChacĂłn crĂ©e les "gardes commissionnĂ©s" qui sont Ă  l'origine de la "Section de recherches". Ces hommes passaient inaperçu auprĂšs de la population car ils en portaient pas d'uniforme, caractĂ©ristique encore d'actualitĂ© avec les dĂ©tectives de la PDI. En cette mĂȘme annĂ©e, la municipalitĂ© de ValparaĂ­so crĂ©e la "Police secrĂšte" dont l'objectif est de "poursuivre et arrĂȘter, voleurs et malandrins"[2].

Au cours des annĂ©es 1780, le maire de la ville de Santiago, BenjamĂ­n Vicuña Mackenna proposa d'adopter le modĂšle français des "Agents de la sĂ»retĂ©", tant sur le plan administratif que de l'organisation hiĂ©rarchique avec des grades d'inspecteur, de commissaire et de prĂ©fet, dĂ©nomination encore d'actualitĂ©. L'influence française Ă©tait tellement importante que le quartier gĂ©nĂ©ral de la police, situĂ© au 1314, av GĂ©nĂ©ral Mackenna Ă  Santiago, Ă©tait une rĂ©plique fidĂšle de la "SĂ»retĂ© nationale" française, mĂȘme si depuis, de nombreuses modernisations ont Ă©tĂ© effectuĂ©es.

C'est en 1874 que Jacinto Pino, qui commandait la police de Valparaiso, décidé d'introduire l'usage de la photographie pour l'identification des délinquants, faisant ainsi du Chili l'un des pays pionniers du continent dans l'utilisation de cette technique. Il en profita pour réaliser une galerie de portraits des repris de justices..

Puis, en 1887, il photographie plus de 500 cadavres à la morgue de Santiago, lançant alors les prémices de la médecine légale dans le pays.

De mĂȘme, le commandant Pino rĂ©solu le problĂšme qui se posait aux enquĂȘteurs de pouvoir "ĂȘtre reconnus tout en Ă©tant incognito" en mettant en place l'ancĂȘtre de la plaque de service actuelle, premier pas dans l'identification formelle des enquĂȘteurs.

En 1889 est crĂ©Ă©e la section d'enquĂȘtes et, en 1896, la section de sĂ©curitĂ© Ă  but d'enquĂȘte (avec 75 enquĂȘteurs, 1 photographe et 2 tĂ©lĂ©phonistes), chargĂ©e d'interpeller les dĂ©linquants et de procĂ©der aux enquĂȘtes criminelles. Cette derniĂšre unitĂ© profitait d'une identitĂ© administrative et opĂ©rationnelle officielle, ce que n'avait pas son prĂ©dĂ©cesseur. La mĂȘme annĂ©e, Ă  Valaraiso fut crĂ©Ă©e la Section de sĂ©curitĂ© forte de 45 membres. Il est Ă  noter que les trois premiĂšres femme intĂ©grĂšrent cette unitĂ©.

1900 - 1950

Au dĂ©but du XXe siĂšcle, les progrĂšs effectuĂ©s par la police afin d'amĂ©liorer les techniques d'investigation, comme l'utilisation de la photographie, l'identification criminelle, l'anthropomĂ©trie (mise au point par le français Alphonse Bertillon) ou la technique des empreintes digitales (par l'argentin Vucetich permirent de parler rĂ©ellement de professionnalisation de la police judiciaire et mĂȘme de police scientifique. Mais il manquait encore de rĂ©elles avancĂ©es en termes d'appui financier (notamment pour les salaires et la crĂ©ation d'une Ă©cole de police) et d'organisation.

En 1905, naquit l'idée d'une école de police, qui ouvrit ses portes en 1908. La premiÚre promotion d'aspirants débuta l'année suivante, dans les salons de la préfecture de Santiago.

En 1906, fut créée la Brigade centrale, destinée à intervenir en cas de maintien de l'ordre et pour réagir dans les situations d'urgence.

En 1917 ouvrit l'école provisoire des détectives. Elle ferma faute de candidats avant de rouvrir l'année suivante. La section de sécurité fut elle aussi réorganisée.

Une autre mesure prise fut la parution et l'utilisation du manuel de criminologie "Las Investigaciones del Delito" en 1924, fait unique en AmĂ©rique du Sud Ă  cette Ă©poque. Le texte a Ă©tĂ© Ă©crit par l'avocat et agent Ventura Maturana Barahona. Il tĂ©moigne de l'intĂ©rĂȘt croissant des enquĂȘteurs pour la criminologie. Cette mĂȘme annĂ©e, la loi no 4.052 du 8 septembre regroupa tous les services de police, sections de l'ordre et de la sĂ©curitĂ© sous un commandement unifiĂ©, celui de la "Direction gĂ©nĂ©rale des Polices", dirigeant aussi le service d'identification.

En 1925, fut créée l'école des agents qui avait en charge le perfectionnement des détectives.

Deux ans plus tard, en 1927, pour faire suite à l'unification précédemment initiée, le décret no 4.113 du 27 avril fusionnait les polices au sein des carabiniers, établissant ainsi un monopole des forces de police avec comme but l'amélioration du service.

En 1929, fut crĂ©Ă©e la Direction de la police judiciaire. Loin de disparaĂźtre, les services des enquĂȘtes furent regroupĂ©s et dĂ©veloppĂšrent leur propre identitĂ©. À cette mĂȘme Ă©poque fut crĂ©Ă©e le "Bureau de la formation" destinĂ© Ă  favoriser la rĂ©insertion des dĂ©linquants.

Le dĂ©cret no 5.115 du sĂ©pare les carabiniers de l'unitĂ© d'enquĂȘte et d'investigation. Finalement en 1933, pendant le gouvernement d'Arturo Alessandri fut publiĂ©e la Loi Organique (Loi no 5.810 du ) qui institue la crĂ©ation d'une service indĂ©pendant d'enquĂȘtes, identification et passeports sous la direction du MinistĂšre de l'intĂ©rieur.

Les bases d'une structure administrative commencent alors à voir le jour. C'est à cette occasion qu'est promulgué le premier RÚglement organique. C'est aussi à cette période qu'entre en fonction l'école technique et qu'est créée la plaque de service. Le , est créé le Département de criminologie (aujourd'hui laboratoire de criminologie LACRIM).

la loi no 6.180 de fĂ©vrier 1938 officialise l'existence lĂ©gale de l'École et du Laboratoire de police technique. En novembre 1940, nait le DĂ©partement d'assistance technique (ASETEC). Le dĂ©cret no 51/7102 du sĂ©pare le service d'enquĂȘtes judiciaires des services d'identification et des passeports. Le mĂȘme dĂ©cret porte la nomination d'un Directeur gĂ©nĂ©ral des enquĂȘtes.

En 1946, le chili est invitĂ© Ă  intĂ©grer Interpol. L'accord est ratifiĂ© en 1948 et le pays devient membre actif en 1950 avec le service d'enquĂȘtes de la Police comme unique interlocuteur. Certains de ses directeurs gĂ©nĂ©raux y occupĂšrent d'ailleurs des postes importants :

  • Emilio Oelckers Hollstein qui, en 1968, lors d'une rĂ©union du comitĂ© exĂ©cutif d'Interpol Ă  TĂ©hĂ©ran, fut dĂ©signĂ© "dĂ©lĂ©guĂ© du continent amĂ©ricain" pour 3 ans
  • Nelson Mery qui obtint la mĂȘme fonction lors de la rĂ©union d'Aruba en 1993 puis fut Ă©lu vice-prĂ©sident pour l'AmĂ©rique pour 3 ans Ă  compter de 1994.

En 1947, fut créée la Brigade de prévention mobile. Et en 1949 fut créée la premiÚre unité spécialisée, la Brigade des homicides.

1950 - 1999

Le 1er mai 1958, le préfet Roberto Schmied Marambio est nommé directeur général de la PDI. il devient ainsi le premier détective à atteindre ce poste. Jusqu'à cette date, ses prédécesseurs étaient ou bien issus de la fonction civile, ou bien des carabiniers ou de l'armée.

En 1963, la loi no 15.143 officialise l'appellation de « dĂ©tective » et la rĂ©serve aux fonctionnaires en ayant reçu le titre. la mĂȘme annĂ©e, le deuxiĂšme modĂšle de plaque de service entre en vigueur. En 1967, est crĂ©Ă© le "DĂ©partement des enquĂȘtes criminelles".

Le a lieu un tragique attentat au sein du quartier gĂ©nĂ©ral. L'inspecteur adjoint Mario MarĂ­n Silva et les dĂ©tectives Carlos PĂ©rez Bretti et Gerardo Romero Infante perdent la vie, illustrant ainsi le serment prĂȘtĂ© : "jusqu'Ă  la mort si nĂ©cessaire". Depuis, cette date est commĂ©morĂ©e comme Ă©tant le “DĂ­a del MĂĄrtir” (jour du martyr) en l'honneur de tous ceux qui donnĂšrent leur vie pour le service.

En fĂ©vrier 1972 est crĂ©Ă©e la "Section d'enquĂȘte sur les dĂ©lits financiers" (SIDE).

Le , l'institution passe sous le commandement du MinistĂšre de la dĂ©fense[3] avec la crĂ©ation d'un secrĂ©tariat aux enquĂȘtes. En janvier 1979, la police judiciaire devient une "Institution Ă  caractĂšre professionnel, technique et scientifique, faisant partie intĂ©grante des forces de l'ordre, dĂ©pendant du MinistĂšre de la dĂ©fense nationale"[4]. Cette appartenance est reprise dans l'article 20 de la Constitution du Chili de 1980 qui dĂ©termine que les Forces de l'ordre et de sĂ©curitĂ© (Fuerzas de Orden y Seguridad de Chile) se composent des carabiniers et de la PDI.

En 1982, l'Ă©cole prend le nom de « École des enquĂȘtes policiĂšres Presidente Arturo Alessandri Palma » et, en 1984, l'institution prend le nom de « PolicĂ­a de Investigaciones de Chile » (PDI)[5].

En 1986, entre en service le troisiĂšme modĂšle de la plaque de service.

Le , le Président de la République Patricio Aylwin désigne comme nouveau directeur général Nelson Mery Figueroa qui devient le deuxiÚme détective à accéder à ce poste. Il fut reconduit dans ses fonctions par le Président Eduardo Frei Ruiz-Tagle puis par le Président Ricardo Lagos Escobar.

En 1993, le quatriĂšme modĂšle de la plaque de service, fabriquĂ© par l'office des monnaies du Chili, entre en vigueur. Le directeur Mery officialise la devise "EnquĂȘter pour interpeller et non pas interpeller pour enquĂȘter" (Investigar para detener y no detener para investigar).

En 1988, les travaux de construction de la nouvelle "École des enquĂȘtes de la police" dĂ©butent dans la commune de EstaciĂłn Central (33° 27â€Č 32,52″ S, 70° 42â€Č 54,63″ O). Les locaux sont inaugurĂ©s le 1er dĂ©cembre 1999.

XXIe

Le , Arturo Herrera Verdugo, est nommé directeur général. C'est le troisiÚme détective à occuper ce poste.

Le , la loi no 19.987 modifiant le dĂ©cret 2.460 (qui porte application de la Loi organique de la Police judiciaire), prĂ©cise que pour ĂȘtre nommĂ© au poste de directeur gĂ©nĂ©ral, il faut dĂ©sormais avoir Ă©tĂ© dĂ©tective avec le grade de PrĂ©fet gĂ©nĂ©ral ou de PrĂ©fet inspecteur et que le directeur est Ă©lu parmi les 8 plus anciens dĂ©tectives de ce rang.

Le , la police judiciaire chilienne devient la premiÚre unité de police d'Amérique du Sud à pratiquer l'autogestion[6]

Le est officialisé le Plan Minerve, plan stratégique de déploiement institutionnel 2004-2010[7].

Le , le Directeur général Arturo Herrera Verdugo est élu vice-président pour les Amériques d'Interpol.

Le , la premiĂšre promotion de 250 professionnels sortent de l'École d'enquĂȘtes policiĂšres. Ils seront les premiers Ă  rejoindre les rangss des Officiers de police professionnels.

Le , le sigle PDI remplace officiellement l'ancien PICH.

Le , Marcos Våsquez Meza est nommé Directeur général[8].

Organisation

L'organisation de la PDI est définie par l'article 2 du décret-loi no 2.460[9] de la maniÚre suivante :

  • une direction gĂ©nĂ©rale
  • une inspection gĂ©nĂ©rale
  • l'office national de correspondance avec Interpol
  • des directions (des affaires publiques, judiciaire)
  • une sous-direction administrative qui comprend :
    • la direction des finances
    • la direction de la logistique
    • la direction des tĂ©lĂ©communications
    • la direction des affaires sociales
    • la direction du personnel
    • la direction de la formation
    • la direction de la santĂ©
    • la brigade de la police de l'air
  • une sous-direction des opĂ©rations qui comprend les directions suivantes :
    • la direction des crimes et homicides
    • la direction de la criminalistique
    • la direction du crime organisĂ© et des affaires spĂ©ciales
    • la direction des Ă©trangers et de la coopĂ©ration internationale
    • la direction du renseignement
    • la direction de la lutte contre le trafic de drogue
    • la direction contre les dĂ©lits financiers
    • la direction des enquĂȘtes familiales
    • la direction des dĂ©lits contre la propriĂ©tĂ©
  • des prĂ©fectures
  • diverses petites unitĂ©s

Centres de formation

La crĂ©ation de l'École judiciaire de la police, du Centre de formation professionnelle ainsi que de l'École supĂ©rieure de la police ont Ă©tĂ© actĂ©es par l'article 2 de la Loi no 2.460 de 1979[10].

École d'enquĂȘteurs de la police (Escuela de Investigaciones Policiales ESCIPOL)

L'École d'enquĂȘteurs de la police est le campus de formation supĂ©rieur oĂč est assurĂ©e la formation et le perfectionnement des futurs professionnels de la PDI. Les diplĂŽmĂ©s sont ensuite intĂ©grĂ©s dans l'unitĂ© avec le grade de dĂ©tective (pour les aspirants) et de commissaire-adjoint pour les officiers de police.

Pour cette mission, l'Ă©cole dispose d'un corps enseignant constituĂ© de professeurs de droit, de criminologie, de mĂ©thodologie des enquĂȘtes, d'anglais, de techniques de dĂ©fense personnelle, ainsi que de condition physique. Ceci vient s'ajouter aux interventions des policiers en service ou Ă  la retraite sur des thĂšmes comme la sĂ©curitĂ© ou le maniement d'armes.

Les aspirants policiers peuvent aussi compter sur l'appui des instructeurs qui les accompagnent dans leur prĂ©paration, se prĂ©occupent de les aider et de les orienter tout au long de leur formation en vue de leur permettre une plus grande efficacitĂ© dans leur mĂ©tier futur. La mission de l'Ă©cole est de former les futurs dĂ©tectives, dans les connaissances gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres que dans les savoir-ĂȘtre le comportement.

École supĂ©rieure de la police (Academia Superior de Estudios Policiales ASEPOL)

L'École supĂ©rieure de la police est le centre de formation et de perfectionnement des haut-gradĂ©s de la PDI. Depuis la loi no 5.180 du , l'une des prĂ©occupations constantes a Ă©tĂ© le maintien du niveau et de la compĂ©tence des fonctionnaires de police, tant par la formation que par le perfectionnement Ă  diffĂ©rentes Ă©tapes de leur carriĂšre.

Lorsqu'il fut nommĂ© Directeur gĂ©nĂ©ral de l'institution, Ernesto Baeza Michaelsen, envisagea la crĂ©ation d'un « Institut supĂ©rieur »[11] au sein duquel pourrait se faire les formations de perfectionnement des officiers et des cadres de la PDI. De plus, il dĂ©cida la crĂ©ation d'un outil moderne de formation et d'intĂ©gration via la mise en place du « campus virtuel de la direction de la formation de la police », outil indispensable pour le dĂ©ploiement d'une plate-forme de formation en ligne Ă  destination des policiers en poste Ă  l'Ă©tranger.

Centre de formation professionnelle (Centro de CapacitaciĂłn Profesional CECAPRO)

Le centre de formation professionnel est le campus de formation technique destiné à la formation, la validation et le perfectionnement de personnels qui intÚgrent les services d'appui général et d'appui scientifique et technique. Il dispense aussi des formations de spécialisations techniques à destination des officiers de police. Les formations offertes sur le campus, en fonction du niveau, se décomposent en :

  • cours de formation initiale
  • cours de perfectionnement
  • cours de spĂ©cialisation

Unités spéciales d'investigation

La PDI scinde ses champs d'investigation en fonction du type de dĂ©lit commis. Elle se compose de diverses unitĂ©s d'enquĂȘte spĂ©cialisĂ©es composĂ©es de dĂ©tectives experts dans leurs domaines respectifs.

  • Brigades
    • Brigade d'investigation criminelle : Brigada de InvestigaciĂłn Criminal (BICRIM)
  • Brigade spĂ©cialisĂ©es
    • Brigade anti-drogue : Brigada AntinarcĂłticos (BRIANT)
      • DĂ©partement de recherche sur les substances chimiques : Departamento de InvestigaciĂłn de Sustancias QuĂ­micas (DISUQ)
      • Équipe de rĂ©action et d'intervention anti-drogue : Equipo de ReacciĂłn TĂĄctico AntinarcĂłticos (ERTA)
      • Brigade de formation canine : Brigada de Adiestramiento Canino
    • DĂ©partement des Ă©trangers de la police internationale : Departamento de Extranjeria y PolicĂ­a Internacional
    • Brigade de recherche contre les vols : Brigada Investigadora de Robos (BIRO)
    • Brigade des homicides : Brigada de Homicidios (BH)
    • Brigade des dĂ©lits sexuels et des mineurs : Brigada de Delitos Sexuales y Menores (BRISEXME)
    • Brigade de recherche des affaires spĂ©ciales : Brigada Investigadora de Asuntos Especiales (BRIAES)
      • Brigade de recherche sur les crimes contre les droits de l'homme : Brigada Investigadora de Delitos contra los Derechos Humanos
    • Brigade de recherche sur le crime organisĂ© : Brigada Investigadora del Crimen Organizado (BRICO)
    • Brigade d'investigation spĂ©ciale : Brigada de Investigaciones Policiales Especiales (BIPE)
    • Brigade des enquĂȘtes sur les dĂ©lits contre l'environnement et le patrimoine : Brigada Investigadora de Delitos del Medio Ambiente y Patrimonio Cultural (BIDEMA)
    • Brigade des enquĂȘtes sur les dĂ©lits Ă©conomiques : |Brigada Investigadora de Delitos EconĂłmicos (BRIDEC)
    • Brigade de lutte contre le blanchiment : Brigada Investigadora de Lavados de Activos (BRILAC)
    • Brigade de lutte contre le cyber-crime : Brigada Investigadora del Cibercrimen (BRICIB)
    • Brigade de lutte contre les dĂ©lits portuaires : Brigada Investigadora de Delitos Portuarios (BRIDERPO)
    • Brigade d'enquĂȘte sur les dĂ©lits liĂ©s Ă  la propriĂ©tĂ© intellectuelle : Brigada Investigadora de Delitos de Propiedad Intelectual (BRIDEPI)
    • Brigade de la police de l'air : Brigada Aeropolicial (BAP)
  • Divers
    • Laboratoire de criminalistique : Laboratorio de CriminalĂ­stica (LACRIM)
    • Assistance technique : AsesorĂ­a TĂ©cnica (ASETEC)
    • Centre de recherche de la Police : Central de Investigaciones Policiales (CIPOL)
    • Bureau de correspondance d'Interpol : Oficina Central Nacional Interpol (OCN INTERPOL)
    • École des enquĂȘteurs de la Police : Escuela de Investigaciones Policiales (ESCIPOL)
    • Institut de criminologie : Instituto de CriminologĂ­a (INSCRIM)

Grades de la police

Les personnels de cette police civile se divisent en quatre niveaux de grades : les officiers, l'appui scientifique et technique, l'appui général et les enseignants.

  • Direction
Niveau Appellation Nombre de postes Durée en poste
1 Directeur général 1 6 années
2 Préfet général 3 2 années
3 Préfet inspecteur 15 2 années
  • Officiers professionnels
Grade Appellation Nombre de postes Durée en poste
5 Préfet 47 5 années
7 Sous-préfet 246 5 années
8 Commissaire 402 5 années
9 Commissaire adjoint 853 6 années
11 Inspecteur 1240 5 années
12 Inspecteur adjoint 900 3 années
13 Détective 300 1 année
  • Officiers de police
Grade Appellation Nombre de postes Durée en poste
5 Préfet 24 7 années
7 Sous-préfet 134 8 années
8 Commissaire 658 8 années
9 Commissaire adjoint 250 7 années

Officiers des services d'appui

  • Justice
Grade Appellation Nombre de postes Durée en poste
3 Préfet inspecteur 1 2 années
5 Préfet 2 5 années
7 Sous-préfet 6 5 années
8 Commissaire 7 5 années
9 Sous-commissaire 6 6 années
  • SantĂ©
Grade Appellation Nombre de postes Durée en poste
3 Préfet inspecteur 1 2 années
5 Préfet 5 5 années
7 Sous-préfet 18 5 années
8 Commissaire 32 5 années
9 commissaire adjoint 30 6 années
  • Finances
Grade Appellation Nombre de postes Durée en poste
3 Préfet inspecteur 1 2 années
5 Préfet 2 5 années
7 Sous-préfet 6 5 années
8 Commissaire 7 5 années
9 Commissaire adjoint 6 6 années
  • Administration
Grade Appellation Nombre de postes Durée en poste
5 Préfet 3 5 années
7 Sous-préfet 10 5 années
8 Commissaire 15 5 années
9 Commissaire adjoint 32 6 années
11 Inspecteur 60 5 années
12 Inspecteur adjoint 60 3 années

Officiers de complément

Grade Appellation Nombre de postes Durée en poste
5 Préfet 4 5 années
7 Préfet adjoint 12 5 années
8 Commissaire 22 5 années

Aspirants

Grade Appellation Nombre de postes Durée en poste
17 Aspirant 900 3 années

Police technique et scientifique

  • Professionnels
  • Techniciens

Services centraux

  • Assistants de la police
  • Assistants techniques
  • Assistants administratifs
  • Auxiliaires

Corps enseignant

  • Professeurs institutionnels
  • Professeurs hors-institutionnels

Hymne officiel

I
AtenciĂłn de las leyes defensores
adelante soldados de la paz,
por la senda de luces y de flores
del honor, disciplina y lealtad.
II
Alcemos luminosa la mirada,
reflejo de una bella ensoñación,
ser dignos hijos de la patria amada,
dar por la dicha ajena el corazĂłn.
Coro
Detectives en el ideal unidos,
marchemos con espĂ­ritu gentil,
bajo triunfales arcos aplaudidos,
porque sabemos el deber cumplir (bis).
III
Sostengamos flamante la sublime
bandera de justicia y de verdad
y al influjo del imperio que redime,
el bien surja en el campo y la ciudad.
IV
Que las nobles virtudes ciudadanas
prosperen por mandato de la ley
y cada instituciĂłn republicana
forje de nuestro Chile un gran edén.
Coro
Detectives en el ideal unidos,
marchemos con espĂ­ritu gentil,
bajo triunfales arcos aplaudidos
porque sabemos el deber cumplir (bis).

Notes, sources et références

  1. Cuenta PĂșblica 2008 de la PDI, PĂĄgina 16. (Consultado el 18 de octubre de 2008)
  2. Encuesta sobre CorrupciĂłn 2007 de la FundaciĂłn Libertad y Desarrollo, PĂĄgina 14
  3. décret-loi n°646 du
  4. Loi organique de la Police judiciaire promulguée par le décret n°2.460 du - Article 1er
  5. Loi no 18.322
  6. Ordonnance générale 2.040 du
  7. Orden General NÂș 2088
  8. (es) « Désignation du nouveau Directeur général de la PDI », sur www.policia.cl (consulté le )
  9. 1er paragraphe de l'article 2 du décret-loi n°2.460 de 1979
  10. paragraphe 2 de l'article 2 du décret loi n°2.460 de 1979
  11. Ordre du Directeur général n°46 du
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