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Se Canta

Se Canta (prononcĂ© : [se ˈkantɒ] ; ) est une chanson en occitan (ou en gascon / bĂ©arnais[3]) probablement Ă©crite par Gaston PhĂ©bus au Moyen Âge[4] - [5]. Son usage s'est gĂ©nĂ©ralisĂ© dans toutes les rĂ©gions de langue occitane[6] - [7] - [8] au point que cette chanson est considĂ©rĂ©e comme l'hymne occitan et gascon[9] - [10] - [11].

Se Canta (oc)
Image illustrative de l’article Se Canta
Couverture de Aquellos Mountagnos, partition d'Alexandre Georges, en ligne sur Occitanica[2].

Hymne national de Occitanie (de facto)
Blason du BĂ©arn BĂ©arn (de facto)
Autre(s) nom(s) Aquelas montanhas
Se canto
Si canti
Se chanta
A la font de Nimes
Montanhes Araneses
Paroles Gaston FĂ©bus
Moyen Âge
Fichier audio
Fichier audio externe https://www.youtube.com/watch?v=8YTkzUOG2ao

En Béarn, pays d'origine de Gaston Fébus, l'appellation Aqueras Montanhas est davantage utilisée[12].

C'est une chanson aussi trÚs populaire dans le milieu de la musique occitane mais plus généralement dans musique traditionnelle[13].

Selon la graphie et le dialecte occitan ou gascon, le titre s'orthographie Se chanta (nord-occitan)[14] / Se canto (provençal, Graphie mistralienne) /Si canti ou Aqueras Montanhas (bĂ©arnais), ou encore A la font de Nimes, Aqueras montanhas ou Montanhes Araneses (aranais). Ainsi, Se Canta est souvent repris d'un bout Ă  l'autre de l'Occitanie[15], avec des variations dialectales et mĂȘme des variations dans les paroles[16] - [17] - [18].

Les versions du Se Canta reprennent les mĂȘmes thĂšmes et figures : les hautes montagnes, obstacle Ă  la rĂ©alisation amoureuse, le rossignol servant d'intermĂ©diaire entre les deux amants et enfin, la relation amoureuse impossible. Des versions locales font cependant rĂ©fĂ©rence Ă  la ville de NĂźmes, A la font de Nimes[19] ou Ă  un prĂ© Al fond de la prada, sans que l'on ne sache Ă  quelle Ă©poque ces versions ont vu le jour, ni leur origine exacte[20]. Pour de nombreux chercheurs et Ă©rudits, l'air de Gaston PhĂ©bus serait devenu tellement populaire qu'il aurait Ă©tĂ© repris et adaptĂ© localement, voire mĂ©langĂ© Ă  d'autres chants populaires locaux.

Historique

Gaston Phébus serait, selon la tradition, l'auteur de cette chanson.

Se Canta est considéré depuis le XXe siÚcle comme l'hymne du Béarn[21] - [22] (et de la Gascogne), ainsi que l'Occitanie[23] - [24] - [25].

Son origine se perd dans la nuit des temps, et son auteur n'est pas connu avec certitude.

Gaston PhĂ©bus (1331 - 1391), comte de Foix et vicomte de BĂ©arn, en serait l'auteur. Gaston FĂ©bus est nĂ© en 1331 au chĂąteau de Moncade Ă  Orthez, en BĂ©arn.  Fils de Gaston II et de AliĂ©nor de Comminges, sa langue maternelle est l'ancien occitan, plus prĂ©cisĂ©ment l'ancien gascon avec pour devise « Toque-y si gauses » (« Touches-y si tu oses ») qui est depuis devenue celle de sa ville natale.

PoÚte à ses heures, réputé pour son érudition, sa connaissance des divers dialectes occitans parlés à l'époque et son amour de la musique, Gaston Fébus aurait été délaissé par AgnÚs de Navarre, retournée en Navarre dans le royaume de son pÚre de Philippe III, de l'autre cÎté des Pyrénées.

Gaston PhĂ©bus aurait alors rĂ©digĂ© Si Canti pour implorer sa belle de revenir auprĂšs de lui. Cette hypothĂšse est communĂ©ment admise mĂȘme si aucune preuve dans les Ă©crits de l'Ă©poque ne nous permet de confirmer la paternitĂ© de Gaston PhĂ©bus sur cette chanson. D'autres versions voudraient que Gaston PhĂ©bus aurait Ă©crit cette chanson, dans laquelle il souhaite voir les PyrĂ©nĂ©es s'affaisser afin de laisser libre cours Ă  ses amours. Une autre version serait qu' AgnĂšs de Navarre aurait rejoint la Navarre, lassĂ©e des diverses infidĂ©litĂ©s de son Ă©poux. Enfin, une derniĂšre version affirme qu'aprĂšs avoir eu un hĂ©ritier, PhĂ©bus se serait dĂ©barrassĂ© d'elle en la mettant au couvent ; Ă  la suite de la mort accidentelle de l'hĂ©ritier, sa belle refusant de lui revenir, il aurait Ă©crit cette chanson.

Ainsi, nul ne connaßt avec exactitude la version d'origine de la chanson, cette derniÚre s'étant transmise de maniÚre orale au cours des siÚcles, sûrement adaptée selon les chanteurs et les époques[26].

Ce n'est qu'au XIXe siÚcle que la forme du Se Canta a été fixée par les collecteurs et folkloristes dans les diverses anthologies de chants qu'ils ont pu publier.

Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, Aqueros Mountagnos fut chanté par les poilus béarnais et bigourdans dans les tranchées[27].

Usage

Comme hymne

Différentes versions du Se Canta selon les dialectes et régions.

En France, il n'y a pas d'usage rĂ©glementĂ© de ce chant, comme cela peut ĂȘtre le cas pour un hymne. NĂ©anmoins, on l'utilise publiquement pour montrer son attachement Ă  l'Occitanie, Ă  la langue ou Ă  une rĂ©gion occitane[28].

Le Se Canta a, toutefois, été déformée au début du XXe siÚcle pour devenir une chanson patriotique française dont les paroles ont été totalement changées[29].

BĂ©arn et Gascogne

Ce chant a de tout temps été un des emblÚmes du Béarn, indépendamment de l'appelation retenue. En 1895, les concerts de la Lyre Paloise donnaient une dimension lyrique à ce chant[30].

Ainsi, le , le député béarnais Jean Lassalle le chante dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour protester contre l'abandon de sa région par les pouvoirs publics[31]. Le à Serres-Castet, François Bayrou, lors de sa déclaration à la candidature pour les élections présidentielles, entonne le Aqueras Montahas à la fin de son discours.

La version chantée par le groupe Nadau s'intitule Aqueras Montanhas[32].

Espaces aranais

Depuis 1993, la vallée occitanophone du Val d'Aran en Espagne, a pour hymne national Montanhes Araneses, version adaptée en aranais de Sa canta. Alidé Sans a chanté l'hymne du Val d'Aran à l'acte officiel de la Diada de la Catalogne en 2013[33]. Cette prestation a été retransmise sur TV3, principale chaßne télévisuelle publique catalane.

Espace aragonais

Il est également populaire dans le Haut-Aragon (Espagne) avec le nom d'Aqueras montanyas ou Aqueras montañas, chanté en aragonais, et avec des paroles similaires. Il a été compilé par le groupe aragonais Biella Nuei et plus tard chanté, entre autres, par l'auteur-compositeur-interprÚte José Antonio Labordeta.

Espace languedocien

Cécile Duflot chante le refrain du Se Canta le lors d'un meeting unitaire de gauche pour les élections régionales à Montpellier.

Dans la ville d'Aurillac et sa rĂ©gion, oĂč le parler aurillacois est de l'occitan mĂ©ridional, le Se Canta a une forme trĂšs proche de celle du reste du domaine languedocien[34].

Espace nord-occitan

Dans le Massif central son usage est également élevé dans les milieux occitanophones. La forme Se Canta languedocienne cÎtoie la version nord-occitane Se Chanta dans tout le Massif central, tant en Auvergne[35] qu'en Limousin[36].

Le Se Chanta est trÚs populaire dans les vallées occitanes du Piémont. On voit ainsi apparaßtre un usage protocolaire en Italie. En application de la loi 482-99 concernant les minorités linguistiques, de nombreuses communes des Vallées occitanes organisent une cérémonie autour de la pose du drapeau occitan sur les bùtiments officiels. Au cours de celle-ci, le Se chanta est chanté, ainsi que la cansoun de la Coupo. Cette cérémonie s'est déroulée pour la premiÚre fois en France, dans le village de Baratier, le . Lors des Jeux olympiques 2006 à Turin, la version vivaro-alpine fut chantée pendant la cérémonie d'ouverture, car de nombreuses épreuves se déroulaient dans les Vallées occitanes.

L'air de Se Canta est, toujours dans un parler nord-occitan, repris par l'Ardecha, chant traditionnel considéré comme hymne non officiel de l'ArdÚche[37].

Sports

Cette chanson est omniprésente lors des matchs des clubs sportifs du Midi de la France. Le Se Canta est par exemple un des hymnes principaux des clubs de rugby occitans. C'est l'hymne officiel de celui montpelliérain Montpellier Hérault Rugby[38] - [39] - [40] mais également un de ceux du Stade Toulousain[41].

Le Si Canti est l'un des hymnes de la Section paloise (rugby Ă  XV)[42]'[43].

Dans la mĂȘme ville, les supporteurs du Toulouse Football Club en ont fait leur hymne[44]. À partir de la saison 2010-2011, le chant est Ă©galement diffusĂ© et chantĂ© Ă  l'entrĂ©e des joueurs sur la pelouse, devenant ainsi le vĂ©ritable hymne du club toulousain. Ainsi qu'en dĂ©but de match par les supporteurs de l'ASBH de BĂ©ziers[45]. De mĂȘme les joueurs de l'Ă©quipe d'Occitanie de football et les joueuses de l'Ă©quipe d'Occitanie fĂ©minine de football entonnent Se canta[46].

Les paroles

Il existe de nombreuses variantes de cette chanson.

Ci-dessous le texte occitan (compilé de différentes versions traditionnelles), sa version phonétique, sa traduction française et des variantes locales.

Paroles des différentes versions

Variante languedocienne Variante gasconne Version nord-occitane Version béarnaise Variante Ardéchoise : L'Ardecha

DejĂłs ma fenĂšstra
I a un aucelon
Tota la nuĂšit canta
Canta sa cançon

Devath ma hriĂšsta
I a un auser(ilh)on
Tota la nuit canta
Canta sa cançon

Devant ma fenestra

I a un aucelon

Tota la nuech chanta

Chanta sa chançon

Devath de la mia frinĂšsta

Que i a un auséron

Tota la nueit que canta

Canta sa cançon

Refrain :
Se canta, que cante
Canta pas per ieu
Canta per ma mia
Qu’es al luùnh de ieu

Refrain :
Se canta, que canti
Canta pas per jo
Canta per ma mia
Qu'es au lunh de jo

Se Chanta, que chante

Chanta pas per ieu

Chanta per ma mia

Qu'es aluenh de ieu

Si canti, jo que canti

Canti pas per jo

Canti per ma mia

Qui ei tan luehn de jo

Refrain :
Ardecha, Ardecha,

MarvilhĂłs paĂ­s;

S'as pas vist Ardecha,

As jamai ren vist.

DessĂșs ma fenĂšstra
I a un ametliĂšr
Que fa de flors blancas
Coma de papiĂšr

DessĂșs ma fenĂšstra
I a un ametliĂšr
Que fa de flors blanchas
Coma de papiĂšr
Avem un bĂšu RĂČse

Mai de bĂšu paĂ­s

L'Ardecha mon ĂČme,

Es un paradĂ­s

Repic Refrain

Aquelas flors blancas
Faràn d’ametlons
N'emplirem las pĂČchas
Per ieu e per vos

Aquelas flors blanchas

Faràn d’ametlons

N'emplirem las pĂČchas

Per ieu e per vos

Bachatz-ve montanhas

Planas, hauçatz-ve

Ta  qui posqui vĂ©der

Mas amors on son

AvĂšm de montanhas

Que tĂČchan lo cĂšu

E de verdas planas

Per los bons tropĂšus.

Repic Refrain

Aval dins la plana
I a un pibol traucat
Lo cocut i canta
BenlĂšu i a nisat

Aval dins la plana

I a un pibol trauchat

Lo cocut i chanta

BenlĂšu i a nichat

Aqueras montanhas

Que s’abaisharàn

E mas amoretas

Que pareisherĂ n

Dins 'quelas montanhas

Fau veire lo buĂČu

AvĂšm de chastanhas

GrĂČssas coma d'uĂČus

Repic Refrain

Aquelas montanhas
Que tan nautas son
M’empachan de veire
Mas amors ont son

Aqueras montanhas
Que tan hautas son
M'empachan de véser
Mes amors ont son

Aquelas montanhas
Que tan nautas son
M’empachon de veire
Mas amors ente son
Aqueras montanhas

Qui tan hautas son

M’empaishan de vĂ©der

Mas amors on son

AvĂšm de ribiĂšras

Plenas de peissons

Que chantan dins l'aiga

La nueit mai lo jorn.

Repic Refrain Refrain

Abaissatz-vos, montanhas
Planas auçatz-vos
Per que posqui veire
Mas amors ont son

Baishatz-vos montanhas
Planas hauçatz-vos
Per que pusqui véser
Mes amors ont son

Abaissatz-vos, montanhas

Planas levatz-vos
Per que posque veire
Mas amors ente son

Si sabi las véder

O las rencontrar

Passeri l'aiguĂšta

Shens paur de'm negar

Un solĂšu que brilha

SolĂšu d'au miegjorn

La cigala trilha

Canta tot lo jorn.

Repic Refrain Refrain

Aquelas montanhas
Se rabaissarĂ n
E mas amoretas
Se raprocharĂ n

Aqueras montanhas
Que s'abaisharĂ n
E mas amoretas
Se raproisharĂ n

Aquelas montanhas

Se rabaissaron

E mas amoretas

Se raprocharon

Aqueras montanhas

Que s’abaisharàn

E mas amoretas

Que pareisherĂ n

Lo mĂšrle que sibla

Dins lo don dau riu

Espera sa mia

Per parlar d’amor

Repic Refrain Refrain
Las pomas son maduras

Las cau amassar

Et las joenes hilhas

Las cau maridar.

Ven, nĂČstr’ amicala

Mouento tou li jour

N'avem pas la canha

MontarĂšm totjorn

Refrain
Que monsur reclama

Ai fait ma canson

A totas Midamas

Vos balhe un poton !

Refrain

Traduction et prononciation française

Écriture phonĂ©tique approximative pour un francophone Traduction en français

DĂ©djouss ma fenĂšstro
Ya un awselou
Touto la neĂŻc canto
Canto sa cansou

Sous ma fenĂȘtre
Il y a un petit oiseau
Qui toute la nuit chante
Chante sa chanson

Refrain :
Sé canto qué canté
Canto pass per iéw
Canto per ma mio
Qu’éz al luĂšn de iĂ©w

Refrain :
S’il chante, qu’il chante,
Il ne chante pas pour moi
Il chante pour ma mie
Qui est loin de moi

Dessuss ma fenĂšstro
I a un améllié
Qué fa de flour blancoss
Coumo dé papié

Au-dessus de ma fenĂȘtre
Il y a un amandier
Qui fait des fleurs blanches
Comme du papier

Refrain Refrain

Aquéloss flou blancoss
Faran damélloss
NĂ©mpliren lass potchoss
Per iéw e per bouss

Ces fleurs blanches
Feront des amandes
On s'en remplira les poches
Pour moi et pour vous

Refrain Refrain

Abal din la plano
Ya um piboul trawcatt
Lou coucutt i canto
BĂ©lĂšw ya nizatt

En bas, dans la plaine
Il y a un peuplier troué
Le coucou y chante
Peut-ĂȘtre y a-t-il nichĂ© ?

Refrain Refrain

Aquéloss mountagnoss
Qué tan nawtas soun
M’émpatchoun de bĂ©ĂŻrĂ©
Maz amouss ount soun

Ces montagnes
Qui sont si hautes
M’empùchent de voir
OĂč sont mes amours

Refrain Refrain

AbaĂŻssats bous mountagnoss
Planoss awssats bous
Perqué pousqui bÚïre
Maz amouss ount soun

Abaissez vous, montagnes
Plaines, haussez vous
Pour que je puisse voir
OĂč sont mes amours

Refrain Refrain

Aquéloss mountagnoss
SĂ© rabaĂŻssaran
É maz amourĂ©toss
SĂ© raprotcharan

Ces montagnes
Se rabaisseront
Et mes amourettes
Se rapprocheront

Reprises

De nombreuses versions enregistrées existent :

  • Le Se Canta est l'un des titres phares du groupe gascon-bĂ©arnais Nadau.
  • Se Canta est repris dans une version moderne par le chanteur occitan Charlou dans le groupe de musiques du monde Los Mond'oc, Ă©galement par Georgine Brion.
  • La fameuse animatrice tĂ©lĂ©visĂ©e DorothĂ©e l'a reprise et modifiĂ©e dans la sĂ©rie « Le jardin des chansons » dans l'Ă©mission RĂ©crĂ©A2 -Discopuce.
  • Le chanteur Francis Cabrel en reprend la mĂ©lodie en 2015 dans son album In Extremis[47].

Bibliographie Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Livres

Autres médias

  • [CD] Bruno Bonhoure, Chants des moments perdus en Massif Central, Clermont-Ferrand, La Camera delle Lacrime / Alpha, .
  • [Documentaire] Se Canta, documentaire sur l'hymne occitan dans l'Ă©mission AranĂ©s'oc du 24 fĂ©vrier 2013 de la chaĂźne catalane Barcelona TV.

Notes et références

  1. « Aquellos mountagnos / Air de Gaston Phoebus ; ArrangĂ© pour Soprano solo, Choeur d'hommes et accompagnement de piano par Alexandre Georges [Partition] », sur https://occitanica.eu/ ; site officiel de la bibliothĂšque en ligne Occitanica : « Partition d'une version bĂ©arnaise de l'Hymne occitan Se Canta arrangĂ©e pour soprano solo et choeur d'hommes et accompagnement de piano »
  2. « Aquellos mountagnos / Air de Gaston Phoebus ; ArrangĂ© pour Soprano solo, Choeur d'hommes et accompagnement de piano par Alexandre Georges [Partition] », sur https://occitanica.eu/ ; site officiel de la bibliothĂšque en ligne Occitanica : « Partition d'une version bĂ©arnaise de l'Hymne occitan Se Canta arrangĂ©e pour soprano solo et choeur d'hommes et accompagnement de piano »
  3. Pierre Tucoo-Chala, Gaston Fébus, prince des Pyrénées, 1331-1391, J. & D. éditions, (ISBN 2-906483-43-5 et 978-2-906483-43-9, OCLC 25247506, lire en ligne)
  4. « Se Canta (chant) », sur https://occitanica.eu/ ; site officiel de la bibliothĂšque en ligne Occitanica : « ChantĂ© sur la plupart des territoires d'Occitanie, le "Se Canta" s'affirme comme un hymne fĂ©dĂ©rateur occitan. Il comprend au moins une quinzaine de variantes, toutes diffĂ©rentes selon les localitĂ©s oĂč il est chantĂ© ou a Ă©tĂ© recueilli. C'est cette appropriation, cette adaptation des paroles et de la mĂ©lodie mais aussi les thĂšmes universels qui le traversent qui font de ce chant un vĂ©ritable hymne populaire sur l'ensemble du territoire occitan. »
  5. Albert et AgnĂšs Vaurs, « Se Canta », sur https://www.occitan-aveyron.fr/ ; site officiel d'Occitan Aveyron.fr, Rodez : « Se canta est l’hymne des pays de langue d’oc. Bien que son vĂ©ritable auteur soit inconnu, il est attribuĂ© Ă  Gaston PhĂ©bus (1331-1391), comte de Foix et vicomte de BĂ©arn. »
  6. (en) Nancy Washer, « Discography Of Occitan Recordings Released In 2016 », Tenso, SociĂ©tĂ© Guilhem IX, vol. 33,‎ , p. 257-268
  7. (fr + oc) L'occitan... Qu'es aquo ?, BĂ©ziers, Institut d'Ă©tudes occitanes, (lire en ligne) :
    « Le Se Canta (la chanson occitane la plus populaire) »
  8. Carmen AlĂ©n Garabato, « Enseigner l'occitan / en occitan aujourd'hui : un parcours du combattant... », Ela. Études de linguistique appliquĂ©e, Paris, Klincksieck, vol. 143,‎ , p. 265-280 (lire en ligne)
  9. Laurent Roustan, « Petite histoire officieuse du « Se canta » occitan », Centre Presse (Aveyron), Rodez, Groupe La DĂ©pĂȘche du Midi,‎ (lire en ligne) :
    « Les gens d’ici auront bien sĂ»r reconnu le « Se canta », qui est depuis un bon petit siĂšcle l’hymne officieux de l’Occitanie en son sens large, depuis les vallĂ©es piĂ©montaises en Italie jusqu’au Val d’Aran en Espagne, et un peu plus Ă  l’ouest vers l’Aquitaine, et un peu plus au nord en grimpant dans le Massif central. »
  10. Jean-Baptiste Bing, « Montagne en e-chanson : Se canto sur YouTube », Revue de gĂ©ographie alpine, Grenoble, UniversitĂ© Grenoble-Alpes,‎ (ISSN 1760-7426, lire en ligne)
  11. « Pourquoi pas "Se Canto" comme hymne pour l'Occitanie ? », La DĂ©pĂȘche du Midi,‎ (lire en ligne)
  12. Ostau Bearnés, « Aqueras Montanhas », sur Ostau Bearnés, (consulté le )
  13. (fr + oc) Daniel Loddo, CĂ©cile Richard, Se canta, que cante - recueil de chants occitans, La Talvera, , 248 p.
  14. (fr + oc) Limotges en Oc, « Chanta e quo 'nirĂ  mielhs / Chantez et ça ira mieux », Vivre Ă  Limoges, Limoges, Mairie de Limoges, vol. 154,‎ (lire en ligne)
  15. Annie Zerby-Cros, Marie-Jeanne Verny, « La chanson occitane. Essai de bibliographie », Lengas - revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la MĂ©diterranĂ©e (UniversitĂ© Paul-ValĂ©ry), vol. 67 « Chanson occitane et chansons en occitan dans la seconde moitiĂ© du vingtiĂšme siĂšcle »,‎ , p. 109-114 (lire en ligne)
  16. Renat Sette, Jean-Yves Royer et Roger Bizot, Chansons : tradition orale en Haute-Provence. Cinquante-deux chansons recueillies auprĂšs d'habitants du Luberon, de Lure et du pays de Forcalquier, Mane, Alpes de LumiĂšre, 2001, 120 pages.
  17. VĂ©ronique GinouvĂšs, « « Traditions orales en Haute Provence : Chansons » », Bulletin de liaison des adhĂ©rents de l'AFAS [En ligne], 27,‎ printemps-Ă©tĂ© 2005, mis en ligne le 16 octobre 2005, consultĂ© le 17 janvier 2017. (lire en ligne)
  18. Eugeen Roegist, Vers les sources des langues romanes: un itinéraire linguistique à travers la Romania, Louvain (Belgique), Acco, (ISBN 978-90-334-7380-7, lire en ligne)
  19. « Se Canto / A la font de Nimes », sur http://www.nemausensis.com/ ; Nemausensis.com
  20. Maria VerniÚres-Busson, La langue comme patrimoine : dynamiques de sauvegarde et de transmission de l'occitan (Prérapport d'allocation de formation et de recherche du MinistÚre de la Culture. Organisme support de la recherche : Fédération Régionale des Calandretas de MidiPyrénées), Toulouse, Université Toulouse-Jean-JaurÚs, (lire en ligne) :
    « Le « Se Canta » que l'on retrouve sous diverses formes : « Al fons de la prada » dans le Tarn, « Aqueras montanhas » dans les Hautes-Pyrénées. »
  21. « CHANSONS BÉARNAISES », sur www.lebearn.net (consultĂ© le )
  22. A. Dugenne, Panorama historique et descriptif de Pau et de ses environs, etc, Vignancour, (lire en ligne)
  23. « Petit historique de la musique occitane », sur https://mediatheque.pessac.fr/ ; site officiel de la ville de Pessac : « Qu'ils soient anonymes ou non, certains classiques du rĂ©pertoire occitan - comme Se canta, Ă©levĂ© au rang d'hymne et gĂ©nĂ©ralement attribuĂ© Ă  Gaston FĂ©bus (1343-1391) – sont parfois repris d'un bout Ă  l'autre de l'Occitanie sous de multiples variantes, au point d'en perdre de vue leur origine. »
  24. « L’Occitanie chante son hymne d’amour », Journal de Millau, Millau, Les Journaux du Midi,‎ (lire en ligne) :
    « [...] C’est aujourd’hui l’hymne sĂ©culaire Se Canta qui adresse « 1000 MercĂ©s » Ă  tous ceux qui nous aident au quotidien. »
  25. GĂ©raud DelbĂšs, Sylvain Lecas, « L'ADN occitan, l'hymne occitan ? » [Interview de Jef SĂ©nĂ©gas], sur https://www.francebleu.fr/ ; site officiel de France Bleu Occitanie, Toulouse,  : « Et pourtant dans la grande Occitane, celle qui va de Bordeaux Ă  Nice, beaucoup ont dĂ©jĂ  adoptĂ© leur hymne. Cet hymne, c'est le Se Canta. Se Canta, c'est l'hymne historique de cette Grande Occitanie. Qu'ils parlent occitan ou pas, Se Canta est repris par les supporters du Toulouse Football Club lorsque les joueurs pĂ©nĂštrent sur la pelouse du Stadium. De mĂȘme, qu'ils parlent occitan ou pas, les supporters du club de rugby de Montpellier entonnent le Se Canta lors des matchs du MHR. Car pour tous ces gens-lĂ  (et ils sont nombreux !), Se Canta est un chant qui fĂ©dĂšre (de plus, il est en occitan !). »
  26. HĂ©lĂšne BĂ©ziau, « L’occitan, une langue qui se chante », Sud Ouest, Bordeaux, Groupe Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne)
  27. « Les chants nostalgiques », sur Gallica, Le Périscope : organe des poilus du 83e : journal périscopique, intermittent, utilitaire ["puis" organe des Anciens combattants du 83e R.I.], (consulté le )
  28. « L'Occitanie chante son hymne Ă  l'amour avec Joanda », Midi libre, BĂ©ziers, Groupe La DĂ©pĂȘche du Midi,‎ (lire en ligne) :
    « Il y a déjà quelques semaines, le chanteur occitan Joanda a lancé un appel pour réaliser un clip mosaïque du "Se Canta" en signe de solidarité avec tous ceux qui aident les habitants au quotidien en région Occitanie et ailleurs. »
  29. Didier Perre, « Éliane GAUZIT : Faridondeta, revira-te ! JĂČcs cantats, rĂČdas, coblets de dançar. Faridoundette, retourne-toi ! Jeux chantĂ©s, rondes, couplets Ă  danser » (Compte-rendu), Cahiers d'ethnomusicologie, GenĂšve, Ateliers d'ethnomusicologie de GenĂšve,‎ , p. 282-284 (lire en ligne) :
    « Les Ă©coliers occitans du dĂ©but du XXe siĂšcle apprenaient sur l’air de la chanson traditionnelle Se canta, rĂ©putĂ©e hymne occitan, les paroles suivantes : « Oh ! France chĂ©rie / France mes amours / Sois toujours bĂ©nie / ProspĂšre toujours ! ». »
  30. « Concert de la Lyre Paloise », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
  31. « Jean Lassalle, député du Béarn chanteur | INA » (consulté le )
  32. « Nadau - Aqueras montanhas (Zenith de Pau 2017) (Nadau - Cadena Oficiau) » (consulté le )
  33. (oc) « L’aranesa AlidĂ© Sans cantarĂ  l’imne occitan a la celebracion del Jorn Nacional de Catalonha », Jornalet, Barcelone, Associacion entara Difusion d'OccitĂ nia en Catalonha (ADÒC),‎ (ISSN 2385-4510, OCLC 1090728591, lire en ligne)
  34. « « Se canta que recante » La camera delle Lacrime », sur site officiel de l'Agence des Musiques des Territoires d'Auvergne (AMTA), Riom,
  35. Bruno Bonhoure, Chants des moments perdus en Massif Central, Clermont-Ferrand, La Camera delle Lacrime / Alpha,
  36. (fr + oc) « Se Canta (chanson) », sur https://la-biaca.org/ ; site officiel de La Biaça,, Limoges, Institut d'Ă©tudes occitanes du Limousin,
  37. « Ardecho Merveillous païs : l'hymne ardéchois », sur ArdÚche, (consulté le )
  38. (fr + oc) « Se Canta », sur site officiel du club de rugby Montpellier HĂ©rault Rugby : « Le Club Historique des Supporters et le MHR viennent de lancer le nouveau chant des supporters de Montpellier. « Se Canta » est un chant fĂ©dĂ©rateur. En effet, cette chanson est l’hymne de tous les occitans, elle est reprise depuis des dĂ©cennies Ă  travers toute l’Occitanie, et appelle au ralliement. Cet hymne est gĂ©nĂ©ralement chantĂ© publiquement pour montrer son attachement Ă  sa rĂ©gion, mais aussi Ă  son club. »
  39. ClĂ©ment Suman, « Top 14 : « Se Canta » devient le nouveau chant des supporters de Montpellier », sur https://www.lerugbynistere.fr/; site officiel du RugbynistĂšre,  : « Il s'agit en fait de « Se Canta », considĂ©rĂ© comme l’hymne de tous les occitans. Un chant fĂ©dĂ©rateur qui appelle au ralliement... »
  40. « Le Se Canta : hymne officiel du Montpellier Hérault Rugby », sur https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/ ; site officiel de l'émission Viure al pais de la chaßne France 3 Occitanie,
  41. « Se Canta : tous en chƓur avec le Stade toulousain », La DĂ©pĂȘche du Midi, Toulouse, Groupe La DĂ©pĂȘche du Midi,‎ (ISSN 0181-7981, lire en ligne) :
    « Si vous ne le savez pas dĂ©jĂ , on l'Ă©crit « Se canta » et cela se prononce « Se canto »  notre cĂ©lĂšbre hymne toulousain, chanson en occitan Ă©crite par Gaston PhĂ©bus, soulĂšve rĂ©guliĂšrement d'Ă©motion les supporters d'Ernest Wallon ou du Stadium qu'il s'agisse de ballon ovale ou rond. »
  42. Thomas Chaline, Cabrel - Une vie en chansons, Hugo Publishing, (ISBN 978-2-7556-4915-4, lire en ligne)
  43. « La Section Paloise a fĂȘtĂ© ses 120 ans ce samedi au stade du Hameau » (consultĂ© le )
  44. (fr + oc) « Tolosa occitana. Histoire », sur https://www.toulouse.fr/ ; site officiel de la ville de Toulouse, Toulouse,  : « Depuis 2010, le Se canta, l’hymne occitan est aussi celui du Toulouse Football Club (TFC). Il est chantĂ© par les supporters Ă  chaque match de Toulouse. »
  45. « Le COSF : Comitat Occitan Sens FrontiÚras : Assurer l'accompagnement ainsi que le développement de marqueurs culturels au sein du club », sur https://www.asbh.net/ ; site officiel de l'Association sportive de Béziers Hérault, Béziers
  46. Nicolas Stival Dans l’ombre des Bleus, l'Occitanie prĂ©pare aussi son Euro 20 minutes, 19 mai 2016
  47. Géraud DelbÚs, Sylvain Lecas, « Francis Cabrel, l'occitan », site officiel de la radio FranceBleu - Haute-Garonne, Toulouse, 19 octobre 2020, [lire en ligne]. Extrait : « En 2015 déjà, avec l'album In Extremis, vous retrouvez la mélodie du Se Canta. Toujours dans cet album, Francis Cabrel évoquait également le destin de la langue occitane face à la langue française. »
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