Se Canta
Se Canta (prononcĂ© : [se ËkantÉ] ; ) est une chanson en occitan (ou en gascon / bĂ©arnais[3]) probablement Ă©crite par Gaston PhĂ©bus au Moyen Ăge[4] - [5]. Son usage s'est gĂ©nĂ©ralisĂ© dans toutes les rĂ©gions de langue occitane[6] - [7] - [8] au point que cette chanson est considĂ©rĂ©e comme l'hymne occitan et gascon[9] - [10] - [11].
Se Canta (oc) | ||
Couverture de Aquellos Mountagnos, partition d'Alexandre Georges, en ligne sur Occitanica[2]. | ||
Hymne national de | Occitanie (de facto) BĂ©arn (de facto) |
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Autre(s) nom(s) | Aquelas montanhas Se canto Si canti Se chanta A la font de Nimes Montanhes Araneses |
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Paroles | Gaston FĂ©bus Moyen Ăge |
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Fichier audio | ||
Fichier audio externe | https://www.youtube.com/watch?v=8YTkzUOG2ao | |
En Béarn, pays d'origine de Gaston Fébus, l'appellation Aqueras Montanhas est davantage utilisée[12].
C'est une chanson aussi trÚs populaire dans le milieu de la musique occitane mais plus généralement dans musique traditionnelle[13].
Selon la graphie et le dialecte occitan ou gascon, le titre s'orthographie Se chanta (nord-occitan)[14] / Se canto (provençal, Graphie mistralienne) /Si canti ou Aqueras Montanhas (bĂ©arnais), ou encore A la font de Nimes, Aqueras montanhas ou Montanhes Araneses (aranais). Ainsi, Se Canta est souvent repris d'un bout Ă l'autre de l'Occitanie[15], avec des variations dialectales et mĂȘme des variations dans les paroles[16] - [17] - [18].
Les versions du Se Canta reprennent les mĂȘmes thĂšmes et figures : les hautes montagnes, obstacle Ă la rĂ©alisation amoureuse, le rossignol servant d'intermĂ©diaire entre les deux amants et enfin, la relation amoureuse impossible. Des versions locales font cependant rĂ©fĂ©rence Ă la ville de NĂźmes, A la font de Nimes[19] ou Ă un prĂ© Al fond de la prada, sans que l'on ne sache Ă quelle Ă©poque ces versions ont vu le jour, ni leur origine exacte[20]. Pour de nombreux chercheurs et Ă©rudits, l'air de Gaston PhĂ©bus serait devenu tellement populaire qu'il aurait Ă©tĂ© repris et adaptĂ© localement, voire mĂ©langĂ© Ă d'autres chants populaires locaux.
Historique
Se Canta est considéré depuis le XXe siÚcle comme l'hymne du Béarn[21] - [22] (et de la Gascogne), ainsi que l'Occitanie[23] - [24] - [25].
Son origine se perd dans la nuit des temps, et son auteur n'est pas connu avec certitude.
Gaston Phébus (1331 - 1391), comte de Foix et vicomte de Béarn, en serait l'auteur. Gaston Fébus est né en 1331 au chùteau de Moncade à Orthez, en Béarn. Fils de Gaston II et de Aliénor de Comminges, sa langue maternelle est l'ancien occitan, plus précisément l'ancien gascon avec pour devise « Toque-y si gauses » (« Touches-y si tu oses ») qui est depuis devenue celle de sa ville natale.
PoÚte à ses heures, réputé pour son érudition, sa connaissance des divers dialectes occitans parlés à l'époque et son amour de la musique, Gaston Fébus aurait été délaissé par AgnÚs de Navarre, retournée en Navarre dans le royaume de son pÚre de Philippe III, de l'autre cÎté des Pyrénées.
Gaston PhĂ©bus aurait alors rĂ©digĂ© Si Canti pour implorer sa belle de revenir auprĂšs de lui. Cette hypothĂšse est communĂ©ment admise mĂȘme si aucune preuve dans les Ă©crits de l'Ă©poque ne nous permet de confirmer la paternitĂ© de Gaston PhĂ©bus sur cette chanson. D'autres versions voudraient que Gaston PhĂ©bus aurait Ă©crit cette chanson, dans laquelle il souhaite voir les PyrĂ©nĂ©es s'affaisser afin de laisser libre cours Ă ses amours. Une autre version serait qu' AgnĂšs de Navarre aurait rejoint la Navarre, lassĂ©e des diverses infidĂ©litĂ©s de son Ă©poux. Enfin, une derniĂšre version affirme qu'aprĂšs avoir eu un hĂ©ritier, PhĂ©bus se serait dĂ©barrassĂ© d'elle en la mettant au couvent ; Ă la suite de la mort accidentelle de l'hĂ©ritier, sa belle refusant de lui revenir, il aurait Ă©crit cette chanson.
Ainsi, nul ne connaßt avec exactitude la version d'origine de la chanson, cette derniÚre s'étant transmise de maniÚre orale au cours des siÚcles, sûrement adaptée selon les chanteurs et les époques[26].
Ce n'est qu'au XIXe siÚcle que la forme du Se Canta a été fixée par les collecteurs et folkloristes dans les diverses anthologies de chants qu'ils ont pu publier.
Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, Aqueros Mountagnos fut chanté par les poilus béarnais et bigourdans dans les tranchées[27].
Usage
Comme hymne
En France, il n'y a pas d'usage rĂ©glementĂ© de ce chant, comme cela peut ĂȘtre le cas pour un hymne. NĂ©anmoins, on l'utilise publiquement pour montrer son attachement Ă l'Occitanie, Ă la langue ou Ă une rĂ©gion occitane[28].
Le Se Canta a, toutefois, été déformée au début du XXe siÚcle pour devenir une chanson patriotique française dont les paroles ont été totalement changées[29].
BĂ©arn et Gascogne
Ce chant a de tout temps été un des emblÚmes du Béarn, indépendamment de l'appelation retenue. En 1895, les concerts de la Lyre Paloise donnaient une dimension lyrique à ce chant[30].
Ainsi, le , le député béarnais Jean Lassalle le chante dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour protester contre l'abandon de sa région par les pouvoirs publics[31]. Le à Serres-Castet, François Bayrou, lors de sa déclaration à la candidature pour les élections présidentielles, entonne le Aqueras Montahas à la fin de son discours.
La version chantée par le groupe Nadau s'intitule Aqueras Montanhas[32].
Espaces aranais
Depuis 1993, la vallée occitanophone du Val d'Aran en Espagne, a pour hymne national Montanhes Araneses, version adaptée en aranais de Sa canta. Alidé Sans a chanté l'hymne du Val d'Aran à l'acte officiel de la Diada de la Catalogne en 2013[33]. Cette prestation a été retransmise sur TV3, principale chaßne télévisuelle publique catalane.
Espace aragonais
Il est également populaire dans le Haut-Aragon (Espagne) avec le nom d'Aqueras montanyas ou Aqueras montañas, chanté en aragonais, et avec des paroles similaires. Il a été compilé par le groupe aragonais Biella Nuei et plus tard chanté, entre autres, par l'auteur-compositeur-interprÚte José Antonio Labordeta.
Espace languedocien
Cécile Duflot chante le refrain du Se Canta le lors d'un meeting unitaire de gauche pour les élections régionales à Montpellier.
Dans la ville d'Aurillac et sa rĂ©gion, oĂč le parler aurillacois est de l'occitan mĂ©ridional, le Se Canta a une forme trĂšs proche de celle du reste du domaine languedocien[34].
Espace nord-occitan
Dans le Massif central son usage est également élevé dans les milieux occitanophones. La forme Se Canta languedocienne cÎtoie la version nord-occitane Se Chanta dans tout le Massif central, tant en Auvergne[35] qu'en Limousin[36].
Le Se Chanta est trÚs populaire dans les vallées occitanes du Piémont. On voit ainsi apparaßtre un usage protocolaire en Italie. En application de la loi 482-99 concernant les minorités linguistiques, de nombreuses communes des Vallées occitanes organisent une cérémonie autour de la pose du drapeau occitan sur les bùtiments officiels. Au cours de celle-ci, le Se chanta est chanté, ainsi que la cansoun de la Coupo. Cette cérémonie s'est déroulée pour la premiÚre fois en France, dans le village de Baratier, le . Lors des Jeux olympiques 2006 à Turin, la version vivaro-alpine fut chantée pendant la cérémonie d'ouverture, car de nombreuses épreuves se déroulaient dans les Vallées occitanes.
L'air de Se Canta est, toujours dans un parler nord-occitan, repris par l'Ardecha, chant traditionnel considéré comme hymne non officiel de l'ArdÚche[37].
Sports
Cette chanson est omniprésente lors des matchs des clubs sportifs du Midi de la France. Le Se Canta est par exemple un des hymnes principaux des clubs de rugby occitans. C'est l'hymne officiel de celui montpelliérain Montpellier Hérault Rugby[38] - [39] - [40] mais également un de ceux du Stade Toulousain[41].
Le Si Canti est l'un des hymnes de la Section paloise (rugby Ă XV)[42]'[43].
Dans la mĂȘme ville, les supporteurs du Toulouse Football Club en ont fait leur hymne[44]. Ă partir de la saison 2010-2011, le chant est Ă©galement diffusĂ© et chantĂ© Ă l'entrĂ©e des joueurs sur la pelouse, devenant ainsi le vĂ©ritable hymne du club toulousain. Ainsi qu'en dĂ©but de match par les supporteurs de l'ASBH de BĂ©ziers[45]. De mĂȘme les joueurs de l'Ă©quipe d'Occitanie de football et les joueuses de l'Ă©quipe d'Occitanie fĂ©minine de football entonnent Se canta[46].
Les paroles
Il existe de nombreuses variantes de cette chanson.
Ci-dessous le texte occitan (compilé de différentes versions traditionnelles), sa version phonétique, sa traduction française et des variantes locales.
Paroles des différentes versions
Variante languedocienne | Variante gasconne | Version nord-occitane | Version béarnaise | Variante Ardéchoise : L'Ardecha |
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DejĂłs ma fenĂšstra |
Devath ma hriĂšsta |
Devant ma fenestra
I a un aucelon Tota la nuech chanta Chanta sa chançon |
Devath de la mia frinĂšsta
Que i a un auséron Tota la nueit que canta Canta sa cançon |
|
Refrain : |
Refrain : |
Se Chanta, que chante
Chanta pas per ieu Chanta per ma mia Qu'es aluenh de ieu |
Si canti, jo que canti
Canti pas per jo Canti per ma mia Qui ei tan luehn de jo |
Refrain : Ardecha, Ardecha, MarvilhĂłs paĂs; S'as pas vist Ardecha, As jamai ren vist. |
DessĂșs ma fenĂšstra |
DessĂșs ma fenĂšstra I a un ametliĂšr Que fa de flors blanchas Coma de papiĂšr |
Avem un bĂšu RĂČse
Mai de bĂšu paĂs L'Ardecha mon ĂČme, Es un paradĂs | ||
Repic | Refrain | |||
Aquelas flors blancas |
Aquelas flors blanchas
FarĂ n dâametlons N'emplirem las pĂČchas Per ieu e per vos |
Bachatz-ve montanhas
Planas, hauçatz-ve Ta qui posqui véder Mas amors on son |
AvĂšm de montanhas
Que tĂČchan lo cĂšu E de verdas planas Per los bons tropĂšus. | |
Repic | Refrain | |||
Aval dins la plana |
Aval dins la plana
I a un pibol trauchat Lo cocut i chanta BenlĂšu i a nichat |
Aqueras montanhas
Que sâabaisharĂ n E mas amoretas Que pareisherĂ n |
Dins 'quelas montanhas
Fau veire lo buĂČu AvĂšm de chastanhas GrĂČssas coma d'uĂČus | |
Repic | Refrain | |||
Aquelas montanhas |
Aqueras montanhas |
Aquelas montanhas Que tan nautas son Mâempachon de veire Mas amors ente son |
Aqueras montanhas
Qui tan hautas son Mâempaishan de vĂ©der Mas amors on son |
AvĂšm de ribiĂšras
Plenas de peissons Que chantan dins l'aiga La nueit mai lo jorn. |
Repic | Refrain | Refrain | ||
Abaissatz-vos, montanhas |
Baishatz-vos montanhas |
Abaissatz-vos, montanhas Planas levatz-vos |
Si sabi las véder
O las rencontrar Passeri l'aiguĂšta Shens paur de'm negar |
Un solĂšu que brilha
SolĂšu d'au miegjorn La cigala trilha Canta tot lo jorn. |
Repic | Refrain | Refrain | ||
Aquelas montanhas |
Aqueras montanhas |
Aquelas montanhas
Se rabaissaron E mas amoretas Se raprocharon |
Aqueras montanhas
Que sâabaisharĂ n E mas amoretas Que pareisherĂ n |
Lo mĂšrle que sibla
Dins lo don dau riu Espera sa mia Per parlar dâamor |
Repic | Refrain | Refrain | ||
Las pomas son maduras
Las cau amassar Et las joenes hilhas Las cau maridar. |
Ven, nĂČstrâ amicala
Mouento tou li jour N'avem pas la canha MontarĂšm totjorn | |||
Refrain | ||||
Que monsur reclama
Ai fait ma canson A totas Midamas Vos balhe un poton ! | ||||
Refrain |
Traduction et prononciation française
Ăcriture phonĂ©tique approximative pour un francophone | Traduction en français |
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DĂ©djouss ma fenĂšstro |
Sous ma fenĂȘtre |
Refrain : |
Refrain : |
Dessuss ma fenĂšstro |
Au-dessus de ma fenĂȘtre |
Refrain | Refrain |
Aquéloss flou blancoss |
Ces fleurs blanches |
Refrain | Refrain |
Abal din la plano |
En bas, dans la plaine |
Refrain | Refrain |
Aquéloss mountagnoss |
Ces montagnes |
Refrain | Refrain |
AbaĂŻssats bous mountagnoss |
Abaissez vous, montagnes |
Refrain | Refrain |
Aquéloss mountagnoss |
Ces montagnes |
Reprises
De nombreuses versions enregistrées existent :
- Le Se Canta est l'un des titres phares du groupe gascon-béarnais Nadau.
- Se Canta est repris dans une version moderne par le chanteur occitan Charlou dans le groupe de musiques du monde Los Mond'oc, Ă©galement par Georgine Brion.
- La fameuse animatrice télévisée Dorothée l'a reprise et modifiée dans la série « Le jardin des chansons » dans l'émission RécréA2 -Discopuce.
- Le chanteur Francis Cabrel en reprend la mélodie en 2015 dans son album In Extremis[47].
Bibliographie
Livres
- Collectif, Guide de la culture occitane, collection « Toulouse en grand ! », Mairie de Toulouse, Toulouse, 2019, [lire en ligne].
- (fr + oc) Daniel Loddo, CĂ©cile Richard, Se canta, que cante - recueil de chants occitans, La Talvera, , 248 p.
- Jean-Baptiste Bing, « Montagne en e-chanson : Se canto sur YouTube », Revue de gĂ©ographie alpine, Grenoble, UniversitĂ© Grenoble-Alpes,â (ISSN 1760-7426, lire en ligne)
- Laurent Roustan, « Petite histoire officieuse du « Se canta » occitan », Centre Presse (Aveyron), Rodez, Groupe La DĂ©pĂȘche du Midi,â (lire en ligne)
- Annie Zerby-Cros, Marie-Jeanne Verny, « La chanson occitane. Essai de bibliographie », Lengas - revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la MĂ©diterranĂ©e (UniversitĂ© Paul-ValĂ©ry), vol. 67 « Chanson occitane et chansons en occitan dans la seconde moitiĂ© du vingtiĂšme siĂšcle »,â , p. 109-114 (lire en ligne)
Autres médias
- [CD] Bruno Bonhoure, Chants des moments perdus en Massif Central, Clermont-Ferrand, La Camera delle Lacrime / Alpha, .
- [Documentaire] Se Canta, documentaire sur l'hymne occitan dans l'émission Aranés'oc du 24 février 2013 de la chaßne catalane Barcelona TV.
Notes et références
- « Aquellos mountagnos / Air de Gaston Phoebus ; Arrangé pour Soprano solo, Choeur d'hommes et accompagnement de piano par Alexandre Georges [Partition] », sur https://occitanica.eu/ ; site officiel de la bibliothÚque en ligne Occitanica : « Partition d'une version béarnaise de l'Hymne occitan Se Canta arrangée pour soprano solo et choeur d'hommes et accompagnement de piano »
- « Aquellos mountagnos / Air de Gaston Phoebus ; Arrangé pour Soprano solo, Choeur d'hommes et accompagnement de piano par Alexandre Georges [Partition] », sur https://occitanica.eu/ ; site officiel de la bibliothÚque en ligne Occitanica : « Partition d'une version béarnaise de l'Hymne occitan Se Canta arrangée pour soprano solo et choeur d'hommes et accompagnement de piano »
- Pierre Tucoo-Chala, Gaston Fébus, prince des Pyrénées, 1331-1391, J. & D. éditions, (ISBN 2-906483-43-5 et 978-2-906483-43-9, OCLC 25247506, lire en ligne)
- « Se Canta (chant) », sur https://occitanica.eu/ ; site officiel de la bibliothĂšque en ligne Occitanica : « ChantĂ© sur la plupart des territoires d'Occitanie, le "Se Canta" s'affirme comme un hymne fĂ©dĂ©rateur occitan. Il comprend au moins une quinzaine de variantes, toutes diffĂ©rentes selon les localitĂ©s oĂč il est chantĂ© ou a Ă©tĂ© recueilli. C'est cette appropriation, cette adaptation des paroles et de la mĂ©lodie mais aussi les thĂšmes universels qui le traversent qui font de ce chant un vĂ©ritable hymne populaire sur l'ensemble du territoire occitan. »
- Albert et AgnĂšs Vaurs, « Se Canta », sur https://www.occitan-aveyron.fr/ ; site officiel d'Occitan Aveyron.fr, Rodez : « Se canta est lâhymne des pays de langue dâoc. Bien que son vĂ©ritable auteur soit inconnu, il est attribuĂ© Ă Gaston PhĂ©bus (1331-1391), comte de Foix et vicomte de BĂ©arn. »
- (en) Nancy Washer, « Discography Of Occitan Recordings Released In 2016 », Tenso, SociĂ©tĂ© Guilhem IX, vol. 33,â , p. 257-268
- (fr + oc) L'occitan... Qu'es aquo ?, BĂ©ziers, Institut d'Ă©tudes occitanes, (lire en ligne) :
« Le Se Canta (la chanson occitane la plus populaire) »
- Carmen AlĂ©n Garabato, « Enseigner l'occitan / en occitan aujourd'hui : un parcours du combattant... », Ela. Ătudes de linguistique appliquĂ©e, Paris, Klincksieck, vol. 143,â , p. 265-280 (lire en ligne)
- Laurent Roustan, « Petite histoire officieuse du « Se canta » occitan », Centre Presse (Aveyron), Rodez, Groupe La DĂ©pĂȘche du Midi,â (lire en ligne) :
« Les gens dâici auront bien sĂ»r reconnu le « Se canta », qui est depuis un bon petit siĂšcle lâhymne officieux de lâOccitanie en son sens large, depuis les vallĂ©es piĂ©montaises en Italie jusquâau Val dâAran en Espagne, et un peu plus Ă lâouest vers lâAquitaine, et un peu plus au nord en grimpant dans le Massif central. »
- Jean-Baptiste Bing, « Montagne en e-chanson : Se canto sur YouTube », Revue de gĂ©ographie alpine, Grenoble, UniversitĂ© Grenoble-Alpes,â (ISSN 1760-7426, lire en ligne)
- « Pourquoi pas "Se Canto" comme hymne pour l'Occitanie ? », La DĂ©pĂȘche du Midi,â (lire en ligne)
- Ostau Bearnés, « Aqueras Montanhas », sur Ostau Bearnés, (consulté le )
- (fr + oc) Daniel Loddo, CĂ©cile Richard, Se canta, que cante - recueil de chants occitans, La Talvera, , 248 p.
- (fr + oc) Limotges en Oc, « Chanta e quo 'nirĂ mielhs / Chantez et ça ira mieux », Vivre Ă Limoges, Limoges, Mairie de Limoges, vol. 154,â (lire en ligne)
- Annie Zerby-Cros, Marie-Jeanne Verny, « La chanson occitane. Essai de bibliographie », Lengas - revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la MĂ©diterranĂ©e (UniversitĂ© Paul-ValĂ©ry), vol. 67 « Chanson occitane et chansons en occitan dans la seconde moitiĂ© du vingtiĂšme siĂšcle »,â , p. 109-114 (lire en ligne)
- Renat Sette, Jean-Yves Royer et Roger Bizot, Chansons : tradition orale en Haute-Provence. Cinquante-deux chansons recueillies auprĂšs d'habitants du Luberon, de Lure et du pays de Forcalquier, Mane, Alpes de LumiĂšre, 2001, 120 pages.
- VĂ©ronique GinouvĂšs, « « Traditions orales en Haute Provence : Chansons » », Bulletin de liaison des adhĂ©rents de l'AFAS [En ligne], 27,â printemps-Ă©tĂ© 2005, mis en ligne le 16 octobre 2005, consultĂ© le 17 janvier 2017. (lire en ligne)
- Eugeen Roegist, Vers les sources des langues romanes: un itinéraire linguistique à travers la Romania, Louvain (Belgique), Acco, (ISBN 978-90-334-7380-7, lire en ligne)
- « Se Canto / A la font de Nimes », sur http://www.nemausensis.com/ ; Nemausensis.com
- Maria VerniÚres-Busson, La langue comme patrimoine : dynamiques de sauvegarde et de transmission de l'occitan (Prérapport d'allocation de formation et de recherche du MinistÚre de la Culture. Organisme support de la recherche : Fédération Régionale des Calandretas de MidiPyrénées), Toulouse, Université Toulouse-Jean-JaurÚs, (lire en ligne) :
« Le « Se Canta » que l'on retrouve sous diverses formes : « Al fons de la prada » dans le Tarn, « Aqueras montanhas » dans les Hautes-Pyrénées. »
- « CHANSONS BĂARNAISES », sur www.lebearn.net (consultĂ© le )
- A. Dugenne, Panorama historique et descriptif de Pau et de ses environs, etc, Vignancour, (lire en ligne)
- « Petit historique de la musique occitane », sur https://mediatheque.pessac.fr/ ; site officiel de la ville de Pessac : « Qu'ils soient anonymes ou non, certains classiques du rĂ©pertoire occitan - comme Se canta, Ă©levĂ© au rang d'hymne et gĂ©nĂ©ralement attribuĂ© Ă Gaston FĂ©bus (1343-1391) â sont parfois repris d'un bout Ă l'autre de l'Occitanie sous de multiples variantes, au point d'en perdre de vue leur origine. »
- « LâOccitanie chante son hymne dâamour », Journal de Millau, Millau, Les Journaux du Midi,â (lire en ligne) :
« [...] Câest aujourdâhui lâhymne sĂ©culaire Se Canta qui adresse « 1000 MercĂ©s » Ă tous ceux qui nous aident au quotidien. »
- GĂ©raud DelbĂšs, Sylvain Lecas, « L'ADN occitan, l'hymne occitan ? » [Interview de Jef SĂ©nĂ©gas], sur https://www.francebleu.fr/ ; site officiel de France Bleu Occitanie, Toulouse, : « Et pourtant dans la grande Occitane, celle qui va de Bordeaux Ă Nice, beaucoup ont dĂ©jĂ adoptĂ© leur hymne. Cet hymne, c'est le Se Canta. Se Canta, c'est l'hymne historique de cette Grande Occitanie. Qu'ils parlent occitan ou pas, Se Canta est repris par les supporters du Toulouse Football Club lorsque les joueurs pĂ©nĂštrent sur la pelouse du Stadium. De mĂȘme, qu'ils parlent occitan ou pas, les supporters du club de rugby de Montpellier entonnent le Se Canta lors des matchs du MHR. Car pour tous ces gens-lĂ (et ils sont nombreux !), Se Canta est un chant qui fĂ©dĂšre (de plus, il est en occitan !). »
- HĂ©lĂšne BĂ©ziau, « Lâoccitan, une langue qui se chante », Sud Ouest, Bordeaux, Groupe Sud Ouest,â (ISSN 1760-6454, lire en ligne)
- « Les chants nostalgiques », sur Gallica, Le Périscope : organe des poilus du 83e : journal périscopique, intermittent, utilitaire ["puis" organe des Anciens combattants du 83e R.I.], (consulté le )
- « L'Occitanie chante son hymne Ă l'amour avec Joanda », Midi libre, BĂ©ziers, Groupe La DĂ©pĂȘche du Midi,â (lire en ligne) :
« Il y a déjà quelques semaines, le chanteur occitan Joanda a lancé un appel pour réaliser un clip mosaïque du "Se Canta" en signe de solidarité avec tous ceux qui aident les habitants au quotidien en région Occitanie et ailleurs. »
- Didier Perre, « Ăliane GAUZIT : Faridondeta, revira-te ! JĂČcs cantats, rĂČdas, coblets de dançar. Faridoundette, retourne-toi ! Jeux chantĂ©s, rondes, couplets Ă danser » (Compte-rendu), Cahiers d'ethnomusicologie, GenĂšve, Ateliers d'ethnomusicologie de GenĂšve,â , p. 282-284 (lire en ligne) :
« Les Ă©coliers occitans du dĂ©but du XXe siĂšcle apprenaient sur lâair de la chanson traditionnelle Se canta, rĂ©putĂ©e hymne occitan, les paroles suivantes : « Oh ! France chĂ©rie / France mes amours / Sois toujours bĂ©nie / ProspĂšre toujours ! ». »
- « Concert de la Lyre Paloise », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Jean Lassalle, député du Béarn chanteur | INA » (consulté le )
- « Nadau - Aqueras montanhas (Zenith de Pau 2017) (Nadau - Cadena Oficiau) » (consulté le )
- (oc) « Lâaranesa AlidĂ© Sans cantarĂ lâimne occitan a la celebracion del Jorn Nacional de Catalonha », Jornalet, Barcelone, Associacion entara Difusion d'OccitĂ nia en Catalonha (ADĂC),â (ISSN 2385-4510, OCLC 1090728591, lire en ligne)
- « « Se canta que recante » La camera delle Lacrime », sur site officiel de l'Agence des Musiques des Territoires d'Auvergne (AMTA), Riom,
- Bruno Bonhoure, Chants des moments perdus en Massif Central, Clermont-Ferrand, La Camera delle Lacrime / Alpha,
- (fr + oc) « Se Canta (chanson) », sur https://la-biaca.org/ ; site officiel de La Biaça,, Limoges, Institut d'études occitanes du Limousin,
- « Ardecho Merveillous païs : l'hymne ardéchois », sur ArdÚche, (consulté le )
- (fr + oc) « Se Canta », sur site officiel du club de rugby Montpellier HĂ©rault Rugby : « Le Club Historique des Supporters et le MHR viennent de lancer le nouveau chant des supporters de Montpellier. « Se Canta » est un chant fĂ©dĂ©rateur. En effet, cette chanson est lâhymne de tous les occitans, elle est reprise depuis des dĂ©cennies Ă travers toute lâOccitanie, et appelle au ralliement. Cet hymne est gĂ©nĂ©ralement chantĂ© publiquement pour montrer son attachement Ă sa rĂ©gion, mais aussi Ă son club. »
- ClĂ©ment Suman, « Top 14 : « Se Canta » devient le nouveau chant des supporters de Montpellier », sur https://www.lerugbynistere.fr/; site officiel du RugbynistĂšre, : « Il s'agit en fait de « Se Canta », considĂ©rĂ© comme lâhymne de tous les occitans. Un chant fĂ©dĂ©rateur qui appelle au ralliement... »
- « Le Se Canta : hymne officiel du Montpellier Hérault Rugby », sur https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/ ; site officiel de l'émission Viure al pais de la chaßne France 3 Occitanie,
- « Se Canta : tous en chĆur avec le Stade toulousain », La DĂ©pĂȘche du Midi, Toulouse, Groupe La DĂ©pĂȘche du Midi,â (ISSN 0181-7981, lire en ligne) :
« Si vous ne le savez pas déjà , on l'écrit « Se canta » et cela se prononce « Se canto »⊠notre célÚbre hymne toulousain, chanson en occitan écrite par Gaston Phébus, soulÚve réguliÚrement d'émotion les supporters d'Ernest Wallon ou du Stadium qu'il s'agisse de ballon ovale ou rond. »
- Thomas Chaline, Cabrel - Une vie en chansons, Hugo Publishing, (ISBN 978-2-7556-4915-4, lire en ligne)
- « La Section Paloise a fĂȘtĂ© ses 120 ans ce samedi au stade du Hameau » (consultĂ© le )
- (fr + oc) « Tolosa occitana. Histoire », sur https://www.toulouse.fr/ ; site officiel de la ville de Toulouse, Toulouse, : « Depuis 2010, le Se canta, lâhymne occitan est aussi celui du Toulouse Football Club (TFC). Il est chantĂ© par les supporters Ă chaque match de Toulouse. »
- « Le COSF : Comitat Occitan Sens FrontiÚras : Assurer l'accompagnement ainsi que le développement de marqueurs culturels au sein du club », sur https://www.asbh.net/ ; site officiel de l'Association sportive de Béziers Hérault, Béziers
- Nicolas Stival Dans lâombre des Bleus, l'Occitanie prĂ©pare aussi son Euro 20 minutes, 19 mai 2016
- Géraud DelbÚs, Sylvain Lecas, « Francis Cabrel, l'occitan », site officiel de la radio FranceBleu - Haute-Garonne, Toulouse, 19 octobre 2020, [lire en ligne]. Extrait : « En 2015 déjà , avec l'album In Extremis, vous retrouvez la mélodie du Se Canta. Toujours dans cet album, Francis Cabrel évoquait également le destin de la langue occitane face à la langue française. »