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Salinisation

La salinisation est l'accumulation des sels hydrosolubles (potassium, magnésium, calcium, chlore, sulfate, carbonate, bicarbonate) dans les sols à des niveaux toxiques pour la plupart des plantes, animaux et champignons. La sodification est l'augmentation dans les sols de sels à haute teneur en sodium.

Un exemple de salinisation dans le Colorado

La salinisation et la sodification sont devenue une cause importante de désertification, d'érosion et de dégradation des sols et de l'agriculture et plus largement de la biodiversité[1]. C'est aussi une « menace généralisée pour la structure et le fonctionnement écologique des zones humides continentales et cÎtiÚres, et se produit actuellement à une vitesse et à une échelle géographique sans précédent »[2].

Ses causes sont diverses avec notamment le rĂ©chauffement climatique, la surexploitation ou la dĂ©rivation de ressources en eau douce, le dĂ©frichement, les incendies de forĂȘt, l'irrigation, certaines effluents miniers salĂ©s, l'Ă©lĂ©vation du niveau marin, le recul du trait de cĂŽte, les ondes de tempĂȘte, l'utilisation de sels de dĂ©glaçage... Et les propectivistes annoncent une aggravation des modifications anthropiques du cycle hydrologique en raison des concentrations de population humaines, des pratiques agricoles intensives (utilisation d'intrants chimiques) et du dĂ©rĂšglement climatique, acteurs qui devraient aggraver la gravitĂ© de la salinisation des zones humides et la taille des zones touchĂ©es[2].

Le problĂšme de salinisation dans le monde

En moyenne, la Terre perd 10 hectares de terres cultivables par minute, dont 3 hectares Ă  cause de la salinisation[3].

Les rĂ©gions du monde actuellement les plus affectĂ©es par la salinisation sont la Tunisie, l'Égypte, l'Irak, l'Iran, le Pakistan et la Californie[4].

En France

En zone méditerranéenne et outre-mer, la Corse, la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion sont les plus concernées par des avancées de biseaux salés.

En France métropolitaine, les principaux risques ou problÚmes existants sont liés aux séquelles industrielles et en particulier aux séquelles miniÚres (cf. mélange de saumures anciennes issues de l'exploitation de sel, de potasse, d'halite ; dissolution de minéraux d'origine évaporitique dans les bassins sédimentaires ; lessivage de terrils et drainage minier acide.
Des risques d'intrusion marine et de biseaux salés existent dans certains territoires (Aquitaine, Flandre maritime) ; ils augmenteront avec le réchauffement climatique et la montée des océans et/ou la surexploitation de nappes d'eau douce proches de la mer[5] - [6] - [7].

Causes

Causes naturelles

80 % des terres salinisées ont une origine naturelle, on qualifie alors la salinisation de « primaire ». Elles étaient donc déjà incultivables. Dans ce cas, la salinisation résulte de dépÎts des sels issus de l'altération des roches, de l'évaporation d'anciennes mers ou lacs salés ou par d'autres apports naturels externes.

Les tsunamis sont une cause de salinisation pĂ©riodique de sols cĂŽtiers. À l'occasion du tsunami de 2004, au Sri Lanka par exemple, le sel a empoisonnĂ© des milliers d’exploitations rizicoles, ainsi que des bananeraies et des plantations de mangues. Il se forme sur les champs une croĂ»te Ă  mesure que ceux-ci s’assĂšchent[8].

Une salinisation s’opĂšre immanquablement au point le plus bas des bassins endorĂ©iques. L'eau ne peut en Ă©chapper que par Ă©vaporation ou par infiltration. Les minĂ©raux qui sont abandonnĂ©s aux prĂ©cipitations sous forme de sels contribuent par Ă©vaporation Ă  saliniser les eaux et les sols, formant aux points les plus dĂ©primĂ©s des plaines inondĂ©es et salĂ©es, des mares et des lacs salĂ©s tous peu propices Ă  la vie vĂ©gĂ©tales – halophiles et gypsophiles exceptĂ©s – dans des cas extrĂȘmes des dĂ©serts de sels (Voir aussi chott, sebkha, playas, kevirs, bolsĂłnes, garras, dayas, gueltas, salars, lagunas, solonchaks, solonetz, kĂ©virs iranien, harhas syrien, pans en Afrique australe, sais Gobi, laagtes Kalahari[9]).

Sous certains climats l'eau n'est pas en quantité suffisante pour lessiver les ions libérés par l'altération des sols, si bien que ces ions s'accumulent au sein du sol et augmentent le risque de salinisation, si le sodium (Na) est abondant dans l'environnement. Dans ce cas le drainage climatique (P-ETP), la différence entre précipitations (P) et évapotranspiration potentielle (ETP), est négative[10].

Causes humaines

20 % des terres salinisées ont une origine humaine[11] ; elles sont qualifiées de « salinisations secondaires », avec par exemple :

  • L'irrigation, qui est l'une des causes humaines majeures de salinisation[12]. En effet, 20 % des terres irriguĂ©es ont des problĂšmes de salinitĂ©s[13]. Lorsque l'irrigation est trop abondante pour ĂȘtre absorbĂ©e par les racines des plantes (absence d'un systĂšme efficace de drainage), le sol est humidifiĂ© en profondeur, permettant au sel de remonter Ă  la surface. Cela peut ĂȘtre Ă©vitĂ© en utilisant d'autres mĂ©thodes d'irrigation, comme l'irrigation au goutte-Ă -goutte[14]. Le phĂ©nomĂšne est liĂ© au sel naturellement prĂ©sent en subsurface ou Ă  l'utilisation d'eau saumĂątre en rĂ©gion sĂšche[15].
  • Le dĂ©frichement (ou dĂ©frichage) provoque aussi la salinisation. Contrairement Ă  la vĂ©gĂ©tation primitive, les cultures laissent le sol nu certaines pĂ©riodes de l'annĂ©e. Les pluies survenant Ă  ces moments ne seront pas absorbĂ©es et provoqueront le mĂȘme phĂ©nomĂšne de diffusion du sel vers la surface[16].
  • La remontĂ©e des nappes phrĂ©atiques salĂ©es ou l'irruption d'un biseau salĂ© dans une nappe d'eau douce Ă  la suite d'un pompage dĂ©passant la capacitĂ© naturelle de recharge de la nappe ainsi qu'Ă  la montĂ©e du niveau de la mer sont d'autres causes de salinisation.
  • En zone froide et tempĂ©rĂ©e le sel de dĂ©neigement et de dĂ©verglassage sont aussi des sources importantes de salinisation[17].
  • L'activitĂ© miniĂšre (exploitation de mines de sel ou de potasse) est une autre cause [18].

ProblÚmes liés et conséquences

Le sel dans l'eau ou le sol a comme principales conséquences une augmentation de la pression osmotique, qui se traduit par une toxicité pour les végétaux et les organismes du sol due à l'accumulation de certains ions, dont Na. Il s'ensuit une dégradation du sol et de services écosystémiques (dont puits de carbone du sol).

Le sel dégrade aussi la qualité des eaux douces de surface (et donc des écosystÚmes qui en dépendent, et des eaux potables qui en sont tirées. Il change les mécanismes physico-chimique fondamentaux du systÚme sol-eau, en augmentant les concentrations ioniques et en modifiant les grands équilibres physico-chimiques, ainsi que la solubilité des minéraux. Des solutés comme les sulfates augmentent en affectant les cycles biogéochimiques des principaux autres éléments (carbone, azote, phosphore, soufre, fer et silice). La biogéochimie des zones humides voit l'azote inorganique diminuer ainsi que le stockage de carbone alors que la production de sulfures toxiques augmente et que le cycle des éléments nutritifs de dégrade, au détriment de la plupart des espÚces des zones humides et des services et fonctions écosystémiques qu'elles remplissaient. Le sel diminue la productivité des zones humides et la composition des assemblages d'espÚces, ce qui perturbe les interactions interspécifiques antérieures, avec de complexes rétroactions (non linéaires en général, locales et écopaysagÚres)[2].

Le sel rend aussi l'eau plus corrosive, ce qui favorise la dissolution de plomb et d'autres métaux toxiques ou indésirables des tuyaux, robinetteries et soudures contenant du plomb, et augment le risque de saturnisme, comme cela a été bien montré dans la ville de Flint[17]. Pour l'Homme, l'excÚs de sel est notamment source d'hypertension.

Le réchauffement climatique et l'augmentation de la population mondiale vont aggraver les problÚmes de salinisation. D'une part, l'irrigation devrait devenir de plus en plus indispensable, surtout en région aride, pour combler les déficits en eau et pour utiliser un maximum de terres arables et subvenir aux besoins d'une population croissante. D'autre part, les phénomÚnes d'évaporation inhérents à l'augmentation de la température vont accentuer le phénomÚne de concentration des sels dans les sols.

Le stress salin chez les plantes

Certaines plantes ont acquis des mécanismes d'adaptation et de résistance - dans une certaine mesure[19] - au sel[20], mais la salinité est l'un des facteurs les plus limitants de la productivité des cultures, hormis dans quelques cas (culture de la salicorne par exemple).
Le coĂ»t des pertes liĂ©es Ă  celle-ci est estimĂ© ĂȘtre d'environ 12 milliards de dollars US pour une annĂ©e, prix qui devrait sans doute augmenter dans les annĂ©es Ă  venir[21], puisque la salinisation gagne rĂ©guliĂšrement du terrain.

Les effets chez les plantes du stress salin

Les effets généraux sont :

Beaucoup de plantes et de micro-organismes[22] disposent de mécanismes de défense contre le sel, mais ils ne sont généralement que de court-terme ou non adaptés aux sols saturés en sel. Actuellement, la création par sélection ou génie génétique (OGM) de variétés résistantes aux sols salins et/ou aux eaux d'irrigations saumùtres est un sujet de recherche et de spéculation financiÚre (brevetage du vivant...).
Les généticiens cherchent à insérer dans des plantes cultivées (ou arbres de sylviculture) des éléments de génomes d'autres plantes ou d'autres organismes (poisson, microorganismes résistants au sel).

Mais l'un des problÚmes agronomiques est qu'en zone salinisée (ou à risque de salinisation), des cultures intensives d'arbres ou plantes résistantes au sel peuvent - en augmentant l'évapotranspiration - encore concentrer le sel dans les couches supérieures du sol et aggraver les effets de la salinisation pour les autres organismes. La maßtrise de la salinité des sols est donc un objectif essentiel.

Différentes sensibilités

Deux grands types de plantes sont à prendre en considération:

  • les glycophytes (la majoritĂ© des espĂšces cultivĂ©es en font partie), qui sont gĂ©nĂ©ralement sensibles, voire trĂšs sensible aux excĂšs de sel. Certaines de ces espĂšces disposent cependant de moyens d'y rĂ©sister temporairement [23].
  • les halophytes (environ 2 % les espĂšces terrestres), qui sont les espĂšces les plus tolĂ©rantes aux sels.
    Elles poussent naturellement sur les terres exposées au sel (semi-déserts salins, marais à mangroves, bord de mer...). Chez ces espÚces on distingue :
    • l'halotolĂ©rance vĂ©ritable : adaptation au stress osmotique en utilisant les solutĂ©s compatibles (proline, Polyols, composĂ©s d'ammonium quaternaire (Quats)...) et des protĂ©ines spĂ©ciales
    • l'Ă©vitement du sel par la plante, qui se fait - sans vraie tolĂ©rance - en adoptant un cycle de vie trĂšs court rapidement rĂ©alisĂ© en pĂ©riodes pluvieuses, et/ou via des mĂ©canismes d'excrĂ©tion du sel, etc. Ces plantes ne sont pas utilisĂ©es en tant que culture mais peuvent ĂȘtre utiles pour Ă©viter ou limiter l'Ă©rosion ou la dĂ©gradation des sols.

Notes et références

  1. Halse SA, Ruprecht JK & Pinder AM (2003) Salinisation and prospects for biodiversity in rivers and wetlands of south-west Western Australia. Australian Journal of Botany, 51(6), 673-688.
  2. Herbert, E. R., Boon, P., Burgin, A. J., Neubauer, S. C., Franklin, R. B., ArdĂłn, M., ... & Gell, P. (2015) A global perspective on wetland salinization: ecological consequences of a growing threat to freshwater wetlands. Ecosphere, 6(10), 1-43.
  3. (en) BĂŒlent Okur et Nesrin Örçen, « Chapter 12 - Soil salinization and climate change », dans Climate Change and Soil Interactions, Elsevier, (ISBN 978-0-12-818032-7, DOI 10.1016/b978-0-12-818032-7.00012-6, lire en ligne), p. 331–350
  4. Pierre Davoust, « Éco socio systĂšmes » (consultĂ© le )
  5. W. Kloppmann, A. Bourhane et S. Schomburgk, « Groundwater Salinization in France », Procedia Earth and Planetary Science, vol. 7,‎ , p. 440–443 (ISSN 1878-5220, DOI 10.1016/j.proeps.2013.03.225, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. Kloppmann, W., Bourhane, A., & Schomburgk, S. (2010). Salinisation des masses d’eaux en France mĂ©tropolitaine et dans l’Outre-mer. ONEMA: Vincennes, France, 44.| url=https://professionnels.ofb.fr/sites/default/files/pdf/2010_057.pdf
  7. Kloppmann, W., Bourhane, A., Schomburgk, S., & Asfirane, F. (2011). [Salinisation des masses d’eau en France: Du constat au diagnostic]”. Work document, BRGM, Aout url=https://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-60186-FR.pdf.
  8. L’eau salĂ©e, pire ennemie de l’agriculture. lire en ligne sur courrierinternational.com
  9. Joël Lodé. Le désert, source de vies. Editions Quae, 9 déc. 2012.Consulter en ligne
  10. Jean-Paul Legros. Les grands sols du monde. PPUR presses polytechniques, 2007 - 574 pages. Consulter en ligne
  11. Jean-Pierre MONTOROI, « Sel pĂ©dologique : une menace pour les sols agricoles », GĂ©osciences n°22,‎ , page 48 (lire en ligne [PDF])
  12. Centre d'information sur l’eau et ses usages, « La salinisation causĂ©e par l'irrigation » (consultĂ© le )
  13. Pitman M. and LĂ€uchli A.2004. Salinity: Environment - Plants – Molecules, chapter one: global impact of salinity and agricultural ecosystems
  14. Jared Diamond, Effondrement, Gallimard, 648 p., p. 459-460
  15. Mhiri A, Tarhouni J, Hachicha M, & Lebdi F (1998) Approche systĂ©mique des risques de salinisation par endorĂ©isation anthropique. Étude et Gestion des sols, 5, 257-268.
  16. Jared Diamond, Effondrement, Gallimard, 648 p., p. 460
  17. Dengler R(2018) U.S. rivers are getting saltier, potentially compromising drinking water, Nws publié le 08 janvier 2018 par la revue Sciencen consulté le 16 janvier 2018
  18. Otero N & Soler A (2002) Sulphur isotopes as tracers of the influence of potash mining in groundwater salinisation in the Llobregat Basin (NE Spain). Water Research, 36(16), 3989-4000
  19. Muhammad Ashraf, Some important physiological selection criteria for salt tolerance in plants ; Morphology, Distribution, Functional Ecology of Plants, Volume 199, Issue 5, 2004, Pages 361-376 (Résumé)
  20. Michael C. Shannon, Adaptation of Plants to Salinity ; Advances in Agronomy, Volume 60, 1997, Pages 75-120, doi:10.1016/S0065-2113(08)60601-X (Résumé/extrait)
  21. Ghassemi F. Jakeman A.J. and Nix H.A.1995.Salinisation of Land and Water Resources. University of New South Wales Press Ltd.
  22. Ramón Serrano, Salt Tolerance in Plants and Microorganisms: Toxicity Targets and Defense ResponsesInternational Review of Cytology Volume 165, 1996, Pages 1-52 doi:10.1016/S0074-7696(08)62219-6 (Résumé)
  23. Ana Santa-Cruz, Manuel Acostab, Ana Rusa, Maria C. Bolarina, Short-term salt tolerance mechanisms in differentially salt tolerant tomato species ; Plant Physiology and Biochemistry ; Volume 37, Issue 1, January 1999, Pages 65-71 doi:10.1016/S0981-9428(99)80068-0 (Résumé)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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