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Saint-Sauveur-Villages

Saint-Sauveur-Villages est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 3 474 habitants[Note 1].

Saint-Sauveur Villages
De haut en bas, de gauche à droite : Ancteville, Saint-Aubin-du-Perron, La Ronde-Haye ; l'église et l'hôtel de ville de Saint-Sauveur-Lendelin ; Saint-Michel-de-la-Pierre, Le Mesnilbus, Vaudrimesnil.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Coutances
Intercommunalité Communauté de communes Coutances Mer et Bocage
Maire
Mandat
Aurélie Gigan
2020-2026
Code postal 50200
50490
Code commune 50550
Démographie
Population
municipale
3 474 hab. (2020)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 07′ 52″ nord, 1° 24′ 44″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 128 m
Superficie 53,70 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Coutances
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Agon-Coutainville
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Sauveur Villages

    Elle est créée le sous le statut de commune nouvelle après la fusion de Ancteville, Le Mesnilbus, La Ronde-Haye, Saint-Aubin-du-Perron, Saint-Michel-de-la-Pierre, Saint-Sauveur-Lendelin et Vaudrimesnil.

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 956 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 061,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sauveur-Villages est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Toponymie

    L'hagiotoponyme Saint-Sauveur désigne le Christ.

    Les villages sont Ancteville, Le Mesnilbus, La Ronde-Haye, Saint-Aubin-du-Perron, Saint-Michel-de-la-Pierre, Saint-Sauveur-Lendelin et Vaudrimesnil.

    Histoire

    En , les élus engagent une discussion[19] pour imaginer une commune nouvelle rassemblant l’ancienne communauté de communes du canton de Saint-Sauveur-Lendelin. Le projet ne trouve pas beaucoup d'écho mais il est relancé en janvier 2016 par le maire de Périers[20] dans le contexte de la fusion des intercommunalités en particulier de communauté de communes de Sèves et Taute ; le projet est mal perçu par les communes du canton de Périers[21] et n'ira pas plus loin.

    En , le périmètre est réduit à sept communes [22](Le Mesnilbus, Saint-Aubin-du-Perron, Saint-Michel-de-la-Pierre, Hauteville-la-Guichard, Montcuit, Vaudrimesnil et Saint-Sauveur-Lendelin).

    En , quatre communes affichent la volonté d'élaborer la charte de fonctionnement de la commune nouvelle[23] rassemblant Saint-Aubin-du-Perron, Le Mesnilbus, Saint-Michel-de-la-Pierre et Saint-Sauveur-Lendelin. Le nom sera « Saint-Sauveur-Villages, pour garder le nom de Saint-Sauveur, et permettre à d’autres communes de se raccrocher ». Par une délibération prise par le conseil municipal de Vaudrimesnil, la commune demande à reprendre les échanges qu’elle avait interrompus fin 2017.

    En , c'est finalement une commune nouvelle avec sept communes[24], le projet ayant été rejoint par Ancteville[25] et La Rondehaye[26].

    La commune est finalement créée au par un arrêté préfectoral du [27].

    En décembre 2022, plusieurs élus du Mesnilbus et d’Ancteville demandent au préfet de la Manche le retrait des communes de la commune nouvelle[28].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs

    À l'issue des élections municipales de 2020, le conseil municipal sera composé de 29 conseillers municipaux, répartis au prorata du nombre d’habitants, soit : douze pour Saint-Sauveur-Lendelin, quatre pour Vaudrimesnil, trois pour Le Mesnilbus, La Rondehaye et Ancteville, et deux pour Saint-Michel-de-la-Pierre et Saint-Aubin-du-Perron.

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2019[29] juillet 2020 Patrick Leclerc Relaxologue
    juillet 2020[30] En cours Aurélie Gigan Écrivaine biographe

    Communes déléguées

    Carte de la commune nouvelle.

    Circonscriptions électorales

    À la suite du décret du , la commune est entièrement rattachée au canton d'Agon-Coutainville[31].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2020, la commune comptait 3 474 habitants[Note 9].

    Évolution de la population [modifier]
    2016 2017 2018 2019 2020
    3 5683 5883 5933 6013 474
    (Sources : Insee à partir de 2016[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les lieux et monuments de la commune sont ceux des anciennes communes fusionnées.

    Patrimoine civil

    Le manoir du Grand Taute.
    • Manoir du Grand Taute (XVIe siècle), inscrit aux Monuments historiques[33].
    • Château des Mares (XVIIIe siècle).
    • La Chaire du Diable : pierre à légendes.
    • Presbytère du Mesnilbus (XVIIIe).
    • Château du Perron (ancien manoir de la Hézardière) et sa chapelle dédiée à saint Jean.
    • Château de Virville et sa chapelle dédiée à Sainte Avoie.
    • Manoir de la Foulerie (XVIe siècle).
    • Château de la Rivière-Barbey (XVIIe-XIXe siècle), résidence de la famille Gosset du début du XVIIIe siècle jusqu'en 1960 ; devenu manoir Georges-Guénier en 1983 et transformé en foyer d'hébergement pour aveugles.
    • Ancien orphelinat de Vaudrimesnil[34] créé en 1912, puis transformé en maison de retraite en 1990 puis en complexe de loisirs en 2018.

    Patrimoine religieux

    • Église Saint-Laurent du XIVe siècle dont le clocher est inscrit aux Monuments historiques[35].
    • Croix de l'ancien cimetière, de 1571, devant l'église et la mairie.
    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption du Mesnilbus (XIIe / XVIIe).
    • Église Saint-Aubin, des XIIe et XVIe siècles. Elle abrite un ensemble maître-autel-retable et quatre statues classées à titre d'objets aux Monuments historiques[36]. La restauration du mur sud de la nef, le remplacement de la voûte en plâtre qui menaçait ruine, la toiture, le dallage et les bancs de la nef furent refaits en 1957.
    • La chapelle de l'ancien fief de Launey, dédiée à Notre-Dame et saint Edmond, a été restaurée à la suite du rachat de la propriété en 1655 par la congrégation des Eudistes qui ont implanté en ces lieux un noviciat jusqu'à son transfert à Caen en 1732. La chapelle et les autres bâtiments sont retournés à un usage profane.
    • Église Saint-Michel du XVIIIe siècle.
    • Un puits Saint-Marcouf dont l'eau guérit de la furonculose (clou Saint-Marcouf).
    • Église Saint-Pierre du XVIe siècle d'origine romane. Les fonts baptismaux du XIIIe siècle et une statue de saint Pierre assis en pape du XVIe sont classés à titre d'objets aux Monuments historiques[37] - [38].
    • Fontaine Saint-Méen. Saint Méen est invoqué pour vaincre les maladies de peau.
    • Église Notre-Dame (en partie du XIIe siècle), abritant une Vierge à l'Enfant du XVe et un tableau du XVIIe (La Toussaint) inspiré de Rubens, classés à titre d'objets aux Monuments historiques[39].
    • Église Saint-Manvieu (XVIIIe), mur absidial droit, autel à quatre colonnes géminées, tour-clocher carrée.

    Voir aussi

    Bibliographie

    L'histoire médiévale et jusqu'au milieu du XIXe siècle des communes du canton de Saint-Sauveur-Lendelin, a été synthétisée dans l'Annuaire du département de la Manche (volume 28, année 1856 pages 1 à 64)[40].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Coutances - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Sauveur-Villages et Coutances », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Coutances - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Sauveur-Villages et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Les communes nouvelles, sujet de réflexion
    20. Périers et Saint-Sauveur-Lendelin bientôt réunis ?
    21. Communauté de communes : colère autour du départ de Périers
    22. Conseil : vers un projet de regroupement de sept communes
    23. Un projet de commune nouvelle en bonne voie
    24. Saint-Sauveur-Lendelin. "Saint-Sauveur Villages"
    25. Ancteville. Oui pour une commune nouvelle
    26. La Rondehaye. Projet de commune nouvelle
    27. Jean-Marc Sabathé, « Arrêté n° 17-18-ASJ du 26 décembre 2018 portant création de la commune nouvelle de SAINT-SAUVEUR-VILLAGES », Recueil des actes administratifs spécial n°50-2018-94, (lire en ligne [PDF]).
    28. À Saint-Sauveur-Villages, Le Mesnilbus et Ancteville vont-elles quitter la commune nouvelle ?
    29. Communes nouvelles dans la Manche : deux maires élus sans surprise
    30. Ouest-France, « Municipales à Saint-Sauveur-Villages. Aurélie Gigan est élue maire de la commune », sur ouest-france.fr.
    31. Décret no 2020-212 du 5 mars 2020 modifiant le décret no 2014-246 du 26 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Manche..
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. « Manoir du Grand Taute », notice no PA00110601, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. L'ancien orphelinat vendu aux enchères sur internet
    35. « Église », notice no PA00110600, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. « Œuvres mobilières à Saint-Aubin-du-Perron », base Palissy, ministère français de la Culture.
    37. « Fonts baptismaux », notice no PM50000015, base Palissy, ministère français de la Culture.
    38. « Statue : Saint Pierre assis sur une chaise curule, en pape », notice no PM50001506, base Palissy, ministère français de la Culture.
    39. « Œuvres mobilières à La Ronde-Haye », base Palissy, ministère français de la Culture.
    40. « Canton de Saint Sauveur Lendelin », sur books.google.fr (consulté le ).
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