Saint-Séglin
Saint-Séglin est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. Elle est membre de Vallons de Haute-Bretagne communauté.
Saint-Séglin | |||||
Église Saint-Séglin et calvaire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Redon | ||||
Intercommunalité | Vallons de Haute-Bretagne Communauté | ||||
Maire Mandat |
Marie-Thérèse Monvoisin 2020-2026 |
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Code postal | 35330 | ||||
Code commune | 35311 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Séglinois | ||||
Population municipale |
587 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 62 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
7 625 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 51′ 15″ nord, 2° 00′ 18″ ouest | ||||
Altitude | 42 m Min. 12 m Max. 74 m |
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Superficie | 9,4 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guichen | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | saint-seglin.fr | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guer », sur la commune de Guer, mise en service en 1992[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 843,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 32 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Séglin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,1 %), prairies (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), forêts (4,6 %), zones urbanisées (3,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes in parochia Sancti Siginini en 1101[21], Ecclesia Sancti Siginnuni en 1032, ecclesia Sancti Sisignii en 1202, Sancti Siginii en 1208, Sancti Signinii en 1442.
En 843, Saint-Séglin est probablement l'une des sept chapelles qui dépend de l'ancienne paroisse primitive d'Anast ou Maure-de-Bretagne[22] (Anast en breton).
Histoire
Une tradition conservée par les Bollandistes attribue la fondation de la paroisse à un prêtre écossais du nom de Siginus ou Signinus, francisé en Séglin, qui aurait vécu au VIIe siècle. Les plus anciens actes, relevés par Erwan Vallerie, mentionnent Sancti Siginunni en 1031 (cf. Preuves de Dom Morice), Sancti Sigininni en 1101(cartulaire de Redon), Sancto Sisignii en 1202, Sancti Siginii en 1208. En revanche, en 1429, un mandement du duc Jean V fait bien état de Saint Sequelin. Une autre tradition rapportée par le chanoine Guillotin de Corson assure que l'église primitive se trouvait près du manoir de Jarossay, et Paul Banéat affirme que l'on y voyait encore au début du XXe siècle des substructions d'origine gallo-romaine et des ossements, vestiges d'un ancien cimetière au lieu-dit le Champ des Déserts.
L'acte conservé dans le cartulaire de Redon qui enregistre en 843 la donation de la paroisse d'Anast à l'abbaye Saint-Maure de Glanfeuil par le mac'htiern Anowareth ne mentionne pas Saint-Séglin parmi les confins de cette paroisse primitive. Guillotin de Corson conclut de cette indication que Saint-Séglin était alors l'une des sept chapelles d'Anast (aujourd'hui, Maure-de-Bretagne).
La première mention de la paroisse de Saint-Séglin remonte l'an 1031. À cette date, la vicomtesse Roianteline de Porhoët en fit don à l'abbaye Saint-Georges de Rennes qui en reçu confirmation de l'évêque de Saint-Malo, Pierre Giraud, en 1202. La fondation du prieuré par les moniales bénédictines au lieu-dit l'Abbaye dut intervenir dans le courant du XIIIe siècle, car en 1299, le trésorier de l'église de Rennes, Alain de Châteaugiron avouait jouir de ses revenus. Jusqu'à la Révolution, la cure de Saint-Séglin, dépendante du prieuré, fut à la présentation de l'abbesse de Saint-Georges. La paroisse comptait alors 600 communiants selon l'estimation d'Ogée.
Saint-Séglin était déjà constituée en commune en 1796. Le maire de l'époque, Jean Durand, racheta à cette date comme bien national l'église paroissiale désaffectée depuis la Terreur, afin d'y rétablir le culte.
À l'instar des communes voisines, Saint-Séglin a subi un double phénomène de reconstruction et de modernisation du bâti durant le siècle qui s'écoule approximativement entre 1850 et 1950. Quelques pièces d'architecture ancienne méritent d'être citées : les maisons de ferme de la Couériais et de la Croix Orain (XVIIIe siècle), celle de l'Abbaye (1835), la demeure d'Haudebert (1818), l'ancienne maison d'école (début du XIXe siècle), le colombier et la chapelle de la Sauvagère (XVIIe siècle), enfin, l'église paroissiale et l'ancienne croix du cimetière. Dans un corpus patrimonial plus récent, on retiendra l'ancienne boucherie sur la place du bourg, une maison de ferme à la Hayais et le château de la Sauvagère. Saint-Seglin fut une des premières commune en France a subir le désembrement .
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2020, la commune comptait 587 habitants[Note 7], en augmentation de 10,75 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- La mairie.
- Façade de l’église.
- L’école privée.
Personnalités liées à la commune
- Anne-Marie Ménand ou Menans, née le 9 juin 1837 à Saint-Séglin, communarde, accusée d'avoir été incendiaire[27].
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Guer - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Séglin et Guer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Guer - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Séglin et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 111, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
- Pouillé de Rennes
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Ménand, Anne-Marie, Josèphe (ou Menans, Menan Marie, Louise ?) », sur maitron.fr, Le Maitron (consulté le ).