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Saint-Romain-le-Puy

Saint-Romain-le-Puy est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.

Saint-Romain-le-Puy
Saint-Romain-le-Puy
Église prieurale de Saint-Romain-le-Puy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Annick Brunel
2020-2026
Code postal 42610
Code commune 42285
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Romanais
Population
municipale
4 099 hab. (2020 en augmentation de 6,36 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 194 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 33′ 22″ nord, 4° 07′ 26″ est
Altitude Min. 366 m
Max. 524 m
Superficie 21,14 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Romain-le-Puy
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montbrison
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Romain-le-Puy
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Saint-Romain-le-Puy
Liens
Site web mairie-saintromainlepuy.fr

    GĂ©ographie

    Localisation du village et des communes aux alentours

    Saint-Romain-le-Puy est situĂ©e au bord du canal du Forez, Ă  8,5 km au sud-est de Montbrison[1] et 32 km au nord-ouest de Saint-Étienne[2].

    Sa caractĂ©ristique la plus remarquable est que le village est dominĂ© au nord par un cĂ´ne basaltique de 80 m de hauteur, au sommet duquel est construit le prieurĂ©[3]. De ce belvĂ©dère on bĂ©nĂ©ficie d'une belle vue sur la plaine du Forez, et d'une flore mĂ©diterranĂ©enne discrète (figuiers, anis, amandiers...).

    - Altitude : 366 Ă  524 m.
    - Superficie : 21,14 km2 (2 114 hectares).
    - CoordonnĂ©es de la mairie : 45° 33' 20 N, 4° 07' 23 E.
    - Communes limitrophes : Saint-Georges-Haute-Ville Ă  1,82 km, Saint-Thomas-la-Garde Ă  3,48 km, PrĂ©cieux Ă  4,06 km, LĂ©zigneux Ă  4,89 km, Boisset-Saint-Priest Ă  5,15 km.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Romain-le-Puy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Romain-le-Puy, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[7] et 5 438 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47 %), forêts (15,9 %), zones urbanisées (12,9 %), terres arables (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Puy : du latin podium « hauteur, lieu Ă©levĂ© Â».

    Histoire

    La commune a été prospectée en deux temps : une campagne d'inventaire et de vérification de sites par le Groupe de recherches archéologiques de la Loire (GRAL) en 1993 ; puis une prospection systématique en 2010 qui complète les données déjà fournies[13].

    Chézieu

    SituĂ© en rive gauche de la Curraize Ă  2,5 km au nord-ouest de Saint-Romain[14], il s'y trouve un des quatre[Note 3] habitats de plaine des SĂ©gusiaves datant de la Tène finale[15], ici en bordure de la voie Bolène[Note 4], peut-ĂŞtre au carrefour de deux voies. Le site est dĂ©couvert en 1864 et a Ă©tĂ© fouillĂ© de nombreuses fois[13] :

    • entre 1882 et 1892 : relevĂ© de nombreuses structures, dont la voie antique. DĂ©couverte d'une mosaĂŻque dĂ©corĂ©e de poissons[13].
    • 1934 : le talus de la voie de chemin de fer s'effondre et rĂ©vèle un dĂ©pĂ´t d'amphores de type Dressel 1[13].
    • entre 1961 et 1978, des fouilles plusieurs archĂ©ologues amateurs y fouillent, mettant au jour de nouveaux murs et un puits qui a Ă©tĂ© fouillĂ©[13] ;
    • 2000 : des prospections, puis des sondages et des fouilles prĂ©alables Ă  la construction de l'usine Solover, mettent au jour un grand ensemble gallo-romain : bâtiments, structures sur poteaux de bois, voies de circulations, etc. Sont Ă©galement prĂ©sente des indices 'une occupation plus ancienne du site, Ă  la Tène Finale, Ă  l'âge du bronze et au NĂ©olithique[13].
    • 2001 : toute l'emprise de la voie est fouillĂ©e prĂ©alablement au raccordement de l'usine Ă  la voie de chemin de fer. La voie Bolène est redĂ©couverte ainsi que de nombreuses structures : fossĂ©s, murs, drainages, atelier de potiers[13]…
    • 2009 : la voie antique est retrouvĂ©e au nord de l'agglomĂ©ration, avec quelques murs. Les fouilles effectuĂ©es par ArchĂ©odunum suivent la voie sur toute la longueur de la fouille et en reconnaissent la structure. Quelques bâtiments sont fouillĂ©s, qui semblent liĂ©s Ă  un artisanat du fer[13].

    La surface totale occupée au cours de ces différentes périodes est importante. Les vestiges gaulois sont plus nombreux dans la partie nord, tandis que les parties sud et sud-ouest sont plus marquées par une occupation gallo-romaine. Ces dernières ont livré entre autres plusieurs fragments de moule de céramique sigillée à décor (dont des exemplaires ont déjà été trouvés au XIXe siècle) ; des fragments de fibules ; une petite hache polie ; un gros fragment de décor d'applique en sigillée (masque de théâtre) ; des monnaies gauloises et romaines ; de la céramique plombifère ; des indices d'une activité liée au travail du fer, mentionnée plus haut[13].

    Cheyzieu Ă©tait Ă  cette Ă©poque gallo-romaine un bourg artisanal/commercial[16].

    Autres sites

    Ferland

    Ce lieu-dit se trouve au nord-est de Chézieu, dans une zone riche en silex naturels apportés vraisemblablement par la rivière qui passe au pied de la parcelle. Il a livré une grande quantité de silex taillés (nucléus, racloir, lames, lamelles, pointes, éclats). Ce site est peut-être un lieu de ramassage et atelier de taille, et aurait été fréquenté à des époques diverses[13].

    Occupations ou Ă©pandages ?

    Cette question se pose pour les sites du Petit Terland, aux Étangs, à Montclaret, et au sud de Chézieu. Des parcelles de ces endroits ont livré des fragments d'amphores de type Dressel 1, de tuiles, et des silex taillés. Leur répartition diffuse au sein des parcelles ne permet pas de déterminer la nature de l'occupation des lieux ; c'est le cas en particulier au Terlant où dix fragments de rebords de tegulae se trouvaient dans six parcelles voisines mais non contiguës, et six silex répartis dans trois parcelles[13].

    La Bruyère

    En 1973 ou peu avant, M. Robin dĂ©couvre un habitat gallo-romain au sud du château de la Bruyère (2,1 km sud-est du Pic[17]), dans le bois du mĂŞme nom[18] - [19]. Il s'en trouve un autre de la mĂŞme Ă©poque au nord du château. Selon Archeogral, ce sont peut-ĂŞtre de petits Ă©tablissements et/ou des dĂ©pendances agricoles[13] - [20] - [21], quoique Vallat (1978) qualifie le site de 'villa[22] et que la description qu'en donne Leglay (entrĂ©e par un portail Ă  double battant de 1,50 m de large avec seuil et emmarchement ; cour bordĂ©e d'un mur, salles contiguĂ«s) ne corresponde pas Ă  un petit habitat mais bien plutĂ´t Ă  une villa[18].

    L'Heurt

    Ce hameau se trouve près du château de la Bruyère[17]. Une monnaie de Constantin Ier y a été ramassée[13] - [23].

    Source Parot

    En 1993 des vestiges d'occupation gallo-romaine (tegulae et quelques tessons) y sont ramassĂ©s au pied du pic, sur son versant sud-est. UltĂ©rieurement, de nouvelles mises en culture ont Ă©largi l'emprise du site[13]. La source Parot est Ă  1,1 km nord-est du Pic[3].

    Plateau des Tourettes

    Une grande quantité de tuiles à rebords ont été ramassées à l'ouest des Tourettes, sur le plateau qui domine la Curraize. Cette quantité importante indique un site plus grand à proximité[13].

    Pic de Saint-Romain

    L'établissement du prieuré au sommet du pic n'y a pas supprimé tous les vestiges de présente antique. Il y a été trouvé un dépotoir daté de la fin de l'empire romain et trois sépultures de l'antiquité tardive, creusées dans le rocher et utilisant des tuiles à rebords. Les murs de l'église incluent de nombreux remplois : blocs à trous de louves, fragment d'autel funéraire, fûts de colonnes, blocs d'appareil réticulé, tuiles à rebords[13].

    Moyen-Ă‚ge

    Le château de Saint-Romain-Le-Puy dans l'armorial de Guillaume Revel.

    Les bénédictins s'installent à Saint-Romain-le-Puy probablement vers 550-600.

    Au Moyen-Âge le village est sur le pic de Saint-Romain, avec le prieuré et le château au sommet dans une première enceinte ; à mi-pente, des habitations regroupées autour de l'église Saint-Pierre et entourées d'une seconde enceinte ; et un autre ensemble d'habitations en bas, clos d'une troisième enceinte. Une autre concentration d'habitats se trouvait autour de l'église Saint-Martin au pied du pic, à l’extérieur[13].

    En 1167, Guy II de Forez, alors en conflit avec l'archevêque de Lyon, obtient de Louis VII les droits régaliens pour le château de Saint-Romain[24].

    En 1173, la permutation entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que l'archevêque de Lyon cède ses droits sur le château de Saint-Romain-Le-Puy au comte[25].

    En 1431, les troupes de Rodrigue de Villandrando sont utilisées pour réprimer une révolte populaire. Les rebelles se réfugient à Saint-Romain-le-Puy. La ville est mise à feu et à sang. Elle est réoccupée seulement en 1434.

    Blasonnement

    Les armoiries de Saint-Romain-le-Puy se blasonnent ainsi :

    D’azur au prieuré du lieu terrassé d’or, à la grappe de raisin de gueules feuillée de sinople mouvant de la pointe et brochant ; au chef de gueules chargé de treize vergettes d’argent et à deux abeilles d’or brochant sur les vergettes.

    Politique et administration

    Saint-Romain-le-Puy faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1897 1904 Antoine Mure
    1904 1906 Émile Populus
    1906 1908 Gaspard Cotin
    1908 1919 LĂ©on Portier
    1919 1922 Mathieu Marcoux
    1922 1925 Pierre Pouillon
    1925 1940 Jean Pinturier
    1940 1944 Jules Louis Lecocq[26]
    1944 1944 Antoine Sessiecq[26]
    1944 1966 Joseph Goure
    1966 1983 François Moritel
    1983 1989 André Largeron
    1989 1995 Jacques Frery
    1995 2001 Serge Berard
    2001 2008 Gabriel Ronze
    2008 2014 Serge Berard
    2014 En cours Annick Brunel[27] DVD Conseillère départementale (depuis 2015)

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2020, la commune comptait 4 099 habitants[Note 5], en augmentation de 6,36 % par rapport Ă  2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    550561565662599610686765781
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7577948939441 0301 0321 2051 2071 750
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9982 1052 3202 2692 7422 5672 2492 1212 095
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 3342 4592 4752 4232 6162 8033 3423 4963 815
    2018 2020 - - - - - - -
    4 0524 099-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Avec une croissance de sa population d'environ + 22 % entre 1999 et 2007, Saint-Romain-le-Puy est une des communes de la Loire qui croit le plus vite. En comparaison le département affiche une croissance de + 1,7 %.

    Économie

    Gare ferroviaire de Saint-Romain-le-Puy.
    Centre commercial au-dessous du prieuré.

    Saint-Romain-le-Puy est le siège de la société d'eau minérale Parot ainsi que de la marque de vélos Olympique Cycles[32].

    La commune accueille aussi une verrerie qui compte parmi les plus importantes d'Europe[32].

    Culture

    • GĂ©nĂ©apic-Forez (Histoire et GĂ©nĂ©alogie)

    Sports

    • Avenir de Saint-Romain-le-Puy (Basket) ;
    • Football Club IndĂ©pendant (FCI) ;
    • Superflu Golf Club ;
    • Tennis Club du Pic ;
    • Judo Club ;
    • La boule forĂ©zienne ;
    • La pĂ©tanque du Pic ;
    • AcadĂ©mie Saint-romanaise d'AĂŻkido Kobayashi ;
    • Billard Club de Saint-Romain ;
    • Dynam Contact ;
    • Pic'Gym ;
    • Ski Club des Verriers ;
    • Club Alpin Français.

    Un tournoi International de basket-ball dans la catégorie des benjamins y a lieu chaque année le week-end de Pentecôte. Outre des équipes venant du monde entier, l'on peut également y voir quelques VIP, tels que Zinedine Zidane parrain de l'édition 2008 et Tony Parker de l'édition 2009.

    Lieux et monuments

    Vue sur Saint-Romain-le-Puy.

    Son architecture tĂ©moigne de l'intensitĂ© artistique des environs de l'an mil, Ă  la charnière de l'art carolingien et de l'art roman. Singulier et Ă©nigmatique, le prieurĂ© couronne le sommet d'un cĂ´ne basaltique de 80 mètres. Dominant la plaine et ses hommes par un panorama exceptionnel, il arbore avec fière allure les empreintes de sa splendeur passĂ©e.

    • Le canal du Forez passe sur la commune, oĂą il traverse les cours de la Fumouse, du Merderet, du ruisseau de Montclaret et de la Curraize.
    • Le château de La Bruyère
    • Église Saint-Romain de Saint-Romain-le-Puy

    Les façades et les toitures, le pigeonnier sont inscrits sur la liste de Monuments Historiques depuis 1982. Ainsi que des pièces intérieures (grand salon, salon d’hiver, salle de billard, antichambre) pour leurs décors, ainsi que les papiers et toiles peints, ainsi que le mobilier

    Jumelages

    Drapeau de l'Italie Monte San Biagio (Italie).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les quatre habitats de plains ségusiaves de La Tène finale sont Feurs, Goincet (sur Poncins), Chézieu et Roanne ; plus trois oppida : Essabois à Chambles, Crêt-Châtelard à Saint-Marcel-de-Félines et Joeuvre à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire. Voir Lavendhomme 1997, préface (lien de présentation).
    4. la voie Bolène du Moyen-Âge est un tronçon de la voie antique importante reliant Lyon au sud-ouest de la Gaule (dont Toulouse d'une part et Bordeaux d'autre part) à travers la Haute-Loire et le Massif Central via Feurs (Forum Segusiavorum) et Rodez. La voie Bolène est la partie de cette voie entre de Feurs et Ruessio (Saint-Paulien, près du Puy-en-Velay) ; Aquis Segete en fait partie. Voir :
      • « La voie Bolène », sur moingt-antique.fr (consultĂ© en ) ;
      • [Blin Le Barrier & Thirion 1991] Olivier Blin, Christian Le Barrier et Philippe Thirion, « Les thermes d'Aquae Segetae, Montbrison-Moingt (Loire) : première Ă©valuation archĂ©ologique », Revue archĂ©ologique du Centre de la France, no 30,‎ , p. 179-188 (lire en ligne [sur persee]), p. 179.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Romain-le-Puy et Montbrison », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Romain-le-Puy et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    3. « Saint-Romain-le-Puy, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Saint-Romain-le-Puy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. « Saint-Romain-le-Puy », sur archeogral-loire.asso.fr, Groupe de recherches archéologiques de la Loire (consulté en ).
    14. « Chézieu sur Saint-Romain-le-Puy, carte interactive » sur Géoportail.
    15. [Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, La Loire, 42, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 305 p. (présentation en ligne), préface.
    16. « Lézigneux », sur archeogral-loire.asso.fr (consulté en ).
    17. « Château de la Bruyère sur Saint-Romain-le-Puy, carte interactive » sur Géoportail.
    18. [Leglay 1973] M. Leglay (dir. de recherches), « Circonscription du Rhône-Alpes », Gallia, t. 31, no 2 « Fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine »,‎ , p. 515-547 (voir p. 522) (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
    19. « Château de La Bruyère et ses dépendances à Saint-Romain-le-Puy », sur monumentum.fr (consulté en ).
    20. [Valette 2011] Paul Valette, « Le Forez avant le Forez. Le temps des Ségusiaves » (conférence du 13 novembre 2015 à La Diana), Cahier de Village de Forez, série Printemps de l'Histoire no 86 « Contributions à l'histoire du Forez »,‎ , p. 15 (lire en ligne [PDF] sur forezhistoire.free.fr, consulté en ).
    21. [Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, Carte archéologique de la Gaule 42- La Loire, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN 2-87754-053-7), p. 224. Cité dans Valette 2011, p. 15.
    22. [Vallat 1978] Jean-Pierre Vallat, « L'évolution des structures agraires et des rapports sociaux dans la cité des Ségusiaves : problèmes et méthodes », Dialogues d'histoire ancienne, t. 4,‎ , p. 187-199 (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
    23. « Saint Romain le Puy », sur geneapic-forez-velay-vivarais.fr (consulté en ).
    24. « Actes des Comtes de Forez, 1167 [du 9 avril au 30 mars] », sur agerjarensis (consulté en ) : Louis VII, roi des Francs (1137-1180), accorde à son ami Gui II, comte de Lyon et de Forez (ap. 1136 et av. 1158 -1206), lors de la visite faite à sa cour à Bourges, les châteaux qu'il tenait en seigneur de lui à Montbrison et à Monsupt, pour lesquels il fait hommage et foi. Le comte fait enregistrer au roi les autres châteaux de Montarcher, Saint-Chamond, de La Tour-en-Jarez, de Chamousset pour les lui remettre. Enfin le comte demande au roi, pour accroître son fief, les droits régaliens pour les châteaux de Marcily, de Donzy et de ses dépendances, de Cleppé, de Saint-Priest-en-Jarez, de Lavieu et de Saint-Romain-le-Puy.
    25. « Bulle du pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 », sur museedudiocesedelyon.com (consulté en ) : « Ils ont aussi cédé tout ce qu'ils avaient de droit au château de Saint-Romain-du-Puy, et de là jusqu'au Puy et l'Auvergne ».
    26. « Huit municipalités de la Loire sont suspendues », Journal de Montbrison, décembre 1940 (Le ministère de l'intérieur de Vichy nomme à Saint Romain le Puy: Louis Lecocq Président, Antoine Sessiecq et François Chovet Membres…..)
    27. Saint-Romain-le-Puy sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. forezhistoire.free.fr Saint-Romain-le-Puy sur un site d'histoire du Forez
    33. Olivier Beigbeder - Forez-Velay romain - p. 135-163 - Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" no 15) - La Pierre-qui-Vire - 1962

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