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Saint-Michel-de-la-Roë

Saint-Michel-de-la-RoĂ« [sɛ̃ miʃɛl də la ʁo] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Mayenne en rĂ©gion Pays de la Loire, peuplĂ©e de 258 habitants[Note 1].

Saint-Michel-de-la-Roë
Saint-Michel-de-la-Roë
L'entrée du bourg.
Blason de Saint-Michel-de-la-Roë
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Mayenne
Arrondissement ChĂąteau-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Craon
Maire
Mandat
Pierrick Gilles
2020-2026
Code postal 53350
Code commune 53242
DĂ©mographie
Population
municipale
258 hab. (2020 en augmentation de 1,98 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 20 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 52â€Č 48″ nord, 1° 07â€Č 39″ ouest
Altitude Min. 57 m
Max. 107 m
Superficie 13,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cossé-le-Vivien
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Michel-de-la-Roë
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Saint-Michel-de-la-Roë
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Saint-Michel-de-la-Roë
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Saint-Michel-de-la-Roë
Liens
Site web saintmicheldelaroe.fr

    La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].

    GĂ©ographie

    La commune est située dans la Mayenne angevine.

    Les villes les plus proches sont situées dans différents départements[2] :

    La commune est aussi Ă  18,3 km de la Loire-Atlantique.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 771 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Craon », sur la commune de Craon, mise en service en 1945[9] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 730,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et Ă  49 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  12,1 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Michel-de-la-Roë est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (92,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (92,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (53 %), prairies (19,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,7 %), forĂȘts (7,2 %), cultures permanentes (5,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    Histoire

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge puis sous l'Ancien RĂ©gime, le fief de la baronnie angevine de Craon dĂ©pend de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e principale d'Angers et du pays d'Ă©lection de ChĂąteau-Gontier.

    Le chartrier de La RoĂ« rĂ©dige une charte au XVe siĂšcle afin de faire valoir les intĂ©rĂȘts du seigneur de BrĂ©charnon (situĂ© en Saint-Michel), attribuant Ă  son ancĂȘtre AlbĂ©ric, vivant en 1119, la fondation de la paroisse de Saint-Michel[23].

    En 1150, Saint-Michel-de-la-RoĂ« entre dans l'histoire sous le nom de Sacerdos sancti Michaelis (prĂȘtre de Saint-Michel), Ă  une Ă©poque oĂč le prĂȘtre de la paroisse naissante, Herlonius, concĂ©dait la « dime des laines Â» de Saint-Michel aux religieux de la RoĂ«[23].

    La seigneurie de Saint-Michel prĂȘte ensuite son nom Ă  une famille de chevalerie dont les membres Mathieu et Bernard sont bienfaiteurs de l'abbaye de la RoĂ«[2].

    En 1203, la terre appartient à la famille de La Jaille, seigneurs de la RouaudiÚre[23], qui la transmit à la maison de Scépeaux[2].

    Ancien régime

    Le fief est rĂ©uni dĂšs le XVIe siĂšcle Ă  la terre de Balisson (en Saint Michel) qui possĂšde alors un prieurĂ© dĂ©pendant de l'abbaye de la RoĂ« et une chapelle qui abrite une statue de saint Aventin que l'on venait invoquer contre les maux de tĂȘte[2].

    En 1615, des bandes de huguenots majoritairement normands, se disant ĂȘtre au prince de CondĂ©, brisent le calice dans l'Ă©glise paroissiale[23].

    La commune doit lutter contre des épidémies en 1769 ainsi qu'au cours de l'hiver 1768-1769[2].

    Révolution française

    Le , les chouans viennent tuer monsieur Lorier, le maire de Saint-Michel, ainsi qu'un certain monsieur Doisneau[2]. Le , des insurgés viennent couper l'arbre de la liberté[23].

    XXe siĂšcle

    Au dĂ©but du XXe siĂšcle, l'Ă©glise actuelle, dĂ©diĂ©e Ă  l'archange saint Michel, vient remplacer un Ă©difice qui prĂ©sentait originellement une nef Ă©troite et un chƓur avec chevet en abside[2].

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Michel-de-la-Roë Blason
    De gueules, Ă  un bouclier ailĂ© d’argent, chargĂ© d’une croisette du champ ; au chef d’azur, Ă  trois tĂȘtes de lion arrachĂ©es d’or, lampassĂ©es de gueules.
    DĂ©tails
    Le bouclier et les ailes symbolisent l’archange Michel, base du nom de la commune. Le bouclier permet Ă©galement de rappeler l’abbaye de la RoĂ« qui avait la forme d’une roue.

    Le chef est aux armes du seigneur de la Lande Belisson qui avait le village pour fief. La reprise intĂ©grale du blason d’un seigneur Ă©tant interdite pour les municipalitĂ©s, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs Ă©lĂ©ments.

    Les ornements sont deux branches de chĂȘne d’or, mises en sautoir par la pointe et liĂ©es de gueules afin de reprĂ©senter les anciens bois de la commune qui portait autrefois le nom de Saint-Michel-des-Bois.

    Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien Ă  voir avec des fortifications.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ? mars 2001 Hubert Chesnel
    mars 2001 avril 2014 Clotilde Faguer SE Animatrice en maison de retraite
    avril 2014[24] En cours Pierrick Gilles SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[26].

    En 2020, la commune comptait 258 habitants[Note 7], en augmentation de 1,98 % par rapport à 2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    709672408784610694694742750
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    714706741708698655642660636
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    621598587503513487482492471
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    457438317281230210228231249
    2015 2020 - - - - - - -
    261258-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Michel.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 458
    2. site internet de la commune
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Craon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Michel-de-la-Roë et Craon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Craon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Michel-de-la-Roë et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    23. Nos blasons et leur histoire, édité par le Syndicat d'initiative du canton de Saint-Aignan-sur-Roë, imprimerie Raynard, 1989.
    24. « Saint-Michel-de-la-Roë (53350) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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