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Renazé

Renazé est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 2 521 habitants[Note 1].

Renazé
Renazé
La place de l'Europe.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Château-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Craon
Maire
Mandat
Patrick Gaultier
2020-2026
Code postal 53800
Code commune 53188
Démographie
Gentilé Renazéen
Population
municipale
2 521 hab. (2020 en diminution de 2,21 % par rapport à 2014)
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 37″ nord, 1° 03′ 30″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 108 m
Superficie 16,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Renazé
(ville isolée)
Élections
Départementales Canton de Cossé-le-Vivien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Renazé
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Renazé
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Renazé
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Renazé
Liens
Site web renaze53.fr

    La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].

    Géographie

    La commune est située dans la Mayenne angevine et dans le Haut-Anjou. Elle est frontalière du département de Maine-et-Loire et n'est située qu'à une quinzaine de kilomètres à vol d'oiseau de la commune d'Eancé, dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 726 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Craon », sur la commune de Craon, mise en service en 1945[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 730,6 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 58 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Renazé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Renazé, une unité urbaine monocommunale[20] de 2 594 habitants en 2017, constituant une ville isolée[21] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33 %), zones agricoles hétérogènes (30,6 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (12,1 %), forêts (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Le toponyme serait issu d'un anthroponyme, germanique tel que Rin-ath, proposé par Charles Rostaing[27] ou roman tel que Renatus, selon Ernest Nègre, relayant Marie-Thérèse Morlet[28].

    Histoire

    Moyen Âge

    Selon une légende[29], au VIe siècle, la fiancée du jeune comte d'Anjou Licinius, ami de Chilpéric Ier, roi des Francs, meurt, frappée par la peste. Désespéré, il devient moine puis évêque. Seigneur de Trélazé et de Renazé, il emploie charitablement les pauvres à extraire la pierre d'ardoise et a le premier l'idée de s'en servir pour recouvrir les toitures. Cette découverte lui vaut d'être proclamé, plus tard, saint patron des ardoisiers, sous le nom de saint Lézin d'Angers.

    Ancien Régime

    À partir du XVe siècle, Renazé est un haut lieu de l'industrie ardoisière.

    En 1562, au début des guerres de religion, Guy Lailler, seigneur huguenot du château de la Chesnaie en Saint-Martin-du-Limet, ravit le château de Craon aux catholiques. On le surnomme « le roi de Craon ». Il possède le château de Renazé et sa forêt de Lourzais[29]. Il est tué en duel le par son pupille René de Rieux (1548-1628), à l'âge de quatre-vingts ans[30].

    Les seigneurs de la Chesnaie, seigneurs de la paroisse de Renazé, possédaient, près de leur église, une maison importante reliée à leur château par un souterrain[29].

    Renazé passe par la suite aux mains de la famille d'Andigné.

    Révolution française

    Le , Joseph Fouché, en mission en Mayenne, indiqua que Renazé était l'une des communes où l'on emprisonne les gens sans aucun soupçon[29].

    Le , les Chouans font promettre au curé constitutionnel de ne plus dire la messe[29].

    Second Empire

    En 1850, Renazé comptait 300 ouvriers[29].

    Le , l'empereur Napoléon III vient au bourg à pied, de la grand route où les habitants, à genoux, lui avaient barré le chemin[29].

    Troisième République

    De 1880 à 1900, la population de la commune passa de 2 253 à 3 564 habitants, dont 1 500 ouvriers en 1900[29], cette progression remarquable étant due à l'amélioration des méthodes d'exploitation et au fait que l'ardoise de Renazé était considérée comme étant de la meilleure qualité[29].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1951 Ferdinand Planchenault
    1951 1965 Édouard Paillard Cultivateur
    mars 1965 1977 Henri Houdou SFIO-PS Directeur de collège public
    mars 1977[31] juin 1995 Daniel Houdin PS Directeur d'école publique
    juin 1995[32] mars 2008 Richard Flament UMP Médecin
    mars 2008[33] En cours Patrick Gaultier DVG Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et cinq adjoints.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

    En 2020, la commune comptait 2 521 habitants[Note 7], en diminution de 2,21 % par rapport à 2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Le maximum de la population a été atteint en 1901 avec 3 564 habitants.

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6604756648519581 0321 1041 1921 256
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2951 5211 7931 9652 2532 9133 1953 0933 549
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5643 2633 0042 8483 2123 1622 9052 8112 921
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3 0123 0072 9132 8812 8602 7912 7012 7102 671
    2015 2020 - - - - - - -
    2 5292 521-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,8 % la même année, alors qu'il est de 28,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 218 hommes pour 1 319 femmes, soit un taux de 51,99 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,71 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,9
    90 ou +
    6,0
    11,4
    75-89 ans
    15,6
    23,4
    60-74 ans
    23,0
    18,1
    45-59 ans
    19,5
    14,0
    30-44 ans
    12,9
    13,4
    15-29 ans
    9,6
    17,8
    0-14 ans
    13,4
    Pyramide des âges du département de la Mayenne en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,4
    8
    75-89 ans
    10,8
    16,8
    60-74 ans
    17,5
    20,5
    45-59 ans
    19,5
    17,7
    30-44 ans
    16,8
    16,6
    15-29 ans
    14,8
    19,5
    0-14 ans
    18,2

    Activité, labels et manifestations

    Renazé propose plusieurs activités culturelles et sportives pour les jeunes comme les moins jeunes. Un conseil municipal de jeunes prend part à la société et au projet de la commune.

    Labels

    La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[40].

    Sports

    L'Union sportive renazéenne fait évoluer trois équipes de football en divisions de district[41].

    Renazé a été ville d'arrivée de la 9e étape du Tour de France 1987, remportée par Adrie van der Poel.

    Jumelages

    Lieux et monuments

    Le musée de l'ardoise de Renazé est consacré à l'histoire de l'exploitation du schiste ardoisier à Renazé, pendant cinq siècles. Il expose le travail d'extraction du schiste, de taille des blocs, un puits et la salle des machines, la carrière à ciel ouvert telle qu'elle était aux XVIIIe et XIXe siècles, et une maison de mineur. Les géologies locale (Haut-Anjou : Noyant-la-Gravoyère), régionale (Basses vallées de l'Anjou : Trélazé) et nationale sont expliquées, le gisement de Renazé étant lié au Massif armoricain.

    • Les chevalements de Renazé.
    • L'ardoisière Saint-Aignan.
      L'ardoisière Saint-Aignan.
    • Puits de Longchamps.
      Puits de Longchamps.
    • Puits de Laubinière.
      Puits de Laubinière.

    L'église Saint-Augustin est du XXe siècle.

    Le kiosque à musique est un lieu de rassemblement faisant partie du patrimoine local. La première pierre du kiosque de Renazé (Mayenne) est scellée le , le jour du cinquantenaire de la Lyre renazéenne et inauguré en . Il est édifié par souscription publique avec le concours de l’harmonie du cercle Saint-Augustin et toutes les sociétés locales. Chaque vendredi matin, la place de l’Europe s’anime autour du marché hebdomadaire prêt du kiosque.

    Les anciennes voies ferrées de la Mayenne sont aménagées en 2008 aux randonneurs pédestres, cyclos et équestres qui bénéficient ainsi de la voie verte Renazé - Laval, soit 46,5 km.

    Le vélodrome est baptisté « Marc-et-Yvon-Madiot » en honneur aux figures du cyclisme français originaires de Renazé. La première association sportive de Renazé fut le Véloce-club renazéen, créé en 1899. En 1936, le Vélo-sport renazéen finance avec une loterie la réalisation du vélodrome. « Il a été construit par les ardoisiers, c’est une création ouvrière, une pièce du patrimoine renazéen ». Il est rénové à plusieurs occasions notamment en 2014. La piste qui auparavant était de 350 m, a été ramenée à 250 m, distance homologuée par la Fédération française de cyclisme.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Renazé Blason
    D'argent à trois aigles de gueules, becquées et membrées d'azur.
    Ornements extérieurs
    En forme de cartouche, entouré de volutes et de feuillages d'ornement, sommé d'une couronne de marquis.
    Devise
    « aquila non capit muscas » (l'aigle n'attrape pas les mouches)[42].
    Détails
    Ces armoiries sont celles de la famille d'Andigné, et furent apposées sur une cloche de l'église de Renazé nommée en 1766 par René Gabriel Louis d'Andigné, seigneur de Renazé, et par sa sœur Charlotte[29].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 1334
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Craon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Renazé et Craon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Craon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Renazé et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Renazé », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    28. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 521 : « NPAG », Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle.
    29. Nos blasons et leur histoire, édité par le Syndicat d'initiative du canton de Saint-Aignan-sur-Roë, imprimerie Raynard, 1989.
    30. « Du regne de nostre dernier roy Henry IIIe, fut faict un combat à Paris, en lisle de Louviers, entre M. de Sourdiac, dict le jeune Chasteauneuf, de la maison de Rieux en Bretaigne, et M. de La Chesnaye-Lailler du pays d'Anjou, oncle de la femme dudict sieur de Sourdiac, de la maison de Bourg l'Evesque, que ledict sieur de Sourdiac avoit nouvellement espousée. Se doulant de quelques propos que je ne diray point, que pretendoit ledict sieur de Sourdiac de La Chesnaye avoir dict, et pour ce l'envoya appeller en ladicte isle, où estant, ledict sieur de Sourdiac luy demanda s'il avoit dict tels propos. L'autre lui respondit que sur la foy de gentilhomme et d'homme de bien, il ne les avoit jamais dicts.
      - Je suis donc content, replicqua le sieur de Sourdiac.
      -Non pas moy, replicqua l'autre, car puisque vous m'avez donné la peine de venir icy, je me veux battre; et que diront de nous tant de gens assemblez d'un costé et d'autre deçà et delà l'eau, d'estre icy venus pour parler, et non pour se battre ? Il y iroit trop de nostre honneur : çà battons nous.
      Eux s'estans donc mis en presence avec l'espée et la dague, se tirarent force coups advant se blesser; aucuns disoient que ledict sieur de Sourdiac estoit armé, et mesmes qu'aucuns ouyrent ledict La Chesnaye crier haut :
      - Ah ! paillard, tu es armé, ainsin qu'il l'avoit tasté d'un grand coup qu'il luy avoit tiré au corps;
      - Ah ! t'auray bien autrement,
      et se mit à luy tirer à la teste et à la gorge à laquelle il luy donna un grand coup à costé, qu il ne faillist rien qu'il ne luy coupast le sifflet; dont ledict Sourdiac ne s estonna nullement ains redoublant son courage, luy tira une grande estocade au corps et le tua. De dire qu'il fust armé, je ne le puis croire; car je l'ay tousjours cogneu brave et vaillant, les armes bien en la main, et l'honneur en recommandation pour faire telle supercherie, et bien luy servit de bien faire et bien parer les coups; car ledict sieur de Sourdiac, qui estoit mon grand amy, me le conta quelque temps amprès ce combat, me jurant n'avoir jamais veu un si brave, et vaillant, et rude homme que celluy là, comme de vray il l'avoit bien monstré en plusieurs guerres de Piedmont et de France, et estimé fort mauvais garçon. Encore le monstra il en ce combat, car il avoit quatre vingts ans lorsqu'il y vint, et mourut. Ainsin à belle vie belle mort, qu'il faut fort estimer, et surtout aussy son brave cœur et son ambition de n'estre voulu partir de la place assignée sans se battre et ne s'amuser trop à parler comme de vray c'est une grande honte, quand on vient là, de s'en retourner sans venir aux mains, et de se contenter en satisfaction de parolles »

      Pierre de Bourdeille Brantôme, Œuvres complètes, t. VIII, Édition Mérimée et Lacour, (lire en ligne), p. 23.

      .
    31. « Le label « Sur le chemin de la nature » renouvelé », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    32. « Le Dr Flament, ancien maire, prend sa retraite », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    33. « Patrick Gaultier a été élu maire dimanche soir », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
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    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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