Saint-LĂ©ger (Charente)
Saint-Léger est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Le , elle devient une commune déléguée de Coteaux-du-Blanzacais.
Saint-LĂ©ger | |
Vue du bourg | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine |
DĂ©partement | Charente |
Arrondissement | Cognac |
Commune | Coteaux-du-Blanzacais |
Intercommunalité | Communauté de communes des 4B - Sud-Charente |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Anne-Marie Rochais 2019-2020 |
Code postal | 16250 |
Code commune | 16332 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Léguriens |
Population | 124 hab. (2016 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 45° 27âČ 39âł nord, 0° 02âČ 45âł est |
Altitude | Min. 76 m Max. 179 m |
Superficie | 4,21 km2 |
Ălections | |
DĂ©partementales | Charente-Sud |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation et accĂšs
Saint-LĂ©ger est une petite commune du Sud Charente situĂ©e 2 km au sud-est de Blanzac et 23 km au sud d'AngoulĂȘme.
La commune arrive jusqu'aux faubourgs de Blanzac. Le bourg de Saint-LĂ©ger est aussi Ă 10 km au nord-ouest de Montmoreau, 16 km Ă l'est de Barbezieux et 21 km au nord de Chalais.
La route principale de la commune est la D 10, route de Blanzac Ă Montmoreau, qui passe au pied du bourg. La D 46 qui dessert Porcheresse traverse le sud de la commune sur la crĂȘte[2].
La gare la plus proche est celle de Montmoreau, desservie par des TER Ă destination d'AngoulĂȘme et de Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
Comme de nombreuses communes charentaises, Saint-Léger possÚde un habitat dispersé et compte de nombreux hameaux et fermes, comme les OmbriÚres au sud. le lieu-dit les Granges est un faubourg de Blanzac. Le bourg est minuscule[2].
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur, comme toute la moitié sud du département de la Charente.
On trouve le Campanien, calcaire crayeux, sur toute la surface communale. Les sommets au centre et à l'est de la commune sont localement recouverts de dépÎts du Tertiaire (Lutétien) composés de galets, sables et argiles, propices aux bois de chùtaigniers.
Des flancs de vallées sont occupés par des colluvions issues de la roche en place et datant du Quaternaire (PléistocÚne), et les fonds par des alluvions[3] - [4] - [5].
Le territoire communal est assez vallonné et compose la Champagne charentaise[6]. Son point culminant est à une altitude de 179 m, situé sur la limite sud-est au Maine Patrat. Le point le plus bas est à 76 m, situé en bordure du Né au pied du bourg de Blanzac. Le bourg de Saint-Léger, construit sur une hauteur allongée vers le nord, est à 122 m d'altitude[2].
Hydrographie
Le NĂ©, affluent de la Charente, limite la commune au nord au pied du bourg de Blanzac, qui lui, est sur sa rive droite.
Des ruisseaux naissent dans la commune, comme la Font des Filles, qui naĂźt au pied du bourg de trois ruisseaux et de nombreuses petites sources, coule vers le nord et se jette dans le NĂ© au pied de Blanzac. Au sud de la commune, la Grande Eau coule vers l'ouest, passe Ă Cressac-Saint-Genis et alimente indirectement l'Arce, affluent du NĂ©[2].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Toponymie
Une forme ancienne est Sanctus Leodegarius (non datĂ©e, Moyen Ăge)[7].
Leodegarius est la forme latinisĂ©e de Leudgari, nom d'origine germanique, francisĂ© en LĂ©ger. LĂ©ger Ă©tait Ă©vĂȘque d'Autun, martyrisĂ© en 678 et fĂȘtĂ© le [8]. Mais Saint-LĂ©ger tire peut-ĂȘtre plus vraisemblablement son nom de LĂ©ger, Ă©vĂȘque de Saintes au VIIe siĂšcle, fĂȘtĂ© localement le [9].
Histoire
Par une arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du avec effet au , Saint-LĂ©ger intĂšgre la commune nouvelle du Coteaux-du-Blanzacais[10].
Administration
DĂ©mographie
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[12].
En 2016, la commune comptait 124 habitants[Note 1], en augmentation de 4,2 % par rapport Ă 2010 (Charente : â0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
Ăconomie
Agriculture
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrÎlée du cognac[17].
Lieux et monuments
L'église paroissiale Saint-Léger occupe le centre du bourg. Sa cloche date de 1613 et porte l'inscription « +IHS M.A.SANCTE LENGDARI ORA PRO NOBIS. AU MOIS DE MARS POUR S. LEGIER IE SUIS ESTE FAICTE. A.CAMUS 1613 ». Elle est classée monument historique au titre objet depuis 1944[18].
La commune ne possÚde pas de monument aux morts, mais pour honorer la mémoire d'un enfant de Saint-Léger tombé pendant la PremiÚre Guerre mondiale, Louis-Auguste Gauvrit, une plaque émaillée a été déposée au pied de la croix hosanniÚre en [19].
- La façade
- Le chevet et le clocher
- Croix hosanniĂšre
- Le chĆur et l'autel
Le logis de la SabliĂšre date du XVIIe siĂšcle. Il possĂšde un corps de logis rectangulaire avec pavillon Ă toit Ă pans, et un bĂątiment en retour d'Ă©querre avec un pigeonnier (tour ronde).
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous GĂ©oportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montmoreau », sur Infoterre, (consulté le )
- Michel Vigneaux, Aquitaine occidentale, Paris, Masson, , 223 p. (ISBN 2-225-41118-2, lire en ligne), p. 48, 79
- Jean Nanglard, PouillĂ© historique du diocĂšse d'AngoulĂȘme, t. II, AngoulĂȘme, imprimerie Roux et Despujols, , 588 p., p. 346
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 609.
- « Recueil des actes administratifs de la Charente », sur https://www.charente.gouv.fr/ (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Evolution et structure de la population à Saint-Léger en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- « Cloche de l'église Saint-Léger », notice no PM16000270, base Palissy, ministÚre français de la Culture
- Delphine Lamy, « Mobilisation pour le 8 mais », Sud Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le )