Porcheresse (Charente)
Porcheresse est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Porcheresse | |
L'Ă©glise Saint-Cybard. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine |
DĂ©partement | Charente |
Arrondissement | Cognac |
Commune | Blanzac-Porcheresse |
Intercommunalité | Communauté de communes des 4B - Sud-Charente |
Code postal | 16250 |
Code commune | 16265 |
DĂ©mographie | |
Population | 213 hab. (2007) |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 45° 27′ 15″ nord, 0° 02′ 06″ est |
Élections | |
DĂ©partementales | Charente-Sud |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Côteaux du Blanzacais |
Localisation | |
Le , elle devient Blanzac-Porcheresse Ă la suite de sa fusion-association avec Blanzac[1].
Au , elle intègre la commune nouvelle de Côteaux du Blanzacais [2].
GĂ©ographie
Porcheresse est située au sud du département de la Charente, à 2,5 km au sud de Blanzac.
Elle est située entre les vallées du Né et de l'Arce, affluent de ce dernier. L'église, située sur les collines relativement hautes, n'a pas de bourg.
Toponymie
Les formes anciennes sont Porcharecia en 1088-1098[3], Porcharechia, Porcarecia au XIIIe siècle[4], Porchereza, Porcherezeia[5].
L'origine du nom de Porcheresse remonte au latin porcus, porc, suivi du suffixe latin -aricia, ce qui donne porcaricia, « centre d'élevage de porcs »[6] - [7].
Histoire
Sous l'Ancien Régime, le château de Bellevue et son domaine étaient un fief dépendant de la baronnie de Blanzac.
La cloche de l'Ă©glise date de 1596.
Au début du XXe siècle l'industrie était représentée par le moulin de Burette, sur le Né[8].
Elle a été associée à Blanzac le par arrêté préfectoral du .
Administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [10] - [Note 1].
En 2007, la commune comptait 213 habitants.
Remarques
En 2007, la commune comptait 213 habitants[12].
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Cybard date du XIIe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1913[13]. Sa cloche datant de 1596 est classée monument historique au titre objet depuis 1943. Elle une inscription gravée : « I.H.S. M.A. HEC OPUS INTACTUM SERVA DEUS. ALMA GENE VIRGO ET TIBI SACRATUM SANCTE CYBARDE PUTA D.D. AB. I.A.1596. PTILLE ARRNOI IDOC. »[14]. Elle possède aussi un tableau du XVIIe siècle le Repas pendant la fuite en Egypte, inscrit monument historique au titre objet depuis 2004[15].
- Vue du sud.
- Vue du nord.
- Vue de l'est.
- La façade.
- L'intérieur.
Patrimoine civil
- Logis de la Grange.
- Bellevue vue de Saint-Genis.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Commune de Côteaux du Blanzacais (16046) - Code officiel géographique
- Paul-François-Étienne Cholet (préf. L.Clouzot), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Étienne de Baigne, Niort, L.Clouzot, , 382 p. (lire en ligne), p. 40
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 58,198,205,282
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 349
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 542.
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 273
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- [ Calendrier départemental des recensements], sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années .
- [xls] Insee : recensement 2007 : fiche de synthèse Excel, onglet Communes associées.
- « église Saint-Cybard », notice no PA00104250, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Cloche », notice no PM16000088, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Tableau dans l'église », notice no PM16000492, base Palissy, ministère français de la Culture