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Saint-Hilaire-Luc

Saint-Hilaire-Luc est une commune française rurale de montagne, située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. La commune fait partie du Massif central.

Saint-Hilaire-Luc
Saint-Hilaire-Luc
Le bourg.
Blason de Saint-Hilaire-Luc
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Ussel
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté
Maire
Mandat
Barbara Vimon
2020-2026
Code postal 19160
Code commune 19210
Démographie
Population
municipale
65 hab. (2020 en diminution de 12,16 % par rapport à 2014)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 47″ nord, 2° 12′ 18″ est
Altitude Min. 398 m
Max. 641 m
Superficie 10,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute-Dordogne
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Hilaire-Luc
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Saint-Hilaire-Luc

    Géographie

    Saint-Hilaire-Luc est située dans la région d'Ussel et de Neuvic, dans le nord de la Corrèze, à une altitude moyenne de 559 m. Sa superficie est d'environ 11 km2.

    Elle est composée de plusieurs hameaux : le Theil, Pers, la Maureille, Junières.

    La commune est distante d'environ 10 km du parc naturel régional de Millevaches dans le Limousin.

    Localisation

    Hydrographie

    La commune est traversée par la rivière le Vianon, les ruisseaux du Pont-Aubert, de la Chaussade et du Battut[1].

    Transport

    Le transcorrézien y possédait une gare.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 169 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Egletons », sur la commune d'Égletons, mise en service en 1997[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 469,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 52 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Hilaire-Luc est une commune rurale[Note 5] - [15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,3 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), prairies (7,1 %), terres arables (3,3 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Hilaire-Luc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Hilaire-Luc.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 14,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 60 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 sont en en aléa moyen ou fort, soit 8 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe A[Note 6] situé dans le Cantal et disposant d'une retenue de 20,5 millions de mètres cubes[26]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].

    Économie

    Les activités sont la culture et la production animale. La commune compte aussi une auberge et une boutique d'antiquités.

    Histoire

    D'après les recherches archéologiques, l'habitat du bourg est ancien. Il faisait partie au XIVe siècle de la châtellenie du Chambon qui a été transmise aux Fontanges à partir du XVIe siècle, comme en témoigne la richesse de l’église où se trouvent les tombeaux des membres de ces deux familles[28].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 juin 1995 Alfred Soubrane
    juin 1995 mars 2008 Serge Neyrat Apparenté PCF
    mars 2008 mai 2020 Bernard Maupomé[30] Apparenté PCF Retraité de l'enseignement
    mai 2020 En cours Barbara Vimon -

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

    En 2020, la commune comptait 65 habitants[Note 7], en diminution de 12,16 % par rapport à 2014 (Corrèze : −0,89 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    333341344361383402401450464
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    425435414387360340352316340
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    394314300241232203239145104
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    10010390918887797878
    2017 2020 - - - - - - -
    7065-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale Saint-Hilaire.

    Les statues : une Vierge à l'Enfant en bois polychrome du XVe, le buste de saint Hilaire patron de la paroisse, sainte Anne, un ange adorant du XVIIe, un christ du Haut Moyen Âge, une vierge du XIXe.

    • Un mini-musée qui comprend tous les accessoires nécessaires à la fabrication du pain.

    Manifestations

    Tous les 15-Août, Saint-Hilaire organise sa fête traditionnelle, à côté de l'église : le 14 au soir, avec représentation théâtrale assurée par la troupe du village et repas à la belle étoile, puis le lendemain avec une seconde représentation et des stands d'activités et de dégustation toute la journée.

    Association

    • L'association Comité des Fêtes et d'Animation, créé en 1984 : elle s'occupe d'organiser des animations culturelles.
    • L'association Les amies de la dentelle aux fuseaux compte environ 12 dentellières[35].
    • L'association Les Amis de Saint-Hilaire-Luc qui a notamment pour objet de conserver et de préserver le patrimoine de la commune.

    Personnalités liées à la commune

    • Anny Duperey fait partie de l'association Les Amis de la commune dont elle est présidente d'honneur[36].

    Divers

    • En 1998, la mairie a été lauréate du prix des villages gagnants pour avoir transformé une fermette datant du début du XIXe siècle en auberge ("Auberge de la Marguerite")[37].
    • Trois circuits pédestres à thèmes sont proposés, dont le circuit "Au fil de l'eau"[38].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Mairie de Saint-Hilaire-Luc et sa commune (19160) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Egletons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Saint-Hilaire-Luc et Égletons », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Egletons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Saint-Hilaire-Luc et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Hilaire-Luc », sur Géorisques (consulté le )
    22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Hilaire-Luc », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    25. Article R214-112 du code de l’environnement
    26. « barrage de Monceaux la Virole », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
    27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    28. http://www.cg19.fr/fileadmin/user_upload/Actualites/Balades2010/Saint_Hilaire_Luc.pdf
    29. J. Borde, Neuvic et son canton, Neuvic : Association Musée de la Résistance Henri-Queuille, 1989 (réédition), p. 314-317
    30. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. http://www.sainthilaireluc.fr/?page_id=31
    36. http://www.sainthilaireluc.fr/?page_id=264
    37. http://www.sainthilaireluc.fr/?page_id=21
    38. http://www.sainthilaireluc.fr/?page_id=252
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