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Saint-Didier-sous-Riverie

Saint-Didier-sous-Riverie est une ancienne commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a disparu depuis sa fusion, au avec les communes de Saint-Maurice-sur-Dargoire et de Saint-Sorlin pour former la nouvelle commune de Chabanière.

Saint-Didier-sous-Riverie
Saint-Didier-sous-Riverie
Le village de Saint-Didier-sous-Riverie au milieu des vergers.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement RhĂ´ne
Arrondissement Lyon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays mornantais
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Grégory Rousset
2017-2020
Code postal 69440
Code commune 69195
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Désiriens ou Saint-Désidériens ou Badrais[1].
Population 1 212 hab. (2014 en augmentation de 2.89 % par rapport Ă  2009)
DensitĂ© 87 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 35′ 51″ nord, 4° 36′ 33″ est
Altitude Min. 340 m
Max. 750 m
Superficie 13,9 km2
Élections
DĂ©partementales Mornant
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Chabanière
Localisation
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Saint-Didier-sous-Riverie
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Saint-Didier-sous-Riverie

    GĂ©ographie

    La commune se situe Ă  une altitude moyenne d'environ 510 mètres.

    SituĂ©e au sud-est des monts du Lyonnais, la commune appartient aux « coteaux du Lyonnais ». RattachĂ©e au canton de Mornant et Ă  l'arrondissement de Lyon, elle est limitrophe du dĂ©partement de la Loire dont elle est sĂ©parĂ©e par la rivière du Bozançon, affluent du Gier. Sa superficie est de 13,9 km². Les 1 178 habitants se rĂ©partissent entre le bourg principal et de nombreux hameaux dans un cadre encore rural.


    Lieux-dits et hameaux

    • la Fillonnière
    • le Peu
    • les Roches
    • la SaulĂ©e
    • Cleyrieux
    • Barbieux
    • Flassieux 41 habitants le 11/09/16
    • Marin
    • Verzieux
    • Vendessieux
    • la Richaudière
    • le Plat
    • la RĂ©silière
    • la Jurière
    • Savernas
    • les Rivaux
    • Grange Veillon
    • Roibin
    • l'Arzelier
    • le Manelier
    • Chez Virieux

    Histoire

    C'est dans une charte de l'archevêque Burchard Ier de Lyon en 984, que l'on trouve la première mention de l'existence de Saint-Didier.

    • En 1225/1285 le hameau de Barbieux se nomme "BALBEU" distorsion phonĂ©tique dĂ©rivĂ©e du Gaulois et du Celtique"borvo", "bawa" qui dĂ©signe la boue.
    • En 1559 le village Ă©tait entourĂ© de murailles et de fossĂ©s.
    • En 1570 Antoine Camus Ă©chevin, acquiert la baronnie de Riverie, en 1572 Charles IX l'autorise Ă  Ă©tablir les "fourches patibulaires" Ă  quatre piliers, sur le territoire de sa seigneurie, potences encore visibles en 1789 sur la colline du PEU Ă  l'entrĂ©e du village de Saint Didier.
    • En 1590 le village est dĂ©truit par les royalistes viennois.
    • Fin du XVIIe siècle, rĂ©side Ă  Saint Didier, Alexandre du Soleil, bourgeois de Lyon, et son Ă©pouse Catherine Pascal. Il blasonne "d'azur Ă  la fasce d'argent, accompagnĂ©e de trois croissants de mĂŞme, rangĂ©s en chef sous lambel a deux pendants de mĂŞme, et d'un soleil d'or en pointe". Il s'agit du fils ainĂ© d'Alexandre du Soleil marchand Ă  Lyon.(sans lambel).
    • Famille Ă©teinte en 1871.
    • Au cours de la RĂ©volution française, la commune porte provisoirement le nom de Basse-Montagne[2].
    • Sous la Terreur, entre le et le ,-1665 personnes ont Ă©tĂ© guillotinĂ©s ou fusillĂ©s Ă  Lyon, place des Terreaux ou place Bellecour.
    • A Saint DIDIER sous RIVERIE, Didier FILLON, fabricant de peignes, harcèle et dĂ©nonce Jean-François LANGLADE, notaire Ă  Saint Didier, ainsi que Jean-Marie COUCHOUD, notaire Ă  RIVERIE, guillotinĂ©s ensemble le , ainsi que Claude-Joseph PERONNET DE BEAUPRE, noble, ancien lieutenant-colonel du rĂ©giment d'Aquitaine, demeurant Ă  Saint Didier, dĂ©noncĂ© par Pierre BUER membre de la Commission des sĂ©questres de Commune-Affranchie (Lyon).

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Didier-sous-Riverie Blason
    Écartelé en sautoir: au 1er d’or au cœur de gueules transpercé d’une flèche de sable, au 2e d’azur à l’arbre d'or, au 3e d’azur au soleil d’or, au 4e d’azur à la cloche d’or; sur le tout, d’argent à la crosse d'or surchargée d’une mitre du même brochante.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    La mairie.

    Maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 ? Antoine Chana
    2001 2008 Alain Brun
    2008 2014 Christine Perrot
    2014 En cours Grégory Rousset
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Saint-Didier est membre de la COPAMO (communauté de communes du Pays mornantais).

    Le court de tennis et le gymnase

    Services publics

    Le village compte deux écoles primaires, une école privée[3] et une école publique dont les pratiques pédagogiques connurent une certaine notoriété au début des années 2000[4] - [5] - [6] - [7] - [8].

    Le bureau de poste est fermé depuis 2007.

    La commune dispose d'un gymnase, d'un boulodrome couvert et d'une bibliothèque municipale.

    DĂ©mographie

    Évolution de la population

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[10] - [Note 1].

    En 2014, la commune comptait 1 212 habitants, en augmentation de 2,89 % par rapport Ă  2009 (RhĂ´ne : 5,17 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2921 1201 3141 2981 3101 3201 3241 3261 337
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3281 2791 2351 2431 2581 2281 2811 2421 227
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1881 0801 024807773738730690669
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
    7107316977811 0181 1481 1731 1781 212
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee Ă  partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Vestiges de l'aqueduc du Gier

    Aqueduc du Gier.
    • Après la traversĂ©e souterraine de la commune de Saint-Joseph (Loire), l'aqueduc du Gier franchissait les vallĂ©es encaissĂ©es du Grand et du Petit Bozançon au moyen de ponts dont les vestiges sont d'accès difficile ou de canalisations souterraines.
    La canalisation souterraine de l'aqueduc.

    Ancien moulin du Bozançon

    Le bief de l'ancien moulin est visible sur deux photos Ă  l'adresse - archeolyon.araire.org - Aqueduc du Gier Site GM 09 St Didier sous Riverie .Chez Virieux, (GM 0912,bief d'un ancien moulin).

    Chemin de fer de Mornant Ă  Rive-de-Gier

    alternative textuelle
    Les deux piles du viaduc du Bozançon.

    ConcĂ©dĂ©e en 1909 Ă  la Compagnie des chemins de fer de RhĂ´ne-et-Loire, la construction de la ligne n'Ă©tait pas terminĂ©e au dĂ©but de la Première Guerre mondiale. Elle devait transporter le charbon de Rive-de-Gier vers Lyon via Mornant. Arrivant sur la commune par Saint-Maurice-sur-Dargoire, la ligne remonte jusqu'au bourg de Saint-Didier (point culminant Ă  495 m) avant de franchir les combes du Petit et du Grand Bozançon. Elle a laissĂ© ici deux ouvrages monumentaux[12] :

    • Le viaduc de la Boutonne dont les six arches en courbe ont une portĂ©e de 108 mètres.
    • Le pont mĂ©tallique inachevĂ© du Grand Bozançon qui sur 148 mètres de long domine le ravin creusĂ© par le cours d'eau.

    Personnalités liées à la commune

    Au XVIIe siècle, la famille du Soleil réside alternativement à Saint-Didier et à Lyon ;

    • Alexandre du Soleil bourgeois de Lyon et son Ă©pouse Catherine Pascal auront un fils :
      • Alexandre-François qui fut Ă©chevin en 1723 et 1724. Au nombre de ses enfants, on remarque :
        • Jean -Baptiste, Ă©cuyer, avocat en parlement dès 1754. Ce dernier vivait encore en 1787.
    • Le Grand Quinson, de son vrai nom Jean-Claude Fillon, prophète ou visionnaire qui entre 1780 et 1830 annonçait, entre autres, la guerre de 1914-1918, les voitures sans chevaux, les avions dans le ciel, l'eau du RhĂ´ne Ă  Saint-Didier... (voir histoire locale)
    • Bertrand Thizy, Ă©leveur et producteur de fruits, candidat phare de l'Ă©mission L'amour est dans le prĂ© (saison 7, 2012), habite dans la commune.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Burdy, Guide des aqueducs romains de Lyon, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, 1999, p. 43–46
    • Antoine Vachez, "Riverie et le canton de MORNANT" RĂ©Ă©dition de 1871,par le conseil municipal de Riverie.
    • Anne-Marie Vurpas, Claude Michel, "Noms de lieux de la Loire et du RhĂ´ne "Éditions Bonneton, 1997,p. 11,p. 115.
    • Vital de Valous, "Origines des familles consulaires de la ville de Lyon"1863.
    • Armorial d'HOZIER.1697-1709..Volumes reliĂ©s du cabinet des Titres.XVII.Lyon
    • Tableau des victimes de la RĂ©volution en Lyonnais.pdf-AdobeReader (Internet).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Les termes officiels ne sont pas utilisés. Les habitants sont seulement connus sous le nom de Badrais. Le journal municipal s'intitule le Journal des Badrais.
    2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    3. Site de l'Ă©cole Arc-en-ciel
    4. Le Journal du Dimanche
    5. Le Figaro
    6. FR3, Des racines et des ailes
    7. Radio France Internationale
    8. Pomme d'Api
    9. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    12. « La ligne inachevée de Mornant à Rive-de-Gier », in L'Araire no 78 p. 45-50


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