Riverie
Riverie est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Riverie | |
Vue générale du village médiéval de Riverie | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
DĂ©partement | RhĂ´ne |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC du Pays mornantais |
Maire Mandat |
Isabelle Brouillet 2020-2026 |
Code postal | 69440 |
Code commune | 69166 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Rampogniaux |
Population municipale |
334 hab. (2020 ) |
Densité | 795 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 45° 36′ 02″ nord, 4° 35′ 21″ est |
Altitude | Min. 613 m Max. 731 m |
Superficie | 0,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Mornant |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.mairie-riverie.fr/ |
Avec une superficie de 42 hectares, Riverie est la plus petite commune du RhĂ´ne en superficie et la 12e plus petite de France.
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située à 710 m d’altitude. Elle est environ à 9 kilomètres au sud-ouest de Mornant et 9 kilomètres à l’est de Larajasse[1]. Riverie fait partie des monts du Lyonnais, situés sur la bordure orientale du Massif central.
Communes limitrophes
Il ne compte que deux communes limitrophes : Sainte-Catherine et Chabanière.
Lieux-dits, Ă©carts et quartiers
La commune compte 6 lieux-dits administratifs[Note 1] répertoriés consultables ici[2] : le Bourg, la Grande Combe, le Chatel, le Versieu, les Cotes, les Roches.
GĂ©ologie et relief
Situé sur un éperon rocheux culminant à 734 mètres (Mont Muzard) au-dessus du plateau de Mornant, Riverie est une commune rurale de montagne qui occupe une position stratégique dominant le plateau lyonnais face à la vallée du Rhône et au massif du Pilat[3]. Elle est à proximité de la ligne de partage des eaux Océan Atlantique - Méditerranée.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[4].
Hydrographie
Aucun cours d'eau ne traverse Riverie. Seul un bras du Petit Bozançon[5] (non répertorié par le Sandre) borde la commune au nord ouest[6].
Voies de communication
On accède à la commune par :
- par la D 63, de Saint-Sorlin au nord est Ă 5,6 km ;
- par la D 113, de Saint-André-la-Côte au nord à 4 km ;
- par la D 2, de Sainte-Catherine à l’ouest à 1,6 km et Saint-Didier-sous-Riverie au sud est à 3 km.
Transports
La commune est desservie par les lignes d’autocars du réseau Les cars du Rhône Sytral :
- no 572A Saint-Maurice-sur-Dargoire – Saint-Symphorien-sur-Coise ;
- no 575 Sainte-Catherine – Saint-Martin-en-Haut ;
- no 620 Riverie – Saint-Symphorien-sur-Coise.
Urbanisme
Typologie
Riverie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [7] - [8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,5 %), zones urbanisées (44,3 %), prairies (10,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beaurepaire[14].
Les habitants sont appelés les Rampogniaux.
Histoire
De l’Antiquité au Moyen Âge
Guillaume de Roussillon, seigneur de Riverie est envoyé en Terre Sainte en 1275 par le roi Philippe III le Hardi. Il meurt dans cette expédition.
Riverie appartient ensuite aux ducs de Bourbon, comtes du Forez, puis Ă Claude Laurencin, un bourgeois de Lyon.
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La famille Laurencin vend la baronnie en 1570, à Antoine Camus, échevin, trésorier de France en la Généralité de Lyon. Le château est assiégé et détruit après son ralliement à Henri de Bourbon, héritier du trône de France. La baronnie est acquise en 1673 par les frères Bénéon, "marchands passementiers" à Saint-Symphorien-le-Château[Note 4], puis par leur neveu, Jean-Claude Grimod, secrétaire du Roi, en héritage[3]. En 1789, le baron de Riverie est François, Jean-Jacques Grimod de Bénéon. Il émigre en Suisse en 1791.
Époque contemporaine
En 1802, Madame de Montherot, fille de François, Jean-Jacques Grimod de Bénéon, devenue veuve, vend ses biens et le château est morcelé entre sept propriétaires. La commune acquiert l'ensemble du corps central constituant le château entre 1880 et 1963.
- Vue générale au début du XXe siècle.
- La place de la Barre au début du XXe siècle.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2020, la commune comptait 334 habitants[Note 5], en augmentation de 10,23 % par rapport Ă 2014 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- l'Ă©glise de la Conversion-de-Saint-Paul ;
- le château construit à la fin du XIe siècle, abrite aujourd'hui la mairie, l'école publique, la bibliothèque, des logements et la salle des fêtes ;
- le monument aux morts : il s'agit d'une croix implantée au cimetière et datant de la fin du XIXe siècle qui a été réutilisée par la commune après la Première Guerre mondiale pour honorer les morts de 14-18. À noter qu'une plaque commémorative se trouve également dans l'église du village[3].
- L'église illustrée par Joannès Drevet (1854–1940).
- Église de la Conversion en 2009.
- Monument aux morts de Riverie (Rhône), au cimetière. Vue globale.
HĂ©raldique
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La définition héraldique est : d'azur à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles d'or. (adopté en 1967) |
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Notes et références
Notes
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Il est peu probable qu'il s'agisse de l'ancienne commune d'Eure-et-Loir.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Localisation de Riverie » sur Géoportail (consulté le 27 avril 2018)..
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb, (consulté en )
- Site officiel de Riverie
- « Plan séisme consulté le 27 avril 2018 ».
- Sandre, « Le Petit Bozançon ».
- « Position du Petit Bozançon » sur Géoportail (consulté le 28 avril 2018)..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.