Saint-Maurice-sur-Dargoire
Saint-Maurice-sur-Dargoire est une ancienne commune française située à 470 m d’altitude dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a disparu depuis sa fusion, au avec les communes de Saint-Didier-sous-Riverie et de Saint-Sorlin pour former la nouvelle commune de Chabanière.
Saint-Maurice-sur-Dargoire | |
Aqueduc romain du Gier : le pont des Granges. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
DĂ©partement | RhĂ´ne |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays Mornantais (COPAMO) |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Martine Surrel 2017-2020 |
Code postal | 69440 |
Code commune | 69228 |
DĂ©mographie | |
Population | 2 293 hab. (2014 ) |
Densité | 141 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 45° 34′ 59″ nord, 4° 37′ 55″ est |
Altitude | Min. 204 m Max. 535 m |
Superficie | 16,27 km2 |
Élections | |
DĂ©partementales | Mornant |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Chabanière |
Localisation | |
Les habitants de cette commune s'appellent les Saint-Mauriciens. Sobriquet : les Chats[1].
GĂ©ographie
La commune est un village des monts du Lyonnais situé entre le carrefour intercommunal de Bellevue (sur la D 342 reliant Lyon à Saint-Étienne) et le village de Saint-Didier-sous-Riverie.
Ce village est situé à 20km de Lyon.
Communes limitrophes
Mornant | ||||
Saint-Didier-sous-Riverie | N | Saint-Andéol-le-Château Saint-Jean-de-Touslas | ||
O Saint-Maurice-sur-Dargoire E | ||||
S | ||||
Saint-Joseph (Loire) | Rive-de-Gier et Châteauneuf (Loire) |
Tartaras (Loire) |
Le territoire de la commune s'étend du nord au sud sur 10 km. Sa superficie est de 16 km2. À l'ouest, la commune est séparée du département de la Loire sur 6 km par le Bozançon (ruisseau), qui se jette dans le Gier au niveau du hameau de la Madeleine. Sur cette distance, aucun pont carrossable ne franchit la vallée du Bosançon, obligeant tout véhicule à passer par Rive-de-Gier ou Saint-Didier-sous-Riverie, ce qui crée un gros détour pour rallier Saint-Maurice à Saint-Joseph, par exemple.
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Désille-sur-Dargoire[2].
Sport et Culture
Le club de volleyball ESSM Volley a été fondé en 1971. Entre 2000 et 2010, l'équipe féminine évolua pendant 7 saisons au niveau Nationale 3 ; Saint-Maurice est le village le moins peuplé de France ayant eu une équipe féminine à un tel niveau.
Le Tennis Club des Chats (TCC) a été créé en 1988.
La troupe de théâtre amateur L'Emporte Pièces a été créée en 2009, mais existait sous le nom de Théâtre de Saint-Maurice depuis 1979. Depuis 2009, la troupe est commune aux villages de Saint-Maurice-sur-Dargoire et Saint-Didier-sous-Riverie. Un spectacle par saison est monté, dont les représentations sont généralement données en automne.
HĂ©raldique
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Les armes de Saint-Maurice-sur-Dargoire se blasonnent ainsi : Parti, au premier de gueules à saint Maurice en légionnaire romain d'argent tenant de sa senestre une palme de martyr d'or, au second coupé au I de sinople à l'épi de blé d'or posé en fasce, surmonté d'un marteau et d'une tenaille d'argent passés en sautoir, et au II d'argent au chat couché de sable allumé de sinople, surmonté d'un chêne arraché d'azur. |
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Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires délégués
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[4] - [Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 293 habitants, en augmentation de 6,31 % par rapport Ă 2009 (RhĂ´ne : 5,17 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
- Aqueduc gallo-romain du Gier avec notamment :
- ChĂŞne quadricentenaire.
- La Roussillière : ancien membre de la commanderie de Chazelles-sur-Lyon au sein du grand prieuré d'Auvergne. Les Hospitaliers détenaient un pré et une terre sur la paroisse de Saint-Martin-la-Plaine et percevaient des rentes féodales et foncières avec directe sur les paroisses de Dargoire, Saint-Didier, Saint-Martin et Saint-Maurice. Ils levaient également une dîme sur le blé et le vin mais uniquement sur le territoire de la Roussillière[8].
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- SDnet, « Saint Maurice sur Dargoire », sur www.saintmauricesurdargoire.fr (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Notice no PA00118148, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00118147, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Maurice de Boissieu, « Excursion archéologique de la société de la DIANA à Saint-Galmier, Saint-Médard, Chevrières et Chazelles-sur-Lyon le 21 juillet 1898 (compte-rendu) », Bulletin de la Diana,‎ , p. 465, lire en ligne sur Gallica