Tartaras
Tartaras est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Tartaras | |
L'écluse double du Rocher-percé. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
DĂ©partement | Loire |
Arrondissement | Saint-Étienne |
Intercommunalité | Saint-Etienne Métropole |
Maire Mandat |
JĂ©rĂ´me Gabiaud 2020-2026 |
Code postal | 42800 |
Code commune | 42307 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
926 hab. (2020 ) |
Densité | 237 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 45° 33′ 17″ nord, 4° 40′ 09″ est |
Altitude | Min. 190 m Max. 348 m |
Superficie | 3,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Rive-de-Gier |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Administrativement dans le département de la Loire, la commune forme, avec celle de Dargoire, une quasi-enclave dans le Rhône, seulement rattachée au reste de la Loire par une bande d'environ 300 mètres le long du Gier (sans pont) contiguë de la commune de Châteauneuf.
La superficie de la commune est de 3,91 km2 ; son altitude varie de 190 à 348 mètres[1]. Tartaras est située à 30 km de Saint-Étienne[2].
Tartaras se trouvait jadis au cœur d’un bassin houiller développé au XIXe siècle et conserve des vestiges du canal de Givors à La Grand-Croix (écluse double et tunnel du Rocher Percé) utilisé pour le transport du charbon et fermé en 1955. Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
Transports en commun
La commune est desservie par la ligne 103 du réseau STAS qui assure la liaison entre Rive-de-Gier et Dargoire.
Urbanisme
Typologie
Tartaras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6] - [7].
Histoire
Les origines de la cité remontent à l'époque romaine, des sarcophages gallo-romains sont encore visibles dans le bourg.
L'église de Tartaras est mentionnée dans les possessions de l'abbaye de l'Île Barbe en 1168 et 1183[8].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2020, la commune comptait 926 habitants[Note 3], en augmentation de 12,24 % par rapport Ă 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La maison familiale rurale de Tartaras, établissement reconnu par le ministère de l'Agriculture.
Cet établissement propose des formations en alternance de la 4e au baccalauréat professionnel : productions horticoles et travaux paysagers.
- Église Saint-Pierre-aux-Liens de Tartaras.
Le site du Rocher percé
C'est un vestige du canal de Givors qui reliait Givors à La Grand-Croix de 1780 à 1955. Construit pendant vingt ans par deux lyonnais, François Zacharie et son fils Guillaume, le site est mis en valeur par la création d'un sentier qui permet de découvrir l'écluse double et le tunnel utilisés pour le transport du charbon.
HĂ©raldique
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Les armoiries de Tartaras se blasonnent ainsi : |
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Personnalités liées à la commune
- Charles Bossut (1730-1814), géomètre, mathématicien, membre de l'Académie des sciences (élu en 1768), membre correspondant de l'Académie royale des sciences de Prusse et de celle de Bologne, membre honoraire de l'Académie de Saint-Pétersbourg (1778), collaborateur de Diderot pour la partie mathématique de l'Encyclopédie, père de l'hydrodynamique expérimentale. Membre, avec Condorcet et l'abbé Rochon, de la commission de faisabilité des canaux. Né à Murigneux, près de Tartaras.
- Antoine Arbel (1855-1933), homme politique né à Tartaras.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Tartaras et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- J.-E. DUFOUR, Dict. topographique du département de la Loire (1946) PUSE, 2006, p. 967.
- « TARTARAS », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :