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Saint-Damase (La Matapédia)

Saint-Damase est une municipalitĂ© de paroisse canadienne du Bas-Saint-Laurent d'environ 400 habitants situĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-ouest de la municipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© (MRC) de La MatapĂ©dia au QuĂ©bec.

Saint-Damase
Saint-Damase (La Matapédia)
Village de Saint-Damase en août 2010
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
RĂ©gion Bas-Saint-Laurent
Subdivision régionale La Matapédia
Statut municipal Municipalité de paroisse
Maire
Mandat
Martin Carrier
2021-2025
Code postal G0J 2J0
Constitution
DĂ©mographie
Population 382 hab. ()
DensitĂ© 3,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 39′ 40″ nord, 67° 49′ 36″ ouest
Superficie 11 619 ha = 116,19 km2
Divers
Code géographique 2407105
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

    Toponymie

    Portrait imaginaire du pape Damase Ier

    Le nom de l'abbé Damase Morisset, curé fondateur de la paroisse, est à l'origine du nom de celle-ci. Saint Damase est le nom du pape Damase Ier. La municipalité partageant son nom avec Saint-Damase dans Les Maskoutains, elle est souvent appelée Saint-Damase-de-Matapédia afin de la différencier. L'endroit a d'abord été appelé colonie de MacNider après la fondation de Baie-des-Sables en 1869 reprenant ainsi le nom du canton de MacNider dans lequel il est situé, nommé en l'honneur du nom d'une famille propriétaire de la seigneurie de Mitis[1] - [2]. Lorsque la mission catholique fut fondée en 1874, l'endroit adopta son nom actuel de Saint-Damase[1]. Ce nom fut officialisé en 1884 avec l'érection canonique de la paroisse[1].

    GĂ©ographie

    Village de Saint-Damase en août 2010

    Saint-Damase est situĂ© sur le versant sud du fleuve Saint-Laurent Ă  390 km au nord-est de QuĂ©bec, Ă  340 km Ă  l'ouest de GaspĂ© et Ă  110 km au nord de la frontière du Nouveau-Brunswick Ă  vol d'oiseau. La municipalitĂ© est situĂ©e approximativement au centre du triangle formĂ© par les villes de Matane, de Mont-Joli et d'Amqui Ă  une distance d'environ 35 km de chacune d'elles[1] - [3]. Elle est situĂ©e Ă  moins de 10 km au sud du fleuve Saint-Laurent, Ă  la hauteur de Baie-des-Sables[1] - [3]. Les municipalitĂ©s limitrophes de Saint-Damase sont MĂ©tis-sur-Mer et Baie-des-Sables au nord, Sayabec et Saint-NoĂ«l au sud, Saint-Antoine-de-Padoue Ă  l'ouest ainsi que Saint-Ulric et Saint-LĂ©andre Ă  l'est[3]. Toutes ces municipalitĂ©s Ă  l'exception de Saint-LĂ©andre sont reliĂ©es directement Ă  Saint-Damase par la route[3].

    La municipalité de paroisse de Saint-Damase fait partie de la municipalité régionale de comté de La Matapédia dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent[4]. La paroisse catholique éponyme de Saint-Damase fait partie de l'Archidiocèse de Rimouski, plus précisément, dans la région pastorale de La Matapédia. La municipalité fait également partie de la sous-région touristique de la vallée de la Matapédia dans la région touristique de la Gaspésie. Politiquement, la municipalité appartient à la circonscription provinciale de Matapédia. Cependant, elle a d'abord appartenu à la circonscription de Rimouski jusqu'en 1890 avant d'appartenir à celle de Matane jusqu'en 1923[3]. La municipalité fait partie du canton de MacNider.

    Le territoire de la municipalitĂ© couvre une superficie de 30 047 acres dont la moitiĂ© est occupĂ©e par la forĂŞt[3]. Seulement 5 000 acres du sol de Saint-Damase sont propices Ă  l'agriculture selon le Bureau d'amĂ©nagement de l'Est du QuĂ©bec[5]. Ce territoire comprend une vingtaine de lacs. La gĂ©ographie du village est sise dans celle de la chaĂ®ne de montagnes des Appalaches sur un flanc des monts Chic-Chocs formant la vallĂ©e de la MatapĂ©dia et, plus prĂ©cisĂ©ment, dans la section des monts Notre-Dame.

    Municipalités limitrophes

    Histoire

    Église de Saint-Damase en 1910

    Les premiers colons sont arrivĂ©s Ă  cet endroit vers le milieu du XIXe siècle[5]. Baie-des-Sables fut fondĂ©e en 1869 avec les six premiers rangs du canton MacNider ; le territoire de Saint-Damase prit alors le nom de colonie de MacNider. Les colons du sixième rang Ă©taient surtout attirĂ©s par la qualitĂ© des Ă©rablières, car le sol y est très accidentĂ©[5]. Ils arrivaient grâce au chemin Royal suivant le fleuve entre MĂ©tis et Matane et Ă  celui pĂ©nĂ©trant dans les terres pour rejoindre le chemin MatapĂ©dia (ou chemin Kempt)[6]. En fait, les premiers colons Ă  s'Ă©tablir sont arrivĂ©s de Baie-des-Sables en 1868[1]. La mission catholique fut crĂ©Ă©e en 1874 par l'abbĂ© Damase Morisset qui venait d'ĂŞtre nommĂ© Ă  la cure de Baie-des-Sables par Mgr Jean Langevin, Ă©vĂŞque de Rimouski[7]. Le curĂ© Morisset dĂ©cida de rattacher le sixième rang du canton MacNider Ă  la colonie plutĂ´t qu'Ă  Baie-des-Sables de par sa situation gĂ©ographique portant ainsi le nombre de familles Ă©tablies dans la colonie Ă  17[8]. Cependant, une quarantaine de propriĂ©taires terriens attendaient la venue d'un prĂŞtre avant de s'Ă©tablir[8]. Le curĂ© Morriset entreprit les dĂ©marches afin d'Ă©tablir une mission ou une desserte catholique auprès de la Corporation Ă©piscopale catholique romaine de Saint-Germain de Rimouski et, dĂ©but 1875, Joseph Jean offrit gratuitement un demi-lot d'une superficie de 47 acres et demi pour la construction des Ă©difices religieux situĂ© dans la moitiĂ© sud-ouest du lot 25 du septième rang[8]. Le lettres patentes de cette transaction datent du [8].

    Le , 42 francs-tenanciers adressèrent une requĂŞte Ă  l'Ă©vĂŞque de Rimouski pour obtenir la permission de construire une chapelle ; requĂŞte qui fut accordĂ©e le [8]. La première messe dans cette chapelle de 45 pieds de long par 33 pieds de large construite par David Berger fut cĂ©lĂ©brĂ©e le , anniversaire de saint Damase[9]. C'est aussi Ă  cette date que la dĂ©nomination de colonie de MacNider fut remplacĂ©e par mission de Saint-Damase[9]. Jusqu'en 1878, le curĂ© Morisset venait lui-mĂŞme cĂ©lĂ©brer les offices religieux en la mission de Saint-Damase une fois par mois ; après cela, il se faisait reprĂ©senter par son vicaire[9]. En dĂ©cembre 1882, Saint-Damase reçut son premier missionnaire rĂ©sidant : l'abbĂ© Ulfranc Saint-Laurent[9]. Le , Ulfranc Saint-Laurent envoya une requĂŞte signĂ©e par 90 francs-tenanciers Ă  Mgr Jean Langevin, Ă©vĂŞque de Rimouski, pour Ă©riger la paroisse canoniquement ; cette Ă©rection canonique fut dĂ©crĂ©tĂ©e officiellement le et Ulfranc Saint-Laurent devint le premier curĂ© de Saint-Damase[3] - [10]. Ă€ cette date, la paroisse comptait 650 habitants et son territoire couvrait une superficie de 34 560 acres[3] - [11]. L'abbĂ© RĂ©al Cayouette, devenu curĂ© de la paroisse en 1888, entreprit la construction du presbytère en 1891[12]. Jusque-lĂ , les curĂ©s rĂ©sidaient dans un endroit amĂ©nagĂ© dans le sous-sol de la sacristie[12]. Ce presbytère mesurait 44 pieds de long et 28 pieds de large et fut utilisĂ© jusqu'en 1959 après avoir Ă©tĂ© parachevĂ© en 1909 et agrandi en 1923[12]. Ă€ l'automne 1890, le curĂ© Cayouette a bĂ©ni la première croix de chemin de Saint-Damase Ă©rigĂ©e Ă  l'intersection du rang 9 et de la route de l'Ă©glise[12]. Le territoire de Saint-Damase a Ă©tĂ© divisĂ© Ă  trois reprises pour la formation de Saint-Ulric en 1889, de Saint-MoĂŻse en 1897 et de Saint-NoĂ«l en 1951[3]. D'un autre cĂ´tĂ©, en 1916, son territoire a Ă©tĂ© Ă©largi avec l'annexion de neuf lots de la paroisse de Saint-Antoine-de-Padoue du canton de Cabot[3]. En 1906, les besoins pour la construction d'une Ă©glise se firent sentir ; un dĂ©bat opposa les habitants de Saint-Damase quant Ă  l'emplacement de celle-ci : une partie Ă©tait partisane de la construire Ă  l'emplacement de la chapelle qui servait depuis 30 ans et une autre partie souhaitait qu'elle se rapproche du centre gĂ©ographique de la paroisse[13]. Le curĂ© de Saint-Damase en ce temps Ă©tait Georges-Guillaume Frève qui Ă©tait d'accord avec le fait de construire l'Ă©glise près du centre de la paroisse puisqu'il voyait dans les terres au sud-est un bon emplacement pour le dĂ©veloppement[13]. D'ailleurs, le curĂ© Frève alla lui-mĂŞme faire l'examen des terres boisĂ©es près du rang 9 qui prĂ©sentaient des sols cultivables et entreprit les dĂ©marches pour la construction d'un pont au-dessus de la rivière Blanche afin de les rendre accessibles[13]. Ce pont de 434 pieds de long fut construit en 1908 entre les rangs 8 et 9[14]. Cependant, le dĂ©bat s'envenimait et l'Ă©vĂŞque AndrĂ©-Albert Blais, malgrĂ© le fait qu'il Ă©tait tacitement d'accord avec le choix d'un nouvel emplacement, dĂ©cida de rĂ©affecter le curĂ© Frève en 1907[13]. En 1908, le curĂ© Joseph-Romuald LĂ©onard fit exĂ©cuter des travaux de rĂ©fection du presbytère qui Ă©tait trop froid en hiver[15]. En 1909, il entreprit Ă  ses frais la finition extĂ©rieure en le lambrissant de bardeaux de cèdre, en l'entourant de galeries et de vĂ©randas, en dĂ©corant sa façade et en le peinturant[16]. Il entreprit l'Ă©tablissement d'une caisse populaire Ă  Saint-Damase et invita Alphonse Desjardins, le fondateur des Caisses Desjardins, Ă  venir prĂ©sider lui-mĂŞme la fondation de la Caisse populaire de Saint-Damase le [16]. La question de l'emplacement de la future Ă©glise demeura en suspens pendant le ministère du curĂ© LĂ©onard ; celui-ci informant l'Ă©vĂŞque Blais sans parti pris et Ă©tudiant la question en dĂ©tail[16]. L'Ă©vĂŞque Blais Ă©tait plus rassurĂ© en changeant de site pour l'avenir de la paroisse et c'est pourquoi il accepta un terrain de huit arpents de la part de Joseph Lamarre sur le haut du lot 21 du rang 8[16]. Cependant, le problème ne fut pas aussitĂ´t rĂ©glĂ© Ă©tant donnĂ© que les titres de propriĂ©tĂ© de ces terrains demeuraient introuvables[17]. Le lot 21 avait Ă©tĂ© patentĂ© en 1847 pour Simon-Joseph Chalifour et brocantĂ© plusieurs fois Ă  dix-sept autres lots[18]. L'Ă©vĂŞque voyant que le vrai propriĂ©taire de ce terrain demeurait inconnu proposa une solution Ă  moyen terme en plaçant l'Ă©glise sur le bas du rang 8 au bord du lac Blanc[18]. Cependant, les habitants des rangs 9 et 10 n'ont pas acceptĂ© ce compromis et ont affirmĂ© qu'ils prĂ©fĂ©raient voir l'Ă©glise demeurer Ă  son emplacement actuel plutĂ´t que de la voir se construire Ă  mi-chemin[18]. En 1914, il Ă©tait clair que les titres lĂ©gaux du terrain offert au rang 8 ne pourraient ĂŞtre Ă©tablis[19]. Cette option fut donc Ă©cartĂ©e et la nĂ©cessitĂ© d'une nouvelle Ă©glise Ă©tait d'autant plus pressante Ă©tant donnĂ© que la chapelle Ă©tait inadĂ©quate pour les 1 100 paroissiens et qu'elle menaçait de tomber en ruines[19]. La question fut Ă©tudiĂ©e un an durant et l'Ă©vĂŞque envoya mĂŞme les curĂ©s de Baie-des-Sables et de Val-Brillant, respectivement les curĂ©s ChĂ©nard et Michaud, afin d'Ă©tudier les deux sites, celui de la chapelle et celui du lac Blanc, et de lui envoyer un rapport[19]. Les deux ont dĂ©montrĂ© l'inutilitĂ© de dĂ©placer le lieu de culte au lac Blanc[19]. De plus, le curĂ© Lepage prĂ©senta Ă  l'Ă©vĂŞque le fait que les habitants les plus Ă©loignĂ©s dans rangs 9 et 10 ont plus de facilitĂ© Ă  se dĂ©placer jusqu'Ă  l'Ă©glise que les gens les plus Ă©loignĂ©s du rang 6, car ils ont de meilleurs chemins de manière gĂ©nĂ©rale[19]. De plus, l'utilisation du site de la chapelle permet d'utiliser le presbytère dĂ©jĂ  en place[19]. La question fut finalement rĂ©glĂ©e lorsque l'abbĂ© Chamberland qui remplaçait le curĂ© Lepage malade Ă  l'hĂ´pital de Trois-Rivières qui enclencha les procĂ©dures afin d'obtenir le dĂ©cret de construction en faisant signer le une requĂŞte par la majoritĂ© de ses paroissiens francs-tenanciers[20]. L'Ă©vĂŞque Blais envoya son vicaire, François-Xavier Ross, Ă  Saint-Damase afin qu'il marque l'emplacement de l'Ă©glise et qu'il dĂ©termine ses dimensions[21]. Le dĂ©cret de construction fut finalement Ă©mis le par l'Ă©vĂŞque Blais pour une Ă©glise de 138 pieds de long par 59 pieds de large comprenant une sacristie en pierre de 46 pieds de long par 27 pieds de large[21]. L'emplacement choisi est situĂ© Ă  environ 100 pieds Ă  l'ouest du presbytère[21]. Les travaux d'Ă©dification des nouveaux bâtiments dĂ©butèrent en mai 1917 sous la direction du curĂ© Lepage[21]. Les travaux allèrent bon train et l'Ă©vĂŞque a bĂ©ni la pierre angulaire lors de sa visite pastorale du [21]. L'Ă©glise fut inaugurĂ©e Ă  Pâques 1919[22]. L'Ă©vĂŞque Joseph-Romuald LĂ©onard qui est un ancien curĂ© de Saint-Damase vint effectuer la bĂ©nĂ©diction solennelle le [22]. Le , il a bĂ©ni les nouvelles cloches[22]. Le premier couvent de Saint-Damase fut construit en 1918[23]. La première salle publique fut quant Ă  elle construite en 1920[23].

    En 1927 un pont couvert est construit, encore visible aujourd’hui il s’agit du dernier pont couvert de la vallée de la Matapédia.

    Au dĂ©but de son second quart de siècle d'existence, Saint-Damase a connu une pĂ©riode assez prospère : amĂ©nagement et amĂ©lioration des terres cultivables, des fermes et des troupeaux, choix de l'industrie laitière en tant qu'Ă©conomie de base, perfectionnement de la voirie et construction de l'Ă©glise en pierre[24]. De plus, sa population dĂ©passait maintenant les 1 060 habitants[24]. La principale vente des cultivateurs de Saint-Damase au dĂ©but des annĂ©es 1910 Ă©tait la pomme de terre[24]. Cependant, Ă  la suite de la Première Guerre mondiale (1914-1918), plusieurs fermiers ont dĂ» quitter la paroisse pour se rendre en ville afin de travailler, car les revenus gĂ©nĂ©rĂ©s par la ferme Ă©taient devenus insuffisants[24]. Lors de la Grande DĂ©pression qui dĂ©buta en 1929, le chĂ´mage s'abattit sur les villes et l'État, par le biais du plan Gordon qui finançait l'Ă©tablissement sur un lot de terre et donnait des primes au travail, dĂ©cida de faire revenir les travailleurs Ă  la campagne afin que les familles de la classe ouvrière puissent survivre en s'adonnant Ă  la culture[24]. Aux cĂ´tĂ©s du plan Gordon, il y avait le plan Vautrin qui est la source de la crĂ©ation de plusieurs paroisses dans la rĂ©gion[24]. Le gouvernement donnait aussi du secours direct en faisant exĂ©cuter des travaux publics, comme la construction de la route reliant Saint-Ulric et la confection de trottoirs de bois dans le village[24].

    Liste des missionnaires et des curés de Saint-Damase de 1877 à 1936[25]
    Nom Dates
    Abbé Damase Morisset (curé de Baie-des-Sables) - octobre 1878
    Abbé Antoine Leblanc (vicaire du curé Morisset) 1878 - 1879
    Abbé François-Xavier Delâge (vicaire du curé Morisset) 1879 - 1880
    Abbé Pierre Brillant (vicaire du curé Morisset) 1880 - 1881
    Abbé Émile Pouliot (vicaire du curé Morisset) 1881 - 1882
    Abbé Ulfranc Saint-Laurent (premier missionnaire et curé résidant) décembre 1882 - novembre 1885
    Abbé François-Xavier Cloutier 1885 - 1888
    Abbé Réal Cayouette 1888 - 1893
    Abbé Augustin Duval 1893 - 1896
    Abbé Elzéar Dufour 1896 - 1898
    Abbé Georges Gagnon 1898 - 1901
    Abbé Antoine-Philippe Bérubé 1901
    Abbé Joseph-Cajétan Bérubé 1901 - 1906
    Abbé Georges-Guillaume Frève 1906 - 1907
    Abbé Joseph-Romuald Léonard 1907 - 1912
    Abbé Enoch Lepage 1912 - 1920
    Abbé Adélard Richard 1920 - 1929
    Abbé Philippe Langlois 1929 - 1936

    DĂ©mographie

    Église de Saint-Damase en août 2010
    Évolution démographique
    1996 2001 2006 2011 2016
    439449446397356

    Administration

    Les Ă©lections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[29].

    Saint-Damase
    Maires depuis 2001
    Élection Maire Qualité Résultat
    2001 Bertrand Lavoie Voir
    2005 Voir
    2009 Jean-Marc Dumont Voir
    2013 Voir
    2017 Voir
    déc. 2019 Martine Côté Mairesse-suppléante (conseillère #5) Voir
    oct. 2020 Martin Carrier Conseiller ~10 ans[30] Voir
    2021 Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Économie

    Ferme Ă  Saint-Damase
    Champs Ă  Saint-Damase

    L'économie principale est l'agriculture, ensuite, viennent l'industrie forestière et les érablières. L'industrie forestière est représentée par trois entreprises principales à Saint-Damase : une usine de transformation du bois en lattes, une usine de sciage et une usine d'assemblage de meubles[31]. Pour l'industrie agricole, la production laitière est la principale activité; viennent ensuite l'élevage de porcs et de bœufs de boucherie[31]. L'économie devant se diversifier avec la décroissance des secteurs de l'industrie forestière et de l'agriculture, une base permanente de plein air nommée Centre de Plein Air Familial de Saint-Damase Inc. a été fondé en 1971 dans le cadre du Programme fédéral des Initiatives Locales[5].

    Devise

    La devise de Saint-Damase est « Par la foi et la charrue »[32].

    Tourisme

    Plusieurs activités sont offertes aux touristes durant la saison estivale à Saint-Damase dont la pêche à la truite sur l'un des nombreux lacs ainsi que des pièces de théâtre.

    Représentations politiques

    Drapeau du Québec Québec : Saint-Damase fait partie de la circonscription provinciale de Matane-Matapédia. Cette circonscription est actuellement représentée par Pascal Bérubé, député du Parti québécois.

    Drapeau du Canada Canada : Saint-Damase fait partie de la circonscription fédérale de Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia. Elle est représentée par Kristina Michaud, députée du Bloc québécois.

    Notes et références

    1. Saint-Damase sur Commission de toponymie du Québec
    2. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 26
    3. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 23
    4. Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités - Saint-Damase », sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le )
    5. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 24
    6. La Matapédia
    7. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 26-27
    8. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 27
    9. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 28
    10. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 29
    11. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 30
    12. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 34
    13. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 41
    14. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 43-44
    15. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 43
    16. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 44
    17. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 44-45
    18. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 45
    19. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 49
    20. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 49-50
    21. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 50
    22. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 51
    23. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 52
    24. Comité du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, Comité du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6), p. 46
    25. Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, p. 27,32-46,48-54
    26. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Saint-Damase, PE » (consulté le )
    27. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Saint-Damase, PE » (consulté le )
    28. « Statistique Canada - Modifications aux chiffres de population et des logements, Recensement de 2016 » (consulté le )
    29. https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/municipal/carte-electorale/liste-des-municipalites-divisees-en-districts-electoraux.php DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux
    30. Radio-Canada, ICI Bas-Saint-Laurent, « Martin Carrier élu maire de Saint-Damase, après un vote très serré », sur ici.radio-canada.ca (consulté en )
    31. Saint-Damase sur grandquebec.com
    32. Michel Pelletier, Mon coin de pays… La Matapédia!, 1995, (ISBN 2-9804604-0-0).

    Annexes

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Arthur Buies, La VallĂ©e de la MatapĂ©dia : ouvrage historique et descriptif, QuĂ©bec, LĂ©ger Brousseau, .
    • ComitĂ© du centenaire de Saint-Damase, Centenaire de Saint-Damase 1884-1984, Matane, ComitĂ© du centenaire de Saint-Damase, , 384 p. (ISBN 978-2-9800328-0-6). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Michel Dompierre et Bertrand Leblanc, La MatapĂ©dia, Amqui, MRC de La MatapĂ©dia, , 218 p. (ISBN 2-9808660-0-8). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Ĺ’uvre de collaboration, Atlas Ă©cologique de la MRC de La MatapĂ©dia, Édition MRC de La MatapĂ©dia, (ISBN 978-2-9808660-4-3).
    • Eugène Rouillard, La colonisation dans les comtĂ©s de TĂ©miscouata, Rimouski, Matane, Bonaventure, GaspĂ©, , 153 p..
    • DVD La MatapĂ©dia, un milieu de vie authentique, produit par le CLD de La MatapĂ©dia et la tĂ©lĂ©vision communautaire vallĂ©e-de-la-MatapĂ©dia, textes de PLUME-ART, scĂ©nario et montage de Yidam Boudhi, 2009.

    Articles connexes

    Liens externes

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