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Saint-Cyr (Ardèche)

Saint-Cyr est une commune située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Cyr
Saint-Cyr (Ardèche)
La place de la Bascule, intersection entre la route du Vivarais et la route Bleue.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-RhĂ´ne
Intercommunalité CA Annonay Rhône Agglo
Maire
Mandat
Marc Lecointre
2022-2026
Code postal 07430
Code commune 07227
DĂ©mographie
Population
municipale
1 404 hab. (2020 en augmentation de 5,56 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 173 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 15′ 10″ nord, 4° 43′ 52″ est
Altitude Min. 304 m
Max. 410 m
Superficie 8,12 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Annonay
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Annonay-1
Législatives 2e circonscription de l'Ardèche
Localisation
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Saint-Cyr
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Saint-Cyr
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Saint-Cyr
Liens
Site web https://www.st-cyr-ardeche.fr/

    GĂ©ographie

    Description

    La commune de Saint-Cyr occupe le plateau entre la vallée du Rhône et les abords d'Annonay.

    Sa limite nord, avec Colombier-le-Cardinal, se fait par le ruisseau de l'Ecoutay. Au contact de Peaugres, elle accueille sur son territoire une partie du Safari Parc. Au sud, la limite avec Vernosc se situe au sud du ruisseau de l'Eterpas qui devient ensuite le Torrenson. À l'est, à la Revicolle, la « pierre du Volant » marque sa limite avec Thorrenc, Saint-Étienne-de-Valoux et Saint-Désirat. Ce monolithe orné de la croix des Célestins bornait autrefois les limites territoriales du couvent[1].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont :

    GĂ©ologie et relief, hydrographie

    Le ruisseau de l'Écoutay.

    L'essentiel du territoire de Saint-Cyr s'étale sur le plateau d'Annonay, en bordure de la vallée du Rhône. La partie nord-est de la commune s'incline davantage vers la vallée, sur la rive droite du ruisseau de l'Ecoutay. Au sud, l'écoulement des eaux se fait par le ruisseau de l'Eterpas, qui devient ensuite le Torrenson.

    Les surfaces agricoles restent importantes mais l'habitat individuel a récemment progressé. Une première zone industrielle est occupée à l'est du village. Une seconde est en principe réservée au sud-ouest de la commune le long de la nouvelle rocade[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Cyr est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (73,7 %), forêts (12,2 %), zones urbanisées (7,2 %), cultures permanentes (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 610, alors qu'il Ă©tait de 546 en 2013 et de 497 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,7 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Cyr en 2018 en comparaison avec celle de l'Ardèche et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,5 % en 2013), contre 66,9 % pour l'Ardèche et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement Ă  Saint-Cyr en 2018.
    Typologie Saint-Cyr[I 1] Ardèche[I 3] France entière[I 4]
    RĂ©sidences principales (en %) 93,4 72,3 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,2 18 9,7
    Logements vacants (en %) 5,4 9,7 8,2

    Toponymie

    La christianisation des premiers siècles a donné au village le nom d'un martyr du IIIe siècle : saint Cyr d'Antioche, ville turque proche de la Syrie. Ce jeune garçon a perdu la vie à cinq ans en proclamant sa foi à un magistrat. Ses reliques avaient été rapportées en France au IVe siècle, ainsi que celles de sa mère sainte Julitte[10].

    Histoire

    Antiquité

    Objets issus de fouilles Ă  Saint-Cyr.

    Le village a des origines anciennes, mais ni la préhistoire, ni l'époque gauloise n'ont laissé de traces concrètes. Une voie romaine passait aux environs du bourg. En 1955, il a été retrouvé des vestiges d'une occupation gallo-romaine à Coin Bargieux, au nord-ouest de la commune. Des fragments de verre, de poterie, de plomb… attestent l'ancienne existence d'une grande ferme vers le Ier ou le IIe siècle de notre ère. Les fouilles ont montré aussi que ce site a été ensuite abandonné, puis réutilisé quelques siècles plus tard comme nécropole : 13 squelettes y ont été découverts dans des tombes de pierres dressées[11]. En 1972, au sud du village, un chenet en terre cuite et des tuiles romaines ont été découverts au lieu-dit les Mères. En 1975, d'autres tuiles ont été retrouvées au quartier de Colon, au sud du village[11]. Le secteur était donc bien habité déjà à cette époque. Le résultat des fouilles a été conservé au musée vivarois César-Filhol d'Annonay.

    Moyen Ă‚ge

    La pierre du Volant, à l'extrémité Est de la commune.

    Sans nul doute, le village devait être formé au Moyen Âge. Mais la première attestation écrite de l'existence de l'église date seulement de 1299, où l'on sait que le futur cardinal Pierre de Colombier, fondateur du couvent et de l'ordre des Célestins, y a été baptisé. Une partie de la paroisse faisait d'ailleurs partie du territoire des Célestins, comme en témoigne la "pierre du Volant", toujours présente à la limite Est de la commune. On retrouve aussi le nom de la paroisse au XIIIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Chaffre du Monastier en Haute-Loire[12].

    Pour ce qui est du bâtiment d'église, il est probable qu'il repose sur des fondations anciennes, du moins du côté du clocher. La nef a été profondément reprise au XIXe siècle. Ses peintures de plafond datent de 1857 et son Campo Santo extérieur de 1860[13].

    Époque contemporaine

    • Saint-Cyr au tout dĂ©but du XXe siècle
    • La place centrale.
      La place centrale.
    • Place de l'Ă©glise.
      Place de l'Ă©glise.
    • EntrĂ©e du village par la route d'Annonay.
      Entrée du village par la route d'Annonay.

    La « route bleue »

    Le village, avant la déviation de 1992, était traversé par la RN 82. Cette nationale, qui reliait Roanne à Andance, avait été créée et aménagée à partir de 1824. Son objectif était d'éviter aux usagers de la nationale 7 et aux vacanciers les encombrements de Lyon. D'où son surnom de "route Bleue"[14]. Elle passait donc par Saint-Étienne et par le col du Grand Bois. Sa traversée du centre de Boulieu-lès-Annonay fit « raccourcir » en 1845 les maisons du côté sud de la rue principale. À Saint-Cyr, elle occasionnait un mélange d'animation et de danger. La déviation ouverte en 1992 a maintenant limité la circulation aux usagers locaux.

    Avant 1824, la route qui venait d'Andance montait aussi des Barges mais en débouchant à la Révicolle et en serpentant jusqu'au village. Un itinéraire encore plus ancien devait passer par Thorrenc et Solore, et rejoignant peut-être directement Annonay en passant au sud de Saint-Cyr[15].

    L'urbanisation du XXe siècle

    Placée en 2e « couronne » par rapport à Annonay, c'est seulement dans les années 1970 que Saint-Cyr a été atteint par les demandes d'urbanisation. La population a alors augmenté au rythme de 19 % par an. À partir de 1985, des entreprises sont venues s'installer sur la zone industrielle créée à l'est du village. La construction d'équipements collectifs a dû suivre la croissance de la population: construction d'une école publique, d'une salle polyvalente, d'une nouvelle mairie… Une partie de l'ancien village a été aussi rénovée avec construction d'un immeuble et installation de commerces[16].

    Chronologie[17]

    • Ier s. : villa romaine Ă  Bargieux
    • Ier s. : autres sites gallo-romains
    • IVe s. : nĂ©cropole Ă  Bargieux
    • Moyen Ă‚ge : constitution d'une paroisse
    • Moyen Ă‚ge : Ă©levage, culture de cĂ©rĂ©ales et de vignes
    • 1299 : baptĂŞme de Pierre de Colombier Ă  l'Ă©glise
    • 1824 : dĂ©but d'amĂ©nagement de la « route bleue »
    • 1857 : Campo Santo et fresques de l'Ă©glise
    • 1909 : construction d'une Ă©cole de filles
    • 1918 : 17 morts Ă  la guerre
    • 1983 : fermeture de l'Ă©cole publique
    • 1985 : ouverture de la zone industrielle
    • 1987 : mairie dans l'ancienne Ă©cole de filles
    • 1989 : rĂ©ouverture d'une classe publique
    • 1990 : construction de l'Ă©cole publique
    • 1990 : adhĂ©sion aux Saint-Cyr de France
    • 1992 : dĂ©viation de la nationale
    • 1993 : immeuble du centre commercial
    • 2006 : salle polyvalente
    • 2006 : rĂ©ception des Saint-Cyr de France
    • 2012 : nouvelle cantine intercommunale
    • 2013 : nouvelle mairie et bibliothèque

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Tournon-sur-Rhône du département de l'Ardèche.

    Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton d'Annonay, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton d'Annonay-Nord[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Annonay-1

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Ardèche.

    Intercommunalité

    Saint-Cyr était membre fondateur de la communauté d'agglomération du Bassin d'Annonay (CABA), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. La CABA succédait au district urbain d'Annonay qui existait depuis 1968

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec sa voisine pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration dĂ©nommĂ©e Annonay RhĂ´ne Agglo, dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[19]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1808 Pierre Volozan
    1808 1830 Henri-François de Soras
    1831 Alexandre Chapuis
    1832 1840 Joseph Mical
    1841 1848 Antoine Girard
    1848 1852 Claude Chardon
    1856 1898 Frédéric de Soras
    1902 1930 Louis de Soras
    1931 1942 Pierre Goin
    1942 1944 Joannès Montagnon
    1944 1946 Aimé Touron
    1946 1964 Joseph Fabre
    1964 1971 Jean de Soras
    1971 1995 Paul Chavanon
    1995 juin 2014 Jean-Claude Oriol
    2014[20] septembre 2022[21] Martine Ollivier[22] DVD Employée
    Conseillère départementale (2021 → )
    DĂ©missionnaire
    septembre 2022[23] - [24] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Marc Lecointre Cadre retraité

    Les Saint-Cyr de France

    Les délégués des Saint-Cyr de France lors de leur réception en 2006.

    En 1990 s'est créée officiellement l'association des Saint-Cyr de France. Il existe en effet 48 communes qui portent ce nom en France, parmi lesquelles 27 ont adhéré à l'association. Saint-Cyr (d'Ardèche du Nord) a participé au premier rassemblement à l'invitation de Saint-Cyr-sur-Mer en 1989.

    Chaque année, un rassemblement et une assemblée générale ont lieu un week-end de septembre. Une action humanitaire pour un enfant y est associée en souvenir du martyr du jeune saint Cyr.

    En 2006, c'est Saint-Cyr en Ardèche du nord qui a reçu ses homonymes les 22, 23 et 24 septembre. Une association s'est formée pour organiser la réception des 200 invités. Une centaine de bénévoles se sont mobilisés et 50 familles ont offert l'hospitalité. Pendant cinq jours se sont succédé buffets, animations et visites touristiques. L'association « Saint-Cyr 2006 » a décidé de rester prête à se mobiliser[16].

    Équipements et services publics

    On note :

    • Bibliothèque AlinĂ©a.
    • Salle polyvalente.
    • Centre de loisirs AFR en Ă©tĂ© (2002).

    ainsi que des commerces de proximité : boulangerie, boucherie, bar tabac, coiffure, esthétique. Restaurant pizza.

    Enseignement

    École publique 4 classes. Cantine intercommunale avec Colombier et Bogy.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

    En 2020, la commune comptait 1 404 habitants[Note 3], en augmentation de 5,56 % par rapport Ă  2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400336362424449418387437497
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    470499489481483504515502474
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    449398376338320346327358362
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3553494326838419961 1401 2231 279
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 3301 3921 404------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie associative

    Selon les données des bulletins municipaux de Saint-Cyr, depuis 1987, avec remise à jour. Les dates entre parenthèses sont les dates de création de l'association : Anciens Combattants (depuis 1922), ACCA (1968), Comité des Fêtes (1982), Aînés Ruraux San Surus Club (1989), Union des Commerçants, Industriels et Artisans UCIA (1999), La Maison des Jeunes (2013).

    OGEC, Amicale LaĂŻque (1989).

    Le club de football en association avec Félines (Football Club Félines Saint-Cyr) se rendit célèbre dans la fin des années 1990 avec la réussite de ses équipes féminines. L'équipe une atteint même la première division nationale en 1999. Il a fêté ses 50 ans en 2014 et a atteint les 200 licenciés.

    Football Club FĂ©lines St-Cyr Peaugres (1964), Tennis (1990), Sport Auto 07 (1992), St-Cyr Foot loisirs (1992), Amicale Boules (1995), St-Cyr Auto Sport (2004), Tennis de table (2005).

    AFR : activités enfants, gym adulte, danse et yoga, dessin et sculpture sur bois, mémoire, anglais et informatique, Bibliothèque Alinéa (1996), St-Cyr 2006 (2006), Mémoires de St-Cyr (2010), Préserver St-Cyr.

    Les Mémoires de St-Cyr : cette association constituée en 2010 avec comme objectif de faire des recherches sur le passé collectif et généalogique familial. Elle édite dans un bulletin annuel. les premières recherches ont permis de préciser le sort des 17 morts de la guerre de 1914-1918, puis d'étudier le cadastre napoléonien de 1826 et les changements au village. Puis l'histoire des lieux de sépulture et l'évolution de la culture de la vigne[1]...

    Cultes

    L'église Saint-Cyr dépend de la paroisse catholique « Bienheureux Gabriel Longueville »[28] - [29]

    Économie

    Zone industrielle de Prachenet.

    La zone de Prachenet a été aménagée en 1984, sur 2 hectares, puis peu après sur 4. Une dizaine d'entreprises s'y sont installées.

    « DĂ©colletage Gay » a Ă©tĂ© la première Ă  s'installer, en 1985. C'est aussi la plus importante de la zone. Elle a ensuite doublĂ© par deux fois la surface occupĂ©e et ses effectifs et a atteint 7 000 m2 de bâtiments pour environ 50 salariĂ©s en 2013. Depuis 2005, l'entreprise fait partie du groupe Camelin DĂ©colletage Industries.

    La zone a accueilli aussi la société Art Déco, qui fabrique des cadres pour décoration murale. Elle a été créée à Annonay en 1992 par Denis Faveron, s'est développée à Roiffieux en 2001, puis est venue à Saint-Cyr en 2003. Elle occupe jusqu'à 40 salariés (selon les saisons) pour le marché national.

    La zone accueille aussi une entreprise de métallerie et trois ateliers spécialisés dans le domaine de l'automobile : pièces détachées de 4x4, vente de voitures toutes marques et contrôle technique de poids lourds.

    Deux autres entreprises sont installées sur Saint-Cyr mais à l'extérieur de la zone : une fabrique d'enseignes et un négociant en bois[30].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise : de l'extĂ©rieur, le magnifique clocher se fait remarquer par ses petites tuiles de couleur. Cette couverture a Ă©tĂ© choisie en 1925, lors de la restauration de la charpente octogonale.
      Le chœur et le clocher, avec leurs murs massifs, apparaissent comme les parties les plus anciennes du bâtiment, sans qu'une date précise puisse être avancée. La nef a subi des transformations plus récentes, avec au moins son agrandissement par le rajout de bas-côtés. L'intérieur de l'église n'en a pas moins une allure ancienne, surtout avec les peintures qui occupent la totalité de ses voûtes. Elles ont été réalisées en 1857, dans un style traditionnel, en trompe-l'œil dans des cadres fictifs[31]. .
    • Le Campo Santo :
      Le Campo Santo de Saint-Cyr est une curiosité rare, du moins en France. On en trouve davantage en Italie, où son nom signifie « Espace Saint ». Cet édifice a été édifié entre 1859 et 1861 par le chanoine Courty, curé de la paroisse, qui avait fait de nombreux voyages dans le nord de l'Italie où le style des cimetières l'avait impressionné[31]. Il s'agit d'une cour intérieure décorée face à l'entrée de l'église, à la fois nécropole et cloître. L'ensemble a été réalisé dans le style romano-byzantin, avec des couleurs rouges et ocre dominantes.
      Le côté sud correspond à la façade d'entrée de l'église.
      Une galerie est formée par des piliers de pierre ouvragés, reliés entre eux par des voûtes en demi-cercle. Sous ces arcades ont été appliquées aux murs les stations d'un chemin de croix, œuvre du sculpteur lyonnais Vermare.
      La partie supérieure de la galerie est construite en briques rouges et forme de nombreuses niches dont quelques-unes sont occupées par des statuettes. Elle donne accès à un calvaire à personnages construit en pierres locales.
      Les habitants du village sont attachés au Campo Santo qui permet les échanges après les offices. Les mariés s'y font prendre souvent en photo. On peut le visiter librement. Il a bénéficié d'une importante restauration en 1995[32].


    • L'Ă©glse Saint-Cyr et le Campo Santo
    • L'extĂ©rieur nord de l'Ă©glise, avec l'entrĂ©e du Campo Santo.
      L'extérieur nord de l'église, avec l'entrée du Campo Santo.
    • Un intĂ©rieur dĂ©corĂ© et restaurĂ©.
      Un intérieur décoré et restauré.
    • Des peintures en trompe-l'Ĺ“il au plafond.
      Des peintures en trompe-l'Ĺ“il au plafond.
    • Le Campo Santo, rajoutĂ© Ă  l'entrĂ©e de l'Ă©glise en 1861.
      Le Campo Santo, rajouté à l'entrée de l'église en 1861.
    • DĂ©but du chemin de croix.


    Un des « violets » du village.

    On peut également noter, au fil du village, de part et d'autre de la rue principale, quelques maisons anciennes ouvragées, qui voisinent avec d'autres plus récentes.

    On peut retrouver et parcourir les deux « violets » sauvegardés : il s'agit de chemins piétonniers étroits qui serpentent entre des murs de pierres. On trouvera, côté nord la « rue des Vieux-Murs », et côté sud « le Violet ». On peut prolonger la promenade au sud vers la « rue de la Voûte », ou vers le château d'eau qui offre un paysage ouvert vers Davézieux et la campagne[32].

    Les rues sont indiquées par des plaques en terre cuite. Au bord de la route, Saint-Cyr dispose de deux monuments aux morts. Le premier, trop près de la route, a été laissé en place malgré la création d'un autre monument[19].

    Les balisages jaune et blanc des Petites Randonnées traversent le plateau de Saint-Cyr d'est en ouest et du nord au sud. Dans le secteur nord-est, au départ de Fontane ou de Morel, des sentiers vont longer les châteaux de Soras et de la Pinée, ainsi que le ruisseau de l'Écoutay. De l'autre côté du ruisseau, rive gauche (et donc sur la commune de Colombier-le-Cardinal), un petit sentier mène au rocher de la Vierge de la Pinée. De nombreuses plaques de remerciement ont été scellées sur le socle de la statue, datée de 1881 en remerciement d'une guérison à Lourdes[32].

    Pour approfondir

    Sources et bibliographie

    • Voyage autour d’Annonay, par Albin Mazon, 1901.
    • JoĂ«lle Dupraz et Christel Fraisse, L'Ardèche, Paris, AcadĂ©mie des inscriptions et belles-lettres, coll. « Carte archĂ©ologique de la Gaule » (no 07), , 496 p. (ISBN 2-87754-069-3).
    • Bulletins municipaux de Saint-Cyr, depuis 1987.
    • Bulletins et archives de l'association MĂ©moires de Saint-Cyr.
    • Notices historiques locales.
    • Ardèche verte Haut Vivarais, guide officiel 1991 de l'Union Touristique.
    • reportages du DauphinĂ© LibĂ©rĂ© et notamment articles du 1er aoĂ»t 2013 de François Bassaget.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Association MĂ©moires de St-Cyr.
    2. archives de la Communauté d'Agglomération
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. notice municipale locale
    11. Joëlle Dupraz et Christel Fraisse, L'Ardèche, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule » (no 07), , 496 p. (ISBN 2-87754-069-3).
    12. Voyage autour d’Annonay, par Albin Mazon, 1901
    13. notices historiques locales
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    15. Le Dauphiné Libéré du 1er août 2013, page sur St-Cyr.
    16. bulletins municipaux et page du Dauphiné Libéré sur St-Cyr du 1er août 2013.
    17. dates issues des archives communales, et des articles et ouvrages historiques cités en bibliographie
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    19. bulletins de l'association "MĂ©moires de St-Cyr".
    20. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    21. Jean-Claude Martinon, « Je tiens l’engagement pris lors de mon élection » : la maire Martine Ollivier a donné l’écharpe à Marc Lecointre : Maire depuis 2014, Martine Ollivier, aussi conseillère départementale, a décidé de confier les clés de la commune à son premier adjoint, Marc Lecointre », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    22. Réélue pour le mandat 2020-2026 : « Saint-Cyr : Martine Ollivier a été réélue maire », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    23. « Saint-Cyr : Martine Ollivier laisse sa place de maire à Marc Lecointre », Le Réveil du Vivarais,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Marc Lecointre a été élu comme nouveau maire avec 14 voix, et un blanc ».
    24. « Saint-Cyr : Marc Lecointre, un nouveau maire dans la continuité de Martine Ollivier », Le Réveil du Vivarais ,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. Site de la paroisse Saint-Christophe-lès-Annonay.
    29. Décret d’érection de la paroisse Bienheureux Gabriel Longueville
    30. Sources : bulletins municipaux et renseignements pris directement auprès des entreprises.
    31. articles du Dauphiné libéré et notamment page sur Saint-Cyr du 1er août 2013 et page sur l'église du mardi 7 août 2012.
    32. reportages du Dauphiné Libéré et notamment articles du 1er août 2013 de François Bassaget.
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