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Route 136 (Montréal)

La route 136 (R-136) ou autoroute Ville-Marie est une route nationale québécoise desservant le centre-ville de Montréal. Elle débute à l'ouest à l'échangeur Turcot à la jonction de l'autoroute 15 et de l'autoroute 20, traverse ensuite la ville de Westmount ainsi que les arrondissements montréalais de Ville-Marie et du Sud-Ouest et se termine à la hauteur du pont Jacques-Cartier où elle devient la rue Notre-Dame Est.

B136
Route 136
Autoroute Ville-Marie

Carte de la route 136.
Carte de la route 136.
Informations
Longueur 8,1 kilomètres (5 mi)[1]
Direction est / ouest
En service 1972 [1] -
Localisation
Régions Montréal
Villes Montréal
Intersections
Extrémité ouest B15 B20 A-15, A-20 à Montréal
Intersections B10 A-10 à Montréal
Extrémité est B134 Route 134 à Montréal
Image
Image illustrative de l’article Route 136 (Montréal)
Autoroute Ville-Marie vue du boulevard Saint-Laurent, février 2017
RĂ©seaux
Routes du Québec

Portant jusqu'en 2021 la désignation d'autoroute 720, l'itinéraire de la route 136 prend essentiellement la forme d'une autoroute, soit une route à chaussée divisée, à accès contrôlé et à vitesse élevée. Une partie du trajet de cette autoroute passe sous le centre-ville, soit entre les rues Guy et Saint-Urbain, puis sous le palais des congrès et le square Viger, entre les rues de l'Hôtel-de-Ville et Saint-André.

En 2021, sa section la plus achalandĂ©e affiche un dĂ©bit journalier moyen annuel de 103 000 vĂ©hicules entre les sorties 2 (Atwater) et 3 (Guy)[2].

Histoire

L’idée d'une autostrade traversant le centre-ville de Montréal d'est en ouest apparaît officiellement en février 1948. La ville de Montréal envisage de construire une autoroute surélevée reliant les ponts Honoré-Mercier et Jacques-Cartier en longeant l'emprise ferroviaire du Canadien National dans la cour Turcot puis le canal de Lachine et les quais du Vieux-Port. Mais le projet entrant en concurrence avec celui de boulevard Métropolitain, il fut mis en veilleuse et ne ressurgira que dix années plus tard[3].

Planification

Au début des années 1960, la ville se désintéressa des autoroutes pour se concentrer sur la construction d'un métro. Le projet d'autoroute est-ouest fut repris par « l’équipe du tonnerre » de Jean Lesage, nouvellement élu à la tête du Québec. Au même moment l'opposition citoyenne, arguant que le tracé allait détruire des édifices patrimoniaux du Vieux-Montréal, tel le marché Bonsecours, et les autorités du port de Montréal, inquiètes qu'un viaduc n’interfère avec leurs activités, amenèrent le gouvernement à modifier le tracé en 1963. L'autoroute allait désormais suivre les rails du Canadien Pacifique jusque la rue Guy puis traverser le centre-ville à hauteur de la rue Craig. De plus elle serait en tranchée sur le modèle de l'autoroute Décarie[4].

Construction

Étapes de construction
Kilomètres Ouverture Notes
0 Ă  3 1972 De Autoroute 15 / Autoroute 20 (Ă©changeur Turcot) Ă  la rue Guy
3 Ă  5,5 1974 De la rue Guy Ă  la rue Sanguinet (Tunnel Ville-Marie)
5,5 à 6 1982 De la rue Sanguinet à la rue Saint-André (Tunnel Viger)[5]
6 à 6,8 1985 De la rue Saint-André à l'avenue Papineau[6]
Entrée ouest du tunnel Ville-Marie.

En 1965 les travaux de démolitions commencèrent, oblitérant plus de 850 bâtiments dans les quartiers de Saint-Henri à l'ouest et Ville-Marie à l'est. Puis la construction de l'autoroute débuta le . La première section, construite sur viaduc de l'échangeur Turcot à la rue Guy, ouvrit à la circulation en novembre 1972.

La deuxième section, construite en tranchĂ©e, fut ouverte deux ans plus tard. Pour prĂ©server la place Victoria et son square ainsi que la connectivitĂ© entre les quartiers du centre-ville, le ministère des transports du QuĂ©bec (MTQ) prit la dĂ©cision de couvrir, dès son excavation, la tranchĂ©e de l'autoroute entre les rues Guy et De Bleury. Ă€ cet effet, l'autoroute, au fond d'une tranchĂ©e de 42 mètres de large et 10 mètres de profondeur fut recouverte par une dalle de bĂ©ton armĂ© supportant ses voies d'accès et, un Ă©tage au-dessus, les bâtiments construits par la suite comme le siège de l'OACI. L'ensemble, incluant un Ă©changeur reliant le boulevard Robert-Bourassa, est nommĂ© Tunnel Ville-Marie et comprend 8,4 kilomètres de tunnels dont la largeur varie de une Ă  cinq voies de circulation.

Les travaux relatifs Ă  la troisième section de l'autoroute, devant relier le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine (A-25) dĂ©butèrent en 1970 avec la destruction, sur les 9 kilomètres d'emprise, de 1 200 maisons Ă  travers le quartier d'Hochelaga-Maisonneuve et la construction d'un Ă©changeur avec l'autoroute 25.

ArrĂŞt des prolongements

L'élection du Parti québécois amena au pouvoir des opposants à l'autoroute Est-Ouest. Les travaux furent arrêtés le et un moratoire sur tout prolongement décrété l’année suivante. En 1978 le projet d'autoroute fut annulé au profit d'un boulevard urbain longeant la rue Notre-Dame Est, entre autres pour sauvegarder les édifices patrimoniaux aux pieds du pont Jacques-Cartier (prison des Patriotes et maison du gouverneur)[5].

Une troisième section de l'autoroute, des rues Sanguinet Ă  Papineau fut tout de mĂŞme construite entre et 1985, lĂ  encore en dĂ©pression et partiellement couverte par un parc, dessinĂ© par Charles Daudelin, Peter Gnass et Claude ThĂ©berge, formant le Tunnel Viger long de 460 mètres[5].

La construction d'un boulevard de six voies, séparées par un terre-plein central et bordées d'un parc linéaire protégeant les habitations, débuta en août 1983. Le plan était alors d’étendre ce « boulevard Ville-Marie » jusqu’à la hauteur de la rue Viau d’où il serait étagé pour rejoindre l’échangeur Hochelaga[6]. Cependant, en novembre de la même année, l'opposition des citoyens des quartiers traversés fit s’arrêter le projet à la rue Frontenac; seul le parc et sa piste cyclable seront prolongés sur toute la longueur prévue[7].

En 1989, le ministre des Transports du Québec annonçait que le boulevard serait achevé. Mais, dix ans plus tard, seul le tronçon entre la rue Dickson et l’échangeur Hochelaga, dans l'axe de l'avenue Souligny, était mis en service[7].

Développements récents

Entre les rues Frontenac et Vimont, la rue Notre-Dame Est reste inchangĂ©e hormis quelques amĂ©nagements sĂ©curitaires. En raison des 75 000 vĂ©hicules qui empruntent chaque jour ses quatre voies[8], la congestion automobile y est rĂ©currente et plusieurs projets ont vu le jour pour rĂ©soudre ce problème.

En 2001, le MTQ proposa de complĂ©ter l'autoroute par six voies en tranchĂ©e, recouvertes sporadiquement de parcs pour 263 millions de dollars. La ville de MontrĂ©al s'opposa Ă  ce projet et proposa, l’annĂ©e suivante, un boulevard urbain de huit voies pour 500 millions de dollars. En 2005, le MTQ et la ville s'entendent pour fusionner leurs propositions respectives en un projet hybride autoroute/boulevard dont 3,5 kilomètres seraient en tranchĂ©es et dont deux des quatre voies (dans chaque direction) seraient rĂ©servĂ©es au autobus et au covoiturage respectivement[9] - [10]. Le projet fut lancĂ© en 2006 et devait s'Ă©taler sur six ans. La première phase des travaux, dans le secteur de l'avenue Souligny, dĂ©buta en dĂ©cembre 2008 mais fut arrĂŞtĂ©e au bout de deux mois en raison de l'explosion des coĂ»ts[11]. Le budget prĂ©visionnel, passĂ© de 750 millions Ă  1,5 milliard, obligea le MTQ Ă  revoir le projet Ă  la baisse[8]. Depuis, si le prolongement de l'autoroute 720 semble dĂ©finitivement Ă©cartĂ©, le rĂ©amĂ©nagement de la rue Notre-Dame Est se poursuit par phases, plus lentement[12].

Lors des travaux de reconstruction de l'échangeur Turcot, les voies de l'autoroute sont réduites en largeur, désormais trop étroites pour répondre aux normes autoroutières[13]. En conséquence, l'autoroute 720 est renumérotée route 136. Le changement est effectif en avril 2021[14].

Ces dernières années, la zone sous la partie surélevée est le site d'un campement de sans-abri[15].

Recouvrements

La première section en tranchée de l'autoroute Ville-Marie recouverte est le segment entre les rues Jeanne-Mance et Saint-Urbain (environ 200 mètres). À cet endroit, les véhicules circulent sous le Palais des Congrès de Montréal, érigé en 1983 directement au-dessus de la voie rapide.

La tranchĂ©e restante entre le square Victoria et la rue Jeanne-Mance, longue d'environ 300 mètres, fut couverte par l’édifice Jacques-Parizeau, la Place Jean-Paul-Riopelle et l'extension du Palais des Congrès entre 1999 et 2004[16].

Pour le 375e anniversaire de fondation de MontrĂ©al en 2017, le recouvrement d'une section de la voie rapide adossĂ©e Ă  la station de mĂ©tro Champ-de-Mars est annoncĂ©, prolongeant de 125 mètres le tunnel Viger[17] - [18]. La place des MontrĂ©alaises, comprenant un vaste plan inclinĂ© fleuri, est prĂ©vu pour la station de mĂ©tro et le Champ-de-Mars en 2022[19].

Futur

Le projet de convertir la rue Notre-Dame Est en boulevard urbain jusqu'à l'avenue Souligny est toujours d’actualité mais aucun échéancier n'est prévu[12].

Un projet de réfection majeure des tunnels Ville-Marie et Viger s’échelonnera de 2020 à 2030. Le financement du projet d’un peu plus de 2 milliards de dollars sera entièrement assumé par le ministère des Transports[20].

Des 325 mètres de tranchĂ©e restants Ă  dĂ©couvert entre les tunnels Ville-Marie et Viger, 125 m pourraient ĂŞtre couverts par une extension prochaine du Palais des Congrès[21].

Description

Originellement, l'autoroute Ville-Marie devait faire partie de la route Transcanadienne mais ce rôle fut dévolu à l'autoroute métropolitaine. Elle devait être aussi une section de l'autoroute 20 prolongée jusqu'à l'autoroute 25. Incomplète, elle fut désignée en 1990 autoroute collectrice de l'A-20, ou A-720.

  • Voies surĂ©levĂ©es direction centre-ville (est).
    Voies surélevées direction centre-ville (est).
  • Sortie ouest du tunnel Ville-Marie.
    Sortie ouest du tunnel Ville-Marie.
  • DĂ©molition du viaduc originel.
    DĂ©molition du viaduc originel.

La première portion de la route 136, reliant l’échangeur Turcot au centre-ville, est un viaduc Ă  deux niveaux de 3 kilomètres longeant les voies de chemin de fer joignant la gare Lucien-l'Allier. Construites Ă  flanc de falaise, les voies en direction de l'ouest se trouvent de 0 Ă  6 mètres au-dessus des voies en direction de l'est, elles-mĂŞmes de 0 Ă  10 mètres au-dessus du sol (aux pieds de la falaise). Les deux niveaux comportent quatre voies de circulation se rĂ©duisant Ă  trois Ă  l'approche du tunnel Ville-Marie.

Dans le cadre du nouvel échangeur Turcot, achevé en 2020, les deux tiers ouest des viaducs, soit de l’échangeur jusqu’à l'avenue Greene, ont été détruits et l'autoroute a été reconstruite sur du remblai pour faciliter son entretien. En direction de l'est, le nombre de voies a passé de quatre à six, dont une voie réservée aux autobus et taxis, jusqu'à la sortie n°3 (Atwater).

Tunnel Ville-Marie

  • EntrĂ©e ouest du tunnel Ville-Marie.
    Entrée ouest du tunnel Ville-Marie.
  • Tunnel Ville-Marie direction ouest.
    Tunnel Ville-Marie direction ouest.
  • Tunnel Ville-Marie sous le Palais des Congrès.
    Tunnel Ville-Marie sous le Palais des Congrès.

La seconde section autoroutière est formĂ©e du tunnel Ville-Marie, long de 2 kilomètres. Les murs des tunnels originaux sont recouverts de carreaux de cĂ©ramique blanche et ne sont pas droits pour limiter l'amplification du bruit de circulation par rĂ©sonance. Sous le Palais des Congrès et l’édifice Jacques-Parizeau, construits par la suite, le plafond du tunnel n'est plus une dalle de bĂ©ton mais une succession de poutres d'acier.

Entre ces deux extrémités le tunnel n'est pas droit mais courbé vers le sud. Cette configuration a été retenue pour permettre l’intégration souterraine de l’échangeur Université connectant la 136 avec le boulevard Robert-Bourassa et les rues Mansfield et de la Cathédrale. De plus, le tracé du tunnel évitait ainsi les fondations de la gare Windsor et de la Place Bonaventure.

Tunnel Viger

  • ExtrĂ©mitĂ© est du tunnel Ville-Marie.
    Extrémité est du tunnel Ville-Marie.
  • Tunnel Viger en travaux.
    Tunnel Viger en travaux.
  • ExtrĂ©mitĂ© est de l'autoroute Ville-Marie.
    Extrémité est de l'autoroute Ville-Marie.

La troisième et dernière section est formĂ©e d'une tranchĂ©e d'environ 1,5 kilomètre. Couverte sur 585 mètres, entre l'avenue de l'HĂ´tel-de-Ville et la rue Saint-AndrĂ©, elle prend le nom de tunnel Viger. Au-dessus du tunnel, s’étendent d'est en ouest : le square Viger, en rĂ©fection depuis 2016 ; les centres de recherche et administratif du CHUM et une place publique face a la station de mĂ©tro Champ-de-Mars, devant ouvrir en 2018.

En direction ouest la voie rapide dĂ©bute Ă  la rue Panet, en face de la maison de Radio-Canada. En direction est, elle s’achève Ă  l'avenue Papineau oĂą elle fait surface et se fond avec l'avenue Viger Est puis la rue Notre-Dame Est Ă  partir de l'avenue de Lorimier Ă  la hauteur du pont Jacques-Cartier. Pour accommoder le volume de circulation en provenance de la route 136, l’extrĂ©mitĂ© de l'avenue Viger Est, ainsi que 800 mètres de la rue Notre-Dame Est, sont amĂ©nagĂ©s en boulevard urbain de trois voies par directions sĂ©parĂ©es par un terre-plein central.

Liste des sorties

Les numéros des sorties sont basés sur le kilométrage.

Municipalité Sortie Intersection / Destinations
Montréal 1N B15 A-15 (Autoroute Décarie) Nord, Laval (vers l'ouest seulement)
Montréal et Westmount 1S B15 A-15 Sud / B20 A-20 Est, Boulevard Décarie, Rue Saint-Rémi, Pont Samuel-De Champlain (vers l'ouest seulement)
Montréal 2 Avenue Atwater (vers l'est seulement)
3 Rue Guy, Montréal centre-ville (vers l'est seulement)
4 Rue Saint-Jacques, Rue de la Montagne, (vers l'est seulement) / Avenue Atwater (vers l'ouest seulement)
5 B10 A-10, B112 Route 112, Pont Samuel-De Champlain, Sherbrooke, Boulevard Robert-Bourassa (via Mansfield), pont Victoria, rue Wellington (vers l'ouest seulement - à l'intérieur du tunnel)
6 Boulevard Saint-Laurent, Rue Berri (vers l'est seulement)
7 B134 Route 134, Pont Jacques-Cartier/avenue Papineau/avenue De Lorimier via Notre Dame (vers l'est seulement - vers l'ouest Ă  l'intersection - c'est la fin est du tunnel)
15-S B25 A-25 Sud, pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine
15-N B25 A-25 Nord, Laval (via pont à péage)

Accidents et incidents

Travaux de dégagement de la poutre effondrée.

Le vers 9:10 (HAE), une poutre en bĂ©ton de 25 tonnes supportant des paralumes cède lors de travaux d'entretien sur le tunnel Viger et s’écrase sur la chaussĂ©e. On ne dĂ©plore aucune victime[22]. Le tunnel Ville-Marie reste fermĂ© pendant six jours en direction est[23].

Notes et références

  1. Ministère des Transports du Québec, « Transports Québec : Répertoire des autoroutes du Québec », (consulté le )
  2. « IGO2 », sur geoegl.msp.gouv.qc.ca (consulté le )
  3. Noppen 2001, p. 30-33
  4. Noppen 2001, p. 38
  5. Noppen 2001, p. 49
  6. Noppen 2001, p. 50
  7. Noppen 2001, p. 51
  8. Tommy Chouinard, « Rue Notre-Dame: cure minceur avant la mise en chantier », La Presse,‎
  9. Bruno Brisson, « Le projet de la rue Notre-Dame encore dans un cul-de-sac », La Presse,‎
  10. Jeanne Corriveau, « Recouvrement de l'autoroute Ville-Marie: une étude de faisabilité sera réalisée », Le Devoir,‎
  11. « Les coûts de réfection explosent », sur TVA Nouvelles, (consulté le )
  12. Mathias Marchal, « Le projet de modernisation de la rue Notre-Dame n’est pas mort », Métro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Jean-Louis Fortin, « Une autoroute de moins à Montréal », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  14. Nicolas Brasseur, « L'autoroute 720 change de dénomination et devient la route 136 », sur Journal Métro, (consulté le )
  15. Isabelle Ducas, « Campement de sans-abri sous l’autoroute Ville-Marie: Pas encore de logement pour la majorité des campeurs », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Jennifer Guthrine, « L'autoroute Ville-Marie pourrait être recouverte rapidement », Métro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Philippe Orfali, « Un premier tronçon de l’autoroute Ville-Marie sera recouvert », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Recouvrement de Ville-Marie: Les travaux commencent le 25 avril », Métro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. ici.radio-canada.ca
  20. « Réfection majeure des tunnels Ville-Marie et Viger », sur www.transports.gouv.qc.ca (consulté le )
  21. Denis Lessard, « Québec n'exclut pas d'agrandir le Palais des congrès », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. Anabelle Nicoud et Pierre-André Normandin, « Grande frousse sur la 720 », La Presse,‎ (lire en ligne)
  23. La Presse canadienne, « Réouverture de l'autoroute Ville Marie en direction est à la hauteur du tunnel Viger », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Luc Noppen, Du chemin du Roy à la rue Notre-Dame : mémoires et destins d'un axe est-ouest à Montréal, Montréal, Ministère des Transports du Québec, , 175 p. (ISBN 978-2-551-21385-6 et 2-551-21385-1)

Articles connexes

Liens externes

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