RouĂŻba
RouĂŻba ou Rouiba (en arabe : ۧÙ۱ÙÙۚ۩, en berbĂšre : â”┥â”⎱⎰) est une commune de la wilaya d'Alger en AlgĂ©rie, situĂ©e dans la banlieue Est d'Alger. Ses habitants sâappellent les RouibĂ©ens.
RouĂŻba | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe algĂ©rien | ۧÙ۱ÙÙۚ۩ | |||
Nom amazigh | â”┥â”⎱⎰ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Alger | |||
DaĂŻra | RouĂŻba | |||
Président de l'APC Mandat |
Boudjemaa CHEKOUFI 2022-2027 |
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Code postal | 16017 | |||
Code ONS | 1642 | |||
DĂ©mographie | ||||
Gentilé | Rouibéens, Rouibéennes | |||
Population | 61 984 hab. (2008[1]) | |||
Densité | 1 508 hab./km2 | |||
GĂ©ographie | ||||
CoordonnĂ©es | 36° 44âČ 00âł nord, 3° 17âČ 00âł est | |||
Altitude | 20 m Min. 10 m Max. 50 m |
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Superficie | 41,09 km2 | |||
Divers | ||||
Budget | 2,36 milliards de DA (2013)[2] | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya d'Alger | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Arrosée par le Bouriah, affluent de l'oued El Hamiz, Rouiba est située dans un carrefour de routes trÚs importantes, notamment l'autoroute Est-Ouest et la RN5.
Capitale de la Mitidja Orientale[3], de vocation agricole, Rouiba fut caractĂ©risĂ©e par une faible urbanisation jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle oĂč elle devient, aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, une ville industrielle avec sur son territoire la premiĂšre et la plus grande zone industrielle du pays qui s'Ă©tend sur 1 000 ha[4]. Passant de 4115 en 1911 Ă 16254 en 1959, la population atteint les 65000 habitants en 2008 ce qui est expliquĂ© par le mouvement des populations des quartiers centraux d'Alger vers ceux de la pĂ©riphĂ©rie, notamment orientale Ă partir de 1987.
Rouiba est l'une des communes les plus riches d'Algérie[2].
GĂ©ographie
Toponymie
Rouïba est le nom utilisé par les habitants avant et aprÚs la colonisation française. « Ce qui est incontestable c'est que son origine provient de l'arabe ou du berbÚre ; quant à sa traduction les avis divergent »[5].
L'origine pourrait ĂȘtre une dĂ©formation de « petit bois »:
- Gustave Léon Niox définit : Rouiba, diminutif de Raba (Ghaba), petit bois[6]
- ĂlisĂ©e Reclus dĂ©finit : Ghaba, bois.- Diminutif: Ghouiba. Ex: Rouiba (banlieue d'Alger), le Bosquet (lambert)[7].
Topographie
La commune de Rouïba est entiÚrement dans la partie orientale de la plaine de Mitidja à une altitude d'environ 20 m et qui peut aller jusqu'à 10 m prÚs de l'oued El-Biar à l'extrémité Est et 50 m au nord, prÚs de la ride de H'raoua, qui marque une exception de la nature plate de Rouiba. à l'ouest, la commune est limitée par l'oued El Hamiz caractérisé par ses faibles pentes ce qui augmente le risque d'inondation.
Hydrographie
La commune est traversée par trois oueds[9] :
- Oued El-Biar : Il limite la commune Ă l'Est.
- Oued Bouriah : affluent de l'oued El Hamiz. Il prend sa source au niveau de RouĂŻba et draine les eaux de ruissellement de la Mitidja Nord-Est.
- Oued El Hamiz : qui limite la commune Ă l'Ouest.
Voies routiĂšres
- A1, autoroute Est-Ouest : Deux branches de l'autoroute Est-Ouest rejoignent RouĂŻba, une premiĂšre au niveau de l'Ă©changeur d'El Hamiz et la deuxiĂšme au niveau de la zone industrielle.
- rocade sud d'Alger : Rouïba est reliée avec la rocade sud d'Alger.
- RN5 : Rouïba est traversée par la RN5, la reliant à la localité d'El Hamiz dans la commune de Dar El Beida à l'Ouest et la commune de Reghaïa à l'Est.
- RN11 : Route d'Oran.
- RN24 : Rouïba est bordée au Nord par la RN24 qui la limite avec la commune de Ain Taya.
Chemins de Wilaya (CW)
- CW121 : Rouïba est traversée par le CW121 qui relie Ain Taya au Nord à Khemis El Khechna au Sud.
- CW149 : Rouïba est traversée par le CW149 qui relie Bordj El Bahri au Nord à Hammedi au Sud.
Transport en commun
Réseau de lignes de banlieue d'Alger, Ligne Alger-Thénia:
La gare de Rouïba[10] est desservie par le train de banlieue de la SNTF, la fréquence est d'un train toutes les 15 minutes aux heures de pointe. Deux autres haltes desservent la Zone industrielle de Rouiba et l'entreprise SNVI.
L'Entreprise Métro d'Alger (EMA) avait consulté des bureaux d'études étrangers pour faire des propositions sur l'extension du métro d'Alger de Bab Ezzouar vers Dar El Beida, Rouïba et Reghaia.
Lâextension de la ligne du tramway d'Alger vers Ain Taya, RouĂŻba et ReghaĂŻa est en Ă©tude.
RĂ©seau de bus ETUSA:
Rouiba est desservie par la ligne 72 du réseau régulier de l'ETUSA (PLACE DES MARTYRS - ROUIBA).
Elle est desservie, également, par d'autres lignes du réseau d'affrÚtement de l'ETUSA : lignes 609, 623, 624, 625, 626, 627 et 628.
Les Stations de bus:
Il y a trois grandes stations de bus qui couvrent plusieurs destinations.
Urbanisme
Morphologie urbaine
L'ONS découpe la commune de Rouiba en deux agglomérations :
- Agglomération Chef-lieu Centre-ville;
- Agglomérations secondaires Hai Ennasr.
La commune de Rouiba, elle-mĂȘme, avec celle de RĂ©ghaia forment une AgglomĂ©ration urbaine intercommunale (AUIC) et une grande ville selon la terminologie employĂ©e dans les lois 2001-20 et 2006-06.
Logement
De nombreuses constructions du XIXe siĂšcle existent encore. De 35 maisons en 1881 Ă 82 en 1901, Rouiba se dĂ©veloppa pour donner naissance aux quartiers Borras et Berges en 1948, le quartier neuf et en 1955, les 36 chalets de castors Air-France et celui de l'AIA, composĂ© de 36 pavillons de style moderne, le lotissement SCFC composĂ© de 12 lots et celui du stade, ainsi que des immeubles collectifs. Ce n'est qu'en 1952 que le logement social fit son apparition Ă Rouiba (HLM du jardin public, citĂ© Ă©volutive, HLM de la MitidjaâŠ) Ă la suite de l'implantation de la zone industrielle Rouiba-RĂ©ghaia[5].
La grande dynamique dĂ©mographique de la pĂ©riphĂ©rie orientale du littoral algĂ©rois (composĂ© de lâensemble Sahel-Mitidja) s'est traduit par un important dĂ©veloppement du cadre bĂąti, Ă la suite de la saturation du tissu urbain dâAlger. DĂšs 1966, la proche rĂ©gion algĂ©roise prĂ©sente un taux dâurbanisation de lâordre de 77 %. Les taux nĂ©gatifs dans les communes centrales et positifs dans les communes de la daĂŻra de Rouiba, traduisent une corrĂ©lation entre ces entitĂ©s spatiales, rĂ©sidant dans le report des populations des quartiers centraux vers ceux de la pĂ©riphĂ©rie, notamment orientale Ă partir de 1987[11].
Histoire
La rĂ©gion du littoral algĂ©rois de cap Matifou (que H. Marchand[12] lui a attribuĂ© comme limites : lâembouchure de lâOued El Hamiz du cĂŽtĂ© occidental et lâembouchure de l'Oued RĂ©ghaĂŻa du cĂŽtĂ© oriental) a connu une prĂ©sence humaine dĂšs la pĂ©riode prĂ©historique[13]. H. Marchand en conclut que « ces rĂ©gions du littoral algĂ©rois, oĂč l'on a reconnu dĂ©jĂ des restes d'anciennes civilisations, phĂ©nicienne, romaine, turque, ont Ă©tĂ© habitĂ©es, au moins en partie, Ă une Ă©poque bien plus reculĂ©e qui est celle de la pierre taillĂ©e ».
Préhistoire et Antiquité
Plusieurs prĂ©historiens ont Ă©tudiĂ© la rĂ©gion : M. Piroutet a signalĂ© la station prĂ©historique d'Ain Taya en 1930[14]. G. Gaucher, pour sa part, a publiĂ© son article « Note sur lâexistence de stations palĂ©olithiques aux environs de Cap-Matifou, d'AĂŻn-Taya et de lâAlma-Marine » en 1932[13] oĂč il sâest attachĂ© Ă Ă©tudier « dâanciennes dunes et dâanciennes plages consolidĂ©es avec, par endroits, quelques affleurements de marnes, des terrains Ă©ruptifs et anciens, des alluvions anciennes, forment un ensemble de mamelons et de collines qui sĂ©parent la mer des plaines de RouĂŻba et de la RĂ©ghaĂŻa » ; « C'est sur cette zone surĂ©levĂ©e et sĂšche que l'on peut en plusieurs endroits rencontrer des pierres taillĂ©es » affirme-t-il. G. Gaucher cite, en particulier, les terrains qui entourent les Marabout de Sidi Ali et de Lalla Dergana, les terres travaillĂ©es qui se trouvent autour de Haraga (Ă Bordj El Kiffan) et le chemin de Ben-dali-Bey (localitĂ© situĂ©e Ă lâextrĂȘme nord de la commune de Rouiba).
Le Dr H. Marchand [12] a complĂ©tĂ© le travail de ses prĂ©dĂ©cesseurs en se concentrant sur les falaises du cap Matifou proprement dit et lâembouchure de lâOued RĂ©ghaĂŻa et aboutit Ă la mĂȘme conclusion : « La plupart des falaises escarpĂ©es que l'on rencontre sur cette immense Ă©tendue littorale ont Ă©tĂ© plus ou moins occupĂ©es par l'humanitĂ© primitive, et celles du cap Matifou n'Ă©chappent pas Ă cette rĂšgle »[12].
PĂ©riodes Romaines
La partie nord de la ville, en particulier la localitĂ© de Ben Dali Bey, vue sa proximitĂ© de l'antique Rusgunia a fait l'objet de dĂ©couverte archĂ©ologique. A. Berbrugger, dans la Revue africaine, explique quâelles seront dĂ©crites avec celles de Rusgunia : « Rusgunia - DĂšs l'embouchure de l'Hamise, on commence Ă trouver des ruines qui annoncent Rusgunia, la colonie romaine, dont les restes couvrent, sur un assez grand espace, les approches du Cap Matifou. Au-dessus de cette embouchure, vers le guĂ© de Hadjira, il y a des traces trĂšs apparentes d'un pont antique. Mais ces vestiges et ceux qu'on remarque Ă Haouche Ben Dali Bey, seront dĂ©crits en mĂȘme temps que Rusgunia »[15]. StĂ©phane Gsell cite dans son Atlas archĂ©ologique un pont antique sur lâOued Bouriah Ă Rouiba : « Il y avait un autre pont sur le BourĂŻa, afflut du Hamiz, Ă lâendroit appelĂ© El Kounitra (le petit pont). Berbrugger l.c. ; Chardon, l.c. »[16]. En effet, lâoccupation romaine a touchĂ© plusieurs parties de la Mitidja et a pĂ©nĂ©trĂ© Ă lâintĂ©rieur de la plaine et ne sâest pas limitĂ©e par des colonies sur la cĂŽte.
PĂ©riode Ottomane
RouĂŻba faisait partie de l'Outhan de Khachna dans la province d'Alger. Il existait quelques fermes (Haouch)[17].
Introduction
La conquĂȘte française du territoire algĂ©rien a Ă©tĂ© accompagnĂ©e par la destruction, la dĂ©vastation et le pillage des biens, la Mitidja et les environs immĂ©diats dâAlger, ne faisant pas exception. La population a Ă©tĂ© soumise Ă des massacres, comme le montre le tĂ©moignage d'un capitaine d'Ă©tat-major juste aprĂšs le dĂ©barquement des Français sur la cĂŽte algĂ©roise :
« Nous ne perdĂźmes que fort peu de monde dans la journĂ©e du 29. Cinq piĂšces de canon tombĂšrent en notre pouvoir, ainsi que quelques prisonniers. Les maisons de campagne que nous trouvĂąmes abandonnĂ©es, furent en gĂ©nĂ©ral pillĂ©es et dĂ©vastĂ©es ; celles de quelques consuls europĂ©ens, dont les soldats ne connurent pas les pavillons, souffrirent comme les autres. Quelques habitants trouvĂ©s cachĂ©s dans les maisons et dans les haies, furent massacrĂ©s ; deux ou trois femmes furent mĂȘme tuĂ©es par accident, dâautres furent violĂ©es ; mais ce sont lĂ les tristes accompagnements de toute guerre, mĂȘme de la plus juste[18]. »
« Le lendemain de la prise dâAlger, la brigade Montlivault reçut ordre de se porter sur le Haouch-Cantara (la maison carrĂ©e) et sur la Rassauta, autre ferme bien connue Ă lâest dâAlger, pour sâemparer des haras et des troupeaux du gouvernement qui sây trouvaient. Mais le Bey de Constantine, qui avait repris, avec son contingent, la route de sa province, avait tout enlevĂ©. Cette brigade poussa jusquâau cap Matifou, qui ferme Ă lâest la rade dâAlger. Elle reconnut sur la cĂŽte plusieurs batteries armĂ©es de 120 piĂšces de canon, quâelle nâavait ni les moyens ni la mission dâenlever. Quelque temps aprĂšs, des canots furent envoyĂ©s pour dĂ©sarmer les batteries du cap Matifou ; mais la vue de quelques Arabes armĂ©s les empĂȘcha de le faire. Les batteries situĂ©es depuis le fort Bab-Azoun jusquâĂ lâArach[19], ne furent dĂ©sarmĂ©es que le 22 aoĂ»t. Celles qui sont situĂ©es au-delĂ , jusquâau cap Matifou, et le fort Matifou lui-mĂȘme, restĂšrent armĂ©s, et le sont encore au moment oĂč jâĂ©cris, quoique les troupes françaises ne les occupent pas. »
â E. Pellissier de Reynaud, capitaine dâĂ©tat-major, chef du bureau des Arabes Ă Alger[20].
La genĂšse de RouĂŻba
Les localitĂ©s de Haouch Rouiba, Sbaat et Ben Choubane existaient dĂ©jĂ avant l'arrivĂ©e des Français. Il nây avait que le chemin de Dellys Ă Alger et Rouiba n'Ă©tait accessible que par le chemin qui passe devant le cimetiĂšre musulman (El Guedhia).
La commune originelle de la Rassauta | Les différentes composantes | Création des communes | Le plein exercice |
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Au départ, celle-ci s'appelle Ras el Outa et le nom sera francisé en domaine de la Rassauta.
Le , La Rassauta devient commune de plein exercice. Par dĂ©cret du 5 juin 1882, la Rassauta est divisĂ©e en deux communes : Fort-de-lâEau et Maison-Blanche. Organigramme des composantes de la Ras El Outa (Rassauta). Plan du domaine de la Ras El Outa (Rassauta). |
Fort de l'Eau (Bordj El Kiffan) | La commune est créée le . | Elle devient commune de plein exercice le . |
Maison-Blanche (Dar El Beïda) | La commune doit son origine à la propriété de Charles Muller, établi depuis 1840. Le centre de population créé dans les années 1850 devient commune lorsque La Rassauta est divisée en deux par décret du 5 juin 1882. | Elle devient commune de plein exercice par décret du 2 juin 1882. | |
Maison-Carrée (El Harrach) | En 1861, le village de Maison-Carrée, qui compte alors 216 habitants, est érigé en centre-annexe de la commune de la Rassauta.
Par décret impérial du , le chef-lieu de la commune de la Ressauta est transféré à Maison-Carrée. |
Elle devient commune de plein exercice le 14/08/1869. Maison-CarrĂ©e est rattachĂ©e Ă Alger par arrĂȘtĂ© du 7 mars 1959 et en constitue le 10e arrondissement avec Baraki et Oued Smar. | |
Rouïba | DÚs 1842 , quelques concessions de 100 à 150 ha avaient été offertes ou vendues à des Européens et ce territoire fut intégré à la commune de la Rassauta en 1846. En 1852, huit fermes existaient. | Le , Rouïba devient une commune de plein exercice.
En 1872 eurent lieu les derniÚres modifications des limites de la commune de Rouïba qui s'étendait sur 5 153 ha et avait une population de 440 européens et 1084 musulmans. | |
Le 11 aoĂ»t 1853, sous NapolĂ©on III, le Conseil du gouvernement Ă©tudie le projet de fondation d'un centre de population, sur la route d'Alger Ă Dellys, Ă l'embranchement du chemin d'AĂŻn Taya, oĂč le GĂ©nie militaire venait de mettre en service un puits artĂ©sien. | |||
Le est publié le décret de création du centre de population nommé Rouïba, composé de 22 feux sur un territoire de 385 ha. Décret de création de Rouïba paru dans Le Moniteur universel. | |||
Aïn Taya | La commune est créée le 30 septembre 1853 avec un centre de population de 60 feux. Jusqu'en 1870, elle est annexée à Rouïba. | Aïn Taya devient commune de plein exercice en 1870. | |
Cap Matifou (Bordj El Bahri) | Le hameau annexe d'Aïn Taya de 8 feux est créé le 30 septembre 1853, formant une section de la commune d'Aïn Taya. | La commune de plein exercice est créée en février 1921. | |
Suffren (Aïn Beidha) | Le hameau annexe d'Aïn Taya de 10 feux est créé le 30 septembre 1853, formant une section de la commune d'Aïn Taya. |
Composition de la population européenne
1901 | 1911 | 1952 | |
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Etrangers[21] | 80 % | 33 % | 6,5 % |
La quasi-totalité des étrangers était de nationalité espagnole (92 % environ, le reste était de nationalité italienne). Le mahonnais resta longtemps la langue la plus parlée à Rouïba avant la guerre de 1939-1945 et, en 1962, il était courant d'entendre encore des conversations en espagnol de personnes ùgées ne parlant toujours pas le français[5].
HĂ©raldique, drapeau, logotype et devise
Blason | ||
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Détails | Blason de Rouiba durant la présence française. Le statut officiel actuel du blason reste à déterminer. |
Galerie
- Le garage Riudavets et le café des amis
AprÚs l'indépendance
Le , le territoire communal s'agrandit avec l'intégration de la commune de Reghaïa[23], qui ne reprendra son indépendance qu'en 1974[24]
Le , Rouïba sera intégrée à la wilaya de BoumerdÚs, nouvellement créée[25].
Le , à la création du gouvernorat du Grand-Alger, la commune est détachée de la wilaya de BoumerdÚs, pour rejoindre à nouveau celle d'Alger[26].
Population et société
DĂ©mographie
Enseignement scolaires
Les Ă©tablissements d'enseignement scolaire de la ville de Rouiba relĂšvent de la direction d'Ă©ducation d'Alger Est[27].
Publics | Privés | |
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Ăcoles primaires |
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CollĂšges d'Enseignement Moyen |
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Lycées |
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Enseignement psycho-pédagogique
- Centre psycho-pédagogique pour enfants handicapés mentaux de Rouiba (CPPEHM de Rouiba).
Enseignement des sourds-muets
- Ăcole des jeunes sourds-muets de Rouiba (situĂ©e initialement Ă Mohammadia, l'Ă©cole a Ă©tĂ© fermĂ©e et transfĂ©rĂ©e Ă Rouiba).
Enseignement professionnel et Formation continue
- CFPA Rouiba Garçons
- CFPA Rouiba Filles
- Centre d'excellence de formation aux métiers de l'énergie et de l'électricité (Schneider Electric)
- Institut National de DĂ©veloppement et de Promotion de Formation Continue (INDEFOC)
Enseignement supérieur
- Ăcole nationale prĂ©paratoire aux Ă©tudes d'ingĂ©nieur (ENPEI)
- Ăcole nationale supĂ©rieure de technologie (ENST)[28]
- Institut supérieur de formation ferroviaire (ISFF)
- Institut dâĂlectronique et de MĂ©canique (IEM)[29]
Secteur public
- Ătablissements Public Hospitaliers (EPH)
- EPH de Rouiba (HĂŽpital de Rouiba)
- Ătablissements Publics De SantĂ© De ProximitĂ© (EPSP)
- Polyclinique Dr Chellali
Secteur privé
- Clinique médico-chirurgicale Lotus
- Clinique les orangers
- Clinique El Ouard
- Centre de RĂ©Ă©ducation Djemai
- Centre dâhĂ©modialyse de la DGSN
- Caserne El Hamiz
- Centre dâHĂ©modialyse El Amir
- Centre dâhĂ©modialyse Renadial
Infrastructures sportives
La ville de Rouiba dispose de plusieurs infrastructures sportives :
- Complexe Sportif de Rouiba avec un beau stade de football, capable dâaccueillir les matchs de D1 algĂ©rienne et 9 salles omnisports amĂ©nagĂ©es, sous les tribunes.
- Le stade Hamid Chebcheb
- La salle omnisports de Rouiba
- Le Terrain de Tennis
- Le Terrain MATICO
- Les stades de proximité
Les clubs et les sections de sport
Au niveau des clubs de football, le club de la commune est le Widad Amel Rouiba WAR (orange et vert) qui évolue actuellement en D4 algérienne ; à lui s'ajoutent d'autres clubs, qui sont :
- Mouloudia Club Rouiba MCR (rouge et vert).
- Entente Sportive Rouiba ESR (jaune et bleu).
- Jeunesse Sportive Madinat Rouiba JSMR (rouge et noir).
- Chabab Riadhi Benchoubane CRB (rouge et blanc).
Les différentes sections de sport sont résumées dans le tableau suivant :
WAR | MCR | OCR | JSMR | ESR | CRB | JCR | |
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Football | |||||||
Handball | |||||||
Basketball | |||||||
Volleyball | |||||||
Natation | |||||||
Tennis | |||||||
Tennis de table | |||||||
Athlétisme | |||||||
Cyclisme | |||||||
PĂ©tanque | |||||||
Boxe | |||||||
Judo | |||||||
Karaté | |||||||
Aikido | |||||||
Wushu |
Personnalités liées à la ville
- Eveline Safir Lavalette, nĂ©e Eveline Lavalette, est une ancienne militante algĂ©rienne (d'origine française) de la cause nationale durant la guerre dâindĂ©pendance. Elle est nĂ©e en 1927 Ă RouĂŻba et elle y a grandi.
- Hassen Chabri, est un footballeur algérien né le à Rouiba. Il est connu en France pour avoir joué une saison au Sporting Toulon Var et une autre à l'AS Monaco avant de fuguer pour rejoindre l'équipe du FLN avec laquelle il jouera 44 matchs en 4 ans. Il termine sa carriÚre de footballeur dans le club tunisien du Club sportif de Hammam Lif.
- Salem Amri, est un ancien footballeur algérien né le à Ain El Hammam (Tizi Ouzou, Algérie). Issu du Club WA Rouiba (1966-1971), il a porté les couleurs de la JS Kabylie (1972-1982).
- Abdelmalek Slahdji, ex joueur de WO Rouiba.
- Sid Ahmed Ferroukhi, nĂ© le Ă Bologhine (Alger), ancien Ministre de l'Agriculture, du DĂ©veloppement Rural et de la PĂȘche.
- Mohamed Aïssa, né le à Rouiba. Ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.
- Mustapha Haciane, nĂ© en 1935 Ă Rouiba dans une famille d'origine turque. Ăcrivain algĂ©rien[30].
- Rabah Deghmani, né en 1975 à Rouiba, footballeur international algérien. Il compte 8 sélections en équipe nationale en 2001.
- El Moustach, de son vrai nom Hicham Gaoua, artiste pop art[31].
Maires de Rouiba
Avant l'indépendance
Nom des maires | DĂ©but du mandat | Fin du mandat | |
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Charpentier Prosper | 01/01/1862 | au | 19/11/1865 |
Moline Achille | 24/01/1865 | au | 21/01/1871 |
Montagnon Pierre | 22/01/1871 | au | 24/09/1871 |
Moline Achille | 25/09/1871 | au | 23/01/1881 |
Charbonnier Gustave | 24/01/1881 | au | 15/05/1890 |
Billaud Pierre | 16/05/1890 | au | 15/05/1892 |
Bertrand Albert | 16/05/1892 | au | 15/09/1892 |
Moline Achille | 16/09/1892 | au | 17/05/1896 |
Duroux Jean | 18/05/1896 | au | 28/08/1898 |
GuĂ©rineau Ătienne | 29/08/1898 | au | 22/08/1899 |
Legault Abel | 23/08/1899 | au | 16/05/1902 |
Sarlance (1er adjoint faisant office de maire) | 17/05/1902 | au | 13/06/1902 |
Baubier Achille | 14/06/1902 | au | 09/12/1919 |
Humbert Louis | 10/12/1919 | au | 02/02/1924 |
Gener Joseph | 03/02/1924 | au | 22/02/1941 |
Hamoir Maurice | 23/02/1941 | au | 08/05/1943 |
Gener Joseph | 09/05/1943 | au | 05/07/1945 |
Picquere Balbin (1er adjoint faisant office de maire) | 06/07/1945 | au | 03/08/1945 |
Beuchotte Jean | 04/08/1945 | au | 30/06/1962 |
AprÚs l'indépendance
Noms des maires [32] | DĂ©but du mandat | Fin du mandat | |
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Ahmed HADDANOU | |||
Hamid MELZI | |||
Abdelmalek ALLOUCHE | 1997 | Ă | 2002 |
Omar KOUDRI | 2002 | Ă | 2007 |
Marzouk LAKROUZ | 2007 | Ă | 2012 |
Zoheir OUEZANE | 2012 | Ă | 2017 |
Mourad TIKLI | 2017 | Ă | 2022 |
Boudjemaa CHEKOUFI | 2022 | Ă | 2027 |
Ăconomie
Zone industrielle RouĂŻba-RĂ©ghaia
Village à vocation agricole comme tous ceux de la Mitidja, Rouïba va devenir aprÚs la Seconde Guerre mondiale une ville industrielle avec sur son territoire la premiÚre zone industrielle du pays créée en 1957, elle s'étend sur 1 000 ha[4]. C'est d'abord l'usine Berliet qui ouvre ses portes en 1957[33]. Ensuite, aprÚs l'indépendance au tournant des années 1970, l'Algérie entre dans une phase d'industrialisation de son économie, l'usine Berliet devient la SONACOME puis la SNVI.
Port sec de Rouiba
Il est situĂ© dans la zone industrielle de RouĂŻba. C'est une plate-forme maritime dĂ©portĂ©e dans les terres. D'une superficie de 60 000 m2 et utilisant des cavaliers gerbeurs pour la manutention, le port sec peut traiter annuellement 40.000 conteneurs EVP. En plus des conteneurs standards, open top et flats racks, lâinfrastructure pour rĂ©ceptionner dâautres types de marchandises. Un parc Ă feu a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© pour entreposer les conteneurs de produits dangereux IMDG. 40 prises sont disponibles pour le branchement et la surveillance 7j/7 des conteneurs rĂ©frigĂ©rĂ©s. Un hangar dâune superficie de 1 800 m2 pour le dĂ©groupage et lâentreposage de colis.
Culture et patrimoine
Parcs et jardins
Jardin des roses
En face de le jardin public de Rouiba se trouve le jardin des roses, réputé (autrefois) par sa diversité florale.
Petit bois Lassalas
C'est un jardin aménagé en 2018 sur une partie du petit bois Lassalas au bord de la route de Ain taya (CW 121). Le jardin est d'une superficie de plus de 6 000 m2.
En art et littérature
Rouïba est le lieu principal des actions du roman Le Serment des barbares (1999). Boualem Sansal en fait un condensé de l'histoire algérienne des années 1990.
Notes et références
- [PDF]Recensement 2008 de la population algérienne, wilaya d'Alger, sur le site de l'ONS.
- (APS) 21 mai 2013
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- Atlas archéologique de l'Algérie : édition spéciale des cartes au 1/200000 du Service géographique de l'armée : avec un texte explicatif / réd. par Stéphane Gsell, 1864-1932, p. 6.
- Pierre Caratéro, Lorsque notre drapeau flottait sur Rouïba, AubiÚre (37, rue du Prat (63170)), 1987, 239 p. (ISBN 2-9501973-0-2), p. 17.
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