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RouĂŻba

RouĂŻba ou Rouiba (en arabe : Ű§Ù„Ű±ÙˆÙŠŰšŰ©, en berbĂšre : └┥┉⎱⎰) est une commune de la wilaya d'Alger en AlgĂ©rie, situĂ©e dans la banlieue Est d'Alger. Ses habitants s’appellent les RouibĂ©ens.

RouĂŻba
Blason de RouĂŻba
Noms
Nom arabe algĂ©rien Ű§Ù„Ű±ÙˆÙŠŰšŰ©
Nom amazigh └┥┉⎱⎰
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Alger
DaĂŻra RouĂŻba
Président de l'APC
Mandat
Boudjemaa CHEKOUFI
2022-2027
Code postal 16017
Code ONS 1642
DĂ©mographie
Gentilé Rouibéens, Rouibéennes
Population 61 984 hab. (2008[1])
DensitĂ© 1 508 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 36° 44â€Č 00″ nord, 3° 17â€Č 00″ est
Altitude 20 m
Min. 10 m
Max. 50 m
Superficie 41,09 km2
Divers
Budget 2,36 milliards de DA (2013)[2]
Localisation
Localisation de RouĂŻba
Localisation de la commune dans la wilaya d'Alger
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RouĂŻba
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RouĂŻba
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RouĂŻba

    Arrosée par le Bouriah, affluent de l'oued El Hamiz, Rouiba est située dans un carrefour de routes trÚs importantes, notamment l'autoroute Est-Ouest et la RN5.

    Capitale de la Mitidja Orientale[3], de vocation agricole, Rouiba fut caractĂ©risĂ©e par une faible urbanisation jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle oĂč elle devient, aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, une ville industrielle avec sur son territoire la premiĂšre et la plus grande zone industrielle du pays qui s'Ă©tend sur 1 000 ha[4]. Passant de 4115 en 1911 Ă  16254 en 1959, la population atteint les 65000 habitants en 2008 ce qui est expliquĂ© par le mouvement des populations des quartiers centraux d'Alger vers ceux de la pĂ©riphĂ©rie, notamment orientale Ă  partir de 1987.

    Rouiba est l'une des communes les plus riches d'Algérie[2].

    GĂ©ographie

    Toponymie

    Rouïba est le nom utilisé par les habitants avant et aprÚs la colonisation française. « Ce qui est incontestable c'est que son origine provient de l'arabe ou du berbÚre ; quant à sa traduction les avis divergent »[5].

    L'origine pourrait ĂȘtre une dĂ©formation de « petit bois »:

    Localisation

    RouĂŻba est situĂ©e Ă  21 km Ă  l'est du centre d'Alger[8].

    Topographie

    La commune de RouĂŻba est entiĂšrement dans la partie orientale de la plaine de Mitidja Ă  une altitude d'environ 20 m et qui peut aller jusqu'Ă  10 m prĂšs de l'oued El-Biar Ă  l'extrĂ©mitĂ© Est et 50 m au nord, prĂšs de la ride de H'raoua, qui marque une exception de la nature plate de Rouiba. À l'ouest, la commune est limitĂ©e par l'oued El Hamiz caractĂ©risĂ© par ses faibles pentes ce qui augmente le risque d'inondation.

    Hydrographie

    La commune est traversée par trois oueds[9] :

    • Oued El-Biar : Il limite la commune Ă  l'Est.
    • Oued Bouriah : affluent de l'oued El Hamiz. Il prend sa source au niveau de RouĂŻba et draine les eaux de ruissellement de la Mitidja Nord-Est.
    • Oued El Hamiz : qui limite la commune Ă  l'Ouest.

    Voies routiĂšres

    Routes nationales (RN)

    Chemins de Wilaya (CW)

    Transport en commun

    Réseau de lignes de banlieue d'Alger, Ligne Alger-Thénia:

    La gare de Rouïba[10] est desservie par le train de banlieue de la SNTF, la fréquence est d'un train toutes les 15 minutes aux heures de pointe. Deux autres haltes desservent la Zone industrielle de Rouiba et l'entreprise SNVI.

    MĂ©tro d'Alger:

    L'Entreprise Métro d'Alger (EMA) avait consulté des bureaux d'études étrangers pour faire des propositions sur l'extension du métro d'Alger de Bab Ezzouar vers Dar El Beida, Rouïba et Reghaia.

    Tramway d'Alger:

    L’extension de la ligne du tramway d'Alger vers Ain Taya, RouĂŻba et ReghaĂŻa est en Ă©tude.

    RĂ©seau de bus ETUSA:

    Rouiba est desservie par la ligne 72 du réseau régulier de l'ETUSA (PLACE DES MARTYRS - ROUIBA).

    Elle est desservie, également, par d'autres lignes du réseau d'affrÚtement de l'ETUSA : lignes 609, 623, 624, 625, 626, 627 et 628.

    Les Stations de bus:

    Il y a trois grandes stations de bus qui couvrent plusieurs destinations.

    Urbanisme

    Morphologie urbaine

    L'ONS découpe la commune de Rouiba en deux agglomérations :

    • AgglomĂ©ration Chef-lieu Centre-ville;
    • AgglomĂ©rations secondaires Hai Ennasr.

    La commune de Rouiba, elle-mĂȘme, avec celle de RĂ©ghaia forment une AgglomĂ©ration urbaine intercommunale (AUIC) et une grande ville selon la terminologie employĂ©e dans les lois 2001-20 et 2006-06.

    Logement

    De nombreuses constructions du XIXe siÚcle existent encore. De 35 maisons en 1881 à 82 en 1901, Rouiba se développa pour donner naissance aux quartiers Borras et Berges en 1948, le quartier neuf et en 1955, les 36 chalets de castors Air-France et celui de l'AIA, composé de 36 pavillons de style moderne, le lotissement SCFC composé de 12 lots et celui du stade, ainsi que des immeubles collectifs. Ce n'est qu'en 1952 que le logement social fit son apparition à Rouiba (HLM du jardin public, cité évolutive, HLM de la Mitidja
) à la suite de l'implantation de la zone industrielle Rouiba-Réghaia[5].

    La grande dynamique dĂ©mographique de la pĂ©riphĂ©rie orientale du littoral algĂ©rois (composĂ© de l’ensemble Sahel-Mitidja) s'est traduit par un important dĂ©veloppement du cadre bĂąti, Ă  la suite de la saturation du tissu urbain d’Alger. DĂšs 1966, la proche rĂ©gion algĂ©roise prĂ©sente un taux d’urbanisation de l’ordre de 77 %. Les taux nĂ©gatifs dans les communes centrales et positifs dans les communes de la daĂŻra de Rouiba, traduisent une corrĂ©lation entre ces entitĂ©s spatiales, rĂ©sidant dans le report des populations des quartiers centraux vers ceux de la pĂ©riphĂ©rie, notamment orientale Ă  partir de 1987[11].

    Histoire

    La rĂ©gion du littoral algĂ©rois de cap Matifou (que H. Marchand[12] lui a attribuĂ© comme limites : l’embouchure de l’Oued El Hamiz du cĂŽtĂ© occidental et l’embouchure de l'Oued RĂ©ghaĂŻa du cĂŽtĂ© oriental) a connu une prĂ©sence humaine dĂšs la pĂ©riode prĂ©historique[13]. H. Marchand en conclut que « ces rĂ©gions du littoral algĂ©rois, oĂč l'on a reconnu dĂ©jĂ  des restes d'anciennes civilisations, phĂ©nicienne, romaine, turque, ont Ă©tĂ© habitĂ©es, au moins en partie, Ă  une Ă©poque bien plus reculĂ©e qui est celle de la pierre taillĂ©e ».

    Préhistoire et Antiquité

    Plusieurs prĂ©historiens ont Ă©tudiĂ© la rĂ©gion : M. Piroutet a signalĂ© la station prĂ©historique d'Ain Taya en 1930[14]. G. Gaucher, pour sa part, a publiĂ© son article « Note sur l’existence de stations palĂ©olithiques aux environs de Cap-Matifou, d'AĂŻn-Taya et de l’Alma-Marine » en 1932[13] oĂč il s’est attachĂ© Ă  Ă©tudier « d’anciennes dunes et d’anciennes plages consolidĂ©es avec, par endroits, quelques affleurements de marnes, des terrains Ă©ruptifs et anciens, des alluvions anciennes, forment un ensemble de mamelons et de collines qui sĂ©parent la mer des plaines de RouĂŻba et de la RĂ©ghaĂŻa » ; « C'est sur cette zone surĂ©levĂ©e et sĂšche que l'on peut en plusieurs endroits rencontrer des pierres taillĂ©es » affirme-t-il. G. Gaucher cite, en particulier, les terrains qui entourent les Marabout de Sidi Ali et de Lalla Dergana, les terres travaillĂ©es qui se trouvent autour de Haraga (Ă  Bordj El Kiffan) et le chemin de Ben-dali-Bey (localitĂ© situĂ©e Ă  l’extrĂȘme nord de la commune de Rouiba).

    Le Dr H. Marchand [12] a complĂ©tĂ© le travail de ses prĂ©dĂ©cesseurs en se concentrant sur les falaises du cap Matifou proprement dit et l’embouchure de l’Oued RĂ©ghaĂŻa et aboutit Ă  la mĂȘme conclusion : « La plupart des falaises escarpĂ©es que l'on rencontre sur cette immense Ă©tendue littorale ont Ă©tĂ© plus ou moins occupĂ©es par l'humanitĂ© primitive, et celles du cap Matifou n'Ă©chappent pas Ă  cette rĂšgle »[12].

    PĂ©riodes Romaines

    La partie nord de la ville, en particulier la localitĂ© de Ben Dali Bey, vue sa proximitĂ© de l'antique Rusgunia a fait l'objet de dĂ©couverte archĂ©ologique. A. Berbrugger, dans la Revue africaine, explique qu’elles seront dĂ©crites avec celles de Rusgunia : « Rusgunia - DĂšs l'embouchure de l'Hamise, on commence Ă  trouver des ruines qui annoncent Rusgunia, la colonie romaine, dont les restes couvrent, sur un assez grand espace, les approches du Cap Matifou. Au-dessus de cette embouchure, vers le guĂ© de Hadjira, il y a des traces trĂšs apparentes d'un pont antique. Mais ces vestiges et ceux qu'on remarque Ă  Haouche Ben Dali Bey, seront dĂ©crits en mĂȘme temps que Rusgunia »[15]. StĂ©phane Gsell cite dans son Atlas archĂ©ologique un pont antique sur l’Oued Bouriah Ă  Rouiba : « Il y avait un autre pont sur le BourĂŻa, afflut du Hamiz, Ă  l’endroit appelĂ© El Kounitra (le petit pont). Berbrugger l.c. ; Chardon, l.c. »[16]. En effet, l’occupation romaine a touchĂ© plusieurs parties de la Mitidja et a pĂ©nĂ©trĂ© Ă  l’intĂ©rieur de la plaine et ne s’est pas limitĂ©e par des colonies sur la cĂŽte.

    PĂ©riode Ottomane

    RouĂŻba faisait partie de l'Outhan de Khachna dans la province d'Alger. Il existait quelques fermes (Haouch)[17].

    Introduction

    La conquĂȘte française du territoire algĂ©rien a Ă©tĂ© accompagnĂ©e par la destruction, la dĂ©vastation et le pillage des biens, la Mitidja et les environs immĂ©diats d’Alger, ne faisant pas exception. La population a Ă©tĂ© soumise Ă  des massacres, comme le montre le tĂ©moignage d'un capitaine d'Ă©tat-major juste aprĂšs le dĂ©barquement des Français sur la cĂŽte algĂ©roise :

    « Nous ne perdĂźmes que fort peu de monde dans la journĂ©e du 29. Cinq piĂšces de canon tombĂšrent en notre pouvoir, ainsi que quelques prisonniers. Les maisons de campagne que nous trouvĂąmes abandonnĂ©es, furent en gĂ©nĂ©ral pillĂ©es et dĂ©vastĂ©es ; celles de quelques consuls europĂ©ens, dont les soldats ne connurent pas les pavillons, souffrirent comme les autres. Quelques habitants trouvĂ©s cachĂ©s dans les maisons et dans les haies, furent massacrĂ©s ; deux ou trois femmes furent mĂȘme tuĂ©es par accident, d’autres furent violĂ©es ; mais ce sont lĂ  les tristes accompagnements de toute guerre, mĂȘme de la plus juste[18]. »

    « Le lendemain de la prise d’Alger, la brigade Montlivault reçut ordre de se porter sur le Haouch-Cantara (la maison carrĂ©e) et sur la Rassauta, autre ferme bien connue Ă  l’est d’Alger, pour s’emparer des haras et des troupeaux du gouvernement qui s’y trouvaient. Mais le Bey de Constantine, qui avait repris, avec son contingent, la route de sa province, avait tout enlevĂ©. Cette brigade poussa jusqu’au cap Matifou, qui ferme Ă  l’est la rade d’Alger. Elle reconnut sur la cĂŽte plusieurs batteries armĂ©es de 120 piĂšces de canon, qu’elle n’avait ni les moyens ni la mission d’enlever. Quelque temps aprĂšs, des canots furent envoyĂ©s pour dĂ©sarmer les batteries du cap Matifou ; mais la vue de quelques Arabes armĂ©s les empĂȘcha de le faire. Les batteries situĂ©es depuis le fort Bab-Azoun jusqu’à l’Arach[19], ne furent dĂ©sarmĂ©es que le 22 aoĂ»t. Celles qui sont situĂ©es au-delĂ , jusqu’au cap Matifou, et le fort Matifou lui-mĂȘme, restĂšrent armĂ©s, et le sont encore au moment oĂč j’écris, quoique les troupes françaises ne les occupent pas. »

    — E. Pellissier de Reynaud, capitaine d’état-major, chef du bureau des Arabes Ă  Alger[20].

    La genĂšse de RouĂŻba

    Les localitĂ©s de Haouch Rouiba, Sbaat et Ben Choubane existaient dĂ©jĂ  avant l'arrivĂ©e des Français. Il n’y avait que le chemin de Dellys Ă  Alger et Rouiba n'Ă©tait accessible que par le chemin qui passe devant le cimetiĂšre musulman (El Guedhia).

    La commune originelle de la Rassauta Les différentes composantes Création des communes Le plein exercice
    Au départ, celle-ci s'appelle Ras el Outa et le nom sera francisé en domaine de la Rassauta.

    Le , La Rassauta devient commune de plein exercice.

    Par dĂ©cret du 5 juin 1882, la Rassauta est divisĂ©e en deux communes : Fort-de-l’Eau et Maison-Blanche.

    Organigramme des composantes de la Ras El Outa (Rassauta).
    Plan du domaine de la Ras El Outa (Rassauta).
    Fort de l'Eau (Bordj El Kiffan) La commune est créée le . Elle devient commune de plein exercice le .
    Maison-Blanche (Dar El Beïda) La commune doit son origine à la propriété de Charles Muller, établi depuis 1840. Le centre de population créé dans les années 1850 devient commune lorsque La Rassauta est divisée en deux par décret du 5 juin 1882. Elle devient commune de plein exercice par décret du 2 juin 1882.
    Maison-Carrée (El Harrach) En 1861, le village de Maison-Carrée, qui compte alors 216 habitants, est érigé en centre-annexe de la commune de la Rassauta.

    Par décret impérial du , le chef-lieu de la commune de la Ressauta est transféré à Maison-Carrée.

    Elle devient commune de plein exercice le 14/08/1869. Maison-CarrĂ©e est rattachĂ©e Ă  Alger par arrĂȘtĂ© du 7 mars 1959 et en constitue le 10e arrondissement avec Baraki et Oued Smar.
    Rouïba DÚs 1842 , quelques concessions de 100 à 150 ha avaient été offertes ou vendues à des Européens et ce territoire fut intégré à la commune de la Rassauta en 1846. En 1852, huit fermes existaient. Le , Rouïba devient une commune de plein exercice.

    En 1872 eurent lieu les derniĂšres modifications des limites de la commune de RouĂŻba qui s'Ă©tendait sur 5 153 ha et avait une population de 440 europĂ©ens et 1084 musulmans.

    Le 11 aoĂ»t 1853, sous NapolĂ©on III, le Conseil du gouvernement Ă©tudie le projet de fondation d'un centre de population, sur la route d'Alger Ă  Dellys, Ă  l'embranchement du chemin d'AĂŻn Taya, oĂč le GĂ©nie militaire venait de mettre en service un puits artĂ©sien.
    Le est publié le décret de création du centre de population nommé Rouïba, composé de 22 feux sur un territoire de 385 ha.
    Décret de création de Rouïba paru dans Le Moniteur universel.
    .
    Aïn Taya La commune est créée le 30 septembre 1853 avec un centre de population de 60 feux. Jusqu'en 1870, elle est annexée à Rouïba. Aïn Taya devient commune de plein exercice en 1870.
    Cap Matifou (Bordj El Bahri) Le hameau annexe d'Aïn Taya de 8 feux est créé le 30 septembre 1853, formant une section de la commune d'Aïn Taya. La commune de plein exercice est créée en février 1921.
    Suffren (Aïn Beidha) Le hameau annexe d'Aïn Taya de 10 feux est créé le 30 septembre 1853, formant une section de la commune d'Aïn Taya.

    Composition de la population européenne

    1901 1911 1952
    Etrangers[21] 80 % 33 % 6,5 %

    La quasi-totalité des étrangers était de nationalité espagnole (92 % environ, le reste était de nationalité italienne). Le mahonnais resta longtemps la langue la plus parlée à Rouïba avant la guerre de 1939-1945 et, en 1962, il était courant d'entendre encore des conversations en espagnol de personnes ùgées ne parlant toujours pas le français[5].

    HĂ©raldique, drapeau, logotype et devise

    Blason de Rouiba Blason
    Taillé : au premier d'azur à la gerbe d'or posée en barre, au second de sinople à la charrue de gueules (alias : d'or) ; à la cotice en barre d'argent chargée de sept tourteaux de gueules brochant sur la partition ; le tout enfermé dans une filiÚre aussi d'argent[22]
    DĂ©tails
    Blason de Rouiba durant la présence française. Le statut officiel actuel du blason reste à déterminer.

    Galerie

    • Le garage Riudavets et le cafĂ© des amis
      Le garage Riudavets et le café des amis

    AprÚs l'indépendance

    Le , le territoire communal s'agrandit avec l'intégration de la commune de Reghaïa[23], qui ne reprendra son indépendance qu'en 1974[24]

    Le , Rouïba sera intégrée à la wilaya de BoumerdÚs, nouvellement créée[25].

    Le , à la création du gouvernorat du Grand-Alger, la commune est détachée de la wilaya de BoumerdÚs, pour rejoindre à nouveau celle d'Alger[26].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique
    1872 1899 1911 1936 1948 1959 1987 1998 2008
    1 5242 9074 1156 1618 75516 25436 16549 88161 984
    (Source : AOM - Recensements en Algérie (pour la période 1872 à 1959) - ONS pour la période 1987 à 2008)

    Enseignement scolaires

    Les Ă©tablissements d'enseignement scolaire de la ville de Rouiba relĂšvent de la direction d'Ă©ducation d'Alger Est[27].

    Publics Privés
    Écoles primaires
    1. École primaire Ahmed Zahana
    2. École primaire Zirifi Mustapha
    3. École primaire Mohamed El kebir
    4. École primaire Drif Mohamed
    5. École primaire Aures
    6. École primaire Sentouhi
    7. École primaire Abdelmadjid Allahoum
    8. École primaire EPLF
    9. École primaire Moufdi Zakaria Ben Choubane
    1. École Albert Einstein
    2. École Salim
    CollĂšges d'Enseignement Moyen
    1. CEM Ahmed Chaouki
    2. CEM Ouled Sidi Cheikh
    3. CEM Ibn El Khatib
    4. CEM Ibn Arabi
    5. CEM de Ahmed Aroua Ben Choubane
    6. CEM ben Koriche Abdelkader
    7. CEM Abderrahmane Taleb
    8. CEM Nouveau de Ain Kahla
    9. CEM Mohamed Galoul
    1. El Madrasse El Badissia
    2. École Albert Einstein
    Lycées
    1. Lycée Ahmed Merzouki
    2. Lycée Abd el Moumen
    3. Lycée Abd Essalam el Habbachi
    4. Nouveau lycée de Rouiba
    1. École Albert Einstein

    Enseignement psycho-pédagogique

    • Centre psycho-pĂ©dagogique pour enfants handicapĂ©s mentaux de Rouiba (CPPEHM de Rouiba).

    Enseignement des sourds-muets

    • École des jeunes sourds-muets de Rouiba (situĂ©e initialement Ă  Mohammadia, l'Ă©cole a Ă©tĂ© fermĂ©e et transfĂ©rĂ©e Ă  Rouiba).

    Enseignement professionnel et Formation continue

    • CFPA Rouiba Garçons
    • CFPA Rouiba Filles
    • Centre d'excellence de formation aux mĂ©tiers de l'Ă©nergie et de l'Ă©lectricitĂ© (Schneider Electric)
    • Institut National de DĂ©veloppement et de Promotion de Formation Continue (INDEFOC)

    Enseignement supérieur

    Secteur public

    • Établissements Public Hospitaliers (EPH)
      • EPH de Rouiba (HĂŽpital de Rouiba)
    • Établissements Publics De SantĂ© De ProximitĂ© (EPSP)
      • Polyclinique Dr Chellali

    Secteur privé

    • Clinique mĂ©dico-chirurgicale Lotus
    • Clinique les orangers
    • Clinique El Ouard
    • Centre de RĂ©Ă©ducation Djemai
    • Centre d’hĂ©modialyse de la DGSN
    • Caserne El Hamiz
    • Centre d’HĂ©modialyse El Amir
    • Centre d’hĂ©modialyse Renadial

    Infrastructures sportives

    La ville de Rouiba dispose de plusieurs infrastructures sportives :

    • Complexe Sportif de Rouiba avec un beau stade de football, capable d’accueillir les matchs de D1 algĂ©rienne et 9 salles omnisports amĂ©nagĂ©es, sous les tribunes.
    • Le stade Hamid Chebcheb
    • La salle omnisports de Rouiba
    • Le Terrain de Tennis
    • Le Terrain MATICO
    • Les stades de proximitĂ©

    Les clubs et les sections de sport

    Au niveau des clubs de football, le club de la commune est le Widad Amel Rouiba WAR (orange et vert) qui évolue actuellement en D4 algérienne ; à lui s'ajoutent d'autres clubs, qui sont :

    • Mouloudia Club Rouiba MCR (rouge et vert).
    • Entente Sportive Rouiba ESR (jaune et bleu).
    • Jeunesse Sportive Madinat Rouiba JSMR (rouge et noir).
    • Chabab Riadhi Benchoubane CRB (rouge et blanc).

    Les différentes sections de sport sont résumées dans le tableau suivant :

    WAR MCR OCR JSMR ESR CRB JCR
    Football
    Handball
    Basketball
    Volleyball
    Natation
    Tennis
    Tennis de table
    Athlétisme
    Cyclisme
    PĂ©tanque
    Boxe
    Judo
    Karaté
    Aikido
    Wushu

    Personnalités liées à la ville

    • Eveline Safir Lavalette, nĂ©e Eveline Lavalette, est une ancienne militante algĂ©rienne (d'origine française) de la cause nationale durant la guerre d’indĂ©pendance. Elle est nĂ©e en 1927 Ă  RouĂŻba et elle y a grandi.
    • Hassen Chabri, est un footballeur algĂ©rien nĂ© le  Ă  Rouiba. Il est connu en France pour avoir jouĂ© une saison au Sporting Toulon Var et une autre Ă  l'AS Monaco avant de fuguer pour rejoindre l'Ă©quipe du FLN avec laquelle il jouera 44 matchs en 4 ans. Il termine sa carriĂšre de footballeur dans le club tunisien du Club sportif de Hammam Lif.
    • Salem Amri, est un ancien footballeur algĂ©rien nĂ© le Ă  Ain El Hammam (Tizi Ouzou, AlgĂ©rie). Issu du Club WA Rouiba (1966-1971), il a portĂ© les couleurs de la JS Kabylie (1972-1982).
    • Abdelmalek Slahdji, ex joueur de WO Rouiba.
    • Sid Ahmed Ferroukhi, nĂ© le Ă  Bologhine (Alger), ancien Ministre de l'Agriculture, du DĂ©veloppement Rural et de la PĂȘche.
    • Mohamed AĂŻssa, nĂ© le Ă  Rouiba. Ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.
    • Mustapha Haciane, nĂ© en 1935 Ă  Rouiba dans une famille d'origine turque. Écrivain algĂ©rien[30].
    • Rabah Deghmani, nĂ© en 1975 Ă  Rouiba, footballeur international algĂ©rien. Il compte 8 sĂ©lections en Ă©quipe nationale en 2001.
    • El Moustach, de son vrai nom Hicham Gaoua, artiste pop art[31].

    Maires de Rouiba

    Avant l'indépendance

    Nom des maires DĂ©but du mandat Fin du mandat
    Charpentier Prosper 01/01/1862 au 19/11/1865
    Moline Achille 24/01/1865 au 21/01/1871
    Montagnon Pierre 22/01/1871 au 24/09/1871
    Moline Achille 25/09/1871 au 23/01/1881
    Charbonnier Gustave 24/01/1881 au 15/05/1890
    Billaud Pierre 16/05/1890 au 15/05/1892
    Bertrand Albert 16/05/1892 au 15/09/1892
    Moline Achille 16/09/1892 au 17/05/1896
    Duroux Jean 18/05/1896 au 28/08/1898
    GuĂ©rineau Étienne 29/08/1898 au 22/08/1899
    Legault Abel 23/08/1899 au 16/05/1902
    Sarlance (1er adjoint faisant office de maire) 17/05/1902 au 13/06/1902
    Baubier Achille 14/06/1902 au 09/12/1919
    Humbert Louis 10/12/1919 au 02/02/1924
    Gener Joseph 03/02/1924 au 22/02/1941
    Hamoir Maurice 23/02/1941 au 08/05/1943
    Gener Joseph 09/05/1943 au 05/07/1945
    Picquere Balbin (1er adjoint faisant office de maire) 06/07/1945 au 03/08/1945
    Beuchotte Jean 04/08/1945 au 30/06/1962

    AprÚs l'indépendance

    Noms des maires [32] DĂ©but du mandat Fin du mandat
    Ahmed HADDANOU
    Hamid MELZI
    Abdelmalek ALLOUCHE 1997 Ă  2002
    Omar KOUDRI 2002 Ă  2007
    Marzouk LAKROUZ 2007 Ă  2012
    Zoheir OUEZANE 2012 Ă  2017
    Mourad TIKLI 2017 Ă  2022
    Boudjemaa CHEKOUFI 2022 Ă  2027

    Économie

    Zone industrielle RouĂŻba-RĂ©ghaia

    Village Ă  vocation agricole comme tous ceux de la Mitidja, RouĂŻba va devenir aprĂšs la Seconde Guerre mondiale une ville industrielle avec sur son territoire la premiĂšre zone industrielle du pays crĂ©Ă©e en 1957, elle s'Ă©tend sur 1 000 ha[4]. C'est d'abord l'usine Berliet qui ouvre ses portes en 1957[33]. Ensuite, aprĂšs l'indĂ©pendance au tournant des annĂ©es 1970, l'AlgĂ©rie entre dans une phase d'industrialisation de son Ă©conomie, l'usine Berliet devient la SONACOME puis la SNVI.

    Port sec de Rouiba

    Il est situĂ© dans la zone industrielle de RouĂŻba. C'est une plate-forme maritime dĂ©portĂ©e dans les terres. D'une superficie de 60 000 m2 et utilisant des cavaliers gerbeurs pour la manutention, le port sec peut traiter annuellement 40.000 conteneurs EVP. En plus des conteneurs standards, open top et flats racks, l’infrastructure pour rĂ©ceptionner d’autres types de marchandises. Un parc Ă  feu a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© pour entreposer les conteneurs de produits dangereux IMDG. 40 prises sont disponibles pour le branchement et la surveillance 7j/7 des conteneurs rĂ©frigĂ©rĂ©s. Un hangar d’une superficie de 1 800 m2 pour le dĂ©groupage et l’entreposage de colis.

    Culture et patrimoine

    Parcs et jardins

    Jardin des roses

    En face de le jardin public de Rouiba se trouve le jardin des roses, réputé (autrefois) par sa diversité florale.

    Petit bois Lassalas

    C'est un jardin amĂ©nagĂ© en 2018 sur une partie du petit bois Lassalas au bord de la route de Ain taya (CW 121). Le jardin est d'une superficie de plus de 6 000 m2.

    En art et littérature

    Rouïba est le lieu principal des actions du roman Le Serment des barbares (1999). Boualem Sansal en fait un condensé de l'histoire algérienne des années 1990.

    Notes et références

    1. [PDF]Recensement 2008 de la population algérienne, wilaya d'Alger, sur le site de l'ONS.
    2. (APS) 21 mai 2013
    3. Dictionnaire des communes de l'AlgĂ©rie, villes, villages, hameaux, douars, postes militaires, bordjs, oasis, caravansĂ©rails, mines, carriĂšres, sources thermales et minĂ©rales, Piere Fontana, Imprimeur-Éditeur, 1903, p. 120.
    4. Revue de géographie de Lyon, vol. 55, 1980, p. 10.
    5. Pierre Caratéro, Lorsque notre drapeau flottait sur Rouïba, AubiÚre, AubiÚre (37, rue du Prat (63170)), , 239 p. (ISBN 2-9501973-0-2, lire en ligne), page 17.
    6. Gustave Léon Niox, Algérie, Géographie physique, p. 418, Paris, L. Baudoin (Paris), 1884.
    7. ÉlisĂ©e Reclus, Nouvelle gĂ©ographie universelle : la terre et les hommes, vol. 11, Paris, Hachette, 1876-1894.
    8. Journal officiel de la République algérienne du , p. 1559, délimitation du territoire de la commune de Rouïba.
    9. [Programme d’amĂ©nagement cĂŽtier (PAC) "Zone cĂŽtiĂšre algĂ©roise" ActivitĂ© : Gestion intĂ©grĂ©e des zones cĂŽtiĂšres, Action pilote : Site du lac de RĂ©ghaĂŻa, avril 2005].
    10. inaugurée en 1887
    11. Les cahiers du CREAD no 102-2012, Fella Benbitat et Mostefa Guendouz, Une urbanisation linéaire, dynamique démographique et mutations spatiales dans la péripherie littorale algéroise : Cas de la commune de Heuraoua
    12. H. Marchand, « Quartzites et silex taillĂ©s du Cap Matifou (baie d'Alger) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique de France, vol. 31, no 1,‎ , p.83 (lire en ligne).
    13. G. Gaucher, « Note sur l'existence de stations palĂ©olithiques aux environs de Cap Matifou, d'AĂŻn-Taya et de l'Alma-Marine », Bull. de la SociĂ©tĂ© d'Hist. naturelle de l'Afrique du Nord,‎ .
    14. Maurice Piroutet, « La station préhistorique d'Aïn-Taya, prÚs d'Alger », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 27, no 11, 1930, p. 513-517 .
    15. Revue africaine, t. IV, p. 435, Société historique algérienne.
    16. Atlas archéologique de l'Algérie : édition spéciale des cartes au 1/200000 du Service géographique de l'armée : avec un texte explicatif / réd. par Stéphane Gsell, 1864-1932, p. 6.
    17. Pierre Caratéro, Lorsque notre drapeau flottait sur Rouïba, AubiÚre (37, rue du Prat (63170)), 1987, 239 p. (ISBN 2-9501973-0-2), p. 17.
    18. Annales algériennes, t. I, Livre II, p. 59.
    19. El Harrach.
    20. Annales algériennes, t. I, Livre IV, p. 94.
    21. autres que Français
    22. « Copie archivée » (version du 10 juillet 2013 sur Internet Archive)
    23. JO 63-91 du 6-décembre-63, Ordonnance no 63-466 du 2-décembre-63, portant réorganisation territoriale des communes
    24. JO 74-57 du 16-juillet-74, décret no 74-139 du 12-juillet-74, fixant les limites territoriales et la composition de la wilaya d'Alger, p. 629.
    25. JO 84-06 du 07-févr-84, loi no 84-09 du 04-févr-84, relative à l'organisation territoriale du pays, p. 109
    26. JO 97-38 du 04-juin-97, ordonnance 97-14 relative Ă  l'organisation territoriale de la wilaya d'Alger.
    27. http://www.de-algest.com
    28. http://www.enst.dz
    29. http://iemdz.com/
    30. DĂ©jeux 1984, 121.
    31. « El Moustach, super-héros du pop art made in Algérie », sur Middle East Eye édition française (consulté le )
    32. Président APC
    33. Jean-Louis Loubet, L'Industrie automobile : 1905-1971, Ă©ditions DROZ, p. 341.
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