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Rosaire Morin

Rosaire Morin est un intellectuel nationaliste puis indĂ©pendantiste quĂ©bĂ©cois nĂ© Ă  Saint-HonorĂ©-de-TĂ©miscouata le et mort Ă  MontrĂ©al le [1]. Actif dans plusieurs mouvements pour la dĂ©fense des droits des Canadiens français puis pour l'indĂ©pendance du QuĂ©bec, il est l'organisateur principal des mouvements sociaux qui vont conduire Ă  l'adoption du fleurdelisĂ© comme drapeau du QuĂ©bec en 1948, puis Ă  la nationalisation de l'Ă©lectricitĂ© en 1962. Il est pendant toutes les annĂ©es 1960 la cheville ouvriĂšre des États gĂ©nĂ©raux du Canada français qui se rĂ©unissent Ă  MontrĂ©al entre 1967 et 1969. Il relance L'Action nationale Ă  la fin des annĂ©es 1980. Dans la premiĂšre moitiĂ© des annĂ©es 1990, cette revue est la vitrine intellectuelle du mouvement indĂ©pendantiste. AprĂšs le rĂ©fĂ©rendum de 1995, Rosaire Morin y lance une enquĂȘte choc sur l'exode de l'Ă©pargne quĂ©bĂ©coise hors du QuĂ©bec et les consĂ©quences de cette "dĂ©portation". Rosaire Morin a toujours associĂ© l'indĂ©pendance nationale et un projet social rĂ©solument social-dĂ©mocrate. Il Ă©tait Ă©pris de justice sociale tout autant que de libertĂ© nationale.

Rosaire Morin
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  76 ans)
Nationalité
Activité
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Distinction

Biographie

Né en 1922 dans le Témiscouata, Rosaire Morin fait quelques années d'études classiques au séminaire de Rimouski. Il arrive à Montréal en 1941[2].

En 1943, Morin est admis dans l’Ordre de Jacques-Cartier. Dite aussi «la Patente», cette sociĂ©tĂ© secrĂšte dirigĂ©e surtout par des Franco-Ontariens est ramifiĂ©e dans des centaines de paroisses partout au Canada français. Cet organisme se dĂ©die Ă  la dĂ©fense des droits des Canadiens français et Ă  leur avancement social et professionnel[3].

La mĂȘme annĂ©e, il devient prĂ©sident des Jeunesses laurentiennes, et le reste de 1943 Ă  1948[4]. Pendant son mandat, une de ses actions consiste Ă  engager les 144 groupes locaux du mouvement aux cĂŽtĂ©s d'autres organisations nationalistes dans une campagne visant Ă  ce que le fleurdelisĂ© devienne le drapeau du QuĂ©bec[5] - [6]. Chose faite en 1948, par le premier ministre Maurice Duplessis.

Chez les Jeunes Laurentiens, Morin trouve aussi sa compagne, Jeannine Demers. Lionel Groulx bénit leur mariage en 1947. Ils auront cinq enfants. AprÚs son mariage, Morin commence à travailler dans l'assurance-vie à La Sauvegarde. Il occupera différents postes dans cette entreprise jusqu'en 1966[7].

Au dĂ©but des annĂ©es 1960, l'Ordre de Jacques-Cartier compte 40 000 membres. Morin y devient prĂ©sident du Conseil mĂ©tropolitain de MontrĂ©al en 1958 (plus du quart du total des membres, souvent des chefs de file, tels le maire Jean Drapeau ou le cardinal Paul-Émile LĂ©ger) et simultanĂ©ment prĂ©sident du Conseil provincial du QuĂ©bec Ă  partir de 1960 (500 commanderies locales)[6]. C’est de lĂ  qu’il orchestre en 1962 la campagne de milliers de lettres qui poussent finalement le premier ministre Jean Lesage Ă  surmonter le freinage des milieux d’affaires anglophones peu favorables Ă  la nationalisation de l’hydroĂ©lectricitĂ©[8]. De lĂ , aussi, qu’avec d’autres "frĂšres" quĂ©bĂ©cois il rĂ©clame pour le QuĂ©bec, dĂ©fini comme patrie et État national des Canadiens français, le droit de rĂ©flĂ©chir Ă  son avenir politique. La proposition suscite des divisions telles au sein de l’Ordre que celui-ci, dĂ©jĂ  en proie Ă  d’autres difficultĂ©s, dĂ©cide finalement de se saborder en 1965[3]. Par ailleurs, en 1962, il fonde l'Ordre de Jean-Talon pour prendre la relĂšve de l'Ordre de Jacques-Cartier, et en assume la direction durant les trois ans de son existence[9].

Car dĂšs la fin des annĂ©es 1950, Rosaire Morin a laissĂ© voir sa proximitĂ© avec la vision nĂ©o-nationaliste d’un Jean-Marc LĂ©ger, par exemple: sans laisser tomber les minoritĂ©s françaises, il entreprend de recentrer le nationalisme autour de l’État quĂ©bĂ©cois. Il souhaite l’intervention soutenue de celui-ci dans l’économie et la sociĂ©tĂ©. Tout comme LĂ©ger dans L'Action nationale dĂšs 1954[10], Morin appelle trĂšs tĂŽt par ailleurs Ă  l’élaboration d’une vĂ©ritable politique quĂ©bĂ©coise de sĂ©lection, d’intĂ©gration et de francisation des immigrants[11]. Le "statut particulier" pour le QuĂ©bec, dont on discute tant au dĂ©but des annĂ©es 1960, lui semble un marchĂ© de dupes[12]. Il soutient plutĂŽt RenĂ© LĂ©vesque dĂšs que celui-ci met sur pied le Mouvement SouverainetĂ©-Association en 1967[8]. Selon Gilles RhĂ©aume, Morin et les membres du dĂ©funt Ordre de Jacques-Cartier prĂ©sents accueillent RenĂ© LĂ©vesque en triomphe lorsqu'il apparaĂźt au balcon de la Place-des-Arts pendant la session des États gĂ©nĂ©raux du Canada français de , alors que celui-ci vient de fonder le MSA[8]. Proche de LĂ©vesque, au contraire de François-Albert Angers, Morin n’adhĂ©rera pourtant jamais au Parti quĂ©bĂ©cois : pour lui, la nation transcende tous les partis, et c’est Ă  son service Ă  elle qu’il se dĂ©die.

En 1966, Morin dĂ©laisse le secteur des assurances pour prendre la prĂ©sidence du Conseil d’expansion Ă©conomique, qu’il gardera jusqu’en 1983. Ce Conseil a pris depuis 1953 la relĂšve de la Ligue d’achat chez nous[13]. Dans ce regroupement de milliers hommes d’affaires qu’il connaĂźt tous personnellement, Morin lance et dirige le journal La ProspĂ©ritĂ© (1967-1977) pour stimuler la participation des Canadiens français Ă  la vie Ă©conomique du QuĂ©bec, souligner leurs rĂ©ussites et promouvoir la solidaritĂ© Ă©conomique comme outil de prospĂ©ritĂ© et d’émancipation nationales. Ses idĂ©es clĂ©s en ce domaine, il les martĂšlera toute sa vie : pratiquer l’achat local, encourager les entreprises quĂ©bĂ©coises, veiller Ă  ce que l’épargne quĂ©bĂ©coise serve Ă  soutenir l’économie du QuĂ©bec, exiger de l’État quĂ©bĂ©cois qu’il force les entreprises Ă©trangĂšres Ă  se franciser et Ă  rĂ©investir ici[14].

En 1966 aussi, Rosaire Morin est nommĂ© prĂ©sident de la Commission technique des États gĂ©nĂ©raux du Canada français. À ce titre, il est responsable de la promotion de l'Ă©vĂ©nement auprĂšs de tous les groupes et associations du QuĂ©bec et du Canada français. Il est vice-prĂ©sident et directeur gĂ©nĂ©ral des États gĂ©nĂ©raux, que prĂ©side l'avocat Jacques-Yvan Morin[7].

À L’Action nationale, dans les annĂ©es 1960, la contribution de Rosaire Morin est double : il puise dans ses rĂ©seaux, qui couvrent un si grand nombre de milieux de partout au QuĂ©bec, pour recruter sans cesse de nouveaux abonnĂ©s, et, en prĂ©vision des États gĂ©nĂ©raux du Canada français, il anime la section Vie des cercles d’études. LĂ , selon l'historienne Lucia Ferretti, il s’impose une contrainte Ă  laquelle il ne dĂ©roge pas : jamais ses textes ne suggĂšrent la moindre orientation, toujours ils visent Ă  susciter les discussions en groupe. Son travail, il le conçoit en effet comme celui d’un accoucheur : faire en sorte que la nation s’exprime, Ă  travers la voix de tous les corps qui la composent. Le mĂȘme esprit prĂ©side Ă  la rĂ©daction des documents prĂ©paratoires aux États gĂ©nĂ©raux, publiĂ©s dans la revue en 1967. Les questions Ă  l’étude sont documentĂ©es, les solutions appartiennent Ă  la nation[15].

Dans les années 1970 et 1980, Rosaire Morin s'engage dans nombre d'organismes économiques et éducatifs. Il est membre de la Société nationale de fiducie de 1976 à 1980 et membre de la Société de développement industriel du Québec de 1977 à 1981. De 1978 à 1984, il est au Conseil supérieur de l'éducation, dont il préside la commission d'éducation des adultes de 1980 à 1983[16]. Membre de la Fondation Lionel-Groulx à partir de 1967, il est un de ses administrateurs de 1972 à 1995 inclusivement[17]. Il occupe un poste de conseiller à la Vice-présidence de l'information à Hydro-Québec de 1985 à 1988. Au cours des ans, grùce à l'appui de Pierre Péladeau, il publie dans le Journal de Montréal des cahiers spéciaux et des chroniques sur la vie économique du Québec[8].

Membre de la Ligue d'action nationale depuis 1958, il prend la direction de la revue L'Action nationale en 1981 briĂšvement, puis de 1988 (d'abord avec GĂ©rard Turcotte, puis seul) jusqu'Ă  sa mort en [18]. Il est aussi prĂ©sident de la Ligue d'action nationale de 1990 Ă  1993. Dans le contexte de la montĂ©e du mouvement indĂ©pendantiste Ă  partir des jugements de la Cour suprĂȘme du Canada contre la loi 101 en 1988 et de l'Ă©chec de l'Accord du lac Meech en 1990, Rosaire Morin donne une impulsion considĂ©rable Ă  cette revue. Il renouvelle le comitĂ© de rĂ©daction, il attire des centaines et des centaines de plumes parmi les dirigeants d'une multitude d'organismes de la sociĂ©tĂ© civile de partout au QuĂ©bec, il emmĂšne Ă  la revue jusqu'Ă  4000 abonnĂ©s, il en rĂ©tablit les finances, il augmente le format de chaque numĂ©ro : il mĂšne le combat indĂ©pendantiste sur tous les fronts[19]. Le QuĂ©bec est pour lui « un pays Ă  portĂ©e de main »[20].

Les rĂ©sultats du rĂ©fĂ©rendum de 1995 lui sont une blessure en plein cƓur. L'homme s'interdit le dĂ©couragement, mais pas la colĂšre. Contre le nĂ©olibĂ©ralisme qui enrichit les plus riches et appauvrit les plus pauvres ; contre les grands dĂ©cideurs de la finance canadienne qui, dit-il, aspirent la richesse du QuĂ©bec et ne lui retournent pas grand-chose ; contre le pouvoir fĂ©dĂ©ral de Jean ChrĂ©tien et de StĂ©phane Dion, qui a entrepris d'asphyxier financiĂšrement l'État quĂ©bĂ©cois et procĂšde en accĂ©lĂ©rĂ© Ă  ce qui lui paraĂźt ĂȘtre l'enfermement du QuĂ©bec ; contre le gouvernement quĂ©bĂ©cois de Lucien Bouchard et son obsession du dĂ©ficit zĂ©ro ; contre le QuĂ©bec inc., qui lui semble oublier sa responsabilitĂ© Ă©conomique et sociale envers les QuĂ©bĂ©cois[21]. Pour rendre cette colĂšre utile, Rosaire Morin lance alors son dernier grand chantier: une Ă©tude sur la fuite de l'Ă©pargne quĂ©bĂ©coise hors du QuĂ©bec, enquĂȘte qu'il conduit Ă  partir du printemps 1996. Pour lui, le dĂ©ficit zĂ©ro pourrait ĂȘtre atteint bien plus rapidement et plus moralement que par des compressions dans la solidaritĂ© sociale: par un changement d'approche de l'Ă©pargne, canalisĂ©e pour assurer le dĂ©veloppement Ă©conomique du QuĂ©bec plutĂŽt que d'enrichir les concurrents canadiens et Ă©trangers des QuĂ©bĂ©cois. La pauvretĂ© et l'exclusion sociale, particuliĂšrement celle des jeunes ainsi que le sous-dĂ©veloppement des rĂ©gions lui paraissent plus que jamais intolĂ©rables. Le directeur de L'Action nationale y exprime de nouveau une des convictions les plus profondes depuis ses jeunes annĂ©es: l'avenir du QuĂ©bec, comme sociĂ©tĂ© et comme nation, dĂ©pend de la maĂźtrise de son Ă©pargne collective[22]. Il meurt Ă  l'hĂŽpital le en rĂ©digeant justement un autre de ses articles sur l'Ă©pargne.

Hommages

En 1997, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal remet à Rosaire Morin sa plus haute décoration, sa grande médaille Bene Merenti de Patria[23].

En 1998 lui est décerné le prix Jean-Olivier Chénier[6].

En 1999, il est fait chevalier de l'Ordre national du Québec[16].

Au lendemain de sa mort, survenue le , tous les grands journaux, parfois mĂȘme en Ă©ditorial[24] - [25], soulignent la disparition du "pĂšre des États gĂ©nĂ©raux et de l'Ă©minence grise des nationalistes"[26]. Dans l'encart dĂ©tachable aussitĂŽt ajoutĂ© au numĂ©ro d'avril de la revue L'Action nationale, Robert Laplante, directeur de la Ligue d'action nationale et son collaborateur depuis dĂ©jĂ  quelques annĂ©es Ă  la revue, Ă©crit [27]:

« L’Action nationale est en deuil. Monsieur Rosaire Morin est dĂ©cĂ©dĂ©. Notre revue, le QuĂ©bec tout entier, viennent de perdre un grand bĂątisseur. Il aura connu le destin des grands prĂ©curseurs : il est mort aux portes de ce ‘pays Ă  portĂ©e de main’ pour lequel il avait un amour si ardent et qu’il aura servi avec une droiture exemplaire. Homme d’action vĂ©ritable, il savait le pouvoir des idĂ©es. Intellectuel rigoureux, il connaissait les impĂ©ratifs de l’action et pratiquait avec le gĂ©nie du virtuose l’art de l’organisation, celui qui peut donner forme et puissance aux idĂ©aux. Il a consacrĂ© sa vie au service d’un trĂšs grand rĂȘve, celui de voir un jour son peuple libre, indĂ©pendant et fier d’offrir au monde entier sa contribution, sa part d’humanitĂ©. »

Puis, dans le numéro de mai, la revue publie trente pages de messages de condoléances reçues sur celui qui, en attendant que le jour se lÚve sur un Québec souverain, ne saluait à toute heure que par son célÚbre « Bonsoir ! »[28]

Depuis 2011, la Ligue d'action nationale décerne annuellement le prix Rosaire-Morin à un militant ou une militante indépendantiste qui a travaillé significativement au développement de la conscience nationale des Québécois[29].

Le fonds d'archives Rosaire Morin est conservĂ© au centre d’archives de MontrĂ©al de la BibliothĂšque et Archives nationales du QuĂ©bec[30].

Ouvrages de Rosaire Morin

Auteur prolifique, Morin a publiĂ© prĂšs de 2 000 articles, entre autres, dans le journal La ProspĂ©ritĂ©, le Journal des affaires, ainsi que dans L'Action nationale et dans le Journal de MontrĂ©al. Il a Ă©crit aussi plusieurs livres parmi lesquels :

  • Rosaire Morin, L'immigration au Canada, MontrĂ©al, Ă©ditions de L'Action nationale, 1966, 172 p.
  • Rosaire Morin, Le statut particulier, une illusion. Faut-il confier Ă  d'autres l'avenir des Canadiens français?, s.l. [MontrĂ©al], s.ed., 1967.
  • Rosaire Morin, RĂ©alitĂ© et perspectives Ă©conomiques. Faut-il confier Ă  New York l'avenir des Canadiens français?, MontrĂ©al, Les Ă©ditions de L'Action nationale, 1967.

Bibliographie

  • « Rosaire Morin. Notice biographique », BAnQ Vieux-MontrĂ©al, fonds Rosaire Morin – 1934-1985, CLG16.https://advitam.banq.qc.ca/notice/483392
  • Lucia Ferretti, L'Action nationale. Le long combat pour le QuĂ©bec, MontrĂ©al, Del Busso Ă©diteur, 2019, surtout p. 34-36.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Jonathan Laveault, Rosaire Morin, portrait d'un militant nationaliste (1939-1999), mĂ©moire de maĂźtrise (histoire), UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al, , 118 p.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Jonathan Laveault, « Le long parcours d’un militant nationaliste : Rosaire Morin (1923 (sic) -1999) », Bulletin d’histoire politique, 17, 3, printemps 2009, p. 155-170.https://doi.org/10.7202/1054750ar
  • Robert Laplante, « L'homme des fidĂ©litĂ©s », L'Action nationale, , encart dĂ©tachable dans ce numĂ©ro.

Citations

Rosaire Morin aimait souvent citer cette pensĂ©e de FĂ©licitĂ© Robert de Lamennais. Celle-ci ouvre notamment son enquĂȘte sur l'Ă©pargne dans le numĂ©ro de novembre- de L'Action nationale (p. 3):

« Quand mĂȘme vos espĂ©rances auraient Ă©tĂ© trompĂ©es non seulement sept fois, mais septante fois sept fois, ne perdez jamais l'espĂ©rance. »

Sa conviction la plus profonde s'exprime dans le mĂȘme numĂ©ro (p. 414):

« Nous avons le choix de bùtir le pays du Québec »

Notes et références

  1. L'Encyclopédie canadienne
  2. Jonathan Laveault «Le long parcours d’un militant nationaliste : Rosaire Morin (1923-1999)», Bulletin d’histoire politique, vol. 17, no 3, printemps 2009.
  3. Denise Robillard, L'Ordre de Jacques-Cartier, 1926-1965: une société secrÚte pour les Canadiens français catholiques, Montréal, Fides, , 541 p.
  4. David Rajotte, « Des jeunes nationalistes dans les annĂ©es 1940: les Jeunes Laurentiens », Mens, vol. 8, no 2,‎ , p. 323-361 (lire en ligne)
  5. Rosaire Morin, « Le drapeau du QuĂ©bec », L'Action nationale,‎ , p. 171-172 (lire en ligne)
  6. HĂ©lĂšne Pelletier-Baillargeon, « Hommage Ă  Rosaire Morin », L'Action nationale,‎ , p. 111 (lire en ligne)
  7. « Rosaire Morin. Conseil d'administration », sur Fondation Lionel-Groulx (consulté le )
  8. Gilles RhĂ©aume, « Rosaire Morin, 1922-1999 », L'Action nationale,‎ , p. 46-56 (lire en ligne)
  9. Jonathan Laveault, « Le long parcours d'un militant nationaliste, loc.cit. », Bulletin d'histoire politique,‎ , p. 161 (lire en ligne)
  10. Jean-Marc LĂ©ger, « Le devoir du QuĂ©bec envers l'immigrant », L'Action nationale,‎ , p. 410-422 (lire en ligne)
  11. Rosaire Morin, L'Immigration au Canada, MontrĂ©al, Éditions de L'Action nationale, , 172 p.
  12. Rosaire Morin, Le statut particulier, une illusion. Faut-il confier à d'autres l'avenir des Canadiens français?, s.l. [Montréal], s.ed.,
  13. « Correspondance. B. RĂ©ponse de M. Gilles RhĂ©aume, prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© Saint-Jean-Baptiste de MontrĂ©al », L'Action nationale,‎ , p. 74 (lire en ligne)
  14. Lucia Ferretti, L'Action nationale. Le long combat pour le Québec, Montréal, Del Busso éditeur, , p. 35
  15. Lucia Ferretti, L'Action nationale. Le long combat pour le Québec, op. cit., p. 36
  16. « Rosaire Morin - Ordre national du Québec », sur Ordre national du Québec (consulté le )
  17. « Rosaire Morin - conseil d'administration », sur Fondation Lionel-Groulx (consulté le )
  18. Rosaire Morin - Portrait d'un militant nationaliste (1939-1999), mémoire de Jonathan Laveault, UQAM, mai 2008, 118p.
  19. Lucia Ferretti, L'Action nationale. Le long combat pour le Québec, op. cit., p. 117-155 (chapitre 4)
  20. Rosaire Morin, « Le QuĂ©bec. Un pays Ă  portĂ©e de main », L'Action nationale, 84, 10,‎ (lire en ligne)
  21. Lucia Ferretti, L'Action nationale. Le long combat pour le Québec, op. cit., p. 157-158
  22. Rosaire Morin, La déportation québécoise, 2e partie dans L'Action nationale, (lire en ligne), p. 28-29
  23. « La médaille Bene Merenti de Patria », sur Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
  24. Pierre Gravel, « Éditorial. Bonsoir! », La Presse,‎ , B2 (lire en ligne)
  25. Bernard DescĂŽteaux, « Éditorial. TĂ©nacitĂ© et persĂ©vĂ©rance », Le Devoir,‎ , A10 (lire en ligne)
  26. Presse canadienne, « Éminence grise des nationalistes quĂ©bĂ©cois et pĂšre des États gĂ©nĂ©raux, Rosaire Morin s'Ă©teint Ă  77 ans », Le Droit,‎
  27. Robert Laplante, « Rosaire Morin. Un grand bĂątisseur », L'Action nationale. Encart dĂ©tachable,‎
  28. « Hommage Ă  Rosaire Morin », L'Action nationale,‎ , p. 117-147 (lire en ligne)
  29. « Prix Rosaire-Morin », sur L'Action nationale (consulté le )
  30. BibliothÚque et Archives nationales du Québec, « BibliothÚque et Archives nationales du Québec - Fonds Rosaire Morin (CLG16) » (consulté le )

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