Roncherolles-sur-le-Vivier
Roncherolles-sur-le-Vivier est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Roncherolles-sur-le-Vivier | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Sylvaine Santo 2020-2026 |
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Code postal | 76160 | ||||
Code commune | 76536 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Roncherollais | ||||
Population municipale |
1 212 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 227 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 28âČ 04âł nord, 1° 11âČ 04âł est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 169 m |
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Superficie | 5,35 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Darnétal | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | mairie-roncherollesvivier.fr | ||||
GĂ©ographie
Situation
Commune boisée située prÚs du Robec, sur le plateau de la Ronce.
Transports
Roncherolles-sur-le-Vivier est desservie par des lignes scolaires qui desservent les collÚges de Darnetal et Isneauville, ainsi que le lycée Flaubert à Rouen. La commune est également desservie par un service de transport à la demande, le FILOR. Cette ligne permet de rejoindre plusieurs villes ou villages comme Darnétal (correspondance avec la ligne T3 de l'infrastructure TEOR).
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 805,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă 9 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Roncherolles-sur-le-Vivier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (55,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (46 %), forĂȘts (34,4 %), zones urbanisĂ©es (13,4 %), prairies (6,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Apud Ronceroles en 1191 ; Ecclesia de Roncherolis super Vivarium vers 1240 ; Apud Ronqueroles en 1258 ; In parrochia Sancte Trinitatis de Roncherolis en 1277[21] ; Roncheroles sus le Vivier en 1297[22], en 1306[23] et en 1319[24] ; Roncherolles supra Vivarium en 1337 ; Roncherolles sur le Vivier en 1431[25].
*ronchiÚre, variante normande de la langue d'oil ronchiÚre « lieu plein de ronces » avec le suffixe diminutif -ole au pluriel[26].
Le dĂ©terminant locatif est empruntĂ© Ă Le Vivier, ancienne appellation de Saint-Martin-du-Vivier, paroisse voisine. Vivier est issu du latin vivarium, ce mot dĂ©signait une piĂšce d'eau d'abord amĂ©nagĂ©e par un simple barrage de branchages ou de pierres puis maçonnĂ© sur un cours d'eau oĂč l'on se contentait de nourrir le poisson avant de le pĂȘcher.
Histoire
- : Roncherolles prend le nom de Roncherolles-sur-le-Vivier.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[31].
En 2020, la commune comptait 1 212 habitants[Note 8], en augmentation de 13,06 % par rapport Ă 2014 (Seine-Maritime : â0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Mairie de Roncherolles-sur-le-Vivier.
- Ăglise de la TrinitĂ© du XVIIe siĂšcle.
- Cadran solaire (1717) portant lâinscription « Ultima veniet cave » (« Ta derniĂšre heure approche, prends garde »)
- Sculpture des Ronces de la liberté de José Torres (1989).
- Manoir de Bimare.
- ChĂąteau de Guillerville.
- Cadran solaire de lâĂ©glise.
- Blason de Roncherolles-sur-le-Vivier, rue de lâĂglise. Ăcu d'azur Ă trois fleurs de lys d'or surmontĂ© d'une couronne.
Personnalités liées à la commune
- Georges Henri Lormier (né le à Rouen ; mort le à Chatou), maire et conseiller général, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918[34].
- Edmond About y a vécu.
- Georges Durand-Viel y a vécu.
- Wilfrid Baumgartner y a vécu.
Voir aussi
Bibliographie
- Bernard Jeanne (prĂ©f. Marc VĂ©nard), L'Ăclairante Histoire d'un village ordinaire : Roncherolles-sur-le-Vivier, Luneray, Bertout, , 302 p. (ISBN 2867430941, OCLC 462175711)
- Guy Pessiot, Les communes de l'agglomĂ©ration de Rouen : De Maromme Ă Ymare, vol. 2, Rouen, Ăd. des Falaises, , 512 p. (ISBN 978-2-84811-063-9).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Roncherolles-sur-le-Vivier sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Roncherolles-sur-le-Vivier et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Roncherolles-sur-le-Vivier et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, 14 H 376.
- Archives de Seine-Maritime 55 H.
- Archives de Seine-Maritime 14 H 374.
- Archives de Seine-Maritime G 3267.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 853.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1258.
- « Ă la tĂȘte de Roncherolles-sur-le-Vivier pendant plus de trente ans, Bernard Jeanne est nommĂ© maire honoraire », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « NĂ© en 1947 Ă DarnĂ©tal, Bernard Jeanne est arrivĂ© en 1972 Ă Roncherolles-sur-le-Vivier, aprĂšs deux annĂ©es de coopĂ©ration en AlgĂ©rie. Ă 25 ans, ce professeur dâhistoire-gĂ©ographie est un passionnĂ© dâurbanisation (...) Lâaccroissement disparate des lotissements pavillonnaires et sa volontĂ© de sâengager le feront devenir maire en 1977 Ă 29 ans. Le village compte Ă lâĂ©poque 500 habitants ».
- « Municipales. La maire Sylvaine Santo sâallie avec son adversaire de 2014, prĂšs de Rouen : Sylvaine Santo, maire de Roncherolles-sur-le-Vivier, prĂšs de Rouen (Seine-Maritime) est candidat Ă sa succession. Elle sera soutenue par Gilles Hatrel, son adversaire en 2014 », 76 actu,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « En 2014, Gilles Hatrel Ă©tait candidat⊠et opposĂ© Ă Sylvaine Santo, actuelle maire de Roncherolles-sur-le-Vivier, prĂšs de Rouen (Seine-Maritime). Tous les deux repartent aujourdâhui ensemble, pour les prochaines Ă©lections municipales de mars 2020. « Certains avaient exprimĂ© des doutes et accumulĂ© quelques rancĆurs sur la maniĂšre de faire du maire sortant Bernard Jeanne, en place depuis de 36 ans », explique Gilles Hatrel. En se prĂ©sentant en 2014, ce dernier voulait apporter un nouvel Ă©lan, convaincu que la gestion poursuivie par Sylvaine Santo en cas dâĂ©lection, serait dans la lignĂ©e du maire sortant (Sylvaine Santo Ă©tait adjointe aux affaires scolaires auprĂšs de Bernard Jeanne) ».
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Cote LH/1660/32 », base Léonore, ministÚre français de la Culture.