René Amiot
René Amiot est un officier de l'Armée de terre française libre né le à Argenteuil et mort le à Lyon.
René Amiot | |
Naissance | Argenteuil, Seine-et-Oise, France |
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Décès | (à 71 ans) Lyon, 69, France |
Origine | France |
Arme | armée de terre |
Grade | commandant |
Années de service | 1935 – 1965 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 Médaille de la Résistance Médaille des blessés Croix du combattant volontaire Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre |
Biographie
Après avoir effectué son service militaire à Alger, au 5e régiment de chasseurs d'Afrique, en 1935, il devient ingénieur agricole.
Lors de la déclaration de guerre, le , il se réengage et est envoyé au Moyen-Congo et y apprend l'appel du 18 juin lancé par le général de Gaulle. Dès le lendemain, il se rend à l'ambassade de Grande-Bretagne à Léopoldville, au Congo belge. Recherché par la police vichyste du Moyen-Congo, il reste caché et participe, le , au ralliement de Brazzaville à la France libre qui en deviendra sa capitale.
Il est ensuite affecté au bataillon de marche n° 1 (BM 1) où il participe, en à la campagne du Gabon puis à la campagne de Syrie ou il est grièvement blessé le .
Le , il est nommé au bataillon de marche n° 11 (BM 11), nouvellement créé avec des éléments issus du BM 1, des tirailleurs sénégalais et de nouvelles recrues.
En , le BM 11 est envoyé en Libye ou il prend part à la guerre du Désert, et participe à la seconde bataille d'El Alamein ou il est de nouveau blessé par une mine.
Une fois rétabli, il reprend le combat en Tripolitaine et est blessé, pour la troisième fois, par un obus.
Remis sur pied, il prend part à la fin de la campagne de Tunisie, tombe malade mais rejoint la 1re Division française libre en Italie ou il est affecté au service de santé.
Le , René Amiot débarque, à Cavalaire, et participe à la libération de la France.
Fin 1944, il est de nouveau évacué sanitaire et termine la guerre avec le grade de lieutenant.
Après la victoire, il est envoyé à Dakar, et sert au service de santé des troupes coloniales jusqu'en 1955 ou il est placé en non activité.
Il part alors à Madagascar puis au Gabon ou il dirige un hôpital de lépreux dans la région d'Oyem au titre de la coopération.
Il retourne en France et nommé commandant il termine sa carrière, à 51 ans, à l’Institut des médecines tropicales du service de santé des armées à Marseille.
Pendant sa retraite, prise en 1965, il devient tour à tour administrateur de sociétés et directeur administratif. Il continue d'œuvrer bénévolement pour la fondation Raoul-Follereau et de l’ordre souverain de Malte, en luttant contre la lèpre en Afrique noire.
En 1978, il se retire définitivement dans la Drôme effectuant toutefois, en 1983, une dernière mission contre la lèpre dans le nord du Gabon.
Il décède le à Lyon.
DĂ©corations
Intitulés
- Officier de la LĂ©gion d'honneur
- Compagnon de la Libération
- Ordre national du MĂ©rite
- Croix de guerre 1939-1945 (2 citations)
- MĂ©daille de la RĂ©sistance
- MĂ©daille coloniale avec agrafes "AFL", "Libye", "Tunisie"
- Médaille des blessés de guerre
- Croix du combattant volontaire
- MĂ©daille du Levant
- Médaille commémorative de la guerre 1939-1945
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre