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Ranger 5

Ranger 5 est un sonde lunaire du programme Ranger de la NASA conçu pour transmettre des images de la surface lunaire Ă  des stations terriennes durant 10 minutes avant l'impact sur la Lune, et de poser durement une capsule avec un sismomètre sur la Lune, recueillir des donnĂ©es sur les rayons gamma durant le vol, Ă©tudier la rĂ©flectivitĂ© de la surface lunaire et pour poursuivre les essais du programme Ranger. Celui-ci a pour but le dĂ©veloppement de vĂ©hicules spatiaux lunaires et interplanĂ©taires. En raison d'un dysfonctionnement inconnu, le vĂ©hicule spatial manque d'Ă©nergie Ă©lectrique et cesse ses activitĂ©s. Il passe Ă  725 km de la Lune[1].

Description de cette image, également commentée ci-après
La schéma de la sonde lunaire Ranger 5.
Données générales
Organisation Drapeau des États-Unis NASA
Constructeur Drapeau des États-Unis Jet Propulsion Laboratory
Programme Ranger
Domaine Observation de la Lune
Type de mission Impacteur lunaire
Nombre d'exemplaires 3 (Phase 2 - Block II)
Statut Mission terminée
Autres noms P-36
Base de lancement Cape Canaveral, LC-12
Lancement 18 octobre 1962 Ă  16 h 59 TU
Lanceur Atlas-Agena B # 7
(Atlas-D # 215 - Agena # 6005)
Survol de Lune
Fin de mission 21 octobre 1962
Durée 64 heures
Durée de vie 10 jours (mission primaire)
Identifiant COSPAR 1962-055A
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 342,46 kg
Propulsion Chimique
Contrôle d'attitude Stabilisé sur 3 axes
Source d'Ă©nergie Panneaux solaires
Puissance Ă©lectrique 1 000 watts
Principaux instruments
Vidicon Television Camera Caméra de télévision Vidicon
Gamma-Ray Spectrometer Spectromètre à rayonnement gamma
Radar Altimeter Radioaltimètre
Seismometer Sismomètre

Description du véhicule spatial

Ranger 5 est la troisième sonde lunaire de phase 2 (Block II) similaire Ă  Ranger 3 et Ranger 4. Le vĂ©hicule a une hauteur de 3,1 m et se compose d'une capsule lunaire recouverte par un impacteur en bois de balsa de 65 cm de diamètre, d'une rĂ©trofusĂ©e avec 23 kN de poussĂ©e et une plate-forme hexagonale de 1,5 m de diamètre avec placage en or et en chrome. Une grande antenne parabolique Ă  gain Ă©levĂ© est fixĂ©e Ă  la base. Deux panneaux solaires (5,2 m d'envergure) sont fixĂ©s comme des ailes Ă  la base et dĂ©ployĂ©s en dĂ©but du vol. La puissance est gĂ©nĂ©rĂ©e par 8 680 cellules photovoltaĂŻques situĂ©es sur les panneaux solaires qui rechargent un accumulateur argent-zinc (AgZn) de 11,5 kg et de 1 000 watts ainsi qu'un accumulateur de rĂ©serve. Le contrĂ´le du vĂ©hicule spatial est assurĂ© par un ordinateur et un sĂ©quenceur Ă  semi-conducteurs et d'un système de commandes envoyĂ©es depuis la Terre. Le contrĂ´le d'attitude est assurĂ© par des capteurs solaire et terrestre, des gyroscopes et des jets de tangage et de roulis. Le système de tĂ©lĂ©mesure embarquĂ© sur la sonde lunaire est constituĂ© de deux Ă©metteurs Ă  960 M Hz, l'un Ă  une puissance de sortie de 3 watts et l'autre de 50 milliwatts, une antenne Ă  gain Ă©levĂ© et une antenne omnidirectionnelle. Le système de contrĂ´le thermique est assurĂ© par de la peinture blanche, un placage en or et en chrome, et de feuilles d'argent plastifiĂ©es enveloppant la rĂ©trofusĂ©e[1].

Description des instruments

L'Ă©quipement comprend :

  • une camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision Vidicon, employant un mĂ©canisme de balayage qui produit une image complète en 10 secondes ;
  • un spectromètre gamma installĂ© sur une bĂ´me de 1,8 m ;
  • un radioaltimètre peut ĂŞtre utilisĂ© pour des Ă©tudes de rĂ©flectivitĂ© de la surface lunaire mais Ă©galement conçu pour initier la sĂ©paration de la capsule et pour allumer la rĂ©trofusĂ©e ;
  • un sismomètre pour un atterrissage brutal sur la surface lunaire. Le sismomètre est enfermĂ© dans la capsule lunaire avec un amplificateur, un Ă©metteur de 50 milliwatt, un contrĂ´leur de tension, une antenne type tourniquet et six piles argent-cadmium capables de faire fonctionner l'Ă©metteur de la capsule lunaire durant 30 jours, tous conçus pour atterrir sur la Lune Ă  une vitesse de 130 Ă  160 km/h.

La sonde embarque les quatre instruments suivants :

  • un spectromètre Ă  rayonnement gamma, composĂ© d'un dĂ©tecteur, d'un analyseur de hauteur d'impulsion Ă  32 canaux et d'une alimentation haute tension, conçu pour mesurer le rayonnement gamma provenant de la surface de la Lune. Le dĂ©tecteur contient un cristal d'iodure de cĂ©sium diamantĂ© biseautĂ© de 7,62 cm entourĂ© d'un interrupteur photosensible par un scintillateur en plastique d'une Ă©paisseur de 0,317 cm. Celui-ci est couplĂ© Ă  un tube photomultiplicateur de 7,62 cm de diamètre. Les impulsions sont transmises Ă  l'analyseur, qui emmagasine de 2 Ă  16 impulsions dans chaque canal. Le circuit de rejet est conçu pour bloquer l'analyseur lorsque des particules chargĂ©es traversent le commutateur photographique. L'expĂ©rience est activĂ©e 4 heures après le dĂ©collage, avec le stockage des donnĂ©es et la tĂ©lĂ©mĂ©trie commençant Ă  la fois. Une perte de puissance dans la sonde spatiale entraĂ®ne l'arrĂŞt de la tĂ©lĂ©mĂ©trie après 4 heures de donnĂ©es reçues ;
  • un radioaltimètre, inclus pour initier la sĂ©paration de la capsule et la mise Ă  feu de la rĂ©trofusĂ©e entre 19 et 25 km au-dessus de la surface lunaire et pour mesurer la rĂ©flectivitĂ© du sol lunaire et d'Ă©tudier ses propriĂ©tĂ©s. L'instrument est un radar Ă  impulsions standard avec une puissance de crĂŞte Ă©mise par l'Ă©metteur magnĂ©tron entre 150 et 400 watts. L'instrument a une frĂ©quence de 9 400 MHz et un taux de rĂ©pĂ©tition d'impulsions de 500 Ă  600 impulsions par seconde. La largeur de bande du rĂ©cepteur superhĂ©tĂ©rodyne est de 12 Ă  16 MHz et son facteur de bruit est de 11 Ă  12 dB. L'ouverture du faisceau de l'antenne est de 4,5°. L'altimètre est conçu pour dĂ©buter des mesures sur commande de la Terre entre 198 et 55 km de la Lune (nominalement 137 km). La durĂ©e prĂ©vue de la mesure est entre 9 secondes et 2 minutes. Parce que la sonde spatiale ne parvient pas Ă  gĂ©nĂ©rer de puissance, elle manque la Lune de 725 km et entre dans une orbite hĂ©liocentrique. L'expĂ©rience n'a retournĂ© aucune donnĂ©e utile ;
  • un sismomètre magnĂ©tique, prĂ©vu pour un atterrissage assez rude sur la surface lunaire. Le sismomètre est enfermĂ© dans la capsule lunaire de 42,6 kg qui doit se sĂ©parer de la sonde Ranger 5 Ă  21,4 km de la surface de la Lune, avec un amplificateur, un Ă©metteur de 50 milliwatts, un contrĂ´leur de tension, une antenne omnidirectionnelle et six piles argent-cadmium capables de faire fonctionner l'Ă©metteur de la capsule lunaire durant 30 jours, tous conçus pour atterrir sur la Lune entre 130 et 160 km/h.
    Il est conçu pour déterminer la présence ou l'absence de sismicité lunaire et d'une croûte lunaire, de couches de lave ou de couches de poussière. L'instrument est destiné à collecter des données sur les propriétés mécaniques des matériaux lunaires et à obtenir des informations préliminaires sur la nature du noyau lunaire et sur la profondeur et la concentration des tremblements de Lune. L'instrument de 3,36 kg comprend une bobine, un aimant suspendu par ressort et un dispositif d'étalonnage interne. La masse sismique de 1,70 kg est constituée d'un aimant permanent suspendu au corps de l'instrument. Il est suspendu de manière à maintenir la concentration de la masse sismique à l'intérieur du corps de l'instrument et à permettre au sismomètre de fonctionner à n'importe quelle inclinaison de son axe longitudinal de 0° à 90°. Pour amortir le mouvement rapide de la masse sismique lors de l'impact lunaire, l'instrument est rempli sous vide avec un fluide protecteur, du fréon. Lors de l'impact, l'ensemble de survie doit flotter en position verticale. Le liquide de mise en cage sismique s'échappe alors et un pressostat déclenche l'expérience. L'étalonnage des instruments avant le lancement est effectué en laboratoire et l'étalonnage doit se poursuivre tout au long du vol. En raison d'une défaillance de la sonde spatiale qui empêche l'impact sur la Lune, l'expérience ne renvoie aucune donnée ;
  • une camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision Vidicon, conçue pour transmettre des images en gros plan de la surface lunaire de 4 000 Ă  24 km au-dessus de la surface lunaire. Le système contient une dĂ©viation entièrement Ă©lectrostatique et concentre le Vidicon qui combine une cible avec une capacitĂ© d'effacement rapide. Le temps d'exposition de 20 millisecondes sur la surface du photoconducteur est conçu pour empĂŞcher le flou de l'image optique et pour fournir une fermeture du système optique durant le balayage de 13 secondes et l'opĂ©ration d'effacement du système Ă©lectronique Vidicon. L'image en dĂ©composition lente et la numĂ©risation ultĂ©rieure produisent une image complète en 10 secondes. Pour obtenir la rĂ©solution souhaitĂ©e, 200 lignes de balayage sont utilisĂ©es par image. La bande passante vidĂ©o de ce système est d'environ 200 cps. Le système optique dĂ©veloppĂ© est un tĂ©lescope de type Cassegrain conventionnel utilisant un miroir parabolique concave primaire et un miroir hyperbolique convexe secondaire situĂ© au centre pour rĂ©flĂ©chir l'image lunaire sur la surface de l'image photoconductrice. L'expĂ©rience Ă©choue en raison de la perte de puissance de l'accumulateur avant la correction de trajectoire[1].

DĂ©roulement de la mission

Le décollage de la sonde lunaire Ranger 5 depuis l'aire de lancement LC-12 sous un ciel gris.

Le lancement de Ranger 5 est programmé pour juin 1962 mais la NASA décide plutôt de faire voler en premier la sonde Mariner vers la planète Vénus (une version modifiée du Block 1 du programme Ranger) pour donner plus de temps aux équipes afin de résoudre les problèmes avec le la sonde lunaire Ranger 5. Après l'échec de Mariner 1, qui a terminé sa mission dans l'océan Atlantique à la place du milieu interplanétaire, l'agence subit une surveillance et un contrôle accru du Congrès des États-Unis en raison de son incapacité apparente à envoyer avec succès une sonde planétaire. James Fulton, représentant républicain au Congrès des États-Unis, charge le directeur du bureau des programmes de la NASA, J. J. Wyatt, en notant que Mariner 1 a coûté aux contribuables américains 14 millions de dollars et qu'il n'y a aucune excuse à ce stade pour encore avoir des échecs à chaque lancement. À la fin du mois de , il y a déjà eu 12 tentatives pour des missions planétaires depuis 1958 et seulement deux (Pioneer 4 et Pioneer 5) ont accompli la totalité de leurs objectifs de mission. La NASA aurait pu se consoler en sachant que les efforts soviétiques pour envoyer des sondes planétaires sont à peine plus fructueux. Cependant, tous leurs échecs sont gardés secrets par un État soviétique totalitaire. Le public n'a aucun droit de regard sur l'utilisation et le gaspillage des taxes pour des missions spatiales ratées.

Le lancement réussi de Mariner 2, le réduit momentanément les critiques autour de la NASA et du Jet Propulsion Laboratory et permet aussi semble-t-il de vérifier le bien-fondé de la conception des sondes lunaires Ranger. Durant ce temps, les ingénieurs du JPL continuent à essayer de comprendre ce qui a causé la panne de l'ordinateur de bord sur Ranger 4. Celle-ci a eu lieu durant une période où la sonde était hors d'atteinte des stations terriennes. Ce dysfonctionnement a été particulièrement déroutant car la sonde n'a jamais connu de telles anomalies malgré des essais au sol très complets. L'examen des enregistrements de télémétrie semble indiquer que la défaillance s'est produite au cours de la séparation entre la sonde Ranger 4 et l'étage supérieur Agena B, au moment de la déconnexion de l'interface électrique entre les deux, lorsque Ranger 4 serait passé sur son alimentation interne. Le comportement de la sonde a montré le dysfonctionnement d'un transformateur ou d'un onduleur, probablement dû à un court-circuit causé par la perte de morceaux métalliques du revêtement des broches du cordon ombilical d'alimentation reliant la sonde à l'étage Agena B. Des modifications ont lieu sur Ranger 5 comme une minuterie redondante pour assurer la continuité du fonctionnement du système de télémétrie en cas de panne de l'ordinateur principal, une bouteille d'azote supplémentaire pour le système de contrôle d'attitude afin de réduire la pression du gaz et un allumeur pyrotechnique supplémentaire pour la correction à mi-parcours de la trajectoire. Plus important encore, des diodes et des fusibles supplémentaires sont ajoutés aux lignes électriques afin d'éviter qu'un autre court-circuit ne se produise.

La sonde lunaire Ranger 5.
Des officiels du programme Ranger rassemblés pour la conférence de presse d'après lancement de Ranger 5 à Cap Canaveral. De gauche à droite : Friedrich Duerr, le major J. Mulladay, le Lieutenant-colonel Jack Albert, Kurt H. Debus, William Cunningham et James Burke.

Ranger 5 est thermostérilisé comme Ranger 3 et Ranger 4 pour prévenir toute contamination non-intentionnelle de la Lune avec des microbes terrestres. Rolf Halstrup, responsable du programme de stérilisation, s’est opposé à cette procédure car il était convaincu que le fait de soumettre les sondes à de forte chaleur endommagerait les composants électroniques sensibles. Il a convaincu la direction du JPL de Pasadena que la stérilisation de Ranger 4 avait « très probablement » endommagé le séquenceur et le minuteur de l'ordinateur principal et que la procédure doit être arrêtée pour assurer la fiabilité de la sonde spatiale. La direction accepte d'arrêter de stériliser les sondes Ranger, mais uniquement pour Ranger 8 et les suivantes car les sondes Ranger 6 et Ranger 7 sont déjà stérilisées. Le , Ranger 5 entame son long voyage à travers le pays, de la Californie à la Floride, et arrive le jour du lancement de Mariner 2. Le lanceur Atlas-D # 215 et son étage supérieur Agena 6005 arrivent plus tard dans la semaine et les vérifications préliminaires d'avant-vol commencent. Ces vérifications initiales portent sur le lanceur. Il cause presque autant de problèmes que les sondes Ranger elles-mêmes. La combinaison Atlas-Agena a mal fonctionné quatre fois sur les six lancements effectués par la NASA et chaque lanceur livré à la base de lancement de Cap Canaveral nécessite des modifications ou des réparations avant de pouvoir voler. De plus, au cours de l'année entre Ranger 1 et Mariner 2, le contrôle qualité de l'Atlas-Agena B n'a connu aucune amélioration. Les lancements des sondes Ranger ayant été retardés par des problèmes autour des lanceurs, les techniciens se sont empressés de s'assurer que rien ne retarde la mission Ranger 5.

Le suivi de Mariner 2 est un travail continu durant cette période et comme le réseau de suivi du milieu interplanétaire (Deep Space Network) de la NASA ne peut pas gérer les deux sondes à la fois, il est décidé de passer à Ranger 5 pour cette courte mission. Après deux tentatives de lancement interrompues, l’une due à un court-circuit dans la sonde et l’autre en raison de problèmes météorologiques, l'accord pour le décollage est donné pour le . Le décollage a lieu à 16 h 59 TU et le lanceur Atlas-Agena B disparaît rapidement dans un ciel gris et couvert. Un dysfonctionnement au niveau du capteur de vitesse du système de guidage à T+ 93 secondes entraîne du bruit sur les données de vitesse mais contrairement à la sonde Ranger 3, des commandes discrètes sont reçues et comprises correctement par le système de guidage. L'étage supérieur Agena B atteint son orbite avec succès et commence son allumage pour placer Ranger 5 sur une trajectoire translunaire.

L'exaltation se transforme encore une fois en consternation quand des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es sont dĂ©tectĂ©es au niveau du système informatique ; peu de temps après, la production d'Ă©lectricitĂ© Ă  partir des panneaux solaires cesse. Le dĂ©tecteur de rayons gamma est allumĂ© mais l'ordinateur n'envoie pas la commande pour aligner la sonde lunaire avec la Terre. Pire encore, les rĂ©cepteurs de tĂ©lĂ©mĂ©trie sur les stations de suivi en Australie et en Afrique du Sud fonctionnent mal, ne montrant en retour que des donnĂ©es brouillĂ©es. Il est Ă©vident qu'un court-circuit a dĂ©sactivĂ© les panneaux solaires, ce qui signifie que Ranger 5 n'a plus dĂ©sormais que quelques heures avant que ses accumulateurs se vident. Les techniciens du JPL espèrent qu'ils pourront encore partiellement rĂ©cupĂ©rer la mission en allumant le moteur de correction de mi-parcours pour s'assurer d'un impact avec la Lune mais ils doivent le faire rapidement avant que la puissance ne manque. Les contrĂ´leurs au sol envoient des commandes pour dĂ©ployer l'antenne Ă  gain Ă©levĂ© et aligner la sonde pour l'allumage de mi-parcours mais durant ce temps des courts-circuits Ă©lectriques supplĂ©mentaires ont lieu apparemment car il y a une perte de puissance au niveau de l'Ă©metteur de tĂ©lĂ©mesure. Le moteur de mi-parcours est allumĂ© mais Ranger 5 a dĂ©jĂ  Ă©puisĂ© de moitiĂ© ses batteries Ă  ce moment-lĂ . Le transpondeur radio et les signaux de tĂ©lĂ©mĂ©tries cessent, suivi de mouvements incontrĂ´lĂ©s de la sonde. Ranger 5 est passĂ© Ă  725 km de la surface lunaire en route vers une orbite permanente autour du Soleil. Les signaux du petit sismomètre de la capsule sont encore reçus jusqu'Ă  ce qu'ils s'Ă©vanouissent car la distance entre la sonde et la Terre est devenue trop importante. Les contrĂ´leurs suivent la sonde jusqu'Ă  une distance de 1,3 million de km[1].

À la suite de cet échec, l'assemblage de l'électronique est entièrement revu pour les versions suivantes par la division électronique de RCA Astro à East Windsor Township, au New Jersey. Les satellites construits par RCA Astro ont rempli leur mission. Toutes les photos sont récupérées et ont aidé la NASA à déterminer les bons sites d'atterrissage pour les atterrisseurs lunaires[1].

Références

  1. (en) « National Space Science Data Center - Ranger 5 » (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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