Raimbeaucourt
Raimbeaucourt est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Raimbeaucourt | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Douaisis | ||||
Maire Mandat |
Alain Mension 2020-2026 |
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Code postal | 59283 | ||||
Code commune | 59489 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
4 010 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 362 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 26′ 25″ nord, 3° 06′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 19 m Max. 57 m |
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Superficie | 11,08 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Orchies | ||||
Législatives | Dix-septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.raimbeaucourt.fr | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Douai », sur la commune de Douai, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 716,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 17 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Raimbeaucourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[17] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %), zones urbanisées (20,1 %), forêts (12,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les lignes 7 et 107 du réseau Évéole.
Histoire
Raimbeaucourt est compose de trois seigneuries qui dépendaient tous de la paroisse de ce nom citée en 1079 dans le cartulaire de l'abbaye d'Auchy-les-Moines qui possédait l'autel de la paroisse sous le nom d'Erambaucourt. Ces seigneuries sont :
Ribeaucourt, fut élevé au rang de comté,
Le Hamel du Bray ou Le Bray, fief en justice vicomtale et dont l'histoire à presque toujours été liée à la terre de Ribeaucourt,
Le Liez qui fut marquisat.
Le toponyme Raimbeaucourt est la déformation de Erembauldocurtis (qui vient de Eremboldus = chef victorieux ou habile et de curtis qui désigne une maison fortifiée), tout comme il en est pour les communes de Ribeaucourt dans la Somme et Ribeaucourt dans la Meuse, ainsi que du lieu-dit Ribeaucourt à Mazinghien aussi dans le département du Nord.
Liez désigne un lieu enchanteur.
Bray un lieu marécageux.
Les seigneurs de Ribeaucourt
On ignore qui furent les premiers seigneurs de Ribeaucourt, la tradition locale, les historiens veulent que les premiers seigneurs furent les mêmes que ceux de Ribeaucourt dans la Somme, mais aucune preuve écrite ne le confirme. La seigneurie dépendait de l'abbaye Sainte-Gertrude de Marchienne, dont Agnès de Ribeaucourt fut abbesse en 874. Dans les actes Ribeaucourt était toujours dénommé Raimbeaucourt même si ses seigneurs se disaient seigneurs de Ribeaucourt et si l'on trouve le village de Raimbeaucourt désigné sur les cartes anciennes sous le nom de Ribeaucourt-lès-Raches ou Ribeaucourt-en-Pévèle.
- 1216 Hellin de Wavrin, dit l'oncle, seigneur de Hendecourt, de Raimbeaucourt et de Wazières. Cité comme témoin dans une charte du émanant de Raoul, évêque d'Arras, approuvant la vente d'une terre au Chapitre Sainte-Croix de Cambrais, (A. Mathias, Histoire des Wavrins, Lille, 1904).
- 1242 Robert de Wavrin-Wazières, seigneur de Raimbeaucourt, fonda la chapelle castrale, avec autorisation de Jacques, évêque d'Arras.
- 1296 Hugues d'Ailly, seigneur de Rumes, Raimbeaucourt et Hornaing, (G. Demay, Inventaire des sceaux de Flandre, Paris 1873).
- Avant 1377 Mathieu de Lannoy.
- 1377, Engelbert d'Enghein, seigneur de Raimbeaucourt par achat au précédent. La seigneurie est saisie à la suite du meurtre commis par Engelbert sur la personne de son neveu Ghauthier d'Enghein, en 1381.
- 1388 Henri d'Antoing, seigneur de Raimbeaucourt par achat au précédent, sa fille Marie est l'épouse Engelbert !
- 1441 Robert Le Josne, seigneur de Contay, et son fils cadet Guillaume achètent Raimbeaucourt aux Enghein.
- 1461 Louis Le Josne de Contay, fils de Guillaume, seigneur de Raimbeaucourt par donation de son père.
- Vers 1470 Gaucher de Rouvroy de Saint-Simon devient seigneur de Raimbeaucourt, il donne la seigneurie à son fils Antoine, seigneur de Rache, du Bray, Bersé et Orchies, celui-ci vend l'ensemble de ses seigneuries à son oncle Gilles de Rouvroy de Saint-Simon, bailli et capitaine de Senlis, qui finit sa vie aux cordeliers de Besançon
- 1501 Philippe Le Josne de Contay, seigneur de Forest et de Raimbeaucourt, par achat à Gilles de Rouvroy.
- 1504 Charles Le Josne de Contay, seigneur de Contay, de Forest et de Raimbeaucourt.
- 1511 Françoise Le Josne de Contay, dame de Raimbeaucourt, épouse de Jehan de Humières, chevalier, seigneur de Humieres, Raimbeaucourt et de Saulchy, celui-ci vend Raimbeaucourt au suivant.
- 1527 Nicolas (dit Colar) d'Aubermont, chevalier, seigneur de l'Planque, de La Deffière, du Laibray et de Raimbeaucourt par achat au précédent, bourgeois de Tournais, grand-maître des Eaux et Forêts de Saint-Amand-les-Eaux en 1534, gentilhomme de la Maison de Charles Quint en 1541, premier maître d'hôtel de René comte de Nassau et prince d'Orange, époux de Marie Hanneron, puis de Jehenne de Grave, dame de Masnuy-Saint-Pierre.
- 1562 Jehan d'Aubermont, seigneur de Raimbeaucourt, fils du premier lit du précédent, époux de : 1e Marie Le Preud'Homme, 2e Jehenne de Briarde dite de La Coye, 3e Marguerite de Waudripont.
- Avant 1580 Jehan d'Aubermont, écuyer, seigneur de Raimbeaucourt, lieutenant de la compagnie d'ordonnance du comte de Lalaing, fils du second lit du précédent, sans alliance.
- Avant 1583 Charles d'Aubermont, chevalier en 1596, grand bailli de Termonde en 1580, frère du précédent, époux de Malsen, décédé sans postérité en 1624.
- 1624 Jean-Conrade d'Aubermont, chevalier, seigneur de Raimbeaucourt, fils aîné du précédent, maître de camp et conseiller au Conseil de Guerre du Roi d'Espagne, gouverneur de Gueldre et de Zutphen, époux d'Anne de Malsen, sans postérité.
- 1652 Gaspard-Antoine d'Aubermont, chevalier, seigneur de Grembergen et de Raimbeaucourt, grand bailli de Termonde, maître de camp et conseiller au Conseil de Guerre, frère du précédent, époux de Lambertine d'Enghien-Kestergat.
- 1657 Charles-Ignace d'Aubermont, chevalier, seigneur de Grembergen et de Raimbeaucourt, grand bailli de Termonde, fils du précédent, époux de Jacqueline Gysselleers, sans postérité. Il voit sa terre de Raimbeaucourt érigée en comté en 1659. En 1668 par le traité d'Aix-la-Chapelle Raimbeaucourt devient français.
- 1693 Marguerite d'Aubermont, comtesse de Raimbeaucourt, dame de Grembergen, sœur du précédent, épouse de Diego Gomez d'Espinosa, lieutenant-général, gouverneur des places fortes de Termonde, La Bassée, Nieuport, Ostende et Anvers, qui veuf se remarie avec Barbe van der Linden.
- 1694 Gaspard-Antoine Gomez d'Espinosa, comte de Raimbeaucourt, seigneur de Grembergen, lieutenant-général, fils aîné des précédents, époux d'Isabel Bouwens, sans postérité.
- 1725 Jacques Gomez d'Espinosa, comte de Raimbeaucourt, seigneur de Grembergen, chanoine de Sainte-Gudule à Bruxelles, prévôt de Harlebveke, frère du précédent.
- 1748 Liebert-François Christin, comte de Raimbeaucourt, baron de Meerbeek, vicomte de Duysbourg et de Tervueren, seigneur de Grembergen et de Bautersem, (1703-1785), neveu du précédent, marié le à Marie-Thérèse-Geneviève de Vilsteren, baronne de Laerne, d'Almelroy, de Well et de Wordragen. Il dut rendre l'aveu au roi Louis XV le sous le titre de « comte de Raimbeaucourt », mais sa descendance est encore aujourd'hui connue sous le nom de Christyn de Ribaucourt.
- 1758 Philippe-Alexandre Christin, comte de Raimbeaucourt, baron de Meerbeek, de Laerne et d'Almelroy, vicomte de Duysbourg et de Tervueren, seigneur de Grembergen etc.
La famille Christyn de Ribaucourt, de noblesse belge, posséda le château de Ribeaucourt jusqu’au début du XXe siècle, c’est elle qui fit raser le logis féodal pour le remplacer par le bâtiment actuel avant la Révolution.
Sources
- Archives de la Maison de Ribeaucourt
- Bernard Coussée : Raimbeaucourt au temps jadis
- Hervé Douxchamps et Joseph Lefèvre : La Famille Christyn de Ribaucourt tome II
Les seigneurs du Liez
1218 Anselme d'Aigremont, seigneur du Liez, cède à l'abbaye d'Anchin 12 partie de la dîme de Raimbeaucourt.
1256 Jean du Liez, fait construire la chapelle castrale.
1296 Cholart du Liez vend des terres à l'abbaye de Saint-Amant.
1349 Marguerite de Liez épouse Waultier, chevalier, seigneur de La Petite-Vacquerie à Moncheaux, il était fort âgé et n'avait pas d'enfant.
1385 Péronne du Liez épouse de Jean de Roisin dit d'Avelui, seigneur d'Antaing, elle se remarie en 1406 avec le sire de Saint-Simon, veuf de la sœur de Pierre van Haveskerque dit de Wisques, seigneur de Raches, lequel Saint-Simon mourut à Azincourt. Elle décéda à Douais en 1432, sans postérité. La seigneurie passe au seigneur de Vertaing, il laisse la seigneurie à sa petite-fille qui suit
1420 Péronne de Wingles, dame du Liez petite fille du seigneur de Vertaing, épouse de Nicolas de Blacquehem.
1473 Robert de Blacquehem, écuyer, seigneur du Liez, fils des précédents.
1486 Toussaint de Blacquehem, écuyer, seigneur du Liez, frère du précédents, époux de Jacqueline de Baillon, veuve en 1514, tutrice de son fils mineur qui suit.
1514 Philippe de Blacquehem, écuyer, seigneur du Liez, fils des précédents, époux de Jeanne Grignard, veuve en 1537, tutrice de son fils mineur qui suit.
1537 Antoine de Blacquehem, écuyer, seigneur du Liez, fils des précédents, époux de Géraldine Carette, remariée à Charles de Willem, écuyer, seigneur de Langlet, qui releva le fief en 1562 au nom des enfants de son épouse : Ollivier de Blacquehem, âgé de trois ans, et Jacques, nouveau-né.
1589 Ollivier écuyer, seigneur du Liez, fils des précédents, guidon de la compagnie du comte de Rœux, militaire au service du Roi d'Espagne, puis magistrat à Douais, marié à Lille le à Catherine de Beaufremezt, inhumé en l'église de Raimbeaucourt en 1622.
1623 Jean de Blacquehem, écuyer, seigneur du Liez, de La Haye et de La Vallée, décédé le , fils des précédents, marié le à Marie Le Vasseur.
1671 Jean-François de Blacquehem, écuyer, seigneur du Liez, de La Haye, de La Vallée et de Douvrin (près Béthune), (1637-1685), fils des précédents, fait ses preuves pour l'admission aux États d'Artois en 1747, (cf Laine, Archives de la noblesse de France, tome 9) et entre dans les rangs de la noblesse française, époux de Jeanne de Nédonchel, sœur du maréchal d'Humières, tutrice de son fils qui suit.
1685 Jean-Philippe de Blacquehem, écuyer, seigneur du Liez, de La Haye, de La Vallée, de Douvrin et de Pont-à -Beuvry, fils des précédents, officier au régiment royale Wallon, époux de N. Dubois de Hove, dame de La Mowarderie et du Houdicq.
1732 Antoine-Philippe de Blacquehem, écuyer, seigneur du Liez, de La Haye, de La Vallée, de Douvrin, de Pont-à -Beuvry, de La Mowarderie et du Houdicq, mort en 1748, fils des précédents, officier, marié le à Charlotte-Lucrèce Le Ricquet.
1748 Charles-Alexandre de Blacquehem, écuyer, seigneur du Liez, de La Haye, de La Vallée, de Douvrin, de Pont-à -Beuvry, de La Mowarderie et du Houdicq, (1736-1792), marié le à Marie-Philippines-Colette de Thiennes, comtesse de Rumbeke (près de Montreuil-sur-Mer), (1747-1771). Leurs fils Christian et Xavier émigrèrent en Autriche, leur lignage s'éteignit dans ce pays en 1917 à la mort d'Olivier, ministre du Commerce.
Le Château du Liez était une vaste maison de campagne constitué d'un logis simple à hauts pignons sur sa motte féodale entourée d'eau. Remaniée au XIXe siècle, elle fut finalement rasée au début du XXIe.
Sources : Bernard Coussée : Raimbeaucourt au temps jadis.
Héraldique
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Les armes de la commune de Raimbeaucourt se blasonnent ainsi : (D'après les armes de la famille d'Aubermont qui portait : De sable au lys épanoui d'argent, les boutons d'or.) |
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-sept sièges sont à pourvoir ; on dénombre 3 014 inscrits, dont 908 votants (30,13 %), 47 votes blancs (6,18 %) et 785 suffrages exprimés (86,45 %). La liste divers droite Raimbeaucourt, le cœur de notre action menée par le maire sortant Alain Mension recueille l'intégralité des suffrages exprimés, étant la seule à se présenter[24] - [25].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2020, la commune comptait 4 010 habitants[Note 8], en diminution de 1,43 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 928 hommes pour 2 077 femmes, soit un taux de 51,86 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Géry du XVIe siècle et son cimetière ;
- Château de Ribeaucourt, XVIIe et XVIIIe siècle, sur double motte féodale ;
- Château du Liez (Centre Hélène Borel), reste le parc, les écuries et leur tour, la motte de l'ancien château.
- Église Saint-Géry.
- Un des vitraux de l'église.
- Salle des fêtes.
- Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- André Doye (1924-1981) international français de football
Pour approfondir
Bibliographie
- Bernard Coussée, Raimbeaucourt au temps jadis: des origines à , Éditions Plein nord, 1981
- Denis Chausson, Les Églises de Raimbeaucourt : essai archéo-symbolique, ART éd., 2008
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
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- « Station Météo-France Douai - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Raimbeaucourt et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Élections municipales, Raimbeaucourt », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 34.
- « Élections municipales 2020 - 1er tour, Raimbeaucourt », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 10.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 279, lire en ligne.
- « Annuaire statistique département du Nord Année 1807 », p. 146-147.
- Rémi Siniarski, « Pour faire des économies, 23 salariés perdent 2h de travail : Lors des deux derniers conseils municipaux, le maire Alain Mension a fait voter la diminution du temps de travail de 23 salariés. Seconde solution pour faire des économies : l’annualisation du temps de travail », L'Observateur du Douaisis, no 599,‎ , p. 14.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Raimbeaucourt (59489) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596,‎ , p. 14-15