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RĂ©muzat

Rémuzat est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

RĂ©muzat
RĂ©muzat
RĂ©muzat vu du rocher du Caire.
Blason de RĂ©muzat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme provençale
Maire
Mandat
Olivier Salin
2020-2026
Code postal 26510
Code commune 26264
DĂ©mographie
Gentilé Rémuzatiens, Rémuzatiennes
Population
municipale
325 hab. (2020 en diminution de 2,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 24′ 51″ nord, 5° 21′ 25″ est
Altitude Min. 425 m
Max. 1 201 m
Superficie 16,78 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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RĂ©muzat
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RĂ©muzat
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RĂ©muzat
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RĂ©muzat
Liens
Site web www.remuzat.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    RĂ©muzat est situĂ© en DrĂ´me provençale Ă  24 km Ă  l'est de Nyons et Ă  km au sud de La Motte-Chalancon.

    Relief et géologie

    Relief préalpin[1].

    Sites particuliers[2] :

    • col de Curnier ;
    • pas de l'Eygues ;
    • rocher Caillat ;
    • rocher de l'AbĂ®me ;
    • rocher de l'Abrot ;
    • rocher de la Lauze ;
    • rocher de la Piche ;
    • rocher de Saint-Auban ;
    • rocher des Aulagneries ;
    • rocher du Banc ;
    • rocher du Lierre ;
    • rocher Long ;
    • rocher Rouge ;
    • Serre du Loup.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :

    • le Rif ;
    • le Soubeyrand ;
    • l'Eygues ;
    • l'Oule ;
    • le ravin de Clarisane ;
    • le ravin de Coucourdier ;
    • le ravin de la Charbonnière.

    Climat

    Climat méditerranéen[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Rémuzat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), forêts (23,9 %), terres arables (2,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[2] :

    • Baravier ;
    • BĂ©atrix ;
    • Chapelle Saint-Michel ;
    • Coucourdier ;
    • Escoucoussieux ;
    • Ferme de Saint-Auban ;
    • Ferme de Saint-Pierre ;
    • ForĂŞt Domaniale de l'Eygues ;
    • la Casse ;
    • la Combe ;
    • la Combe du Fau ;
    • la Croix ;
    • la Crotte ;
    • la Guindonnière ;
    • la Jonche ;
    • la Pause ;
    • la Perrière ;
    • la Rourie ;
    • le Chambon ;
    • le Clos du Prieur ;
    • le Mas ;
    • le Rafour ;
    • les Adrets ;
    • les Aires ;
    • les Blaches ;
    • les Combaux ;
    • les Faysses ;
    • les Graves ;
    • les Mouillères ;
    • les Olivières ;
    • l'Espinasse ;
    • l'Homme Mort ;
    • Petit Montrond ;
    • Plantard Mort ;
    • Ponçon ;
    • Riable ;
    • Rouseyras ;
    • Viaras.

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

    • 1251 : Remusa, Remusatum et castrum de Remusaco (cartulaire de l'ĂŽle-Barbe) ;
    • 1262 : castrum Remusati (cartulaire de l'ĂŽle-Barbe) ;
    • 1259 : Ramusatum (inventaire des dauphins, 269) ;
    • 1269 : castrum Ramusati (inventaire des dauphins, 218) ;
    • 1334 : Remusacum (inventaire des dauphins, 219) ;
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Remisaco (pouillĂ© de Die) ;
    • 1449 : mention de la paroisse : cura de Remusaco (pouillĂ© gĂ©n.) ;
    • 1519 : mention du prieurĂ© : prioratus de Remusaco (rĂ´le de dĂ©cimes) ;
    • 1576 : Remusac (rĂ´le de dĂ©cimes) ;
    • 1891 : Remuzat, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Nyons.

    (non daté) : Rémuzat.

    Étymologie

    Rémuzat viendrait de Ramusatum (lieu boisé), du latin ramus (rameau, branche)[10].

    Histoire

    Préhistoire

    Âge du bronze : sépultures et de pointes de lance[1].

    Antiquité : les Gallo-romains

    La table d'autel de la chapelle chrétienne est taillée dans un bloc d'architrave gallo-romain présentant une frise de rinceaux corinthiens.

    Dans le quartier Saint-Auban, à deux kilomètres au nord de l'ancien village sur la même rive, ont été trouvés des monnaies impériales, une ampoule de verre irisée, à col allongé, appartenant à un type courant aux Ier siècle et IIe siècle, une plaque de porphyre vert antique et de nombreuses tegulae[11].

    En 1935, un habitant du pays a trouvé, sur le même site, un petit ustensile en or se composant d'un couteau long de 11 cm et d'une petite spatule de 8 cm, suspendus par un œillet à un anneau. Acheté par l'abbé Van Damme, il a été identifié par H. Desaye, conservateur du musée de Die où il est aujourd'hui conservé, comme un instrument de toilette de l'époque romaine provenant vraisemblablement d'une sépulture[12].

    L'existence d'une villa romaine et même d'un petit sanctuaire païen à cet endroit, près d'une source abondante, d'où proviendrait le bloc d'architrave gallo-romain présentant une frise de rinceaux corinthiens dans lequel la table d'autel de la chapelle chrétienne a été taillée, semble probable à l'abbé Van Damme[13].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    La seigneurie[9] :

    • Au point du vue fĂ©odal, RĂ©muzat Ă©tait une terre (ou seigneurie) du comtĂ© de Provence.
    • Une partie appartenait au prieur du lieu et dont le surplus Ă©tait tenu en fief des abbĂ©s de l'ĂŽle-Barbe par les barons de MĂ©vouillon
    (autre version : ancien fief de la baronnie de Mévouillon, sous la suzeraineté de l'abbaye de Bodon et plus tard de celle de l'abbaye de l’Ile Barbe).
    • 1261 : les MĂ©vouillon infĂ©odent leur part aux Rosans et aux Cornilhan.
      • 1304 : la terre passe aux Artaud d'Aix.
      • 1380 : elle passe aux GrolĂ©e-MĂ©vouillon.
      • 1615 : les droits sont vendus aux La Tour-Gouvernet.
    • Une autre partie restera pendant longtemps la possession des comtes de Provence (jusqu'au XVIIe siècle[1]).
    • Une dernière partie passera aux Laval.
      • 1367 : elle passe (par hĂ©ritage) aux Rivière, encore seigneurs en 1627.

    Au haut Moyen Âge, Rémuzat est dans la dépendance de l’abbaye de Bodon, fondée au début du VIe siècle par Jean, évêque de Sisteron et dont saint Marius[14], compagnon de Donat du Val fut le premier abbé[15].

    Détruite au VIIIe siècle, l'abbaye de Bodon passe sous l'autorité de la puissante abbaye lyonnaise de l’Île Barbe qui est à la tête d’un très important domaine à la fois religieux et temporel (de nombreux seigneurs rendent hommage à l’abbé de Île Barbe pour des domaines parfois importants)[16].

    Selon l’abbé Van Damme, c’est à l’influence de l’abbaye que l’on doit le nombre important de petites chapelles aujourd’hui disparues que comptait alors la commune : Saint-Auban, Saint-Quenin, Saint-Pierre de Soubeyran et Langoustier à la Combe de Rémuzat[17].

    Aux XIIe et XIIIe siècles, le Val d’Oule (Vallis Olle), dont fait partie Rémuzat et qui comprend Cornillon, Cornillac, St-May, Lemps, Pommerol et La Charce, appartient à la puissante Famille de Mévouillon[18].

    Les barons de Mévouillon, devenus seigneurs du Val d’Oule sont vassaux de l’abbé de l'Île Barbe, représenté par le prieur de Saint-May. Raymond de Mévouillon lui rend hommage en 1251 pour le château de Remusa, hommage renouvelé en 1293 et 1305[19].

    Une date importante pour Rémuzat est le 5 novembre 1305, quand le baron de Mévouillon endetté vend au comte de Provence, roi de Naples et de Sicile, Charles II d'Anjou, les fiefs et châteaux du Val d’Oule[20].

    Le Val d’Oule devient une châtellenie dont le chef-lieu est Cornillon et va constituer une enclave provençale en Dauphiné lorsque les baronnies de Mévouillon et de Montauban sont acquises en 1314 et 1317 par le dauphin Humbert Ier de Viennois[21].

    De 1305 jusqu’en 1790, Rémuzat dépend donc de la Provence et de ses institutions administratives : chambre des comptes puis parlement d’Aix, intendance de Provence et viguerie de Sisteron.

    Le comte de Provence, d’après un état des biens de la claverie du Val [22], détient à Rémuzat, de 1329 à 1345, la haute seigneurie, la moitié du fournage et des revenus du moulin, la moitié du péage du col de Soubeiran, la moitié des amendes, ainsi que 15 maisons en toute propriété et 28 en communauté avec le prieur de Saint-May. Le Val d'Oule est inféodé à différents seigneurs : les d’Agoult, puis les Grolée-Mévouillon, enfin en 1615 les La Tour-Gouvernet (René de La Tour du Pin Gouvernet), le prieur de Saint-May conservant ses droits seigneuriaux.

    En 1729, par exemple[23], le prieur de Saint-May possède la moitié de Rémuzat en pariage avec un La Tour Gouvernet, marquis de La Charce, et « a comme lui ses juge, chatelain, greffier et procureur d’office, exerçant à tour de rôle leurs fonctions chacun pendant une année. »

    Avant 1790, Rémuzat était une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, viguerie et recette de Sisteron.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Michel, était celle d'un prieuré de bénédictins (de la filiation de l'Île-Barbe) qui fut uni au prieuré de Saint-May vers la fin du XVIe siècle. Le titulaire de ce prieuré a été, de ce chef, collateur et décimateur dans la paroisse de Rémuzat jusqu'à la Révolution[9].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    L'Assemblée Nationale décrète en 1790 que « la vallée de Rémuzat, enclavée dans le département du bas Dauphiné, est réunie à ce département pour faire partie du district dans l'enclave duquel elle se trouve[24].

    La loi de fait de Rémuzat une commune du département de la Drôme.
    Elle devient le chef-lieu d'un canton du district de Buis-les-Baronnies, comprenant les municipalités de la Charce, Cornillac, Cornillon, la Fare-et-Lemps, Montferrand, Pommerol, Rémuzat et Verclause.
    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) fait entrer ce canton dans la composition de l'arrondissement de Nyons et y joint les communes de Chauvac, Laux-Montaux, Montréal, Pelonne, le Poët-Sigillat, Roussieux, Sahune et Saint-May.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1971 Louis Latil DVD
    1971 1977 Louis Latil maire sortant
    1977 1983 Louis Latil maire sortant
    1983 1989 Louis Latil maire sortant
    1989 1995 Louis Latil maire sortant
    1995 2001 Philippe Puvilland DVD
    2001 2008 Philippe Puvilland maire sortant
    2008 2014 Bernard Bailly DVG[25] cadre
    2014 2020 Bernard Bailly maire sortant
    2020 en cours Olivier Salin[26] LR

    Politique environnementale

    La commune ne fait pas partie du Parc naturel régional des Baronnies provençales créé en 2014, bien que située dans son périmètre.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

    En 2020, la commune comptait 325 habitants[Note 2], en diminution de 2,69 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    600514616655688697681715732
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    706725680641641616595550555
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    507528517507430421404337317
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    288301332364364283309317332
    2018 2020 - - - - - - -
    334325-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte : le dimanche après le [1].

    Loisirs

    • RandonnĂ©es : GR de Pays Tour des Baronnies Provençales[2].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : pruniers, truffes, ovins, caprins (Agneaux des Préalpes)[1].

    • Foire mensuelle (sauf en janvier, mai, juillet et septembre)[1].

    Tourisme

    • Syndicat d'initiative (en 1992)[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le village de RĂ©muzat au pied du rocher du Caire. Sous le rocher, l'ancienne Ă©glise Saint-Michel.
    • Vestiges de l'ancien village[1].
    L'ancien village : progressivement abandonné au cours de la première moitié du XVIIe siècle, il n'en reste que la chapelle Saint-Michel et des pans de l'enceinte du bas Moyen Âge (qui valait à Rémuzat le titre de Castrum dans le cartulaire de l'Île-Barbe en 1251).
    • Chapelle romane Saint-Eutrope et Saint-Michel (XIIe siècle)[1] ou chapelle Saint-Michel (XIIIe siècle).
    La chapelle possède une table d'autel taillée dans un bloc d'architrave gallo-romain présentant une frise de rinceaux corinthiens provenant sans doute du site plus ancien de Saint-Auban, deux kilomètres au nord sur la même rive de l'Oule[31]. Ses ornements, cloches et fonts baptismaux sont transférés en 1644 dans la nouvelle église Saint-Sébastien construite dans le village moderne. Des réparations ont lieu en 1754 : le mur du chœur du côté de la rivière est abattu (mais la voûte est épargnée, formant abri) et un nouveau mur est construit entre la nef et l'ancien chœur, avec la porte de taille qui se trouvait auparavant au nord de l'édifice[32].
    • Chapelle des templiers[1].
    • Grotte de Saint-Eutrope : son nom vient d'Eutrope d'Orange, Ă©vĂŞque d'Orange au Ve siècle. Simple anfractuositĂ© au pied du rocher du Caire, elle pourrait avoir Ă©tĂ©, dès la prĂ©histoire, un lieu de culte solaire : Ă  l'aube du 24 juin, le soleil se lève très exactement Ă  la cime de la montagne Saint-Roman oĂą se trouve la grotte de la Baume Ecrite[33]. La grotte de Saint-Eutrope fut un lieu de pèlerinage des habitants de RĂ©muzat, Ă  la suite de la guĂ©rison miraculeuse, inscrite dans le registre paroissial de 1745, d'un petit infirme, Pierre Plumel, âgĂ© de 11 ans, montĂ© Ă  bras par ses parents jusqu'Ă  la grotte [34].
    • L'Ă©glise Saint-SĂ©bastien, devenue trop Ă©troite pour une population accrue, est rasĂ©e vers 1850 et remplacĂ©e Ă  quelque distance par la vaste Ă©glise actuelle dĂ©diĂ©e Ă  Saint-Michel. Sa dĂ©coration intĂ©rieure est un bon exemple du style sulpicien de l'Ă©poque de sa construction.
    Église du XIXe siècle[1].

    Patrimoine naturel

    • Grottes[1] : Grotte Saint-Eutrope[2].
    • GĂ©odes cristallines[1].
    • Rocher du Caire (de KĘ°ar, racine qui signifie « pierre ») : muraille rocheuse verticale face au village de RĂ©muzat, haute de 125 mètres, longue de un kilomètre, qui supporte le plateau de l'ancienne abbaye de Bodon.

    En 1995, une colonie de neuf vautours fauves a Ă©tĂ© rĂ©implantĂ©e, suivie en 1998 de vautours moines qui avaient pratiquement disparu de France. Depuis, le vautour percnoptère, beaucoup plus rare, y est rĂ©apparu de façon spontanĂ©e, en 2000. Il y a aujourd'hui plus de 300 individus qui s'alimentent sur une superficie de plus de 6 000 km2. Une promenade sur la crĂŞte du rocher permet d'observer ces oiseaux impressionnants et peu farouches. Leur envol pour la journĂ©e se fait entre 10 h et midi, quand l'air est suffisamment chaud pour leur permettre de prendre assez d'altitude et de partir Ă  la recherche de carcasses, souvent Ă  des distances importantes.

    Personnalités liées à la commune

    • Lucien Van Damme (1901-1989), nĂ© en Belgique, curĂ© de RĂ©muzat pendant plus de 54 ans de 1933 Ă  1987. Homme Ă©rudit, botaniste et archĂ©ologue, il Ă©crivit sur son village et l'histoire locale de nombreux articles et plusieurs publications. Il fut fait chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1984[35].
    • Jean Besson, (nĂ© en 1948), sĂ©nateur de la DrĂ´me (1989-2014), conseiller gĂ©nĂ©ral de RĂ©muzat (1979-2004), Chevalier de la LĂ©gion d'honneur.
    • L'Ă©crivain allemand Christoph Meckel (de) (1935-2020) a habitĂ© une partie de l'annĂ©e Ă  RĂ©muzat pendant plus de 30 ans.
    Un de ses livres traduits en français, Un inconnu (Le Temps qu'il fait, 2007) , est consacré à son voisin et ami, cultivateur de lavande de Rémuzat, figure d'un monde paysan du siècle dernier.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Rémuzat porte pour armes : d'azur à une croix haussée et perronnée de trois marches d'or[36].

    Annexes

    Bibliographie

    • Lucien Van Damme, curĂ© de RĂ©muzat de 1933 Ă  1987, il Ă©crivit sur son village et sa rĂ©gion de nombreux articles dans la Revue DrĂ´moise, Peuple Libre, Cahiers d'histoire des Baronnies (RĂ©muzat aux confins de trois diocèses, La grotte Saint Eutrope, Trouvaille archĂ©ologique Ă  RĂ©muzat, etc.) et plusieurs publications :
      • Le château de Cornillon, 1968.
      • Trente curĂ©s de RĂ©muzat racontĂ©s par le 31e, 1971.
      • CurĂ©s de Cornillac et de Cornillon au fil des siècles, 1975.
      • Servantes de curĂ©s aux confins Diois-Baronnies, 1977.
      • CurĂ©s d'autrefois et leurs ouailles Ă  Sahune, 1984.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), RĂ©muzat.
    2. https://www.geoportail.gouv.fr/
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 299 (Remuzat).
    10. Baron de Coston, Etymologies des noms de lieu du département de la Drôme, Aubry, Paris, 1872, p.219.
    11. Cahiers de l'Oule, no 3, 1er trimestre 1967,, p. 3-5.
    12. H.Desaye, Trouvaille archéologique à Rémuzat, 1975.
    13. Idem, note introductive p.2.
    14. Ne pas confondre avec Marius d'Avenches.
    15. Marie-Pierre Estienne, Les Baronnies au moyen âge, Les Alpes de Lumière, Mane, 1997, p.122.
    16. Marie-Pierre Estienne, p.105 et 122.
    17. Abbé Van Damme, Trente curés de Rémuzat, 1971, p.1. et Rémuzat aux confins de trois diocèses, 1961, p.3.
    18. Marie-Pierre Estienne, p.20.
    19. André Lacroix, L’arrondissement de Nyons : histoire, topographie, statistique, Hachette, 1888, p.270.
    20. André Lacroix, p.272.
    21. Marie-Pierre Estienne, p.55.
    22. André Lacroix, p.274.
    23. André Lacroix, p.277.
    24. Courrier de Paris dans les provinces du 28 février 1790 (site de presse de la BNF - retronews.fr) »
    25. https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/drome,26/remuzat,26264/
    26. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Marie-Pierre Estienne, Les Baronnies au moyen âge, Les Alpes de Lumière, Mane, 1997, p. 117.
    32. Abbé Van Damme, Trente curés de Rémuzat, 1991, p. 15 et 25.
    33. Patrick Ollivier, Les Baronnies, Aubanel, 1986, p. 339.
    34. Abbé Van Damme, La grotte de St-Eutrope, 1967, p. 2.
    35. Dewez et van Mons, Biographie de l'abbé Van Damme, édité en Belgique, p. 31.
    36. André Lacroix, Arrondissement de Nyons, Archéologie, Histoire et Statistique, Jules Céas, Valence, 1901, t. II, p. 268.
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