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Cornillac (DrĂ´me)

Cornillac est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cornillac
Cornillac (DrĂ´me)
Église de Cornillac.
Blason de Cornillac
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Yoann Gronchi
2020-2026
Code postal 26510
Code commune 26104
DĂ©mographie
Gentilé Cornillacais, Cornillacaises
Population
municipale
91 hab. (2020 en augmentation de 10,98 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,7 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 26′ 38″ nord, 5° 23′ 13″ est
Altitude Min. 471 m
Max. 1 455 m
Superficie 19,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription

RĂ©muzat (avant mars 2015)

Localisation
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Cornillac
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Cornillac
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
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Cornillac
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Cornillac

    Ses habitants sont dénommés les Cornillacais et les Cornillacaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le village est situĂ© Ă  34 km Ă  l'est de Nyons.

    Une autre commune parmi les plus proches est La Motte-Chalancon.

    GĂ©ologie et relief

    Montagne de Raton.

    Le site du bourg est Ă©tabli sur un mamelon de sable[1].

    La montagne du Raton, au sud, culminant Ă  1 362 m, et les monts Saint-Romans, au nord, Ă  1 288 m, forment les points les plus Ă©levĂ©s de la commune.

    Hydrographie

    • Le Cornillac est un ruisseau affluent de l'Oulle, ayant un cours de 4.5 km sur la commune de Cornillac. En 1891, sa largeur est de 7.5 m, sa pente de 91 m, son dĂ©bit ordinaire est de 0.50 m3, extraordinaire de 15 m3[2].
    • La rivière Oule arrose la commune, ainsi que l'un de ses affluents, le ruisseau de CĂ©nas[3], dont la vallĂ©e forme le relief le plus plat du territoire, ouvert vers l'ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Cornillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,1 %), cultures permanentes (1,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1251 : Cornillam (Masures de l'Isle Barbe, 173).
    • 1268 : Castrum de Curnilliano (inventaire des dauphins, 238).
    • 1269 : Cornillanum (inventaire des dauphins, 218).
    • 1891 : Cornillac, commune du canton de Remuzat.

    Histoire

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    La seigneurie :

    • Terre des barons de MĂ©vouillon[10].
    • Vers 1251 : elle est hommagĂ©e aux abbĂ©s de l'ĂŽle-Barbe[10].
      • L'ĂŽle-Barbe Ă©tait un puissant monastère fondĂ© par Charlemagne dans une Ă®le de la SaĂ´ne au nord de Lyon.
      • 1261 : les barons de MĂ©vouillon dĂ©cident de reprendre les terres que l'abbaye de l'ĂŽle-Barbe possĂ©dait tout au long de la VallĂ©e de l'Oule (Montmorin, Bruis, Sainte-Marie, La Charce, Pommerol, Cornillac, Cornillon, RĂ©muzat, Lemps, Saint-May). Cet ensemble pris le nom de Claverie de la Val d'Oule. Son siège Ă©tait au château de Cornillon. En 1305, la claverie devint la propriĂ©tĂ© de la Provence et forma une enclave au milieu des terres dauphinoises..
    • 1270 : Cornillac passe aux Isoard[10].
    • Vendue aux Ancezune[10].
    • 1330 : vendue aux Remuzat[10].
    • 1348 : une partie du fief appartient aux Agoult[10].
    • 1540 : le tout appartient aux GrolĂ©e-MĂ©vouillon[10].
    • 1551 : L'enclave de la Val d'Oule prend le nom Terres Adjacentes de Provence. Elle sera intĂ©grĂ©e en 1641 Ă  la Provence puis incluse dans la circonscription judiciaire de Sisteron[11].
    • Tout dĂ©but du XVIIe siècle : Cornillac appartient aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs[10].

    Derniers châtelains connus de Cornillac :

    • Pierre I Pays (1535-1606).
    • Pierre II Pays (1648-1740).
    • Louis Filis FĂ©lix Pays (1689-1777).
    • Pierre PaĂŻs Pays (1727-1791).

    1787 (démographie) : 360 personnes environ[10].

    Avant 1790, Cornillac était une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, viguerie et recette de Sisteron, formant une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église était sous le vocable de Sainte-Madeleine et dont les dîmes appartenaient au prieur de Cornillon, qui présentait à la cure[10].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    Cette commune fait partie du canton de Remuzat depuis 1790[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 En cours Georges Combel[12] PS Retraité Fonction publique

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune fait partie de la Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale. Il s'agit d'une communauté de communes, qui depuis 2017 regroupe 67 communes et s’occupe principalement d’actions sociales, d’associations sportives, du tourisme, entre autres choses.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2020, la commune comptait 91 habitants[Note 2], en augmentation de 10,98 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400375382411410391350360383
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    344349354314320303280274248
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    258271242172146143130122108
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1057471597681878685
    2015 2020 - - - - - - -
    8191-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte : le 22 juillet[1].

    Loisirs

    • RandonnĂ©es[1].
    • PĂŞche et chasse[1].

    Économie

    En 1992 : pâturages (ovins), lavande[1].

    Arboriculture, Ă©levage de brebis.

    Tourisme

    • Bords de l'Oule[1].
    • La commune est proche du parc naturel rĂ©gional des Baronnies provençales.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château mĂ©diĂ©val en ruine.
    • Village perchĂ© ancien[1].
    • Curieuse fontaine (indiquant la hausse ou la baisse du blĂ©)[1].
    • Église paroissiale de style roman[1].
      • L'Ă©glise Sainte-Marie-Madeleine est une Ă©glise paroissiale situĂ©e dans le haut du village. Elle a sans doute Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e d’un sanctuaire Ă©tabli dans la campagne. Le curĂ© de Cornillac, qui est mentionnĂ© dans les textes dès 1274, dĂ©pendait du prieur de Cornillon qui lui-mĂŞme dĂ©pendait de l’abbĂ© de l'ĂŽle-Barbe. L'Ă©glise du XIIIe siècle est de tradition romane tardive, très largement remaniĂ©e[17].
    • Chapelles Saint-Roch et Saint-Geniès[1].

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason de Cornillac

    D'or à la fasce ondée d'azur chargée d'un poisson d'argent[18]

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Cornillac.
    2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 112.
    3. ruisseau de CĂ©nas sur le site du SANDRE
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 111.
    11. « Le temps des seigneurs », sur patrimoinedecornillac.e-monsite.com (consulté le ).
    12. Cornillac sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 14 novembre 2014).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. « Cornillac », sur patrimoinedecornillac.e-monsite.com (consulté le ).
    18. Armorial des communes de la DrĂ´me
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