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RĂ©giment d'Auxonne artillerie

Le régiment d'Auxonne artillerie également appelé régiment d'artillerie d'Auxonne et plus simplement régiment d'Auxonne est un régiment d'artillerie du royaume de France, créé en 1757 à partir de détachements des cinq premiers bataillons du régiment Royal-Artillerie, devenu sous la Révolution le 6e régiment d'artillerie.

Création et différentes dénominations

  • 1757 : Bataillon de Cosne
  • 1759 : Brigade de Mouy
  • 1761 : Brigade de LoyautĂ©
  • 1761 : Brigade d'Invilliers
  • 1765 : RĂ©giment d'Auxonne
  • 1791 : 6e rĂ©giment d'artillerie

Lieutenants-colonels, chefs de brigade et colonels

Historique des garnisons, combats et batailles

Bataillon de Cosne

Le 6e bataillon de Royal-Artillerie, est créé par ordonnance du , sous le nom de « bataillon de Cosne », et formé par André Claude de Cosne, au moyen de détachements de 120 hommes tirés chacun des cinq premiers bataillons.

Dès qu'il fut organisé il est envoyé en Allemagne, dans le cadre de la guerre de Sept Ans, et débute à la bataille de Lutzelberg en 1758.

Brigade de Mouy

Devenu « brigade de Mouy » en 1759, le corps participe au siège de Munster et se couvre de gloire à la bataille de Minden.

En 1760, la brigade contribue Ă  la reprise des retranchements de Cassel et combat Ă  Corbach et Ă  Warburg.

Brigade d'Invilliers

En 1761, la « brigade d'Invilliers », du nom de, Louis Henri Ballard d'Invilliers, son nouveau chef, qui commande l'artillerie de l'armée de Soubise et ses canonniers font des prodiges de valeur à la bataille de Villinghausen et à la défense de Cassel, tandis qu'un détachement se distingua également à la défense de Belle-Île-en-Mer.

En 1762 la brigade tire les derniers coups de canon à Amenebourg. A la paix, la brigade, est envoyée à Auxonne.

RĂ©giment d'Auxonne

En 1765 la « brigade d'Invilliers » devient le « régiment d'Auxonne » dont les drapeaux d'ordonnance présentèrent les mêmes couleurs que celles des drapeaux du régiment de Metz, mais dans un ordre inverse.

En 1767, le « régiment d'Auxonne » prend ses quartiers à Besançon, et en 1769 à Douai. Envoyé à Brest en , il quitte la Bretagne en pour Besançon, d'où il est envoyé à La Fère en 1775.

Au commencement de la guerre d'indépendance des États-Unis, le 2e bataillon retourne à Brest et s'y embarque avec la petite armée de Rochambeau. Le 1er bataillon vint en 1780 le remplacer en Bretagne à la garde des îles et des côtes.Celui-ci, après avoir séjourné quelques mois au Havre en 1781 et avoir fait partie, en 1782 du corps assemblé près de Genève, dans le cadre de la Révolution genevoise de 1782 (en)[2], retourne à Auxonne en 1782. Il y est rejoint l'année suivante par le 2e bataillon revenu d'Amérique, qui avait participé au combat naval en vue des Bermudes en 1780, et à la bataille de Yorktown en 1781.

En , le régiment prend garnison à Metz et il s'y trouve encore aux débuts des guerres de la Révolution. A ce moment il présentait une rare singularité ; la liste des lieutenants en 3e commençait par Jean Eblé, vieux sergent fait officier en Amérique, et se terminait par Jean-Baptiste Eblé son fils, l'illustre général, qui avait été fait à son tour officier en 1785.

En 1787, le régiment d'Auxonne fournit, comme le régiment de La Fère, un détachement pour cette mystérieuse intervention dans les affaires de la Hollande. Ce détachement se rendit à Givet, d'où les canonniers sans armes et divisés par petits groupes se rendirent à Utrecht et furent incorporés dans les troupes des États- Généraux. Ils y furent faits prisonniers par suite de la capitulation de Nieuwersluis[3]. Le lieutenant Andréossy était de cette aventure.

En 1790 le régiment fournit des compagnies pour l'armement des places de la frontière depuis Givet jusqu'à Bitche.

6e régiment d'artillerie

La Révolution supprime les dénominations de l'ancien régime, les régiments sont numérotés. Le no 6 est attribué au régiment, en fonction de son ancienneté.
Devenu 6e régiment d'artillerie en 1791, 3 compagnies 1/2 quittèrent Metz, en , pour rallier l'armée des Ardennes. D'autres compagnies entrèrent dans la composition de l'armée du Centre. Toutes les compagnies qui n'étaient pas attachées à des places jouèrent donc un rôle à la canonnade de Valmy et à la bataille de Jemappes. Trois compagnies comprises dans les capitulations de Verdun et de Longwy avaient eu les honneurs de la guerre et étaient rentrées à Metz.

En 1793, le dépôt est transporté à Douai. Les compagnies étaient cette année dispersées aux armées du Nord, de la Moselle, des Pyrénées-Orientales et de la Vendée, et dans les places de la Flandre.

Pendant les années suivantes, le régiment fournit principalement aux besoins des armées du Nord, de Sambre-et-Meuse et de Rhin-et-Moselle.

Personnalités

Philippe Louis de Verton de Richeval

Fils ainé de Louis Gaston de Verton (-), écuyer et de Marie Arson, Philippe Louis de Verton de Richeval, écuyer et seigneur de Richeval, est né le . Chevalier de Saint-Louis en 1747, il est colonel du régiment d'Auxonne artillerie le puis brigadier des armées du roi le . Le il se marie à Jeanne Marguerite Victoire de Vadicourt, veuve de Marc Antoine de Verton , écuyer, lieutenant général de l'Amirauté d'Eu et de Le Tréport mort le [4].

Jean-Marc Antoine de Verton de La Mortière

Deuxième fils de Louis Gaston de Verton (-), écuyer et de Marie Arson, Jean-Marc Antoine de Verton de La Mortière, écuyer et seigneur de La Mortière, est né le . Chevalier de Saint-Louis, il est colonel du régiment d'Auxonne artillerie le , en succession de son frère, puis brigadier des armées du roi le [4].

Sources et bibliographie

Articles connexes

Notes et sources

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