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Régiment de Metz artillerie

Le régiment de Metz artillerie également appelé régiment d'artillerie de Metz et plus simplement régiment de Metz est un régiment d'artillerie du royaume de France, créé en 1720 à partir du bataillon de Certemont, du régiment Royal-Artillerie, devenu sous la Révolution le 2e régiment d'artillerie.

Régiment de Metz artillerie
Image illustrative de l’article Régiment de Metz artillerie

Création 1720
Pays Drapeau du royaume de France Royaume de France
Branche Infanterie
Fait partie de 2e régiment d'artillerie
Ancienne dénomination Bataillon de Certemont du régiment Royal-Artillerie
Bataillon de Bréande
Bataillon de Richecourt
Bataillon de La Motte
Brigade d'Invilliers
Brigade de Loyauté
Guerres Guerre de Succession de Pologne
Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Guerre d'indépendance des États-Unis
Batailles Bataille de Fontenoy
Siège de Tournai
Siège d'Ath
Siège de Namur
Bataille de Rocourt
Bataille de Lauffeld
Siège de Berg-op-Zoom
Bataille de Corbach
Bataille de Warburg
Bataille de Kloster Kampen
Siège de Cassel
Bataille de Villinghausen
Siège de Savannah
Commandant Charles du Plessier de Certemont
Gédéon Le Duchat d'Ouderne
François Claude de Rison

Création et différentes dénominations

Lieutenants-colonels, chefs de brigade et colonels

Historique des garnisons, combats et batailles

Bataillon de Certemont

En 1720, après la paix de La Haye, le 3e bataillon du régiment Royal-Artillerie, le bataillon de Certemont, après avoir été organisé à Vienne et devenu indépendant, se met en route pour Strasbourg.

Il figure en 1725 aux grandes revues qui eurent lieu lors du passage dans cette ville de la princesse Marie Leszczynska, qui allait épouser Louis XV.

Bataillon de Bréande

Il fait, sous le nom de Bréande, dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, les campagnes de 1733 à 1735 à l'armée d'Allemagne. Son chef, Joseph Bonaventure Villiain de Bréande, est nommé brigadier pour les services qu'il rendit au siège de Philippsbourg.

De 1741 à 1743, durant la guerre de Succession d'Autriche, le bataillon sert en Allemagne et sur le Rhin .

Bataillon de Richecourt

Devenu bataillon de Richecourt, il passe en 1744 à l'armée de Flandre, et on le trouve au siège de Furnes et au camp de Courtrai.

En 1745 il combat à Fontenoy et fait les sièges de Tournai, de Termonde, d'Audenarde et d'Ath.

Il est en 1746 au siège de Namur et à la bataille de Rocourt.

En 1747 il contribue à la conquête des places de la Flandre hollandaise, combat à Lauffeld et fait le siège de Berg-op-Zoom

En 1748 il sert à la prise de Maastricht. Le lieutenant-colonel, commandant le bataillon, François Raymond de Ronty vicomte de Richecourt mourut cette année, épuisé par les fatigues de la guerre.

Bataillon de La Motte

Le bataillon, devenu La Motte, est en garnison à La Fère quand éclate la guerre de Sept Ans. Il est alors attaché aux armées d'Allemagne et se trouve en 1757 à la bataille de Hastenbeck et à l'expédition du Hanovre, et en 1758 à la bataille de Krefeld.

Brigade d'Invilliers

En 1759, sous le nom de brigade d'Invilliers, le corps se fait remarquer au siège de Munster.

En 1760, la brigade prend part aux batailles de Corbach, de Warburg et de Kloster Kampen.

Brigade de Loyauté

L'année suivante, sous les ordres de Arnould de Loyauté, son nouveau chef, elle se distingue à la défense de Cassel et à la bataille de Villinghausen.

A la paix, la brigade est mise en garnison à Metz.

Régiment de Metz

C'est le qu'elle devint le « régiment d'artillerie de Metz ». Le régiment reçut, comme marque distinctive, des drapeaux d'ordonnance de même dessin que ceux de Royal-Artillerie, mais dont les couleurs furent le jaune et le gorge de pigeon.

En , le régiment part de Metz pour se rendre à Auxonne, qu'il quitte en pour aller à La Fère.

En , le régiment de Metz est placé à Douai, et en 1777 le 2e bataillon est envoyé à Saint-Malo, où quelques compagnies s'embarquent le pour les Antilles et participent, dans le cadre de la guerre d'indépendance des États-Unis, au siège de Savannah en 1779.
Le 1er bataillon est dirigé l'année suivante sur La Rochelle, et fait partie en 1779 du camp assemblé à Saint-Jean-d'Angély sous les ordres du marquis de Voyer d'Argenson. Deux compagnies du 1er bataillon furent à leur tour embarquées pour l'Amérique en , et 2 autres suivirent le même chemin en 1781. A la fin de cette année, le colonel de Faultrier était à La Rochelle avec les 6 compagnies restantes du 1er bataillon.
Outre-mer, le lieutenant-colonel de Gimel commandait 4 compagnies de canonniers, 1 de bombardiers et 1 de sapeurs à l'armée de Rochambeau aux États-Unis. 5 compagnies gardaient Saint-Domingue ; les 3 autres étaient partagées entre les petites Antilles.

Le dépôt quitta La Rochelle au mois de pour se rendre à Strasbourg , où il fut successivement rallié, en 1784, par les débris des compagnies qui avaient passé la mer et par 2 compagnies demeurées dans l'Aunis jusqu'à la confirmation de la paix.

Le régiment a été envoyé en à Besançon, où il se trouvait encore lorsque la Révolution éclata, et où il fut maintenu sur la demande expresse des habitants, à cause de son excellente discipline.

2e régiment d'artillerie

La Révolution supprime les dénominations de l'ancien régime, les régiments sont numérotés. Le no 2 est attribué au régiment, en fonction de son ancienneté.
Devenu 2e régiment d'artillerie en 1791, il forme, en 1792, des compagnies à cheval. Il en fournit rapidement 3 , les 9e, 10e et 11e, qui portaient dans le 2e régiment les nos 21 , 22 et 23. La même année les compagnies à pied et à cheval furent dispersées dans les places de la Franche-Comté et de la Haute-Alsace, à Lyon, et aux armées du Nord et des Pyrénées orientales.

Sources et bibliographie

Articles connexes

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