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Quasar

Un quasar (source de rayonnement quasi-stellaire, quasi-stellar radiosource en anglais, ou plus rĂ©cemment « source de rayonnement astronomique quasi-stellaire », quasi-stellar astronomical radiosource) est un trou noir supermassif au centre d'une rĂ©gion extrĂȘmement lumineuse (noyau actif de galaxie). Les quasars sont les entitĂ©s les plus lumineuses de l'Univers. Bien qu'il y ait d'abord eu une certaine controverse sur la nature de ces objets, jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1980, il existe maintenant un consensus scientifique selon lequel un quasar est typiquement la rĂ©gion compacte entourant un trou noir supermassif au centre d'une galaxie massive. Leur taille est de 10 Ă  10 000 fois le rayon de Schwarzschild du trou noir et leur Ă©mission d'Ă©nergie provient de la zone du disque d'accrĂ©tion qui l'entoure.

Vue d'artiste du quasar GB1508, entre le blazar (en blanc) et le disque (en jaune).

À travers les tĂ©lescopes optiques, la plupart des quasars ressemblent Ă  de petits points lumineux, bien que certains soient vus comme Ă©tant les centres de galaxies actives (et abrĂ©gĂ©s AGN, pour Active Galaxy Nucleus). La majoritĂ© des quasars sont beaucoup trop Ă©loignĂ©s pour ĂȘtre vus avec de petits tĂ©lescopes, mais 3C 273, d'une magnitude apparente (ou relative) de 12,9 et situĂ© Ă  2,44 milliards d'annĂ©es-lumiĂšre de la Terre, est une exception.

Certains quasars prĂ©sentent de rapides changements de luminositĂ©, ce qui implique une relation avec leur taille (un objet ne peut pas changer de luminositĂ© plus vite que le temps qu’il faut Ă  la lumiĂšre pour voyager d’un bout Ă  l'autre[1]). Le quasar ULAS J1120+0641, observĂ© en 2011[2], est longtemps restĂ© le plus lointain jamais dĂ©tectĂ©, Ă  z = 7,09 (donc Ă  environ 12,9 milliards d'annĂ©es-lumiĂšre de la Terre). Fin 2017 est annoncĂ©e l'observation du quasar ULAS J1342+0928, Ă  z = 7,54 ; ce quasar a une luminositĂ© bolomĂ©trique de 4 Ă— 1014 L⊙ et est interprĂ©tĂ© comme un trou noir de 8 Ă— 108 M⊙[3].

On pense que les quasars gagnent en puissance par l’accrĂ©tion de matiĂšre autour des trous noirs supermassifs qui se trouvent dans le noyau de ces galaxies, faisant des « versions lumineuses » de ces objets connus comme des galaxies actives. Aucun autre mĂ©canisme ne paraĂźt capable d’expliquer les immenses Ă©nergies libĂ©rĂ©es, et leur rapide variabilitĂ©.

Un phénomÚne encore inexpliqué à ce jour autour des quasars est que certaines galaxies « relativement tranquilles » semblent passer tout à coup au stade de quasars, en quelques mois à peine[4] - [5].

Étymologie

Le substantif masculin[6] - [7] - [8] quasar est un emprunt[6] - [7] Ă  l'anglais[6] - [7] amĂ©ricain[8] - [9] quasar, un substantif[10] de mĂȘme sens[6] - [10], attestĂ© en [7] - [11] - [12]. Sa plus ancienne occurrence connue[13] - [14] se trouve dans un article de l'astrophysicien sino-amĂ©ricain Hong‐Yee Chiu relatif Ă  l'effondrement gravitationnel et paru dans la revue Physics Today en [15]. C'est un mot-valise[16], contraction[17] de l'adjectif[18] quasi-stellar (« quasi-stellaire »), abrĂ©viation de quasi-stellar radio source (« source d'Ă©mission radio quasi-stellaire ») par adjonction de quas- — de quasi — Ă  -ar — de stellar.

En français, le mot quasar est employé dÚs [7] - [19], avec sa premiÚre occurrence publique connue dans « Les monstres du Cosmos », un article de Pierre-Charles Pathé paru dans Le Nouvel Observateur le [7] - [19] - [20].

Structure

Un quasar est composé de trois grandes parties principales :

  • le trou noir supermassif, comportant la quasi-totalitĂ© de la masse du quasar (de quelques millions Ă  quelques dizaines de milliards de fois la masse du Soleil[21]). Il est Ă©galement le centre de masse du quasar ;
  • le disque d'accrĂ©tion, qui est le disque formĂ© par la matiĂšre qui est entrainĂ©e dans une chute vers la surface le trou noir. La force de friction engendrĂ©e par le frottement des gaz et de la matiĂšre dans ce disque y engendre une trĂšs forte Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature[22] ;
  • des jets de gaz sont toutefois expulsĂ©s du disque d'accrĂ©tion, soumis aux lignes de champ magnĂ©tique de l'environnement du trou noir, atteignant des vitesses approchant celle de la lumiĂšre.

Propriétés

Le quasar 3C 273, le plus lumineux jamais observé. Photographie prise par le télescope spatial Hubble.

Le plus grand catalogue recense, en 2006, 113 666 quasars[23]. Tous les spectres observĂ©s montrent des dĂ©calages vers le rouge allant de 0,06 Ă  6,4, indiquant selon la loi de Karlsson que ces quasars se situent Ă  de trĂšs grandes distances de nous, le plus proche de nous Ă©tant Ă  environ 240 Mpc (∌783 millions d'a.l.) et le plus Ă©loignĂ© Ă©tant Ă  environ Gpc (∌13 milliards d'a.l.), aux limites de l’univers observable[24] (leur dĂ©calage vers le rouge Ă©levĂ© implique que ces objets s'Ă©loignent de nous).

Quoique faibles quand ils sont observĂ©s optiquement les quasars sont les objets les plus brillants connus dans l’Univers. Le quasar qui apparaĂźt le plus brillant dans notre ciel est l'hyper-lumineux 3C 273, dans la constellation de la Vierge. Il a une magnitude apparente d’environ 12,9 (assez brillant pour ĂȘtre vu avec un petit tĂ©lescope) mais sa magnitude absolue est de −26,7. Cela veut dire qu’à une distance de 10 pc (~ 33 annĂ©es-lumiĂšre), cet objet luirait dans le ciel aussi fortement que le Soleil. La luminositĂ© de ce quasar est donc 2 Ă— 1012 fois plus forte que celle du Soleil, ou environ 100 fois plus forte que la lumiĂšre totale d’une galaxie gĂ©ante, telle que notre Voie lactĂ©e.

Le quasar super-lumineux APM 08279+5255 avait, lorsqu’on l'a dĂ©couvert en 1998, une magnitude absolue de −32,2, quoique les images Ă  haute rĂ©solution des tĂ©lescopes Hubble et Keck rĂ©vĂšlent que ce systĂšme est gravitationnellement grossi. Une Ă©tude du grossissement gravitationnel dans ce systĂšme suggĂšre qu'il a Ă©tĂ© amplifiĂ© par un facteur d’environ 10. Cela est encore beaucoup plus lumineux que les quasars tout proches tels que 3C 273. On pensait que HS 1946+7658 avait une magnitude absolue de −30,3, mais lui aussi Ă©tait mis en valeur par l’effet de grossissement gravitationnel.

On a dĂ©couvert que les quasars varient en luminositĂ© sur diffĂ©rentes Ă©chelles de temps. Certains varient en brillance tous les x mois, semaines, jours ou heures. Cette dĂ©couverte a permis aux scientifiques de thĂ©oriser le fait que les quasars gĂ©nĂšrent et Ă©mettent leur Ă©nergie dans une petite rĂ©gion, puisque chaque partie de quasar doit ĂȘtre en contact avec d’autres parties sur une Ă©chelle de temps pour coordonner les variations de luminositĂ©. Ainsi, un quasar dont la luminositĂ© varie sur une Ă©chelle de temps de quelques semaines ne peut ĂȘtre plus grand que quelques semaines-lumiĂšre.

Les quasars montrent beaucoup de propriĂ©tĂ©s comparables Ă  celles des galaxies actives : le rayonnement est non-thermique et quelques-uns ont des jets et des lobes comme ceux des radiogalaxies. Les quasars peuvent ĂȘtre observĂ©s sur de nombreuses rĂ©gions du spectre Ă©lectromagnĂ©tique : les ondes radio, les infrarouges, la lumiĂšre visible, les ultraviolets, les rayons X et mĂȘme les rayons gamma.

La plupart des quasars sont les plus brillants dans le domaine du proche ultraviolet (~ 121,6 nanomĂštres, ce qui correspond Ă  la raie d'Ă©mission Lyman-α de l'hydrogĂšne) dans leur rĂ©fĂ©rentiel propre, mais Ă  cause des dĂ©calages vers le rouge considĂ©rables de ces sources, le pic de luminositĂ© a Ă©tĂ© observĂ© aussi loin que 900 nanomĂštres, soit dans le trĂšs proche infrarouge.

Les quasars peuvent montrer des raies d’émission trĂšs fortes provenant du fer ionisĂ©, tel que IRAS 18508-7815.

Génération d'émission

Cette photo, prise en lumiĂšre infrarouge, est une image en fausses couleurs d’un « tandem quasar-supernova », avec la plus lumineuse des explosions jamais observĂ©es dans ce type de combinaison. Ce couple fut dĂ©couvert par une Ă©quipe de chercheurs venant de six institutions diffĂ©rentes.

Comme les quasars montrent des propriĂ©tĂ©s communes Ă  toutes les galaxies actives, beaucoup de scientifiques ont comparĂ© les Ă©missions des quasars Ă  celles de petites galaxies actives. La meilleure explication pour les quasars est qu’ils deviennent puissants grĂące aux trous noirs supermassifs. Pour crĂ©er une luminositĂ© de 1040 W (la brillance typique d'un quasar), un trou noir supermassif devrait convertir chaque annĂ©e en Ă©nergie la matiĂšre Ă©quivalant Ă  celle de 10 Ă©toiles, et les quasars les plus brillants sont rĂ©putĂ©s dĂ©vorer 1 000 masses solaires de matiĂšre par an. On pense que les quasars peuvent s’allumer ou s’éteindre selon l'Ă©tat de leur environnement, lĂ  oĂč ils puisent de la matiĂšre. La consĂ©quence serait donc qu’un quasar ne pourrait, par exemple, continuer de se nourrir Ă  son rythme pendant 10 milliards d'annĂ©es, ce qui expliquerait pourquoi il n’y a aucun quasar prĂšs de la Voie LactĂ©e. Lorsqu’un quasar a terminĂ© d’avaler du gaz et de la poussiĂšre, des Ă©toiles et des planĂštes, il deviendrait une galaxie plus calme, ordinaire.

Les quasars fournissent Ă©galement des indices quant Ă  la fin de la rĂ©ionisation du Big Bang. Les plus vieux quasars (z > 4) montrent une onde Gunn-Peterson et des rĂ©gions d’absorption devant eux, indiquant que le milieu intergalactique Ă©tait fait de gaz neutre, Ă  ce moment-lĂ . Des quasars plus rĂ©cents montrent qu’ils n’ont aucune rĂ©gion d’absorption, mais plutĂŽt des spectres contenant une zone avec un pic connu sous le nom de forĂȘt Lyman-α. Cela indique que l’espace intergalactique a subi une rĂ©ionisation dans le plasma, et que le gaz neutre existe seulement sous la forme de petits nuages.

Une autre caractĂ©ristique intĂ©ressante des quasars est qu’ils montrent des traces d’élĂ©ments plus lourds que l’hĂ©lium. Cela indique que ces galaxies ont subi une importante phase de formation d’étoiles, crĂ©ant une population III d'Ă©toile, dans la pĂ©riode entre l’époque du Big Bang et l’observation des premiers quasars. La lumiĂšre de ces Ă©toiles a pu ĂȘtre observĂ©e grĂące au tĂ©lescope spatial Spitzer de la NASA (fin 2005, cette interprĂ©tation demande encore Ă  ĂȘtre confirmĂ©e).

Historique

Les premiers quasars furent dĂ©couverts avec des radiotĂ©lescopes vers la fin des annĂ©es 1950. Beaucoup furent enregistrĂ©s comme des sources radio sans objet visible associĂ©. En utilisant de petits tĂ©lescopes et le tĂ©lescope Lovell comme interfĂ©romĂštre, on a remarquĂ© qu’ils avaient une trĂšs petite taille angulaire. Des centaines de ces objets ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s dĂšs 1960 et rĂ©pertoriĂ©s dans le Third Cambridge Catalogue. En 1960, la source radio 3C 48 fut finalement reliĂ©e Ă  un objet optique. Les astronomes dĂ©tectĂšrent ce qui paraissait ĂȘtre une pĂąle Ă©toile bleue Ă  l’endroit des sources radios, et purent mesurer son spectre. Contenant Ă©normĂ©ment de raies d’émission inconnues — le spectre irrĂ©gulier dĂ©fiait toute interprĂ©tation — la revendication de John Bolton parlant d’un grand dĂ©calage vers le rouge ne fut pas alors acceptĂ©e.

En 1962, une percĂ©e fut accomplie. Une autre source radio, 3C 273, allait subir cinq occultations par la Lune. Les mesures effectuĂ©es par Cyril Hazard et John Bolton, durant une occultation, en utilisant le radiotĂ©lescope de Parkes, permirent Ă  Maarten Schmidt d’identifier l’objet du point de vue optique. Il obtint un spectre optique en utilisant le tĂ©lescope Hale (5,08 m) du mont Palomar. Ce spectre rĂ©vĂ©la les mĂȘmes raies d’émission Ă©tranges. Schmidt rĂ©alisa alors que c’étaient les raies de l’hydrogĂšne redshiftĂ©es (dĂ©calĂ©es vers le rouge) de 15,8 % ! Cette dĂ©couverte majeure dĂ©montra que 3C 273 s’éloignait de nous Ă  la vitesse de 47 000 km/s. La dĂ©couverte rĂ©volutionna l’observation des quasars, et permit Ă  d’autres astronomes de trouver les redshifts Ă©manant de raies d'Ă©mission pour des signaux provenant d’autres sources radio. Comme Bolton l’avait prĂ©dit plus tĂŽt, 3C 48 s’avĂ©ra avoir un dĂ©calage vers le rouge Ă©quivalent Ă  une vitesse d'Ă©loignement Ă©gale Ă  37 % de la vitesse de la lumiĂšre.

Le mot « quasar » fut inventĂ© par l’astrophysicien Hong-Yee Chiu dans la revue Physics Today, pour dĂ©signer ces intrigants objets, qui devenaient populaires peu aprĂšs leur dĂ©couverte, mais qu'on dĂ©signait alors par leur appellation complĂšte (quasi-stellar radio source) :

« Pour l'instant, le mot plutĂŽt maladroit et indĂ©terminable de « quasi-stellar radio source » est utilisĂ© pour dĂ©crire ces objets. Comme la nature de ces objets nous est complĂštement inconnue, il est difficile de leur donner une nomenclature courte et appropriĂ©e, mĂȘme si leurs propriĂ©tĂ©s essentielles viennent de leur nom. Par esprit pratique, la forme abrĂ©gĂ©e « quasar » sera utilisĂ©e tout au long de cet article. »

— Hong-Yee Chiu, Physics Today, Mai 1964

Plus tard, on dĂ©couvrit que certains quasars (en fait, seulement ~10 %) n’avaient pas de fortes Ă©missions radio. De lĂ , le nom de « QSO » (quasi-stellar object[25]) utilisĂ© (en plus du mot « quasar ») en rĂ©fĂ©rence Ă  ces objets[26] - [27], comprenant la classe des radio-bruyant et des radio-silencieux.

Le grand sujet de dĂ©bat dans les annĂ©es 1960 Ă©tait de savoir si les quasars Ă©taient des objets proches ou plutĂŽt des objets lointains, comme le laissait penser leur redshift. On suggĂ©ra, par exemple, que le redshift des quasars n’était pas dĂ» Ă  l’effet Doppler, mais plutĂŽt Ă  la lumiĂšre s’échappant d’un puits gravitationnel profond. Cependant, on calcula qu'une Ă©toile avec une masse suffisante pour former un tel puits serait instable. Les quasars montrent Ă©galement des raies spectrales inhabituelles, auparavant visibles sur une nĂ©buleuse chaude de basse densitĂ©, qui serait trop diffuse pour gĂ©nĂ©rer l’énergie observĂ©e, et pour accĂ©der au profond puits gravitationnel. Il y eut Ă©galement de sĂ©rieux soucis en ce qui concerne l’existence possible de quasars cosmologiques lointains. Un des principaux arguments en leur dĂ©faveur Ă©tait qu’ils impliquaient des Ă©nergies qui excĂ©daient les processus de conversion connus, y compris la fusion nuclĂ©aire. Ces objections se sont effacĂ©es avec la proposition d’un mĂ©canisme de disque d’accrĂ©tion, faite dans les annĂ©es 1970. Et aujourd’hui, la distance cosmologique des quasars est acceptĂ©e par la majoritĂ© des chercheurs.

En 1979, l’effet de lentille gravitationnelle prĂ©dit par la thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale d’Einstein fut confirmĂ©e lors de l’observation des premiĂšres images du double quasar 0957+561.

Dans les annĂ©es 1980, des modĂšles unifiĂ©s furent dĂ©veloppĂ©s dans lesquels les quasars Ă©taient vus simplement comme une classe de galaxies actives, et un consensus gĂ©nĂ©ral a Ă©mergĂ© : dans beaucoup de cas, c’est seulement l’angle de vue qui les distingue des autres classes, tels que les blazars et les radiogalaxies. L’immense luminositĂ© des quasars serait le rĂ©sultat d’une friction causĂ©e par le gaz et la poussiĂšre tombant dans le disque d’accrĂ©tion des trous noirs supermassifs, qui peut transformer en Ă©nergie de l’ordre de 10 % de la masse d’un objet (Ă  comparer Ă  0,7 % pour l'Ă©nergie produite lors du processus p-p de fusion nuclĂ©aire, qui domine la production d'Ă©nergie dans les Ă©toiles, comme dans le Soleil)[28].

Ce mĂ©canisme explique aussi pourquoi les quasars Ă©taient plus communs lorsque l’Univers Ă©tait plus jeune, comme le fait que cette production d’énergie se termine lorsque le trou noir supermassif a consumĂ© tous les gaz et toutes les poussiĂšres se trouvant Ă  sa portĂ©e. Cela impliquerait la possibilitĂ© que la plupart des grandes galaxies, dont notre Voie LactĂ©e, sont passĂ©es par un stade actif (apparaissant comme Ă©tant des quasars, ou une autre classe de galaxie actives, cela dĂ©pendant de la masse du trou noir et de son disque d’accrĂ©tion) et soient maintenant paisibles parce qu'elles n’ont plus de quoi nourrir leur trou noir central pour engendrer beaucoup de radiations.

Notes et références

  1. Voir l'article sur le quasar J1819+3845 pour une autre explication
  2. (en) D. J. Mortlock et al., « A luminous quasar at a redshift of z = 7.085 », Nature, vol. 474,‎ , p. 616-619 (DOI 10.1038/nature10159).
  3. (en) Eduardo Bañados, Bram P. Venemans, Chiara Mazzucchelli, Emanuele P. Farina, Fabian Walter et al., « An 800-million-solar-mass black hole in a significantly neutral Universe at a redshift of 7.5 », Nature,‎ (DOI 10.1038/nature25180).
  4. « En quelques mois seulement, six galaxies se sont transformées en quasars ! Et les scientifiques ne savent pas comment cela est possible », sur Trust My Science, (consulté le ).
  5. Sara Frederick, Suvi Gezari, Matthew J. Graham et S. Bradley Cenko, « A New Class of Changing-look LINERs », The Astrophysical Journal, vol. 883, no 1,‎ , p. 31 (ISSN 1538-4357, DOI 10.3847/1538-4357/ab3a38, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. EntrĂ©e « quasar » du Dictionnaire de l'AcadĂ©mie française, t. 3 : Maq – Quo, Paris, A. Fayard et Imprimerie nationale, , 9e Ă©d., II-571-III, in-4o (23 Ă— 31 cm) (ISBN 978-2-213-66640-2, EAN 9782213666402, OCLC 779711159, BNF 42568676, SUDOC 157353303, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne), p. 558, col. 3 [consultĂ© le ].
  7. Informations lexicographiques et étymologiques de « quasar » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le ).
  8. Entrée « quasar » des Dictionnaires de français [en ligne], sur le site des éditions Larousse [consulté le ].
  9. (en) Tom McArthur (Ă©d.) et Roshan McArthur, Concise Oxford companion to the English language, Oxford et New York, Oxford University Press, coll. « Oxford paperbacks », (rĂ©impr. ), 2e Ă©d. (1re Ă©d. ), XVII-692 p., 20 cm (ISBN 0-19-280061-2, EAN 9780192800619, OCLC 495521344, SUDOC 071013547, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne), s.v. American English, p. 27 (aperçu) [consultĂ© le ].
  10. (en) EntrĂ©e « quasar » du Dictionnaire bilingue anglais – français [en ligne], sur le site des Ă©ditions Larousse [consultĂ© le ].
  11. (en) D. Gary Miller, English lexicogenesis, Oxford, Oxford University Press, , 1re Ă©d., XXII-312 p., 16 Ă— 24 cm (ISBN 978-0-19-968988-0, EAN 9780199689880, OCLC 876369837, SUDOC 177521805, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne), chap. 12 (« Blending »), p. 205 (lire en ligne) [consultĂ© le ].
  12. (en) Bradley Peterson, « Quasar » dans l’EncyclopĂŠdia Britannica (consultĂ© le ).
  13. (en) Douglas Smith, « Fifty years of quasars : a milestone for astronomy », sur California Institute of Technology, [consulté le ].
  14. (en) Amanda Nelson, « From the Physics Today archive – March 2015 », sur American Institute of Physics, [consultĂ© le ].
  15. (en) Hong‐Yee Chiu, « Gravitational collapse », Physics Today, vol. 17, no 5,‎ , p. 21 (DOI 10.1063/1.3051610, Bibcode 1964PhT....17e..21C, rĂ©sumĂ©).
  16. Claude HagĂšge, Le français et les siĂšcles, Paris, O. Jacob, , 1re Ă©d., 1 vol., 270, 15,5 Ă— 24 cm (ISBN 2-7381-0015-5, EAN 9782738100153, OCLC 462092565, BNF 34977065, SUDOC 00135373X, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne), chap. 3 (« Les causes du « mal » »), § [3] (« Le franricain des scienses ») (lire en ligne) [consultĂ© le ].
  17. (en) EntrĂ©e « quasar » (notice d'autoritĂ© no 20110803100358725) de l’Oxford Index de l'Oxford University Press [consultĂ© le ].
  18. (en) Elisa Mattiello, Extra-grammatical morphology in English : abbreviations, blends, reduplicatives, and related phenomena, Berlin et Boston, W. de Gruyter – Mouton, coll. « Topics in English linguistics » (no 82), , 1re Ă©d., IX-340 p., 24 cm (ISBN 3-11-029386-2 et 978-3-11-029386-9, EAN 9783110293869, OCLC 867633925, BNF 43659157, SUDOC 169806901, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne), chap. 3 (« Abbreviations »), sect. 3.1, § 3.1.2 (« Delimitation : clipping vs. other processes »), p. 72 (lire en ligne) [consultĂ© le ].
  19. Entrée « quasar » de la Base historique du vocabulaire français, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le ].
  20. Pierre-Charles PathĂ©, « Les monstres du Cosmos », Le Nouvel Observateur, no 8,‎ , part. 2 (« Notre Ă©poque »), p. 16-17 (lire en ligne, consultĂ© le ) [consultĂ© le ].
  21. « http://scienceforseniorcitizens.com/quasars/ »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  22. (en) « Hunting for Exotic Galaxies The Story of Quasars
 », sur mssl.ucl.ac.uk.
  23. (en) The construction of the Large Quasar Astrometric Catalogue, J. Souchay, A. H. Andrei, C. Barache, S. Bouquillon, A.-M. Gontier, S. B. Lambert, C. Le Poncin-Lafitte, F.Taris, E. F. Arias, D. Suchet et M. Baudin, 2006, Astrometry & Astrophysics.
  24. « Astronomie : dĂ©couverte d’un quasar, objet le plus brillant de l'Univers jeune », National Geographic France, .
  25. Le nom a été modifié pour que les premiÚres lettres de ses éléments correspondent à l'acronyme.
  26. .
  27. .
  28. (en) « The Expanding Universe », sur teastastronomy.com.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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